Choses et Autres du Gonseil Communal La restauration de la cathédrale Saint-Martin Vilie d'Vpres Finances Communales L'EIoquence des Chiffres Avis tres important Dernicres Nouvdles Nécrologie Jeudi Saint Chronique Ueligieuse Acies ofliciels Seance publique L'arrondissement de Dixmnde, en primes d'encouragement 31,431 fr. 40 c9 en primes de 2 fr., 8,954 fr., soit au total 40,385 fr. 40 cs. Tir a la Cible Autres travaux d'utilite' publique Co cours de Bctail Un Aveu 1 a politique di s Deputes ;H> lil éraux d^s Flandres Le libéral Journal de Liègequi mieux quequiconquédoit connaitre les mandataires de son parti au parlement, s'exprime ainsi sur les députés, qui suivênt la bannièré de Mr Jauson Ce sont une douzaine d'iüter ventionnistes a tous crins, plus söclalistes que libéraux, et une douzaine dë libéraux des Flandres et d'ail eurs, dont totïfè la politique se résumé a voter coötre lè minis tère et qui, par surencMre édectörale, recherchent les suffrages de Ia mas'sé, paree qu elle est le nombre. Une Carte fles naufrages BH— du Samedi, 3o Mars 1907, a 5 heures du soir. Ordre du Jour. 1. Harmonie Communale Compte 1906. 2. Corps des pompiers id 3. Caisse de secours des pompiers: id 4. Ecole industrielle id 5. Ecole de musique id 6. Garde civique id 7. Fabrique d'église St Martin id 8. Proprie'tés communales demande d'achat de terrain a l'ouest de la route vers le quai. 9. Proprie'te's communalesdemande d'achat de terrain a l'ouest de la route de Dickebusch, prés la station, to. Hospices civils cahier des charges pour la location de biens ruraux. 11. Hospices civils diverses ventes d'arbres etc. Samedi après-midi, il a été procédé', dans la salie de milice en l'hötel de ville, devant les représentants de la fabrique d'église, a l'ouverture des soumissions pour l'adjudica- tion de la restauration extérieure du transept meridional de la cathédrale Saint-Martin. Sauf le portail ouest, qui fut trés heureu- sement restauré vers l'année 1890, les autres parties de l'édifice sont en trés mauvais état, les ornaments s'effritent et tombent, aussi une restauration compléte a été décidée. Les plans en ont été dressés par M. Coomans, ingénieur-architecte de la ville et le devis seléve a 656.000 francs. Les travaux se feront par partie. II a été de'cidé de com- mencer par la restauration extérieure du trrnsept méridional ou plus exactement par la transformation du portail sud. Ceite restauration comporte entre autres la dispa- rition des deux fausses portes actuelles le bas cöté et dispat alt également, mettant a découvert une des parties les pluj belles de la cathédrale, c'est-a-dire une partie des chapelles absidales sud. Dans le bas cöté ouest vient une rosace et dans le comble au- dessus de la rosace une fenêtre triangulaire. La scène sculptée du tympan au-dessus de la porte d'entrée fera place A une nouvelle scène sculptée plus en rapport avec le style général du monument. Le travail comprend enfin la mise en état des différentes autres parties des transept, bas cöté, arc-boutant, tourelles d'escaliers, portail d'entrée, galeries, contre forts, pinacles, etc. Les travaux se feront en pierre de taille Roche d'Euville (banc des marbriers), petit granit d'Ecaussines, de Soignies ou de Sprimont, grés de Béthune et briques de Zandvoorde-lez-Ostende. Pour la menuiserie on eiige le bois de chêne du pays et pour la vitrerie le verre antique serti de plomb ornementé et colorié (rosace) et le verre dit cathédrale angiais. Le devis estimatif de cette partie de la restauration s'élevait a 118.722 fr. n.Quatre s personnes avaient envoyé des soumissions, notamment: MM. Alphonse Angilles, en trepreneur;! Ypres, 13r547 fr. 04 Louis Verhaaghe, entrepreneur a Lophem, i32 461 fr. o3 Albéric Vandenkerchove, entrepre. 