Téléphone 52
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Samedi 9 Mars 1907
10 centimes le N°
42 Am-née N° 4417
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LETTRE
Le travail dans les eouvents
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Liste précédente
Onbekend
M. W. Voor de zegening van eene
geheele familie
1593.64
2 00
20.00
de S. G Mgr Bourne, Ar chevêque de
Westminster, a S. G. Mgr Mercier
Archevêque de Malines, sur la question
scolaire en Anglelerre.
Monseigneur,
Le projet présenté a la Chambre par M.
Birell nest pas précisément une loi sur
l'enseignement. II suffit, en effet, d'en lire
le texte pour constater que le but principal
du Ministro n'est pas de perfectioneer l'en
seignement dans les écoles primaires sub
ventionnées par l'Etat. Aussi est il a peine
question dans ce projet de l'enseignement
profane. Mais corame, depuis 19ü2, les sectes
non-conformistes ne cesseut de répéter que
1 état de choses créé par cette loi violente
leurs convictions religieuses et leur con
science, le Ministre a surtout en vue de
faire droit a ces reclamations D'autre part,
lesautorités municipales chargées du con
trole des écoles primaires subventionnées se
plaignent de ce que cette loi ne leurperm'ette
pas toujours de détermirier la nature de
l'enseignement religieus, ni surtout de choi-
sir les professeurs de cette branche. C'est le
second grief dont M. Birell a voulu lenir
compte.
Si le Ministre avait réussi a atteindre cette
double fin sans blesser les opinions reli
gieuses d une autre portion de la population
et sans mettre fiinstrection religieuso des
•nfants pauvres a la merci d une municipalité
tantot indifférente, tantot hostile, souvent
partiale, il est a présumer que son projet
n'eüt pas rencontré d'oppofition sérieuse.
En réalité pouvait-il éviter ces écueils. Nous
nous abstiendrons de nous prononcer sur ce
point. Cc que nous constatons, c'est que, non
seulement les catholiques, mais aussi les
anglicans et les juifs sont unanimes pour
affirmer qu'il n'a pas réussi. D'après eux, le
projet de loi deM. Birell, loin de diminuer
les inégaiités, les a encore augmentées
seulement les victimes ont changé de camp.
Le problême que le Ministre a prétendu
résoudre, n'e.--t pas nouveau. Depuis quarante
ans,tous lesMinistres, tousles hommes d Etat
de l'Angleterre se le sont posé. Ce problême,
le voiciComment pourvoir a l'instruction
et a l'éducation des enfants de la classe popu
laire sans blesser les consciences Comment
donner l'ensoignement religieux dans les
écoles subventionnées sans donner la prefe
rence a une doctrine religieuse et sans priver
les parents du droit de choisir la religion de
leurs enfants
Le divorce entre la religion et l'éducation
pe satisferait qu'une minorité relativement
peu nombreuse. La plupart des parents dé
sirent que, dans l'éducation de leurs enfants,
la religion trouve sa place. Mais nu moment
oü l'on veut déterminer la forme et le carac-
tère de l'enseignement religieux k donner,
l'accord cesse d'exjster.
La solution radicale, qu'on préconise de
nosjours et qui consisted laiciser les écoles
primaires publiques, ne satisfaisant presque
personne, la solution la plus naturelle sem-
blait être de chercher a contenter tout le
monde en accordant, dans les limites du
possible, a chacun ce qu'il désire. Ce serait,
en sornme, le maiutien de ce que, avec des
variantes, on a pratiqué depuis soixante ans
en Angleterre.
Dans ce pays, 1 Etat est resté longtemps
sans rien faire pour l'éducation des enfants
de la classe populaire. Les premiers efforts
en ce sens ont été le fait de l'initiative privée.
Jusqu en 1830, les écoles primaires n'ont
existé que grace a l'activité du clergé et des
diveisessocietés religieuses et a la générusité
de pieux bieufaiteurs: l'Etat ne s en occupait
pas.
