En Boumanie Ville d'Ypres Finances Communales La Bienfaisance Pubiique La fètc do l'aqües a Ypres COYSLIL C051.ViL.YAL Acics officiels I iuwel ij ^afkondigingen Ville d' Vpn s Jardins publics Tsains vicinaux Compt es Pr-, priétés communsles Hospices civils L'accueil de la mission russe a Berlin n'en a pas moins en quelque chose de raide. Si les Allemands font triompher leurs exigences, les Anglais spécialement vises par le programme naval établi première- ment se retireront avec l'espoir d'être Buivis par les Américains. Si au contrail e les Anglais réussissent il est bien a craindre que cette fois les Allemands se retlreraient. Entretemps bien des indices montrent l'importance attachée par les grandes puissances aux négociations en cours. Le premier ministre Anglais ne parlait de rien moins que d'aller en personne soutenir la proposition angiaise. II fallut toute l'insistance de ses collègues pour le faire renoncer a son projet. A Rome, le roi Victor Emmanuel III a requ le chargé de mission russe en audience privée Cette audience privée fort remarquée n'a pas duré moins de deux heures. Le ministre italien Titoni et le chancbelier allemand ont en une entrevue a Rappallo. Des déclarations faites de part et d'autre ils résulte qu'il existe un accord parfait entre l'Italie et l'Allemagne sur la proposi tion Angiaise. L'Italie exercera en fait le róle de modérateur entre les deux tendan ces, angiaise et allemande. L'archiduc béritier d'Autriche-Hongrie, sans intervention aucune de la diplomatie, a rendu visite a l'Empereur d'Allemagne. Quoi que le mystère le plus complet plane encore sur cette entrevue, d'aucuns la rattacbent a la future conférence de la paix. II est vrai que d'autres croient pouvoir affirmer que l'archiduc héritier a voulu appeler l'attention du Kaiser sur l'influence néfaste exercée par les mesures antipolo naises sur la stabilité de la triplice. En résumé Londres et Berlin, malgré une fiévreuse activité diplomatique, n'ont pas encore trouvé la formule qui doit les mettre d'accord a bref délai puisque la Hollande insiste pour avoir la conférence avant le 15 Juin. Jamais, depuis la proclamation de son indépendance, le jeune royaumede Rouma- nie ne s'est vu exposé a un peril aussi grave que celui dont les troubles agraires récents viennent de démontrer l'existence. On s'est cru d'abord en présence d'un mouvement antisémitique. Un élément de l'espèce ne fait pas défaut en l'aflaire mais l'antisémitisme ne constitue pas la note principale d'une agitaüon qui a inspiré de sérieuses inquiétudes. Presque toute la population roumane se compose depaysans 81 °/0 sur pres de six millions d'babitants. Jusqu'en 1864 la plupart des paysans étaient a l'état de servage. Depuis lors une généreuse législation agraire a tacbé de relever l'état de la population agrico'e. La population s'est accrue et la quantité des terres est deveuue hors de proportion avec le chiffre de la population. D'autre part, la science agricole n'est guère développée en Roumanie et les grands propriétaires ne paraissent pas jouir d'une excellente réputation. En Valachie ils ont loué leurs terres a des j intermédiaires la plupart des étrangers qui sous-louent et sont loin de traiter les i paysans avec douceur. La même chose se pratique en Molotavie j et lè les intei médiaires sont généralement j des Juifs, qui ont le monopole des baux ruraux. On cite les frères Fischer, qui louent, en moyenne l'hectare fr. 21 et les sous-louent au prix de 40 a 60 fr. Enfin l'extension considérable, prise en (Suite) II fallait done trouver d'autres locaux, autant que possible concentres et situe's au centre de la ville. Nos recherches ont été ces dernières années, par le commerce d'exportation des blés, a amené naturelle- ment la hausse des baux agricoles et l'ac- croissement du nombre des grandes exploi tationscelles-ci se sont arrondies, aux dépens des exploitations de moindre étendue. 