A la Chambre En Espagne La Conférence de La Haye Irréligion d'Etat. La mutualité de Betraite Démission du ministère Si des mssures disciplinaires sont prise contra les chefs de ces groupements, adherents de Paris ou de province ser"n' immédiatement invités a cesser tout tr»vaü- L'effort se concentre sur les emplo/®s des postes, télégraphes et telephones. L'association générale des 3£®n*s des postes, télégraphes et téléphoD's a 15,000 adhérents sur les 200,000 ager>ts existants. Au maximum 20,000 agent» cesseraient le travail. Cette petite minori^ suffirait cepen- dant a jeter une perturbat'011 dans le service au moins pendant quelq'ies.iour®- Dans tous lea ports de France la journée de Dimanche dernier éte marquée par une vive agitation parnd les inscrits maritimes. Des réumons out été tenues a Nantes, Brest, Dunkerque» Cherbourg, Marseille. Ces reunion» donnent nettement I'impres- sion qu'un conflR doit éclater d'une heure a l'autre. Si les 220,000 inscrits maritimes décla- raient 1» grève générale, même momentanée, il pourrait en résulter, pour le commerce francais, des dommages incalculables. Quant a la grève de l'alimentation, d'aucuns la considèrent comme une menace sérieuse, d'autres la croient vouée a un échec certain. Les syndicats affiliés a la fédération de l'alimentation sont nombreux. II s compren nent les boulangers il y a 2500 boulange- ries a Paris les limonadiersrestaurateurs, les bouchers, les charcutiers, les patissiers, les cuisiniers, les marchandsde volaille etc... La fédération prétend que le mouvement englobe Paris et la provinceque les travail- leurs, très-unis, marchent a une victoire certaine. Toutefois les patrons ne se mon- trent pas trèsinquiets. Les patrons boulangers surtout ne croient pas a une grève considérable. Les échecs subis depuis quatre ans dans les tentatives de grèves, le petit nombre d'ouvriers syndi- qués, les beaux salaires payés semblent laisser croire aux patrons que la présente tentative gréviste ne réussira pas mieux que les précédentes. II n'en reste pas moins vrai que toute cette série d'agitations ouvrières Jette un triste jour sur la situation de la France. II n'a pas suffi de confisquer les couvents et d'expulser les religieux, de déclarer la séparation de l'Eglise et de l'Etat, de cam- brioler des nonciatures, d'éteindre les étoiles du ciel, de se paver d'incohérpnce et pour ramener le pays et la prospérité sur la terra de France... Une échéance electorale très-importante pour l'Espagne approche a grands pas. Cost le 13 Mai prochain que les députés des Cortes sont a élire. Une correspondance d'Espagn8 fournit k cette occacion les renseignements suivants qui ne manquent pas d'intérèt. Les élections espagnoks ont, ceci de par ticulier qu'elles se font avec le concours direct ou indirect, mais trés actif du gouver nement. Ce dernier est le grand électeur, quelle que soit sa couleur politique. Les sept huitièmes du nombre des mandats sont donnés aux candidats du cboix du gouvernementet cela se fait sans un bien grand effort. Le restant des mandats une cinquantaine sont attribués par le corps électoral. Vous tirerez de ceci la conclusion qu'ainsi forméesJJ les Cortès ne constituent pas une image bien fidéle de l'opinion publique. En un sens, l'observation ne manque pas de justesse. Toutefois, puisque l'opinion pu blique approuve ce système, et que les électeurs préfèrent s'abstenir et laisser au gouvernement le soïd de former le parlement a sa guise. Ce dernier a le droit de prétendre représenter le pays. Cela ne laisse pas de paraitre singulier aux yeux des étrangers, habitués au désintéressement du gouvernement en ma- tière electorale. Si, en ce pays, l'abstention provenait du gouvernement, le pays se rait abandonné au caprice d'une minorité turbulente. Pour changer cela, il faudrait commencer par tirer les électeurs de leur somnolence, de leur apathie, il