SHMHIQUE rPMêi m En Hongrie En Russie En Espagne La nouvelle usine a gaz Yille d'Ypres Finances Communales Marmotte Acies officiels Chronique Religieuse a différencier ainsi son attitude de celle des socialistes qui, par l'organede M. Ledebour, se sont déchainés contre la politique colo- niale. La Hongrie, oil toute l'activité parlemen taire et politique tournait autour de la question des nationalités, était restée fort en retard au point de vue des réformes sociales. Le ministère actuel semble vouloir regagner le temps perdu. Tout récemment, le parlement hongrois votait, en quelques séances, une loi sur les assurances qui est peut être la plus avancée qui existe et qui, en même temps organise pour les diöérends entre patrons et ouvriers des tribunauxspéciauxcomposés desdélégués de chaque partie. Cette fois, s'agit d'un projet de loi déposé par le ministre de l agriculture. La nouvelle loi donnera aux ouvriers agricoles des habi tations réunnissant toutes les conditions d'hygiène modernes. Elle leur interdira le travail les jours fériés. Elle créera une procé dure judiciaire rapide et peu coüteuse pour les différends qui s elèveraient entre agricul- teurs et ouvriers. Le projet de loi a produit une excellente impression sur les populations ouvrières agricoles et a détruit complètement l'excita- tion passagère soulevée par quelques socia listes. Onespèreque cette loi, faisant suite avec d'autres lois sociales, parviendra a enrayer l'émigration, donnera uu grand essor au développement social et économique des classes ouvrières et inaugurera une ère de prospérité pour la Hongrie. Les nouvelles de Russie sont mauvaises. Au point de vue du gouvernement, nous l'avons déja dit, la nouvelle douma ne vaut pas mieux que la première. La majorité radical-socialiste parait animée d'intentions extrêmement hostiles. Elle manifeste pré sent le dessein d'invalider plusieurs membres de droite. Le gouvernement pourra vraisem- blablement réaliser le projet qu'il avait formé de créer un centre gouvernemental. Le bruit a couru a Saint-Pétersbourg que le gouver nement songe a dissoudre l'aesemblée. On recommence également a parler de la retraite de M. Stolypine. Dimanche ont eu lieu, en Espagne, dans tous les chefs-lieux de province, les élections pour le reuouvellement biennal de la moitie des membres des conseils généraux qui for- meront, dans la seconde quinzaine d'Avril, avec les délégués des conseils municipaux, le corps électoral spécial chargé d elire la moitié du Sénat espagnol. Les candidats gouveraementaux sont, comme de règle en Espagne, en grande majorité élus. II ny a d'ailleurs, eu de lutte sérieuse que dans quelques régions. A Barcelone les catala- nistes alliés aux républicains ont fait passer leurs candidats. A Valence les républicains- radicaux ont été battus. Enfin, les provinces basques ont donné leur voix a nombre de carlistes. Nous avons eu avec M. Georges Lanton- nois, directeur de .l'usine a gaz, une rapide intervieuw au sujet de certaiues allégations contenues dans le dernier numéro du Progrès On verra ce que valent les potins que la feuille libérale accueille et répand avec tant de complaisance. Le Progrès écrivait en réponse a un de nos articles (Suite) Le résultat le plus sensible de l'endigue- ment sera évidemment l'augmentation de volume d'eau de l'étang. La contenance sera de 95o,ooom3, volume pouvant, au besoin, être mis entièrement a la disposition du public. La quantité distribuable, dans des conditions normales, atteindra au dela de 66o,ooOm3, plus du double de l'eau dont nous disposons aujourd'hui dans les mêmes con ditions. Au niveau maximum de l'étang, le débitsera de 2i25m3 par jour