11 n'est done guère surprenant que la misère et le mécontentement des paysans exploités par les sectes révolutionnaires rus- ses aient amené les tristes événements dont la Roumanie a été le théatre. Grace aux mesures énergiques prises par le gouvernement le calme est en train de se rétablir. En même temps il a fait voter sans trrder plusieurs lois destinées a améliorer la condition des paysans. Ne pourrait-on pas, sans rien changer aux lois existantes, introduire une modification utile et pratique, dans l'administration de la bienfaisance pubiique, surtoutdans les com munes agricoles C'est une question que je me suis déja posée bien souvent, que d'autres, plus expé- I- rimentés et plus compétents que moi, se sont posée également,question fort délicate certes, et que je n'ai pas la prétention de résoudre, bien loin de la. Mais est-ce bien la une raison pour se croi- ser les bras et ne pas chercher a projeter un peudelumière sur le problême Je ne le crois pas. Actuellement la bienfaisance pubiique se pratique a peu prés partout de la même ma- nière secours en espèces, ou secours en na ture. Le secours en espèces maintient incontes- tablement le pauvre dans une infériorité mo rale, parcequ'il le maintient dans une déplo- rable insouciance, l'habitue a n'avoir aucun soucie de sa dignité personnelle, et tue net tout sentiment de saine fierté. II a comme consequence naturelle que les listes des assistés sont toujours composées des mêmcs noms, de père en fils, justement parcequ'il ne pousse pas l'homme au travail dès la première jeunesse, qu'il maintient le vagabondage des adolescents qui désapren- nent trop vite a rougir d'avoir a tendre la main. j En un mot, le secours en espèces maintient i la mendicité a 1 état de profession, profes- sion déprimante s'il en fut. Le secours en nature vaut certes mieux, mais outre qu il ne relève pas d'avantage la fierté humaine, il a deux grands défauts dans ses consequences. D'abord une partie des pauvres ainsi se- courus, ce n'est un secret pour personne, ne se font aucun scrupule pour vendre au rabais, quelquefois a vil prix, les objets ainsi obte- nus. Un autre défaut. inseparable de ce mode de secours, c'est que bien souvent il est em ployé pour faire coup double donner au pauvre un secours, acheté quelquefois trop cher, et favoriser un boutiquier, un boulan- ger, ou un marchand de charbon, qui votera aux élections prochaines, ou qui seulement promettra de voter dans tel sens. Voila des raisons suffissantes pour, con- damner impitoyablement les deux systèmes. i Onvante fort, et on a infiniment raison, l'oeuvre si populaire depuis quelque temps, j du lopin de terre. Et cependant ce n'est la, le plus souvent, que le minuscule jardinet que 1 on procure a bon marebé aux ouvriers logés trop a l'étroit 1. des grands centres, pour leur permettre de l se délasser de leur rude besogne journalière, j en cultivant des fleurs ou quelques rares lé- j gumes. j Bien souvent, en maniant des documents administratifs, j'ai pu voir secours du bu- j reau de bienfaisance, 5, 6, 8, io francs par mois, suivant le nombre d'enfants qu'avaient les families secourues, ce qui revient a dire 6o, 72, 96, 120 francs par an. Et bien souvent aussi, je me suis posé cette question si une administration de bienfai sance ayant un peu d'initiative, et qui donne bon an mal an a une familie pauvre 60 ou 70 francs, louait pour cette familie une mesure de terre a labour, a proximité de l'habitation familiale, la lui donnait gratuitement a ex ploiter, en lui tenant a peu prés ce langage Mes braves gens, en vous donnant cinq ou six francs de secours par mois, nous sentons que nous vous faisons subir une humiliation sans pouvoir vous relever de votre pauvreté, et cela nous