Mais a mesure que les bienfaits de l'in
struction étaient mieux appréciés, on com-
prenait davantage la nécessité de perfection-
ner 1'organisation scolaire et de la mettre
ainsi de plus en plus a la portée des enfants
du peuple
Une statistique de I860 avait établi que
les écoles existantes manquaient de place
pour recevoir les enfants qu'on eüt voulu y
envoyer et, d'autre part, les diverses
Eglises ou Associations religieuses n'étaient
pas en mesure de fonder de nouveaux éta
blissements scolaires, même en tenant compte
des sub-ides octroyés par l'Etat. Celui-ci
devait faire davantage en vue de généraliser
l'instruction dans les classes populaires. Ce
fut dans ce but que le Bill de 1870 créa, a
cöté des écoles existantes, une nouvelle
ca*égorie d'écoles, qu'on désigna sous le nom
de Board Schools.
Dans la pensée du législateur, ces nou-
velles écoles ne devaient, en général, être
établies que la oh les écoles préexistantes
ne sufffsaient pas elles étaient placées sous
la surveillance d'un School Boardsorte d'un
conseil scolaire, élu dans chaque ville ou
paroisse. Comme moyens d'existence, la loi
leur assurait d'abord les mêmes allocations
qu'aux autres écoles, et, en outre, le produit
d un impot a prélever a eet effet daDS la
région qu'elles étaient appelées a dessservir.
Cette organisation ótait, a première vue,
satisfaisaute et semblait devoir alléger no-
tablement le fardeau qui jusqu'alors avait si
lourdement pesé sur les écoles préexistantes.
Toutefois, elie avait un défaut grave celui
de mettre les anciennes écoles dans un état
d'infóriorité manifeste. Les Board Schools
se multiplièrent rapidement grace aux res
sources en quelque sorte illimitées que pro-
curait l'impöt. Or,plus leurnoinbre augmen-
tait, plus le dommage causé aux anciennes
écoles de la région se faisait sentir. Déja
leurs ressources plus abondantes donDaient
aux Board Schools line facile supériorité sur
leurs rivales. En outre, l'entretien des écoles
confessionnelles devint plus pénible par le
fait que les bienfaiteurs de celles ci, astreints
comme tous les contnbuables a l'impöt en
faveur des Board Schools, portaient désor-
mais une double charge.
La difficulté religieusea laquelle il a été
fait allusion plus haut, date également de la
lot de 1870. Un article de cette loi, devenu
fameux sous le nom do Cowper Temple
Clause, défendait dans les Board Schools j
tout enseignement religieux, caractéristique
d une secte quelconque. Seuls, les dogmes
londamentaux, c'est a-dire communs a toutes
les lormas de christianisme, pouvaient être
enseigné3 dans ces écoles-laet encore
devait ou y éviter toute explication, tout
commentaire, qui, en complétant eet ensei
gnement, eut pu le rendre plus net, plus
précis et, par la même, plus sujet a contro
verse. Eu un mot, il fallait rester dans le
vague, et pratiquement, se borner a lire la
Bible aux enfants, en laissant a chacun d eux
le soin de l'interpréter a son gré. Vu les
privilèges que la loi accordait aux Board
Schools, eet article avait pour effet de sub-
ventionner une doctrine qui n'est autre chose
que le protestantisme pur et simple.
Les protestations se prolongèrent pendant
trente-deux années, sans que ie fameux
artic e eüt été rapporté et sans que la situa
tion eüt été sérieusement moditiêe. Enfin,
en 1902, s'ouvrit une ère nouvelle. Le
gouvernement conservateur de M. Balfour
voulut alléger les charges qui pesaient sur
les écoles confessionnelles. Alors, la difficulté
re.igieuse changea d'aspect.
La loi votée en 1902 fit participer les écoles
confessionnelles au produit de limpöt. Saus
doute, les lrais de construction et de repara
tion de ces écoles demeuraient a la charge
des fondateurs et bienfaiteurs. Mais les frais
d entretien et les dépeuses courantes, spé-
cialemeut les traitements des maitres, in-
combaient aux municipalités. qui rempia-
gaient désormais les anciens School Boards
ou comités scolaires.
