En Boumanie
Ville d'Ypres
Finances Communales
La Bienfaisance Pubiique
La fètc do l'aqües a Ypres
COYSLIL C051.ViL.YAL
Acics officiels
I iuwel ij ^afkondigingen
Ville d' Vpn s
Jardins publics
Tsains vicinaux
Compt
es
Pr-, priétés communsles
Hospices civils
L'accueil de la mission russe a Berlin n'en
a pas moins en quelque chose de raide.
Si les Allemands font triompher leurs
exigences, les Anglais spécialement vises
par le programme naval établi première-
ment se retireront avec l'espoir d'être
Buivis par les Américains.
Si au contrail e les Anglais réussissent il
est bien a craindre que cette fois les
Allemands se retlreraient.
Entretemps bien des indices montrent
l'importance attachée par les grandes
puissances aux négociations en cours.
Le premier ministre Anglais ne parlait
de rien moins que d'aller en personne
soutenir la proposition angiaise. II fallut
toute l'insistance de ses collègues pour le
faire renoncer a son projet.
A Rome, le roi Victor Emmanuel III a
requ le chargé de mission russe en audience
privée Cette audience privée fort remarquée
n'a pas duré moins de deux heures.
Le ministre italien Titoni et le chancbelier
allemand ont en une entrevue a Rappallo.
Des déclarations faites de part et d'autre
ils résulte qu'il existe un accord parfait
entre l'Italie et l'Allemagne sur la proposi
tion Angiaise. L'Italie exercera en fait le
róle de modérateur entre les deux tendan
ces, angiaise et allemande.
L'archiduc béritier d'Autriche-Hongrie,
sans intervention aucune de la diplomatie,
a rendu visite a l'Empereur d'Allemagne.
Quoi que le mystère le plus complet
plane encore sur cette entrevue, d'aucuns la
rattacbent a la future conférence de la paix.
II est vrai que d'autres croient pouvoir
affirmer que l'archiduc héritier a voulu
appeler l'attention du Kaiser sur l'influence
néfaste exercée par les mesures antipolo
naises sur la stabilité de la triplice.
En résumé Londres et Berlin, malgré une
fiévreuse activité diplomatique, n'ont pas
encore trouvé la formule qui doit les mettre
d'accord a bref délai puisque la Hollande
insiste pour avoir la conférence avant le
15 Juin.
Jamais, depuis la proclamation de son
indépendance, le jeune royaumede Rouma-
nie ne s'est vu exposé a un peril aussi grave
que celui dont les troubles agraires récents
viennent de démontrer l'existence.
On s'est cru d'abord en présence d'un
mouvement antisémitique. Un élément de
l'espèce ne fait pas défaut en l'aflaire mais
l'antisémitisme ne constitue pas la note
principale d'une agitaüon qui a inspiré de
sérieuses inquiétudes.
Presque toute la population roumane se
compose depaysans 81 °/0 sur pres de six
millions d'babitants.
Jusqu'en 1864 la plupart des paysans
étaient a l'état de servage. Depuis lors une
généreuse législation agraire a tacbé de
relever l'état de la population agrico'e. La
population s'est accrue et la quantité des
terres est deveuue hors de proportion avec
le chiffre de la population.
D'autre part, la science agricole n'est
guère développée en Roumanie et les grands
propriétaires ne paraissent pas jouir d'une
excellente réputation.
En Valachie ils ont loué leurs terres a des j
intermédiaires la plupart des étrangers
qui sous-louent et sont loin de traiter les i
paysans avec douceur.
La même chose se pratique en Molotavie j
et lè les intei médiaires sont généralement j
des Juifs, qui ont le monopole des baux
ruraux.
On cite les frères Fischer, qui louent, en
moyenne l'hectare fr. 21 et les sous-louent
au prix de 40 a 60 fr.
Enfin l'extension considérable, prise en
(Suite)
II fallait done trouver d'autres locaux,
autant que possible concentres et situe's au
centre de la ville. Nos recherches ont été
ces dernières années, par le commerce
d'exportation des blés, a amené naturelle-
ment la hausse des baux agricoles et l'ac-
croissement du nombre des grandes exploi
tationscelles-ci se sont arrondies, aux
dépens des exploitations de moindre
étendue.
11 n'est done guère surprenant que la
misère et le mécontentement des paysans
exploités par les sectes révolutionnaires rus-
ses aient amené les tristes événements dont
la Roumanie a été le théatre.