ne le voulons plus. Voila votre terre, cultivez la dans vos moments perdus, et vous surtout mère, lecole finie, amenez y vos plus grands eniants, initiez-les a la cultu re, chargez-les des travaux les plus légers, inspirez leur l'amour de la terre, cette grande et généreuse nouricière du monde. Pensez-vous que cette familie, tout en cultivant l'amour du travail, ne parviendrait pas a arracher de cette terre le double, le triple, voire même le quadruple du prix de location, done du secours autrement obtenu La chèvre, si bien dénommée la vache du pauvre, donnerait le lait aux enfants, on cultiverait les pommes de terre et légumes pour l'année, un peu de froment pour per mettre de doubler, sans trop de misère, le cap des privations de l'hiver. Bientot, a la première chèvre s'en ajoute- raitune deuxiéme, puis quelques poules, un peu a la fois une aisance relative remplacerait la misère héréditaire, les enfants élevés dans l'amour du travail,ayant ignore' l'humiliation de l'aumóne seraient plus fiers, auraient une idéé plus saine de leur dignité personnelle, et la familie se sentant ainsi relevée, ne ferait aucune difficulté, après un temps peut-être moins long qu'on ne pourrait le supposer, pour restituer annuellement une partie du loyer II est des communes oü eet essai pourrait être tc-nté, et j'en ai la conviction.ce ne serait pas sans fruit. Mais que voulez vous, si l'on vieni facile ment a bout d'une bonne volonté, la routine a la vis dure. PIERRE VA LM ONT. Paques est la fète ia plus glorieuse et la plus joyeuse de Ia liturgie catholique. Au chant de l'Alieluia qui annonce aux chré- tiens la Résurrectioii du Christ, correspond la beile renaissance et le réveil de la nature. II en fut ainsi Dimanche dernier grhee au temps superbe dont nous jouissions, et la l'ête pascale dignement céiébrée en notre ville a réjoui doublement tous les coeurs bien disposés. Dans les quatre paroisses les communions 0 t été nombreuses et les offices solennels bien suivis. A la CathécLrale de St Martin la maitrise paroissiale était renforcée de quiuze ama teurs, jeunes gens méritants et dévoués de la congrégation de St Mariin. Ce choral débutant a interprêté avec succès la Messe Eucharistique de Ravanelle a voix mixtes, decriture élégante etsobre et d'un caractère nettement religieux. II convient de féliciter M. L. Vanhoutte, maitre de chapelle, de cette heureuse initiative et de lui sonhaiter bonne persévé- rance dans la formation d'une capella digne de notre cathédrale. A i'Eglise St Pierre la Schola Cantorum de l'école St Michelexcellement dirigée par M. le professeur Ch. Bostyn, a chanté avec une netteté parfaite et un grand souci du texte liturgique la Messe en ré a denx voix pour enfants d'Alphonse Moortgat, mattre de chapelle a, l'Eglise Notre Dame de Hal. I appartient a une Fondation, dont il faut respecter la destination. 1 Autre chose Nous avons chercbé, et enfin f nous avons cru que l'on pourrait construire I une salie de fêtes, servant de théatre, au jardin public, face au Nouveau Marché au Bois. Ce terrain appartient a la ville. II a une longueur de 70 mètres et une profondeur de vaines pendant longtemps et personne ne - 65 mètres, dont i5 sont frappés d'une servi- nous a indiquéun terrain pouvant servir a la tude non oedificandi en faveur de la construction des batiments dont nous avons Province, propriétaire du palais de justice. besoin Sans doute, nous pourrions, procédant par voie d'expropriation. obtenir toutes les places dont nous avons besoin pour le logement de nos services. Mais il faudrait acquérir le fonds et les batiments qui s'y trouvent, démolir ceux-ci et.... construire 1 La situation s'est même unpeu compliquée dans ces derniers temps. La location de notre j salie de spectacle expire cette année. Nous avons a renouveler le bail, ou a trouver autre j chose. 