Dans le but de conserver a ces écoles leur
caractère confessionnel, la loi de 1902 en a
confié la direction a six Managers (direc
teurs), dont quatre sont nommés par les
propriétaires (e'est-a-dire, pour les écoles
catholiques, par l'autorité épiscopale) et
deux par la municipalité. Quant aux Board
Schools, qui désormais prennent le nom de
Council Schools, elles ont aussi leurs six
Managers, mais nommés tous par la muni
cipalité.
Les Managers de chaque espèce d'écoles
dócident quelle sorte d'instruction religieuse
sera donnée aux enfants de l'école dont ils
ont la direction, et ils choisisseut eux-mêmes
les instituteurs Sans doute, leur choix doit
être soumis k l'approbation de la municipalité.
Mais celle-ci ne peut refuser les candidats
proposés que lorsque leur compétence en
matière profane laisse a désirer. Done la loi
de 1902 assure aux écoles confessionnelles
des instituteurs professant la religion voulue
par les propriétaires ou bienfaiteurs de ces
établissements. Les Managers ont égale
ment le droit de renvoyer les instituteurs
pour des motifs concernant l'instruction
religieuse, sans qu'il soit besoin pour cela
du consentement de l'autorité municipale.
Mais en dehors de la question religieuse,
1 emseignement dans une école subventiou-
née, même confessionnelle, est entièrement
sous la dépendance de la municipalité.
En somme, si la loi do 1902 a diminué,
même dans une notable memre, l'inégalité
de condition des écoles confessionnelles par
rapport aux Board Schools, elle ne l'a
cependant pas faitcomplètementdisparalt.e.
Eu effet, une fois l'école bütie et mise en état
a leurs frais, les propriétaires ont encore la
charge des grosses réparations, ainsi que les
frais considerables de la location du terrain.
Les Council Schools sont done toujours dans
une situation privilégiée.
Malgré cela, la loi de 1902 souleva l'oppio-
sition des protestants non-conformistes, sur
tout dans le Pays de Galles. Ils déclarèrent
lie pouvoir en conscience payer des impóts,
destinés en partie a l'entretien d'écoles
anglicanes ou catholiques. II y en eut qui
poussèrent la resistance passive a la loi
jusqu'è refuser positivoment de payer l'im
pöt, s exposant pour cela a la saisi de leurs
biens et même a la prison.
Aussitöt formé, Ie ministère actuel mani-
festa son intention de présenter un Bill pour
corriger les défauts de la loi de 1902.
L'article premier supprime le droit qu'a-
vaient jusqu'a ce jour les propriétaires a la
direction des écoles ci-devant confessiou-
delles. Désormais une école ne pourrait
recevoir de subvention qua la condition
d'appartenir, ou du moins d'être louée k la
municipalité, laquelle doit en prendre com-
plètement la direction. Pour continuer a
profiter des subventions de l'Etat, les écoles
confessionnelles devraient être tranférées
aux municipalités avant le 1" Janvier 1900.
Les conditions du transfert seraient réglées
par les deux parties intéressées, les munici
palités demeurant fibres de ne pas accepter
les e'coles dont elles jugeraient ne pas avoir
besoin. II est entendu que les clauses du
contrat n'entameraient en rien les droits
absolus que le Bill confère a la municipalité:
néaumoins les propriétaires pourraient, dans
certains cas, exiger que l'enseignement reli
gieux, qui a leurs préférences, füt donné
deux fois par semaine dans l'école par eux
trausmise. uais, dans ce cas, les instituteurs
ne pourraient pas se charger eux-mêmes de
eet enseignement. Les autres jours, 1 ensei
gnement religieux ne pourrait être que celui
préconisé par M. Cowper Temple, les insti
tuteurs demeurant fibres de le donner ou
Don. Dans aucun cas, ou ne pourrait exiger
d'eux, lors de leur nomination, la signature
d'un formulaire religieux ou l'engagement
de pratiquer une religion quelconque.