Grace aux mesures énergiques prises par le
gouvernement le calme est en train de se
rétablir. En même temps il a fait voter sans
trrder plusieurs lois destinées a améliorer la
condition des paysans.
Ne pourrait-on pas, sans rien changer aux
lois existantes, introduire une modification
utile et pratique, dans l'administration de la
bienfaisance pubiique, surtoutdans les com
munes agricoles
C'est une question que je me suis déja
posée bien souvent, que d'autres, plus expé-
I- rimentés et plus compétents que moi, se sont
posée également,question fort délicate certes,
et que je n'ai pas la prétention de résoudre,
bien loin de la.
Mais est-ce bien la une raison pour se croi-
ser les bras et ne pas chercher a projeter un
peudelumière sur le problême Je ne le
crois pas.
Actuellement la bienfaisance pubiique se
pratique a peu prés partout de la même ma-
nière secours en espèces, ou secours en na
ture.
Le secours en espèces maintient incontes-
tablement le pauvre dans une infériorité mo
rale, parcequ'il le maintient dans une déplo-
rable insouciance, l'habitue a n'avoir aucun
soucie de sa dignité personnelle, et tue net
tout sentiment de saine fierté.
II a comme consequence naturelle que les
listes des assistés sont toujours composées
des mêmcs noms, de père en fils, justement
parcequ'il ne pousse pas l'homme au travail
dès la première jeunesse, qu'il maintient le
vagabondage des adolescents qui désapren-
nent trop vite a rougir d'avoir a tendre la
main. j
En un mot, le secours en espèces maintient i
la mendicité a 1 état de profession, profes-
sion déprimante s'il en fut.
Le secours en nature vaut certes mieux,
mais outre qu il ne relève pas d'avantage la
fierté humaine, il a deux grands défauts dans
ses consequences.
D'abord une partie des pauvres ainsi se-
courus, ce n'est un secret pour personne, ne
se font aucun scrupule pour vendre au rabais,
quelquefois a vil prix, les objets ainsi obte-
nus.
Un autre défaut. inseparable de ce mode
de secours, c'est que bien souvent il est em
ployé pour faire coup double donner au
pauvre un secours, acheté quelquefois trop
cher, et favoriser un boutiquier, un boulan-
ger, ou un marchand de charbon, qui votera
aux élections prochaines, ou qui seulement
promettra de voter dans tel sens.
Voila des raisons suffissantes pour, con-
damner impitoyablement les deux systèmes. i
Onvante fort, et on a infiniment raison,
l'oeuvre si populaire depuis quelque temps, j
du lopin de terre.
Et cependant ce n'est la, le plus souvent,
que le minuscule jardinet que 1 on procure a
bon marebé aux ouvriers logés trop a l'étroit 1.
des grands centres, pour leur permettre de l
se délasser de leur rude besogne journalière, j
en cultivant des fleurs ou quelques rares lé- j
gumes. j
Bien souvent, en maniant des documents
administratifs, j'ai pu voir secours du bu- j
reau de bienfaisance, 5, 6, 8, io francs par
mois, suivant le nombre d'enfants qu'avaient
les families secourues, ce qui revient a dire
6o, 72, 96, 120 francs par an.
Et bien souvent aussi, je me suis posé cette
question si une administration de bienfai
sance ayant un peu d'initiative, et qui donne
bon an mal an a une familie pauvre 60 ou 70
francs, louait pour cette familie une mesure
de terre a labour, a proximité de l'habitation
familiale, la lui donnait gratuitement a ex
ploiter, en lui tenant a peu prés ce langage
Mes braves gens, en vous donnant cinq ou
six francs de secours par mois, nous sentons
que nous vous faisons subir une humiliation
sans pouvoir vous relever de votre pauvreté,
et cela nous ne le voulons plus. Voila votre
terre, cultivez la dans vos moments perdus,
et vous surtout mère, lecole finie, amenez y
vos plus grands eniants, initiez-les a la cultu
re, chargez-les des travaux les plus légers,
inspirez leur l'amour de la terre, cette grande
et généreuse nouricière du monde.
Pensez-vous que cette familie, tout en
cultivant l'amour du travail, ne parviendrait
pas a arracher de cette terre le double, le
triple, voire même le quadruple du prix de
location, done du secours autrement obtenu
La chèvre, si bien dénommée la vache du
pauvre, donnerait le lait aux enfants, on
cultiverait les pommes de terre et légumes
pour l'année, un peu de froment pour per
mettre de doubler, sans trop de misère, le cap
des privations de l'hiver.