11 II reste done une profondeur de 5o mètres. Ce jardin est insuffisant comme jardin public de plus, il est enfermé et bumide. II ne sert qu'a de rares passants et de place de jeu aux enfants du voisinage.il est planté; mais ies arbres qui s'y trouvent empêchent toute autre végétation. Pendant longtemps, nous avons essayé, en vain, de le modifier et del'embellir. En réalité, il rend fort peu de Services. La construction d'un théatre ne justifierait pas a elle seule la disparition du jardin, si Le théatre actuel est petit, vieux, humide en même temps on ne pouvaity installer les et ne présente aucune sécurité en cas d'in- cendie. Vous vous êtes préoccupés de cette situation et vous avez demandé si la ville ne pourrait pas construire un nouveau théatre, par exemple, rue St Jean, a coté de l'école payante de filles, sur le terrain appartenani a la ville. Nous vous avons répondu que la rue St Jean est étroite et que, en tout cas, le terrain diverses services dont nous avons parlé plus haut. Cela estil possible Nous avons interrogé l lngénieur de la ville, qui nous a fait un plan, que nous avons i'Uonneur de soumettre au Conseil. Vous verrez, Messieurs, par l'inspection de ce plan, quil y a moyen de construire une salie de fêtes convenable, a l'étage d'un bati- ment dont le rez-de chaussée convien- drait admirablement a l'installation de l'ar- senal des pompiers et de la remise des corbillards. Aux cótés du théatre on con- struirait des batiments servant de salie de miiice et de salie pour les mutualités et autres associations. II resterait suffisamment de terrain pour y élever des. maison particu- lières, dont les fonds serait aliénés sans inconvénient. On pourrait même vendre 12 ou 13 mètres du cóté de la rue Jansénius pour la construction de maison particulières avec facades imposées, comme du coté du Nouveau Marché au Bois. Le restant serait réservé comme entrées a l'arsenal des pom piers et aux autres services, qui trouveraient un second accès du cóté du Nouveau Marché au Bois. La déperise Elle est évaiuée a 200.000 fr. Comment la couvrir Si nous avions utilisé, pour nos services, les locaux de la Chatellenie, nous perdions un revenu de 2,100 francs, le nouveau prix de bail s'élevant a ce chiffre. Dans 1'hypo these ou vous vous ralliez a notre projet, nous n aurions plus a payer les 1,000 francs de location pour la salie de spectacle actuelle. Ajoutons que la transformation de la Chatel lenie en batiments a destination communale, devait couter, au bas mot, 25.000 francs. Ensemble, en intéréts a 3 1/2 pour cent, 3 975 francs par an, correspondant a un capital de prés de i3o,ooo francs. En tenant compte de la valeur des terrains a vendre après l'achèvement de nos construe- I Cette oeuvre de valeur a été précédée d'un O Salutaris en ré de Job. Singerley, et suivie d'un Santum ergo ea ut, chceur a l'unisson de Fr. Witt. L offerloire Terra tremuit en fa de J. Treschaété exécuté en choeur mixte avec une harmonieuse concordance des voix. Nos félicitaiions au dóvoué Directeur et a ses interprêtes. Nos remerciements au zélé curé de St Pierre dunt l'initiative louable a permis une belle exécution de musique religieuse si bieu faite pour rehausser ies cérémonies Sainteï et puruuit appelée ii produire un effet salutaire sur les tidèies pour la plus grande gloire de Dieu. Séance pubiique du Samedi 3o Mars 1907. La séance s'ouvre a 5 h. 20 m. Présents MM. Colaert, bourgmestre Struye. échevin Fiers, Vanderghote, D Hu- vettere, Vandenpeereboom, Bouquet, Sobry, Iweins d'Eeckhoutte, Lemahieu, conseiliers. Gorrissen, secrétaire communal. Excuse's MM. Vandenboogaerde, échevin, Fraeijs, conseiller. M. le Bourgmestre, devant les conseiliers et le public qui écoutent debout, annonce la mort du baron de Béthune, gouverneur de la province. II énumère les éminents