9 neur a lngelmunster, 125.061 fr. n August Campers, entrepreneur a Bruges i3o.389 fr. 23. Le plus bas soumissionnaire est done M. Albéric Vandenkerchove, entrepreneur a lngelmunster. Le résultat de cette adjudica tion a été transmis a l'autorité supérieure pour approbation. Le travaux devront être entièrement terminés dans le délai de deux ans, a partir de la date fixée dans l'ordre d'exécution. (Suite) Préoccupés d'améliorer notre distribution, sans faire aucune dépense inutile ou hasar- dée, nous croyons, Messieurs, répondre a votre attente, en vous proposant de n exécu ter dés maintenant que les travaux qui requièrent célérité et répondent aux besoins et aux désirs de nos concitoyens. Ceux que nous proposons ont évidemmentce caractère. Ils pourront ctre complétés plus tard mais, en tous cas, ils seront utiles. Quelques mots encore au sujet de l'impor- tante question de l'eau. Nous avons dit plus haut que le Collége ne vous proposera aucune imposition nou velle, en vue de l'emprunt. C'est une décision afrêtée. Les charges qui existaient en 1891, lorsque nous avons pris sur nous la question des affaires communales, sont suffisantes, et notre situation financière n'en exige pas d'autres. De nouveaux impóts ne se justi- fieraient pas, parceque, devant atteindre la généralité de nos concitoyens, elles frap- peraient ceux de la campagne qui nejouissent pas de la distribution d'eau. Du reste, la plupart des dépenses que nous vous propo sons seront improductives et ne profiteront qu'indirectement a nos concitoyens. L'éloquence des chiffres vaut bien quelque- fois l'éloquence des hommes, même de ceux qu'on quaüfie d'orateurs. Vous mi direz que rien n'est plus brutal que le chiffre. Je vous répondrai que rien n'est plus éloquent non plus, a la condition qu'on puisse lui arracher son secret et lui faire révélerson exacte signification Je voudrais faire saisir sur le vif, avec des chiffres rigoureusement officiels, l'effort im mense et généreux qui a été dépensé par quelques hommes d'élite que l'on troure encore, heureusement, dans presque chaque village, pour inspirer au peuple l'esprit d'épargne, et par l'épargne lui assurer son lendemain. Si eet effort, dont nul ne pe.it contester ni la puissance, ni la tenace persévérance, a été couronné de succes, c'est incontestable- ment a la loi du 10 Mai 1900 sur les pensions ouvrières qu'il faut l'attribuer, car c'est elle qui aallumó d'un bout a l'autre du paysce bel enthousiasme et eet entrain auxquels les préveniions les plus rebelles ne sauraient résister indéfiniment. Avant 1900, il n'y avait dans l'arrondis- sement d'Ypres, et on peut en dire autant pour la reste du pays, que quelques rares mutualités de retraite, bien administrées je le veux bien, mais ne se développant que trés péniblement. Au 31 Décembre 1905, eet arrondissement en comptait 69, possédant ensemble 10422 ivrets de rente, sur lesquels un minimum de trois francs avaient été versés dans le courant de cette même'année. Pour ne pa3 me répéter inutilement, je dirai de suite que tous les chiffres dont je ferai usage plus loiu se rapportent a la même anuée. Ces 69 sociétés ont regu de l'Etat, par application de la loi citée plus haut, comme primes d'encou. agement, 67,938 fr. 90 cs, et comme prime de deux francs, par livret utile 20,844 francs, soit ensemble 88,785 fr. 90 c». On ne saurait assez le dire et le répéter, c'est la un pur cadeau que la loi accorde, pour stimuler et iécompenser l'effort per sonnel de tous ceux qui veulent s'eff'orcer de mettre leur vieille^se a l'abri du besoin, bieu souvent hélas, du plus complet dénuemeut. Il serait difficile de diré exactement par combien se chiffre, dans l'arroudissemeut d'Ypres, eet effort, mais je puis certifier quil n'est pas inférieur a 112,231 i'r. Dans