Bientot, a la première chèvre s'en ajoute-
raitune deuxiéme, puis quelques poules, un
peu a la fois une aisance relative remplacerait
la misère héréditaire, les enfants élevés dans
l'amour du travail,ayant ignore' l'humiliation
de l'aumóne seraient plus fiers, auraient une
idéé plus saine de leur dignité personnelle,
et la familie se sentant ainsi relevée, ne ferait
aucune difficulté, après un temps peut-être
moins long qu'on ne pourrait le supposer,
pour restituer annuellement une partie du
loyer
II est des communes oü eet essai pourrait
être tc-nté, et j'en ai la conviction.ce ne serait
pas sans fruit.
Mais que voulez vous, si l'on vieni facile
ment a bout d'une bonne volonté, la routine
a la vis dure.
PIERRE VA LM ONT.
Paques est la fète ia plus glorieuse et la
plus joyeuse de Ia liturgie catholique. Au
chant de l'Alieluia qui annonce aux chré-
tiens la Résurrectioii du Christ, correspond
la beile renaissance et le réveil de la nature.
II en fut ainsi Dimanche dernier grhee
au temps superbe dont nous jouissions, et la
l'ête pascale dignement céiébrée en notre
ville a réjoui doublement tous les coeurs
bien disposés.
Dans les quatre paroisses les communions
0 t été nombreuses et les offices solennels
bien suivis.
A la CathécLrale de St Martin la maitrise
paroissiale était renforcée de quiuze ama
teurs, jeunes gens méritants et dévoués de
la congrégation de St Mariin. Ce choral
débutant a interprêté avec succès la Messe
Eucharistique de Ravanelle a voix mixtes,
decriture élégante etsobre et d'un caractère
nettement religieux.
II convient de féliciter M. L. Vanhoutte,
maitre de chapelle, de cette heureuse
initiative et de lui sonhaiter bonne persévé-
rance dans la formation d'une capella digne
de notre cathédrale.
A i'Eglise St Pierre la Schola Cantorum
de l'école St Michelexcellement dirigée
par M. le professeur Ch. Bostyn, a chanté
avec une netteté parfaite et un grand souci
du texte liturgique la Messe en ré a denx
voix pour enfants d'Alphonse Moortgat,
mattre de chapelle a, l'Eglise Notre Dame de
Hal.
I appartient a une Fondation, dont il faut
respecter la destination.
1 Autre chose Nous avons chercbé, et enfin
f nous avons cru que l'on pourrait construire
I une salie de fêtes, servant de théatre, au
jardin public, face au Nouveau Marché au
Bois.
Ce terrain appartient a la ville. II a une
longueur de 70 mètres et une profondeur de
vaines pendant longtemps et personne ne - 65 mètres, dont i5 sont frappés d'une servi-
nous a indiquéun terrain pouvant servir a la tude non oedificandi en faveur de la
construction des batiments dont nous avons Province, propriétaire du palais de justice.
besoin
Sans doute, nous pourrions, procédant
par voie d'expropriation. obtenir toutes les
places dont nous avons besoin pour le
logement de nos services. Mais il faudrait
acquérir le fonds et les batiments qui s'y
trouvent, démolir ceux-ci et.... construire 1
La situation s'est même unpeu compliquée
dans ces derniers temps. La location de notre j
salie de spectacle expire cette année. Nous
avons a renouveler le bail, ou a trouver autre j
chose. 11
II reste done une profondeur de 5o mètres.
Ce jardin est insuffisant comme jardin
public de plus, il est enfermé et bumide.
II ne sert qu'a de rares passants et de place
de jeu aux enfants du voisinage.il est planté;
mais ies arbres qui s'y trouvent empêchent
toute autre végétation. Pendant longtemps,
nous avons essayé, en vain, de le modifier et
del'embellir. En réalité, il rend fort peu de
Services.
La construction d'un théatre ne justifierait
pas a elle seule la disparition du jardin, si
Le théatre actuel est petit, vieux, humide en même temps on ne pouvaity installer les
et ne présente aucune sécurité en cas d'in-
cendie. Vous vous êtes préoccupés de cette
situation et vous avez demandé si la ville ne
pourrait pas construire un nouveau théatre,
par exemple, rue St Jean, a coté de l'école
payante de filles, sur le terrain appartenani
a la ville.