correspondant a 125 litres par habitant, et pourra être fourni en 16 heures. An niveau minimum, e'est-a- dire a la cote 26,l'eau nécessaire a la consom mation pourra être fournie en 20 heures, tandis que, dans le système de l'approfondis- sement, ou dans celui du dévasement pur et simple, il est impossible d'arriver a ce débit, quand les eaux sont basses, même en 24 h. L'endiguement simultané de l'étang de Zillebeke et son raccordement a la ville, auront pour effet de mettre a notre disposition une plus grande quantité d'eau. La capacité actuelle de eet étang est de 3oo,ooom3. En l'entourant de digues, de L'usine Valcke était démodée Tiens, tiens démodéeEst-ce par hasard, n parcequ'elle est démodée que M. Debrou- wer est en train den transporter le ma- tér iel a Thieltpourla construction desa nouvelle usine A cela M. Lantonnois nous a répondu Je n ai jamais eu intention d'envoy er a mon usine de Thielt quoi que ce soit prove- nant de l'usine Valcke. On commencera sous pen le démontage de deux gazomètres. L'un deux est en trés piteux état et la cuve seule pourra être uti- liséemais l'emploi auqual on la destine est tout différent elle servira dorénavant a J Ypres de réservoir a goudron Le second gazomètre pourra, d grands j frais, être utiliséil sera vraiseinblablement 1 dirigé sur Dixmude, oü il servira de gazo mètre de relais. Quant au troisième gazomètre, le seul qui vaille quelque chose, il restera a remplace ment actuel et sera tenu en réserve pour les besoins a venir. Seconde allégation du Progrès Ne sont-ce pas tous les appareils épura- toirs de M. Valcke qui servent a M. Debrouwer depuis les réclamations dont nous nous sommes fait l'écho Depuis que la nouvelle usine est en marche, nous dit M. Lantonnois, l'épuration se fait avec nos nouveaux épurateurs. Pourquoi aurions-nous recours aux anciens, puisque les nótres ont une capacité i5 fois plus grande Mais peut-être le Progrès confond-t-il les appareils épuratoirs et les matières épu- rantes Nous avons en effet déja amené A notre nouvelle usine une certaine quantité de ces matières épurantes. Le reste y arrivera aussi, comme tout ce qui nous appartient d'ailleurs. Le vieux fer, comme la vielle fonte, a sa valeur. Pourquoi done en ferions-nous fi Le Progrès critique aussi ia nouvelle canalisation. La canalisation Valcke ne valait rien Ah bah 1 Mais M. Debrouwer s'en sert toujours, et elle lui occasionne beaucoup moins de déboires que sa canalisation nouvelle Voicice que M. Lantonnois, nous déclare a ce sujet La canalisationplacée par mon prédéces- seur, M. Debrouwer, ne ma jamais donné aucun tracas. Son étanchiété est paifaite et 'la pose en a été effectuée selon toutes les régies. II en va tout autrement de l'ancienne canalisation qui doit être l'objet d une sur veillance toute spéciale. L eau y pénêtre rapi- dement et le gaz s en échappe aussi en pro portion assez grande. De ce chef j'évalue la perte a i5 environ. Tout cela me pousse a enlever jusquau dernier vieux tuyau, dès que le temps sera favorable. Nous aurons alors un réseau étanche, constitué de tuyaux d'un diamètre tel que la pression en tous les points de la ville sera quasi uniforme. Cette nouvelle canalisation pourra servir pendant de longues années, et son diamètre sera amplement sulïisant pour une consom- mation triple de la consommation actuelle. Ces réponses nous paraissent suffïsam- ment catégonques et convaincantes. Si les inventions du Progrès avaient besoin d un démenti, eiles le leur apportent de ia facon la plus formelle. On l'avait baptisé Marmotte. Oétait un petit homme a figure arrondie, avecun peu trop de rouge, vierge de toute barbe, uue ride large et protonde aliant