une autre étude, j'ai établi a combien s'était élevé le subside provincial, pas d'une fagon mathématiquement exacte, c'est vrai, mais du moins trés approximative. Je n'y reviendrai pas. Quand en cinq ans on est parveuu a pro- voquer un pareil mouvement d'épargne, on a le droit, pour peu qu'on y ait travaillé, d'être fier, et le législateur qui a rendu ce mouvement possible, par le vote d'une loi vraiment généreuse, a le droit de se dire, quil a été l'artisan du bonfieur saineinent eutendu du peuple. Et pendant que ce mouvement splendide se produisait ici, n'allez pas croire que ce même mouvement ne se produisait pas dans les autres anondissements du pays. Je me hate de le dire, partout il a été aussi général que spontane. Pour aujourd'hui je ne parlerai que des arrondissement de la Flandre occidentale, car a parler de tout le pays, cela me mène- rait trop loiu. Pendant cette année 1905, les mutualités de 1'arroDdissemeiit de Bi uges regurent de j'Etat, en primes d'encouragement 82,992 fr. 10 cs, en primes de 2 francs 24,366 fr. soit au total 107,358 fr. 10 cs. L'arrondissement de Courtrai, en primes d'encouragement, 82,465 fr. 10 csren primes de deux francs, 25,806 fr., soit au total 108,271 fr. 10 c». Seule i'amélioration de notre distribution d'eau constitue un avantage direct. Nous sommes la seule ville du pays oü le débit de l'eau sous pression se fasse gratuitement. Ce débit sera augmenté il sera, comme nous l'avons dit, de 125 litres par jour et par habitant, quantité répondant, et au dela, aux besoins des ménages et a l'usage public. On'pourrait limiter le débit pour chaque ménage a ses besoins. Mais cette mesure, amenant l'établissement decompteurs exige- rait une surveillance qui serait coüteuse et peut-être veXatoire. Nous n'entei.dons pas mesurer avec parci- monie une eau qui, dans notre projet, sera abondante. Mais des abus existent ils augmenteront même quand la quantité d'eau disponible augmentera et quand elle sera livrée presque constamment sous la pression du chateau d'eau. Nous ne nous le dissimu- Ions pasmais l'administration est armée contre les] abus par le règlement du 5 Mars 1881 sur le service de la distribution d'eau. Si les abus persistent, il y aura lieu d'ap- pliquer ce règlement, et peut être de le renforcersinon il est a craindre que la quantité énorme d'eau dont nous disposerons sera encore insuffisante. Cette question sera examinée plus tard, comme aussi celle de savoir si certains industriels, qui ont particulièrement besoin- d'eau, ne devront pas la payer, s'ils en usent au-delA d'une quantité déterminée. II ne noussemble pas admissible que tel industriel, L'arrondiisemeut de Furnes, en primes d'encouragement, 29,306 fr. 80 cs, en primes de deux francs 6,948 fr., soit au total 38,254 fr. 80 cs. L'arrondissement d'Ostende, en primes d'encouragement, 33,289 fr. 30 cs, en prime3 de deux francs 9,684 fr., soit au total, 42.973 fr 30 c9 L'arrondissement de Roulers, en primes d'encouragement, 37,889 fr. 30 cs, en primes de deux francs, 10,728 fr., soit au total 48,617 fr. 30 cs. L arrondissement de Thielt, en primes d'encouragement, 37,908 fr. 90 cs, en primes de deux francs, 11,312 fr., soit au total 49,220 fr. 90 c8, et, pour être bref, Pour la province tout entière, en une seule année, en primes d'encouragement, 403.221 fr. 80 ca, en primes de deux francs 120,624 fr., soit au total 523,883 fr. 80 cs. Ce qui me permet de ccnclure que pendant la seule année 1905, l'effort personnel des habitants de la province s'est traduit par une épargne minima de 658,659 francs. Peu importe sur quelles faiblesses A com- battre, sur quelles futilités, sur quelles dó penses inutiles, cette économie a été réalisée. II sufflt quelle ait été réalisée, car c'est consolant et plein de