Cependant M. Birell a pris iui-même
l'initiative d insérer dans son projet un
article spécial, par lequel il croyait faire
droit aux revendications des minorités
catholiques et juives. L'article 4 en effet,
décide que si, dans une ville de cinq mille
ames, les parents des quatre cinquièmes des
enfants fréquentant une école transmise a la
municipalité, demandent un enseignement
religieux spécial, et si, d'ailleurs, il y a dans
les écoles du voisinage assez de place pour
les enfants de ceux qui ne veulent pas du dit
enseignement, l'autorité municipale pourra,
si bon lui semble, permettre que cette sorte
d'enseignement religieux soit donné elle
pourra même autoriser les instituteurs a le
donner eux-mêmes.
M Birell prétendait que eet article sauve-
garderait l'existence des écoles catholiques.
En réalité, ilnyaque les trois cinquièmes
de ces écoles qui pourraient bénéfleier de eet
article. Encore serai en t-elles toujours a la
merci d'un refus de la municipalité. D'autre
part, rien ne garantit que les instituteurs
seront catholiques or, a défaut de cette
condition, toutes les concessions offertes
deviennent illusoires.
Les débats dans les deux Chambres se
sont prolongés jusqu'ü maintenant. A la
Chambre des Communes, oü le Ministère
dispose d'une grande majorité, le Bill a été
voté sans concession de nature a calmer nos
craintes. La Chambre des Lords, oü les
représentants de l'Eglise anglicane sont
nombreux, l'a profondément moditié. Mais,
outre que ces modifications ne sauraient
être acceptables aux libéraux, elles o-t le
défaut, capital a nos yeux, de ne pas sauve
garder la religion de nos écoles. La ense est
aiguëcependant une entente est encore
possible a la dernière heure, et c'est dans
lespoir que tous s'y prêteront que nous
attendons la décision du Gouvernement.
Votre bien dévoué en N. S.,
T bRANCors, Archevêque de Westminster.
Londres, le 15 Décembre 1006.
La concurrence désastreuse que les
couvents font aux travailleurs fibres vient
d'être mise une fois de plus en évidence
dans une publication de notre clerical
gouvernement.
C'est par cette phrase triomphante que le
Progrès né malin, toujours a l'affüt
des bonnes trouvailles exhibe une perle
qu'il vient dedécouvrir.
Nous ne nous attarderons pas a demander
au Progrès ce qu'il entend par travail
leurs fibres et pourquoi les religieux ne
seraient plus des travailleurs fibres.
Admettons que les religieux sont des
travailleurs et espérons que le Progrès
voudra biep le dire a ceux qui traitent les
religieux de fainéants.
Ceci dit, de quoi s'agit-il
Voici le crime dans toute sa hideur
Deqx vieifies filles de 45 et de 60 ansp
installées dans une chambre de la rue Haute
k Bruxelles, déclarent que le magasin pour
lequel elles confectionnaient de3 chemises
leur a retiré tout travail depuis quun
couvent s est offert a confectionner ces
cuemises pour fr. 0 25 au lieu de fr. 0.30.
Maintenant elles s'occupent de travaux de
couture et de raccommodage ou s engagent
a la journée.
Si le Progrès veut conclure de la a la
rapacité des couvents il va vite en besogne.
Sait-il seulement a qui ont profité les
salaires qu'il considère comme acquis par
une concurrence exagérée 1
Nous ne le savons pas davantage, mais
nous savons a qui profitent d'ordinaire les
biens des congrégations.
M. Leroy-Beaulieu ne l'ignorait pas et se
permettait de le dire L'anticlérical s'en
prend d'abord aux biens des pauvres.
Car il est malaisé de le contester, ces biens
des congrégations si vous regardez qui en a
d'habitude la jouissance.ce sont les pauvres,
les vieillards, les orphelins, les déshéritéi
de la vie.