d'uu fa$on a relever son niveau d'un metre, on augmentera cette capacité de i5o,ooo mètres cubes. Par suite de l'endiguement de l'étang de Dickebusch, le raccordement a la ville de l'étang de Zillebeke n est pas indispensable, dans la situation actuelle de l industrie a Ypres. Mais vous avez pensé avec raison, suivant 1 opinion de M. Froidure, que ce raccordement aurait une réeile utililé. Outre qu il mettrait a ia disposition des habitants une plus grande quantité d'eau, il permet- trait d'alimenter la ville, pendant l'exécution des travaux a 1 étang de Dickebusch et en cas d accident a ia conduite de celui-ci. L'usage de l'eau de Zillebeke pourrait se bomer a i alimentation des fossés de la ville et du bassin de natation, et aux besoins de l'industrie. Dans les cas exceptionnels oü l'étang de Zillebeke devrait servir directement a 1'ali mentation, l'endiguement aurait eet avantage a'améliorer sensiblement la qualité de l'eau de ce réservoir, en évitant l'introduction dans l'étang des eaux poiluées du village. On pourrait aussi, par mesure de précaution, étabiir un revêtement étanche sur les talus du ruisseau au droit du cimetière. Mais ce sont la des détails d'exécution auxquels nous ne croyons pas devoir nous arrêter aujourd'hui. L'.essentiel, e'est que nous disposions, le cas échéant, d'une plus bout a l'autre du front. Une figure sur laquelie on n'aurait pu mettre un Age, pas même approximatif. Son accoutrement était toujours le même, été comme hiver, il portait un pantalon de j gros drap foncé, ourlé par le bas et jusqu'A mi-jambe, d'un cuir noir et souple. Sa veste et sa casquette étaient taillées, l'une dans la peau d'une biche, l'autre dans celle d'un porc-épic. Une caisse en bois peint de noir, qu'il portait de lafagon dont les troupiers portent leur sac, achevait eet accoutrement singu lier. II était arrivé dans notre village par une belle journée de printemps fort loin du clocher, A la Jisière du bois, il s'était con- struit une miserable cabane, faite de perches et de limon, et l'avait couverte de feuilles séchées au soleil, mêlées a l'argile. Les abords de la forêt étaient stériles on l'avait laissé. faire. Personne ne savait d'oü il venait, qui il était, de quoi il vivait. Le matin trés tot il quittait sa hutte, s'en alia au loin, personne ne sachant oü, pour ne revenir que trois ou quatre semaines plus tard. Les vieilles femmes le croyaient un peu sorcier et se signaient furtivement rien que de l'apercevoir de loin. Les gamins le pour- suivaient de colibots pas toujours bienveil lants. Les hommes d un certainage brodaient, eu clignant mystérieusement de l'oeil, autour de eet être énigmatique,des histoires fantastiques. Lui, il semblait insensible a tout. Jamais on ne l'avais vu entrer a leglise, mais on ne 1 avait pas vu davantage, ni au cabaret, ni dans une boutique, ni dans aucune maison du village. La vie mystérieuse de Marmotte durait depuis quelques années déja, quand un soir, le bruit se répandit, sinistre et poignant, que sa hutte était en feu et qu'il s'y était enfermé. J'éSois enfaut. de choeur a cette époque et justement notre vieux curé était chez nous pour dire que le lendeniaiu la première messe serait dite uae demie-heure plus tot que d'habitude. A'lons y Paul, mo dit-il. Quand nous arrivions a la hutte,celle-ci se trouvait déja dans un état lamentable. Quel ques villageois courageux avaient arraché la toituro en flammes, et Marmotte la pau- vre gisait, au quart carbonisé, sur son misérable grabat, entre ce qui restait de murs d'argile, n'ayantplus pour ciel-de-lit que la voüte céleste, piquée d'étóiles scin- tillantes. Se pliant en deux, le curé entra je le suivis. D'une