promesses. J en sai» quelque chose de ses promesses, par quelques progrès léalisés etconstatés en 1906, qui me sont parvenus. J'eu parlerai peut-être un jour. Et maintenant, pour que cette étude soit tout A fait pratique, pour quelle serve de consolation aux uns, dEmulation aux autres, da sainte ardeur a tous, classons les arron- dissements d après leur puissance effective de dóveloppement. L'arrondissement do Fumes, avec une population de 35 816 habitants, tient la corde, avec 127 habitants possédant un livret de rente, par mil e habitants. VienuOiit ensuite L'arrondissemeat de Dixmude, avec 86 livrets par mille habit-ants. L'arroudissem'ent d'Ypres, ame 84 livrets par mille h ibitnts. Lts airouilisseinuLls dc Bruges ot de Tbielt, avec 78 ivrets par mille habPauts. L'arrondisaemeut de Courtrai, avec 64 livrets, par mille habitants. L'arrondiseemeiit d'Odende, avec 59 li vrets, sur mille habitants. L'arrondissement da Roulers, avec 50 livrets, par mille habitants. La moyenne pour toute la province étant de 73 livrets par mille habitants, ils'en suit que cinq atrondissements dépassent cette moyenne, et que troia aiiumlissenie Cs restent en dessous. A qui la palme l'année suivante? Car sachez bien que je suis un peu comment dire done Ehbien soit, capable d'aller éplucher, si Ton ne me rend pas la tAche trop dure toutefois, ce pourcentage, arrondissement par arrondissement, commune par com mune. Ce qui veut dire a peu prés allons mes amis de la mutualite, un bon coup de collier, il faut qu'avant deux ans, la moyenne de la province soit de dix pour cent de la popula tion. Cette proportion n'a d'ailleurs rien d'exa- gérée, car, et pourquoi ne pas le dire carré- ment, si les mutualités qui sont actuellement plus ou moins inertes, arrivaient seuleffient a la moyenne provinciale actuelle, toutes les autres piétinant sur place, celle ci serait dépassée. Gare done aux tièdes, car mon dernier mot n'est pas dit. Paul Lacroix. dont nous pouvons citer le nom, dispose a sa guise, sans sacrifice aucun, de 20om3 par jour c'est a dire, a lui seul, du dixième de la consommation totale. Nous nous hatons d'ajouter que l'industriel que nous visons est disposé a payer a la ville une indemnité, a forfait ou autrement, comme le font déja, depuis 1901, le Chemin de fer et la Société Nationale des chemins de fer vicinaux, qui disposent d'un autre dixième. II en sera de même, espcrons-nous, de certains industriels dont quelques uns nous ont de'ja dit: «donnez nous de l'eau, nous la payerons Nous le répétons, c est la une question qui mérite un sérieux examen. Nous n'entendons pas vendre 1 eau, ni, moins encore empêcher le développement de l'mdustrie a Ypres.Nous ne voulons atteindre que les abus, et empê cher qu'une partie des habitants de la ville jouisse d'une eau abondante au détriment des autres. Enfin, Messieurs, vous aurez a examiner aussi s'il ne convient pas d'atteindre, par la taxation, la consommation de l'eau pour des usages de luxe fontaines, jets d'eau, cabi nets inodores, etc. Mais nous n'entendons pas soumettre a une taxe les bains, publics ou privés, dont l'usage mérite d'être encou- ragéau point de vue de l'hygiène. Notre Ingénieur, M. Coomans, a fait une étude approndie et produit des plans en vue de la construction d'un stand. La dépense Lundi, second jour de PAques-, des expe riences de tir, pouvant présenter quelque danger, auront lieu au Polygoneveld. 