Nous vous avons répondu que la rue St
Jean est étroite et que, en tout cas, le terrain
diverses services dont nous avons parlé plus
haut. Cela estil possible
Nous avons interrogé l lngénieur de la
ville, qui nous a fait un plan, que nous
avons i'Uonneur de soumettre au Conseil.
Vous verrez, Messieurs, par l'inspection de
ce plan, quil y a moyen de construire une
salie de fêtes convenable, a l'étage d'un bati-
ment dont le rez-de chaussée convien-
drait admirablement a l'installation de l'ar-
senal des pompiers et de la remise des
corbillards. Aux cótés du théatre on con-
struirait des batiments servant de salie de
miiice et de salie pour les mutualités et
autres associations. II resterait suffisamment
de terrain pour y élever des. maison particu-
lières, dont les fonds serait aliénés sans
inconvénient. On pourrait même vendre 12
ou 13 mètres du cóté de la rue Jansénius
pour la construction de maison particulières
avec facades imposées, comme du coté du
Nouveau Marché au Bois. Le restant serait
réservé comme entrées a l'arsenal des pom
piers et aux autres services, qui trouveraient
un second accès du cóté du Nouveau Marché
au Bois.
La déperise Elle est évaiuée a 200.000 fr.
Comment la couvrir
Si nous avions utilisé, pour nos services,
les locaux de la Chatellenie, nous perdions
un revenu de 2,100 francs, le nouveau prix
de bail s'élevant a ce chiffre. Dans 1'hypo
these ou vous vous ralliez a notre projet,
nous n aurions plus a payer les 1,000 francs
de location pour la salie de spectacle actuelle.
Ajoutons que la transformation de la Chatel
lenie en batiments a destination communale,
devait couter, au bas mot, 25.000 francs.
Ensemble, en intéréts a 3 1/2 pour cent,
3 975 francs par an, correspondant a un
capital de prés de i3o,ooo francs.
En tenant compte de la valeur des terrains
a vendre après l'achèvement de nos construe-
I Cette oeuvre de valeur a été précédée d'un
O Salutaris en ré de Job. Singerley, et
suivie d'un Santum ergo ea ut, chceur a
l'unisson de Fr. Witt.
L offerloire Terra tremuit en fa de J.
Treschaété exécuté en choeur mixte avec
une harmonieuse concordance des voix.
Nos félicitaiions au dóvoué Directeur et a
ses interprêtes. Nos remerciements au zélé
curé de St Pierre dunt l'initiative louable a
permis une belle exécution de musique
religieuse si bieu faite pour rehausser ies
cérémonies Sainteï et puruuit appelée ii
produire un effet salutaire sur les tidèies
pour la plus grande gloire de Dieu.
Séance pubiique du Samedi 3o Mars 1907.
La séance s'ouvre a 5 h. 20 m.
Présents MM. Colaert, bourgmestre
Struye. échevin Fiers, Vanderghote, D Hu-
vettere, Vandenpeereboom, Bouquet, Sobry,
Iweins d'Eeckhoutte, Lemahieu, conseiliers.
Gorrissen, secrétaire communal.
Excuse's MM. Vandenboogaerde, échevin,
Fraeijs, conseiller.
M. le Bourgmestre, devant les conseiliers
et le public qui écoutent debout, annonce la
mort du baron de Béthune, gouverneur de
la province. II énumère les éminents qualïte's
du défunt comme administrateur et comme
savant, rappelle le précieux appui qu'il avait
acccrdé a la ville pour la réalisation des
grands travaux projetés et fini t en proposant
d'envoyer au nom de la ville une lettre de
condoléances a Madame la baronne de
Béthune. La proposition du bourgmestre est
adoptée a l'unanimité.
M. D'Huvettere se plaint de ce qu'on ait
trouvé nécessaire de faire disparaitre certains
massifs et des arbustes qui se trouvaient dans
les jardins a 1 entour de la cathédrale de
St-Martin, et demande si on a décicié de faire
disparaitre progressivement ce qui reste.
M. ie bourgmestre répond que les arbustes
enlevés seront remplacés par des produits
meilleurs; quant aux massifs, ils ont élé sup-
primés comme ayant peu de cachet. Loin de
supprimer ies jardins, il est question deles
améliorer et de les embellir par des planta
tions nouvelles.