faudrait recommencer l'éducation politique d'un peuple. Déji on se lirre, a propos des élections prochaines, au petit jeu des pronostics. Suivant un journal, généralement assez bien renseigné, on s'entend a une Chambre com- posée des éléments suivants Conservateurs 300 Libéraux 60 Démocrates 10 Républicains 20 Carlistes 6 Intégristes 2 Indépendants 2 L'ouverture de la seconde Conférence de lapaixest fixée au 15 Juiu. Les invitations envoyées sont au nombre de 43. En plus des pays qui ont participé a la première confé rence, les républiques du sud de l'Amérique et la Corée ont été invitées. La Russie a maintenu le programme primitif sur lequel ne figure pas la proposi tion de limitation des armements. Cela n'a pas empêché M. Beernaert de déclarer ce» derniers jours qu'il considérait comme possible qu'on pose la question du désarmeuient. Auquel cas il appuierait la proposition de toutes ses forces. L on prête a l'Italie l'intention de présenter une proposition, distincte de celle formulée par le gouvernement anglais, dont la discus sion pourrait avoir lieu sans froisser les susceptibilités des puissances opposées a la limitation des armements. Voici quelques chiffres qui valent la peine d'etre rappelés a cette occasion. Nous donnons, dans le petit tableau qui suit, Jes sommes dépensées en matière militaire et navale, par les diverses grandes puissances européennes en 1899, et celles inscrites a ces mêmes fins aux budgets de l'armée présente. 1899 1907 Autriche-Hongr" 421,812,986 930,255,265 France 926,944,933 1,043 772,823 Allemagne 925,320,746 1,375,766,981 Angleterre 1,104,500,000 1,555,750.000 Italië 385,308.429 416.362,146 Russie 846 584,036 1,272,968 086 Pas un seul Etat de l'Europe, a l'exception de la Grèce, n'a réduit ses dépenses militai- res et navales. La Roumanie et la Turquie sont restées stationnaires sous ce rapport. Toutes les autres, sans aucune exception, ont augmentéénormément leur bugdet naval et militaire. En résumé, l'Europe dépensa en 1899 fr. 3,647.917,557 pour dépenses militaires et fr. 1,480,631,195 pour dépenses navales. Eu 1907, ces mêmes dépenses figurent au budget respecti vemens pour fr. 5,129,853,048 et fr. 2,098 764,463, soit onze millions de plus que le double. La conclusiou pratique serait halte 1 c'est assez M. Roosevelt, dans son message présiden- tiel de 2906, nous croyait encore bien loin de ce résultat. Etant donné l'état des choses, il n'y a qu'un moyen d'amener la victoire du droit sur la tyrannie et l'injustice c'est que les états qui croient au droit et sont prêts k le défendre effectivement, prennent leurs me- sures en conséquence. C'est une chose folie et mauvaise que de se dépouiller de la puissance requise pour la défense de son bou droit. Autant voudrait dire que la conférence de La Haye aura a s'occuper de choses plus possibles et que longtemps encore les charges militaires pèseront lourdement sur les peuples. Séance dug Avril. Relevons d'abord ies réponses faites par M. van der Bruggen, ministre de l'agricul- ture, aux représentants de notre arrondisse ment. II y avait les questions posées. 1° Par MM. Colaert et Van Mei ris en faveur de l'agrandissement des étables desti- nées a la quarantaine du bétail au bureau- frontière de l'Abeele. Réponse. Les étables de quarantaine de la frontière franQaise ont suffi, les années précédentes, a héberger tout le bétail im- portó. 11 n'en a pas été de même en 1907, d'au- tant plus que les animaux n'ont pu. cette fois, séjourner dans l'enclos des étables de l'Abeele. II eut été difficile de leur donner des soins convenables.si la stomatiteaphteu- se s'y était déclarée. Et il fallait prévoir cette éventualité, laplupai t des départements francais étant contaminés. Les animaux qu'on n'apu placer a l'Abeele ont été dirigés vers Selzaete. C'est pour éviter aux importateurs un grave prejudice que cette faculté leur a été accordée a leurs risques et périls et saus qu'il föt question d'indemnité. De nouveaux abris viennent d'etre, d'ur- gence, établis a l'Abeele. Dès le 1" avril, prés de cent têtes de bétaily ont trouvéplace. J'examinerai s'il convient d'agrandir encore les installations. 