qualïte's du défunt comme administrateur et comme savant, rappelle le précieux appui qu'il avait acccrdé a la ville pour la réalisation des grands travaux projetés et fini t en proposant d'envoyer au nom de la ville une lettre de condoléances a Madame la baronne de Béthune. La proposition du bourgmestre est adoptée a l'unanimité. M. D'Huvettere se plaint de ce qu'on ait trouvé nécessaire de faire disparaitre certains massifs et des arbustes qui se trouvaient dans les jardins a 1 entour de la cathédrale de St-Martin, et demande si on a décicié de faire disparaitre progressivement ce qui reste. M. ie bourgmestre répond que les arbustes enlevés seront remplacés par des produits meilleurs; quant aux massifs, ils ont élé sup- primés comme ayant peu de cachet. Loin de supprimer ies jardins, il est question deles améliorer et de les embellir par des planta tions nouvelles. M. Sobry demande que le collége échevi- nal fasse des instances auprès de la société nationale des chemins de fer vicinaux pour faire continuer jusqua Ypres les trains de la ligne Dixmude qui s'arrêtent actuellement a Elverdinghe. Par arrêté royal du 18 Mars 1907 la société anonyme intercommunale Courtrai est agre'é comme cessionnaire de l'entretien et de Sexploitation du chemin de fer vicinal d'Ypres a Gheluwe. tableau comparatif des recettes effectuées par les lignes des cbemins de fer vicinaux pendant les mois de Janvier 1906 et 1907: Fuines-Ypres, i7,637 fr. i5,527 fr. 5g. Ypres-NeuvgrEglise-VVarnêton, 8,064 fr. 98 7,519 fr. 09. Poperinghe-Furnes-La Pan ne, 5,973 fr. 20 9,496 fr. 16. Ypres-Ghe- luwe, 2,724 fr. 17 3,127 fr 87. Dixmude- Ypres-Poperinghe, (1907) 5,o56 fr. 34. Cyriel Tavenier, glasvverker te Adinkerkè en Eugenie Rouzeeuw, winkeldochter te Yper. Jules Gillebert, brouwer en Maria Fé- neau, z. b. beiden te Yper. Le conseil approuve successivement sans observations les comptes suivants de 1906: Harmonie communale,recettes 5.54ofr.58, dépenses 5.067 {r- o3, exce'dent, 473 fr. 55. Corps des pompiers, recettes, 5.2x3 fr. 14, dépenses, 4.973 fr. 28, exce'dent, 239 fr. 86. Caisse de secours des pompiers, recettes, 6p3 fr. g3, dépenses, 440 fr., excédedt, 273 fr. 93. Ecole industrielle, recettes, 10.690 fr., dépenses, 10.364 fr- 27, exce'dent, 325 fr. 73. Ecole de musique, recettes, 7700 fr., dépenses, 7,266 fr. 53, exce'dent, 433 fr. 47. Garde civique, recettes et dépenses, i.656 fr. 78. Fabrique d église Saint-Martin, recettes, 11.376 fr. 5o, dépenses, 15.544 fr-> déficit, 4.167 fr. 72. Demandes d'achat de terrains a l'ouest de la route vers le quai et a l'ouest de la route j de Dickebusch, pres de la station, renvoyées aux sections. Le conseil approuve le cahier des charges pour ia location de biens ruraux, ainsi que les procès-verbaux de différentes ventes d'arbres ayant produit respectivement a) 5.8oo fr. b) 8.710 fr. c) 9.401 fr. d) 4.960 fr. e) 5.720 fr. BURGERSTAND VAN YPER van den 29 Maart tot den 5 Apr il 1907 Geboorten Dehnllander Maria, St. Maartens nieuwweg. «'ackonier Arthur, St Jacobstraat. Brunfaut I.aura, Rijselstraat. De wachter Maria, Maloulaan. Cnpckaórt Stet'aari, St Jacobstraat. Vanderghote Maria, Elverdinghestraat. Masscbo Maurits, Drielingstraat. Muyile Luciana, Doorgangstraat. Dewildo Albert, Pennestraat. Vande 'vliedt Edgard, Zonnebeke steenweg. Steelandt Robert, Oude Houtmarkt. Misplon Micbaëla, Ryselsteeaweg. Huwelijken Goetbals Karei, kasseilegger Deeoninek Albertine, kamenwerkster, beiden te Yper. Ollevier Joseph, mekaniekwerker Decadt Maria, z b. te Yper. Vanderbregt Henri, olieslagersgast Heme- ryck Virginie, kaotenwerkster,beiden te Yper. Therry Aifous. timmermansgast Verwaerde Valentine, k. ntenwerk.ster, beiden te Yper. Galiandt Henri, wagenmakersgast Baratto Nathalie, z b. beiden te Yper. Laliousse Victor, wever Verleure Octavie, kantenwerkster, beiden te Yper. Doolaeghe Theofiel, werkman aan den tram, wdr Wullems Leonie Deberd, Emma,z.b. wwe ïydtgat Jules, beiden te Yper. Cherchié Ludovic leurder wdr Debrouwer Maria, Thiteca Herminie, werkvrouw wwe Billiau Jean, beiden te Yper. Gadeyne Camiel,timmermansgast Notebaert Alix, z b. beiden te Yper. Vanhoutte Remi. bediende d'->r genie Du- jardin Celine, borduurster, beiden te Yper. Overlijdens Giller Rosalie 84 j. z-b. ongehuwd St Maartens nieuwweg. Souffiet Octavie, 60 j z.b wwe Pinte Juliaan, Kasteelgracht. Honte Joanna, 4 d. Bukkerstraat. Meessemaii Camiel. 