voix trés-faible le moribond dit Mr le curé, je voudrais rester un instant seul avec vous. Je m eloignai avec les villageois accourus. Le tête-A-tête mystérieux dura prés d'une heure. Au bout de ce temps le vieux prêtre sortit, visiblement ému, m'appella, et me dit Paul, cours au village et dis a ton père qu'il nous accompagne ici. Qu'il prenne avec lui un voisin quelconque, et viens me rejoindre A l'église. Vingt minutes plus tard, Marmotte regüt les sacrements des mourants, et se dressant sur son grabat, il fit signe a mon père et a notre voisin de s'approcher. Je voulus sortir. Du geste le vieux me retint. Alors, dans le silence de la nuit, sous la pale clarté de la lune, la voix du moribond s'éleva, lente et ciaire. Messieurs, dit il, je viens de deman- der pardon A Dieu, pour toutes les fautes de ma vie. Dieu m'a pardonné j'espère, mais je ne veux pas quitter cette terre sans me confesser aux hommes. grande réserve d'eau et que nous puissions, en tout temps, pourvoir aux besoins de l'in dustrie. Ce résultat sera atteint par l'endi guement de l'étang de Zillebeke et son raccordement a la ville. Mais ce raccordement doit-il se faire au moyen d'une conduite en fonte comme celle de Dickebusch, ou par une conduite en ciment armé Dans la dernière réunion des sections,nous avons exposé les inconvénients de l'un et de l'autre procédé. Vous avez fini. Messieurs, pour vous rallier a la conduite en ciment. D'après M. Froidure, l'établissement d'une conduite en fonte, de om35 de diamè tre, donnerait lieu a une dépense de 75,000 francs, tandis le coüt d'une conduite en ciment armé ne s'élèverait qu a 20,000 francs environ. La différence de prix entre les deux espèces de conduite ne devrait pas nous arrêter, si la fonte présentait moins d'inconvénients et plus d'avantages que le ciment armé. Or, c'est plutot le contraire qui semble établi. La conduite en fonte de Dickebusch a été placée il y a vingt-cinq ans. Par leur action sur le fer, les matières organiques contenues dans notre eau en ont réduit sensiblement l'épaisseur en fer,et l'on craint, non sans raison que, dans un certain nom bre d'années, elle devra être entièrement renouvelée. II y a vingt ans, j'ai été condamné A mort par contumace, pour crime d'assasiuat. Devant Dieu qui me jugera avant peu, je jure que ce crime, je ne lavais commis, mais toutes les apparences étaient contre moi. J en ai commis un autre que je veux ï'éparer dans la mesure de mes forces. Au moment de la catastrophe qui a brisé ma vie, j'étais veuf avec une petite fille de deux ans, a laquelie je ne voulais pas laisser un nom souillé. Affalé et fuyaut la justice de mon pays, je l'avais emportée sous ma limou-ine, du midi au Nord de Ia Prauce. U11 soir je métais arrêté, accablé de fatigue, dans uu misérable petit haineau, au bord do la route, mon enfant endormie sur les genoux. Une femme pas,a et prise de pitié saus doute, me questionna. Gioyant avoir trouvé une occasion pour créer un état civil nouveau, pur de toute tacbe, au seul bien qui me restait, je brodai de toutes piéces une histoire pour dire a cette femme que j avais trouvé cette enfant au bord de la route,A l'ombre d un peuplier. La brave femme me crüt et me proposa de garder l'enfant 11'en ayant point, elle J'eus la faiblesse d'accepter. J'abandonnai a une étrangère ma propre enfant! Voila mon crime. L'année suivante je retournai dans le pays et j'appris qu'elle avait été inscrite a la Mairie, comme fille de parents incon- nus, sous le nom de Léonie Peuplier. Pendant dix ans je retournai clandestine- ment chaque année.et chaque fois je parvins d'une f'aQon détournée, A faire parvenir a la brave journalière qui