2® Par MM. Nolf et Buyl, sur le même objetet en faveur de l'extension aux bceufs maigres, de l'autorisation d'entrée de France en Belgique des vacbes et génisses. Réponse. Les explications données a MM. Colaert et Van Merris répondent en partie aux questions de MM. Nolf et Buyl. Si l'on voulait piroaettro trois tois par mois l'entrée du bétail, on ne pourrait le garder assez longtemps en observation et procéder ensuite au nettoyage et a la désinfection des locaux. S'il y a plus de postes de quarantaine a la frontière hollandaise, c'est que le tralie est plus intense. Mais ce trafic a un caractère normal et régulier, tandis que, k l'Abeele, Montignies et Agimont.les importations sont presque nulles de mai a février. II n'y a de mouvement qu'en mars et avril. De lè dinévitables difficultés qu'on agraverait encore en ajoutant de nouvelles catégories de bétail a celles que l'on admet. Dans la même séance M. van der Bruggen a déposé un projet de loi relatif a la création de sociétés intercommunales des eaux. M. de Smet de Naeyer depose deux l projets de loi. Le premier relatif k la création de deux darses au port d'Anvers, le second ouvrant un crédit de cinq millions en vue de la «ouscription d'obligation» a la sociétéd'armements maritimes. Ces deux projets sont renvoyés a une commission spéciale. On aborde ensuite le vote en seconde lecture de la loi minière. M. Denis, au VI de l'art. Ier, demande le maintien du Conseil d'hygiène, dont l'institution a été votée en première lecture et que les amendements du gouvernement tendent a faire disparaitre. M. Francotte combat le maintien de eet organisme. Le gouvernement peut, en vertu de l'article 50, régler par arrêté royal les multiples questions qui intéressent l'hygiène et la santé des travailleurs. Il est du reste suffisamment armé déja par le conseil supérienr d'hygiène et les commis sions médicales provinciales. M.Buisset a soulevé a nouveau la question des terrils. II demande que le gouvernement se réserve le droit de réglementer en cette matière. L'amendement Denis est finalement rejeté par 65 voix contre 58, L'amendement relatif aux terrils est repoussé ensuite par assis et levé. On aborde le chapitre II qui traite de la responsabilité des dommages causés a la surface, par les exploitations. M.Van Cleemputte défend un amendement de M. de Pontbière réclamant une caution obligatoire pour couvrir les dommages causés a la surface. L'amendement est appuyé par l'auteur même, M. de Ponthière qui en expose le mécanisme. M. Francotte consent a modifier la redac tion primitivement votée. Séance du io Avril. La chambre poursuit la discussion de la loi sur les mines. M. Van Marck estirae que les dommages causés par les travaux, ?oit a la surface, soit dans les fosses voisines, eutraiuent une obligation de reparation. 11 est done néces saire que l'on apporte dans le lexte une précision plus grande. Quant a la question des garanties, il croit qu elle ne présente pas de difficulté réelle. On connait, en effet, dans le monde indus- tiiel, le degré de solvabilité des divers charbonnages et on peut confier aux tribu- naux le soin de fixer le montant de la eau" tion. M. Francotte défend longementle système du projet. L'amendement Van Marck est retiré. Le premier paragraphe de l'article 3 est adopté dans la tenue suivante: Le concessionnaire d'une mine est tenu, de plein de droit, de réparer toutes les dommages causés par les travaux dans la mine On vote ensuite sur le second paragraphe de l'article, avec la redaction proposée par le gouvernement S'il était k craindre que les ressources du concessionnaire ne