(Les doctrines de la haine p. 425).
Malgré toute l'autorité que, d accord avec
le i) Progrès nous attachons a une publi
cation de notre clérical gouvernement
nous ne voyons pas pourquei le Progrès
est allé si loin a la recherche d'uu modeste
argument.
Cela dénote quelque peu sa pénurie.
Alors que la ville d'Ypres était considérée
par certaines gens comme une proie vive
pour les communautós frangaises, pourquoi
le Piogrès ne cite t il pas un exemple
pris sous la main, avec noms et preuves a
l'appui Lui serait-il done si difficile de
moiitrer un cas de concurrence exercée par
une communauté établie k Ypres
Journeliement les fabricants de drogues
ont recours au témoignage d'un habitant de
la localité pour corser les annonces. Si le
Progrès leur emboitait le pas ce ne serait
pas le seul point que ses polémiques auraient
de commun avec les réclames des char
latans..
Si nous voulions exposer complètement
les avantages économiques procures par les
com nunautés religieuses nous pourrions
déja trouver des éléments dans la monogra
phic citée par le Progrès. x Le confrère,
né malin n'aurait-il par hasard pas remar-
qué les localités citées oü l'influence cléricale
a introduit et développé en faveur de la
population la broderie sur linge et les tra
vaux analogues
Tout cela nous amènerait bien loin. Mais
puisque le Progrès veut bien nous servir
une citation, nous avons été également en
quête d'une trouvaille.
La citation ne vient pas d'«une publication
de notre clérical gouvernement Nous
citons le R. P. Vermeersch, et laissons au
Progrèsl'occasion de contester ses
affirmations.
On nous perm' ttra d'apporter un exemple
a l'appui de ces assertions. Nous le prenons
a Enghien, chez les Pères Jésuites l'rangais.
Passé quinze ans, en 1887, cette bonne
petite ville possédait un immeuble, ancien
couvent d'Augustins, qui servit quelque
temps de collége.
11 était vide et hors d'emploi. Le bourg-
mestre d'alors 1 appelait un éléphant inutile
et coütant cher a nourrir. En efiet, deux a
trois mille francs sortaient chaque année de
la caisse communale pour l'entretien des
bütiments. Mais voici que des Jésuites
frangais, „obligés de déplacer leur maison
d'études supérieures, acquièrent l'immeuble
au prix de 80 OoO francs. Cette somme per
met a la ville divers travaux d'utilité publi-
que, notamment la construction d'égouts.
Depuis lors, l'État, la province et la ville
lèvent sur eet édifice, auparavant onéreux,
une contribution annuelle d'environ 1U00 fr.
Reconnaissons que ce ne fut pas la pour
Enghien une mauvaise opération financière.
L'adaptation des bütiments a leur nou
velle destination exigea des travaux consi-
dérables. Les Pères eurent la délicatesse d'y
employer les ouvriers de la localité, fort en
peine, cette année-la, de trouver de l'ouvra-
ge. Ces ouvriers furent au nombre de cent.
Jugez si les nouveaux hötes furent les bien-
venus 1
Cette maison d'études a, depuis, compté
en moyenne une centaine d'babitants. Leur
vie est celle des prêtres honnêtes. Nous
n'exagérons pas, en fixant a plus de 100.000
fr. les dépenses annuelles faites en Belgique
et a plus de 75.000, la part qui profite k
Enghien.
Voilé, done,pour le commerce et l'industrie
de cette petite ville, un accroissement de
recettes régulière d environ 75.000 fr.chaque
année. soit, au bout de 15 aus, plus de
1.100.000 fr. 1
11 faudrait encore interroger les hoteliers
sur les centaines, de clients que tous les ana
ils doivent a la présence des Pères.
La poste, a son tour, y a tant gagaé, que
le bureau a dü être relevé d'un degré.
Nous savons également que de larges
secours sont distribués aux indigents.
JOURNA
©rgane Satholique
TPRES
de I'Rrrondissement