'Les habitants de la Ville sont prévenus que s'ils veulent éviter le bris des vities de leur demeure, ils doivent ouvrir les fenêtres. On a perdu a Messines, le DimaDche 10 Mars, une boucle d'oreilles avec brfflant. Bonne récompense A la porsonne qui la rapportera a la police. Notre correspoudaut Parisie 1 nous in- forme qu'un match des pias iutó essaots aura lieu, Lundi prochain, entie deux bal lons dirigeable8, dont l'un montó par le cólèbra Santos Dumout et le secoud par le Baron Von Vischbach de Berlin. Les ballons qui se rendent A Ostenrle, feront escale a Ypres, Grand'place, entre dix et onze heures du matin. Nous avons appris avec regret la mort de Monsieur Nevejau-Dambre, expert-vétéri naire A Poelcapelle.Le regrettó défunt était le frère de l'honorable bourgmestre de cette commune, les funérailles ont eu lieu Luqdi dernier au milieu d'une grande affluence dé monde. Nous présentons a sa familie éprouvée nos chrétiennes condoléances. Un temp3 maguifique a favorisé la tradi- tionnelle visite des églises et une foule nom- breuse a circuló, se rendant d'un sanctuaire A l'autre pour y porter le pieux hommage de ses adorations au sauveur des hommes. Les offices du soir ont été bieu suivis, tout spécialement a l'Eglise St Nicolas 0C1 le 11.P. lloffmaun des Frères Prêcheurs prêch.ait le deru.er Sermon de ce Carême sur la Passion dé N. S. Jésus Christ. Pourquoi nos maitrises n'exécuteut elles pas les beaux douloureux des lamentatious de Jérémie si bien composés pour toucher et édilier lts fidèles eu ce jour solecnel.du Jeudi-Saiut 1 Sermons de Carême d l église St Nicolas, en ville. Le Révérend Père Hoffmann a cloture Jeudi dernier la série de ces sermons par une méditation sur ia Passion de N.S. Jésus- Christ. 1/ómment pre-Jicatour a montr® sauyeur expiant par ses humiliations et ses souffrances, l'orgueü et les joutssances cou- pables du péché. Dans une émouvante péroraison il a salué la Croix Rédemptrice et lui a demande' pour son auditoire une augmentation de Foi, d'Espérance et de Charité les trois vertus qu il a prêchérs pendant le Carême. Nous ne reviendrons pas sur les qualités oratoires du Révérend Père Hoffmann. Le nombreux auditoire qui tous les Jeudis s'est pressé sous les voütes de St Nicolas a montré par son empressement qu'il savait apprécier ia chaude et sympathiquetéloquen- ce de prédicateur, auquel nous présentons nos sincères felicitations et nos meilleurs remerciments. Par arrêté royal en date du 26 Mars 1906, les nominations suivantes ont eu lieu parmi les officiers en garnison en notre ville. Dans l'Infanterie Capitaine en second. Le lieutenant A. Godeaux, adjudant- s'élève a 3o,ooo francs, dans laquelle le Gouvernement intervient a raison d'un tiers, Nous espérons que cette part sera renforcée, eu égard a l'uiilité qu'un tir peut présenter pour la garnison de la ville. Nous nous proposons de donner suite au projet de M. Coomans, dès le jour prochain oü le Gouvernement aura approuvé et modi- fie' au besoin nos plans et devis. Plusieurs services encombrent nos Halles et l'Hötel de Ville. Dans nos projets de restauration, les locaux qui ls occupent doivent être dégagés. dans 1 '1 ntért- de fi'ótre monument et duns celui des autres services qui y trouvent natja.relLem.ent leur place. Le secrétariat et le bureau de l'état civil sont a l'étroit dans leurs locaux actuels. La remise des corbillards ne peut renfermer notre troisième char funèbre, et l'on est obligé de le loger au marcher au beurre. La salie des répétitions de l'harmonie com munale est trop e'troite et trop basse. L'arsenal des pompiers, fort petit d'ailleurs, n'est qu'un vaste corridor, qui servait autre fois et devra servir encore d'entrée a 1'Hotel de Ville par la cour de celui-ci. L'unique salie disponible au-rez-chaussée sert tour a tour aux réunions du Conseil de milice, a celles de certaines mutualités, aux ventes et locations faites par la vi ie, etc., etc. D'autre part, il manque a notre Hótel de Ville, qui communique avec les Halles, une concier_ major de bataillon au 3e de ligne. II est déchargéde son emploi. Dans-la Cavalerie Capitaine commandant. La capitaine en second A. Janssens, du ae régiment de lanciers, instructed"? 