élevait mon enfant, le fruit des bénéiices que j'avais realises en vendantde menus objets d'usage journalier. La onzième anuée je trouvai la brave jour nalière au cimetière et ma fille disparue. Personne ne savait oü C'cst alors que je vins cacher ici ma bonte et ma douleur. Toutes mes économies, dix mille francs environ, se trot.vent la, dans cettecaisse noire quine mequittait jamais.Tous les papiers qui pourraient contribuer aretrouver ma fillesont la aussi Si vous ne me jugez pas trop sévèrement messieurs, emportez cette caisse, et si ma fille se retrouve donncz-lui tour. Si dans dix ans elle n'est pas retrouvée, exécutez le testament que vous découvrirez également la dedans. Les hommes qui avaientécouté cesingulier récit, s'essuyèrent une larme et promirent d'entreprendre i'impossible pour retrouver Léonie Peuplier. Us tinrent parole, mais leurs tentatives restèrent vaines. Pendant la guerre de 1870, je rendis visite a une vieille tante que j'avais k Roubaix. Dans un journal qui me tomba sous la main, je lus ce fait divers Sceur Marie des Anges, dans le monde Mle Léonie Peuplier, est morte sur le champ de bataille, frappée d'une balie en plein coeur Le testament de Marmotte pouvait être exécuté. II le fut. Par arrêté royal du 2 Février :907 un subside de 3239 fr. 17 est alloué la i'abri- que d'église de Notre-Dame A Poperinghe, pour la restauration de l'édiflce. La résolution du conseil provincial de la Flaudre Occidentale en date du 15 Janvier 1907, ayant pour objet de modifier l'art. 28° al. rr, du tarif-réglement des taxes provin- ciales concernant i'imposition établie sur l'ouverture des nouveaux débits de boissons Une conduite en ciment ne présente pas le même inconvénient l'eau n'a aucune action sur le béton et le ciment. Mais, par contre, le fer résiste mieux a une pression élevée et a de brusques modifications qu'un débit variable pourra faire subir a la vitesse. Mais, d'après M. Froidure, eet inconvé nient peut être évité par l'établissement, en avant de la ville, d'un réservoir peu coüteux, oü la conduite pourrait déboucher et d'oü l eau de l'étang serait ensuite amenée en ville, sans que la pression subisse, par ce fait, une diminution notable. (1) Nous croyons d'ailleurs qu'une conduite en ciment, soumise a une pression d'une atmosphère, placée dans de bonnes condi tions, et après une pose d'une certaine durée, résisterait a une pression de 8 a 9 mètres, qui ne serait jamais dépasse'e. L'expé- rience nous dira si, plus tard, il ne convien- dra pas de remplacer Ia conduite en fonte de Dickebusch par une conduite analogue a celle projetée pour Zillebeke. D'après M. Froidure, une conduite en ciment, de om35 de diamètre, donnerait lieu, comme nous avons dit, a une dépense de 20,000 francs environ, y compris les acces soires, prise d'eau, vannes, etc., mais non compris les indemnités a payer éventuelle- ment aux propriétaires des terrains a em- prunter. (1) Explications données par M Froidure, en séance du Collége. est approuvée par anêté royal du 20Février 1907. Est approuvée par arrêté royal du 20 Février 19ü7, la résolution du conseil pro vincial de la Flandre Occidentale du 15 Janvier 1907, ainsi cotigue I. Le libelle de 1 art. 13 du budget de l'exercice 1907 sera remplacé par le texte suivant Crédit affecté a la liquidation partielle du solde de l'intervention de la province dans les frais de construction des bAtiments actuels de l'hotei provincial. II. Les articles 45 et 46 du même budget seront réunis, en uue seule inscription bud- getaire de 333.307 Ir. 17 sous le N® 45/46 1 article 46 actuel deviendra le littera D de l'article unique et il sera compléte par les mots Liquidation