22 j z.b. ongehuwd,I.ange Thouroutstraat. Lucas Margareta, 74 j. z.b. wwe Lenss n Ma- thieu, Poperinghe steenweg. Deplancke Karei, 79 i. z.b. wdr 0e Grave Emerentia echtgte Leroy Mar a, Meenenstraat. Vermeesch Bruno, 62 j. mulderongeh.Gustaaf doSteursstraat Demolie Constaniine, 63 j. z. b. ongehuwd Poperinghe sleenweg. Boisd nghien Maria,76 j.z.b echtgte Dasseleer Pet-us. Poperinghe steenweg. tious, qui leur donneront une plus value incontestable, il n'est pas excessif d éva'uer 1 ensemble a 160.000 ou 170.000 francs. Nos constructions ne nous coüteraient done en réalité que 3o.000 a 40.000 francs, abstraction faite de la valeur des arbres a abattre. Lasalle de spectacle,qui auruit des dimen sions beaucoup plus yrandes que Ia salie actuelle, serait construire dans les meilleures conditions de sécurité, et pourrait servir de salie de distribution de prix aux écoles et institutions communcilGs. Ainsi, non sculc- ment l'Hótel-de-ville, mais aussi la salie Nord de 1 étage des balles, seraient complète- ment, et en tout temps, dégagés. Nous avons l'honneur de vous proposer, Messieurs,d'ajouter a notre projet d'emprunt une somme de 200.000 irancs, qui semble suffisante pour la construction des batiments communaux dont nous venons de parler et dans laquelle nous ne pouvons compter sur aucun suoside de la part des pouvoirs publics supérieurs. L'ensemble de l'tmprunt s'élèverait done: A. i° part de la ville dans la restauration des Halles frs. 200.000.00 2° part de la ville dans la restau ration de l'église St Martin fr 1,5,000 00 3° part de la ville dans la restau ration du Quartier Jansénius fr. 40,000 00 40 Restauration St Pierre, St Jacques, Boucherie et Tourelle StJean fr. 5o.ooo.oo 5° Amélioration de la distribu tion d'eau fr. i3o.ooo,oo 6° Empierrement des ta'us des bassins de décantation fr. 3o.ooo,oo 70 Tir a la cible fr. 20.000,00 B. Construction d'une salie de iêtes, d'un arsenal pour les pom piers, d'une remise pour les cor billards, de salie pour mutualités, etc. fr. 200.000,00 Total fr. 785.000.00 en chiffres ronds, 800.000 francs. Au taux de 3.5o °/0, amortissement com- pris, nous aurions a faire face a une dépense annuelle ordinaire de 28.000 francs. En réalité, la dépense ne serait que de 27.000 francs, puisque nous n aurions plus a payer la somme de mille francs, montant du prix de location de la salie de spectacle actuelle. II va sans dire que lemprunt ne serait utilisé qu'au fur et a mesure de nos besoins.' II devrait être entendu aussi, a notre avis, que les sommes consacréeo aux travaux ci-dessus, ne pourraient être employées a d autres mais, en cas d'excédent sur l'une ou l'autre dépense, eet exce'dent pourrait servir soit a des travaux relatifs a ceux prévus, soit a tous autres travaux d'utilité pubiique. Vous voudrez bien, Messieurs, e'tudier les différentes questions que nous soulevons dans notre rapport. Quant a nous, nous sommes décidés a faire des études et les démarches nécessaires, pour que nous puissions, dans le courant de 1 année 1907, voir commencer certains travaux projete's et acheverles autres. Ypres, le loNovembre 1906. Pour le College des Bourgmestre et Echevins Le bourgmestre, R. Colaert. (Fin)

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1907 | | pagina 2