1 école d'équitation. Lieutenant Le sous lieutenant J. Ripet du 2' chas seurs, instructeur adjoint a l'ecole d'équi tation. Le Cornice agricole Kemmel Ypres, orga nise a Kemmel, pour le Mardi 16 Avril prochain, un grand Concours de Bétail, réservé aux auimaux de race rouge des Elan lies(raceflamande),apparteuantdopuis trois inois.au moins aux membres quihabitent la circouscriptign du Cornice agricole de Kemmel Ypres. Le concours est divxse en six dassen l°Géni3ses sansdents. 2°Génisses ayant deux dents. 3° Génisses pleines ayant de quatre a six dents. 4° Vaches pleines. o° Lots de deux vaches laitières. C° Taureaux sans dents. Plusieurs prix eu espèces, ainsi que des médailles en vermeil, argent et bronze seront allouées dans chaque classe. A l'occasion de ce concours, aura li'eu A Kemmel la traditioanelle Foire;Marché. M. Briand ministre des cultes du cabinet Gléméüceait,- prononga dans un débat suscité par la separation de l'Eglise et de' l'Etat, la phrase suivante Le clergó dolt solliciter la locafcion des églises, non seulement cle celles appartènanï al Etat et aux communes, mais encore des siennes propres, de celles qui étfiiont sa propriété incontestée. n Feut on avouer plus énérgiquèmënt qii'on s'est li vi scieinment a une oeuvre déspolia lion. Pas flatteur, le Journal de Liège, pour M. Nolf par exemple. v' Le ministère de la marine allemande vient de faire paraitre un travail, qui {sera d'une utilité pour la navigation. Il s'agit d'une carte de la Baltique et de la mer du Nord, qui renseigne par des po.ints rouge» toutes les places oü un naufrage soit grand ou petit, a eu lieu. D'un simple coup d oeil le navigateür peut juger des parages dange- reux et du genre de naufrages, qui y sont arrivés. -p a: Ainsi les bateaux de pêche pórissent généralement le long des cötes, le» abor- dages sont surtout fréquents a l'embouchure des grands fleuves. Les places lep-plus dangereuses sont le détroit du Sund^l'em bouchure de la Tamise et en face de New castle. Dangereuses également la- point» nord est de l'Ëcosse, l'embouchure - du Severu et la baie de Liverpool. Peu de naufrages arrivent dans la Baltique et presque tous encore eu face de Caluiarr BBBB—BUlMI I If llll IIIIIIBinaBaMCMMM—— gerie et il est impossible actuellement d'en ménager une. Cette situation, qui n'est ni suns inconve'- nients, ni sans dangers, ne., parait plus tolerable,surtout quelle expose a cles respon- sabilités que personne ne veut prendre sur lui. t Nous avons songé longtemps a. placer plusieurs des services que nous visons ici, dans le vaste Hotel de la Chatellenie, qui est une propriété communale. Situé au centre de la vilie, ce batiment paraissait pouv.oir,. rigueur, contenir tuus nos services qüi'ée sont pas indispensablernemt instal és a l'B'5- tel de Ville même. Mais pour des raison qui ont été examinées précédemmenf, et surtöut afin de maintenir a la Grand'Place"un t J dH hotel restaurant, qui rend d'incontestables services aux nombreux étrangers auto- mobilistes et autres qui vienrient visiter notre ville, vous avez cru devoir continue? a donner l'immeuble en location a la Sociéte' La Concorde», qui y est inslallée depuis de longues années et qui donne Ie rez-de- chaussée, la cour et le second étage én sous- location. Mais en procédant ainsi, le Conseil n'i pas songé un seul instant qu il pourrai! renoncer a l'idée de loger les services eü question ailleurs qu'aux Halles et a Hotel de Ville Plusieurs fois, nous avons été Saisis" de demandes de déplacement de l'un. ou l autre de ces services, pour des ratsons d'insuffi' sance des locaux, de sécurité, d'hygiène et même de décence. A suivre).

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1907 | | pagina 2