partielle du solde de la part d'inlervention de la province dans le coüt de la construction des batiments actuels de 1 hötel provincial. La reconnaissance légale est accordée a la société mutualiste Hoop in de toekomst établie a Ypres. Tableau comparatif des recettes effectuées pendant les mois de Décembre 1905 et 1906 et les années 1905 et 1906 par les lignes des chemins de fer vicinaux suivantes Furnes- Ypres 12.761 fr. 26 12.671 fr. 98 193.003 fr. 19 198.677 fr. 99 Ypres. Neuve-Eglise-Warneton 5.935 fr. 25 6.296 fr.73 102.778 f'r.18 105 889 fr.92; Poperinghe-Furnes-La Panne 4 951 fr. 30 7.172 fr. 41 47.969 - 115.955 fr. 021; Ypres-Gheluwe Décembre 1905 - 1906 2 251 fr. 21 - 2.716 fr. 35 du 14 Juillet I9O5 au 31 Décembre 1906 51.582 fr. 36 Dixmude-Ypres-Poperinghe Décembre '1906 3.752 fr. 25 du 25 S -ptembre 1906 au 31 Décembre 1906 14.820 fr. 23. A partir du d Mars 1 importation par le bureau de douane de l'Abeele a) des bêtes bovines de boucherie de provenance fran- gaise b) ces vacbes et génisses pleines de quatre dents de la même provenance est autorisée. La médaille commemorative du règne de S. M. Leopold II a été décernée a M.M. L. Hebben,sous-lieut nant, J. Cungne, sergent, E. Iloet, sergent-clairon, E. Meulebrouck, pompier au corps des sapeurs-pompiers volontaires de Langemarck, H. Clément, ancien carillouneur a Ypres. A. Ackerman, ancien instituteur communal a Rousbrugge- Haringhe, L. Desir, institutrice gardienne privée subsidiée a Warneton. Eglise de St Martin Mardi 19 Mars, Fête de St Joseph. Messe Solemn e le, a 8 heures. Salut Solennel, a 5 li2 heures. Pour guérir la T0UX, le SIR0P PECTORAL DEPRATFRE est sans rival. Lui seul guérie sans danger, tandis que d'autres remèdes inconnus nuisent au coeur et a l'estomac, constipent ou brülent les extrémités capil- taires des branches, le Sirop Depratere ne renferme aucun narcotique et peut être pris même par les enfants dont il guérit même la coqueluche en 8 jours. Prix 2 fr. la grande bouteille chez l'inventeur Od. Depratere, pharmacien, Ostende, qui envoit en province contre bon poste de 2.5o fr. (o.5o en plus pour 6 post) et a Ypres, pharmacie Socquet, Libotte, Donck et Aertsens; Poperinghe, pharm. Monteyne; Comines, Van Windekens Menin, Sioen et Rotiers Warneton, Vander Marlière; Cour trai, Hulpiau et De Boey Roulers, Veys Dixmude, Ghyssaert; Iseghem, Grand'Place, Rodenbach. II évalue la dépense totale pour l'endigue ment des deux étangs, avec raccordement de celui de Zillebeke a la ville, au moyen d'une conduite en ciment, a i3o,ooo francs. Cette dépense sera amplement suffisante, surtout si l'on tient compte des parts d'intervention de l'Etat et de la Province, qui, le cas échéant, pourraient être ajoutées a cette sonime. Nous n avons pas parlé jusqu'ici d'un moyen assez simple d'augmenter le débit, presque toujours insuffisant, de la conduite d'amenée des eaux de Dickebusch. M. Froidure indique un moyen d'augmen ter le débit. II suffirait d'abaisser l'extrémité aval de la conduite et le plan d'eau des bassins. II résulterait de ce travail une augmentation de pression. Mais, d'après M. l'Ingénieur lui-même, l'abaissement du plan d'eau des bassins présente des diffxcultés que nous croyons très-sérieuses. On pourrait se bomer a abais- ser de om3o la conduite d'amenée on aug- menterait ainsi la pression dans la même mesure. Cest une question qui sera exami. née et résolue en même temps que les autres travaux. Nous avons dit plus haut que, par suite de l'endiguement l'eau sera améliorée, la quantité de matières organiques en suspens diminuant sensiblement. [A suivre 7 A

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1907 | | pagina 2