M. Sobry demande que le collége échevi-
nal fasse des instances auprès de la société
nationale des chemins de fer vicinaux pour
faire continuer jusqua Ypres les trains de la
ligne Dixmude qui s'arrêtent actuellement a
Elverdinghe.
Par arrêté royal du 18 Mars 1907 la société
anonyme intercommunale Courtrai est
agre'é comme cessionnaire de l'entretien et de
Sexploitation du chemin de fer vicinal
d'Ypres a Gheluwe.
tableau comparatif des recettes effectuées
par les lignes des cbemins de fer vicinaux
pendant les mois de Janvier 1906 et 1907:
Fuines-Ypres, i7,637 fr. i5,527 fr. 5g.
Ypres-NeuvgrEglise-VVarnêton, 8,064 fr. 98
7,519 fr. 09. Poperinghe-Furnes-La Pan
ne, 5,973 fr. 20 9,496 fr. 16. Ypres-Ghe-
luwe, 2,724 fr. 17 3,127 fr 87. Dixmude-
Ypres-Poperinghe, (1907) 5,o56 fr. 34.
Cyriel Tavenier, glasvverker te Adinkerkè
en Eugenie Rouzeeuw, winkeldochter te
Yper.
Jules Gillebert, brouwer en Maria Fé-
neau, z. b. beiden te Yper.
Le conseil approuve successivement sans
observations les comptes suivants de 1906:
Harmonie communale,recettes 5.54ofr.58,
dépenses 5.067 {r- o3, exce'dent, 473 fr. 55.
Corps des pompiers, recettes, 5.2x3 fr. 14,
dépenses, 4.973 fr. 28, exce'dent, 239 fr. 86.
Caisse de secours des pompiers, recettes,
6p3 fr. g3, dépenses, 440 fr., excédedt,
273 fr. 93.
Ecole industrielle, recettes, 10.690 fr.,
dépenses, 10.364 fr- 27, exce'dent, 325 fr. 73.
Ecole de musique, recettes, 7700 fr.,
dépenses, 7,266 fr. 53, exce'dent, 433 fr. 47.
Garde civique, recettes et dépenses, i.656
fr. 78.
Fabrique d église Saint-Martin, recettes,
11.376 fr. 5o, dépenses, 15.544 fr-> déficit,
4.167 fr. 72.
Demandes d'achat de terrains a l'ouest de
la route vers le quai et a l'ouest de la route j
de Dickebusch, pres de la station, renvoyées
aux sections.
Le conseil approuve le cahier des charges
pour ia location de biens ruraux, ainsi que
les procès-verbaux de différentes ventes
d'arbres ayant produit respectivement
a) 5.8oo fr. b) 8.710 fr. c) 9.401 fr.
d) 4.960 fr. e) 5.720 fr.
BURGERSTAND VAN YPER
van den 29 Maart tot den 5 Apr il 1907
Geboorten
Dehnllander Maria, St. Maartens nieuwweg.
«'ackonier Arthur, St Jacobstraat.
Brunfaut I.aura, Rijselstraat.
De wachter Maria, Maloulaan.
Cnpckaórt Stet'aari, St Jacobstraat.
Vanderghote Maria, Elverdinghestraat.
Masscbo Maurits, Drielingstraat.
Muyile Luciana, Doorgangstraat.
Dewildo Albert, Pennestraat.
Vande 'vliedt Edgard, Zonnebeke steenweg.
Steelandt Robert, Oude Houtmarkt.
Misplon Micbaëla, Ryselsteeaweg.
Huwelijken
Goetbals Karei, kasseilegger Deeoninek
Albertine, kamenwerkster, beiden te Yper.
Ollevier Joseph, mekaniekwerker Decadt
Maria, z b. te Yper.
Vanderbregt Henri, olieslagersgast Heme-
ryck Virginie, kaotenwerkster,beiden te Yper.
Therry Aifous. timmermansgast Verwaerde
Valentine, k. ntenwerk.ster, beiden te Yper.
Galiandt Henri, wagenmakersgast Baratto
Nathalie, z b. beiden te Yper.
Laliousse Victor, wever Verleure Octavie,
kantenwerkster, beiden te Yper.
Doolaeghe Theofiel, werkman aan den tram,
wdr Wullems Leonie Deberd, Emma,z.b. wwe
ïydtgat Jules, beiden te Yper.
Cherchié Ludovic leurder wdr Debrouwer
Maria, Thiteca Herminie, werkvrouw wwe
Billiau Jean, beiden te Yper.
Gadeyne Camiel,timmermansgast Notebaert
Alix, z b. beiden te Yper.
Vanhoutte Remi. bediende d'->r genie Du-
jardin Celine, borduurster, beiden te Yper.
Overlijdens
Giller Rosalie 84 j. z-b. ongehuwd St Maartens
nieuwweg.
Souffiet Octavie, 60 j z.b wwe Pinte Juliaan,
Kasteelgracht.
Honte Joanna, 4 d. Bukkerstraat.
Meessemaii Camiel. 22 j z.b. ongehuwd,I.ange
Thouroutstraat.
Lucas Margareta, 74 j. z.b. wwe Lenss n Ma-
thieu, Poperinghe steenweg.
Deplancke Karei, 79 i. z.b. wdr 0e Grave
Emerentia echtgte Leroy Mar a, Meenenstraat.
Vermeesch Bruno, 62 j. mulderongeh.Gustaaf
doSteursstraat
Demolie Constaniine, 63 j. z. b. ongehuwd
Poperinghe sleenweg.
Boisd nghien Maria,76 j.z.b echtgte Dasseleer
Pet-us. Poperinghe steenweg.
tious, qui leur donneront une plus value
incontestable, il n'est pas excessif d éva'uer
1 ensemble a 160.000 ou 170.000 francs.
Nos constructions ne nous coüteraient
done en réalité que 3o.000 a 40.000 francs,
abstraction faite de la valeur des arbres a
abattre.
Lasalle de spectacle,qui auruit des dimen
sions beaucoup plus yrandes que Ia salie
actuelle, serait construire dans les meilleures
conditions de sécurité, et pourrait servir de
salie de distribution de prix aux écoles et
institutions communcilGs. Ainsi, non sculc-
ment l'Hótel-de-ville, mais aussi la salie
Nord de 1 étage des balles, seraient complète-
ment, et en tout temps, dégagés.
Nous avons l'honneur de vous proposer,
Messieurs,d'ajouter a notre projet d'emprunt
une somme de 200.000 irancs, qui semble
suffisante pour la construction des batiments
communaux dont nous venons de parler et
dans laquelle nous ne pouvons compter sur
aucun suoside de la part des pouvoirs publics
supérieurs.
L'ensemble de l'tmprunt s'élèverait done:
A. i° part de la ville dans la restauration
des Halles frs. 200.000.00
2° part de la ville dans la restau
ration de l'église St Martin fr 1,5,000 00
3° part de la ville dans la restau
ration du Quartier Jansénius fr. 40,000 00
40 Restauration St Pierre, St
Jacques, Boucherie et Tourelle
StJean fr. 5o.ooo.oo
5° Amélioration de la distribu
tion d'eau fr. i3o.ooo,oo
6° Empierrement des ta'us des
bassins de décantation fr. 3o.ooo,oo
70 Tir a la cible fr. 20.000,00
B. Construction d'une salie de
iêtes, d'un arsenal pour les pom
piers, d'une remise pour les cor
billards, de salie pour mutualités,
etc. fr. 200.000,00
Total fr. 785.000.00
en chiffres ronds, 800.000 francs.
Au taux de 3.5o °/0, amortissement com-
pris, nous aurions a faire face a une dépense
annuelle ordinaire de 28.000 francs. En
réalité, la dépense ne serait que de 27.000
francs, puisque nous n aurions plus a payer
la somme de mille francs, montant du prix
de location de la salie de spectacle actuelle.
II va sans dire que lemprunt ne serait
utilisé qu'au fur et a mesure de nos besoins.'
II devrait être entendu aussi, a notre avis,
que les sommes consacréeo aux travaux
ci-dessus, ne pourraient être employées a
d autres mais, en cas d'excédent sur l'une
ou l'autre dépense, eet exce'dent pourrait
servir soit a des travaux relatifs a ceux
prévus, soit a tous autres travaux d'utilité
pubiique.
Vous voudrez bien, Messieurs, e'tudier les
différentes questions que nous soulevons dans
notre rapport. Quant a nous, nous sommes
décidés a faire des études et les démarches
nécessaires, pour que nous puissions, dans
le courant de 1 année 1907, voir commencer
certains travaux projete's et acheverles autres.
Ypres, le loNovembre 1906.
Pour le College des Bourgmestre
et Echevins
Le bourgmestre,
R. Colaert.
(Fin)