soient pas suffisanteB pour faire face a cette responsabilité éven- tuelle, le concessionnaire pourra être tenu de fournir caution de payer toutes indemni- tés La première partie de ce paragraphe, jusqu'au mot éventuelle est adoptée par 93 voix contre 52 et 1 abstention. La 2e partie est adoptée par assis et levé. Le paragraphe suivant est égalementadop- té. M. Beernaert a déposé a la fin de la séance l'amendement suivant En vue d'empêcher les abus des forces des ouvriers, et a défaut d'une loispéciale relative a eet objet, un arrêté royal fixera, après avis du Conseil supérieur du Travail et des sections compétentes des conseils de l'Industrie et du travail, le nombre quoti- dien d'heures durant lesquelles, les ouvriers pourront être employés k l'inté- rieur, dans Sexploitation des mines de combustible du bassin du Nord Séance du n A vril. La Séance de Jeudi comptera sans doute parmi les plus importantes des annales par- lementaires. Deux ordres du jour détermineront le différend qui divisait mêmes les membres de la droite. L'amendement Beernaert, adopté au premier vote, partout Art. 17. A défaut d'une loi spéciale relative a eet objet, un arrêté royal fixera, sur l'avis du Conseil des mines, le nombre d'heures durant lesquelles les ouvriers pour ront être employésjchaque jour,a. l'intérieur, dans l'exploitation effective des mines de combustible du bassin du Nord. L'amendemeDt Van Cleemputte, défendu par la Gouvernement était con<ju comme suit Art. 17.Dans les exploitations miniè- res concédées postérieurement au 7 Février 1905, le Gouvernement pourvoit a ce que la durée du travail journalier a l'intérieur de la mine ne compromette pas la santé des ouvriers II dispose par arrêté royal après avoir entsndu l'exploitant et pris l'avis du Conseil des mines, de la section compétente des Conseils de l'industrie et du travail et du Conseil supérieur du travail. Ces Colleges transmettent leurs avis dans les deux mois de la demande qui leui- en est faite a défaut de quoi, le gouverne- meut passe outre MM. Beernaert et Van Cleemputte ODt successivement défendu leurs propositions. Finalement le vole a donné coinmo résul tat en faveur de l'amendement Beernaert 76 voix contre 70 et 3 abstentions. Par suite de limportance attaehée par le Gouvernement au vote de la proposition Van Cleemputte,la proclamation du scrutin a produit une vive sensation. VIndépendance estime que les funérailles civiles du chimiste Berlin lot, célébrées avec totale de 35,8<6 habitants, compte 27 com munes avec 3o mutualités de retraite. Trois communes ne possèdent pas de mutualité Moëres, Oeren et St Ricquiers, comptant ensemble 6q5 habitants. J'ajoute de suite que ces trois communes ne forment pas paroisse, que par conséquent Paction du clergé, c'est lui, il faut bien le proclamer, qui a imprimé l'impulsion par tout, n'y existe pas a titre local, et que vraisemblablement les habitants de la pre mière de ces communes s'affilient a la mutua lité d'Houthem, et ceux des deux autres a celle d'Alveringhem. Si l'arrondissement de Furnes, pris dans son ensemble, tient la tête du mouvement, quel écart cependant de localitéa localité Et quel effort il conviendrait de faire pour niveler les résultats obtenus En effet, tandis que la commune oü le degré de développement est arrivé a son éclat a Paris, sous la présidence de M. Fal- P°'nt'e plus prospère, possède 41 r livrets lières, ont une portée philosophique qui f ®UI _une P°Pu'ation de 1261 habitants, soit n'échappera pas a la foule Voici comment elle justifie cette opinion Toutle monde ne peut pas être enterré au Panthéon, mais tout le monde peut éviter les inutiles cérémonies du culte et, a rang égal, un enterrement civil est aussi digne, aussi imposant, qu'un enterrement religieux oü des prêtres entonnent des motets d'une voix indifférente, tandis qu'ils tachent leur soutanes de larges plaques de cire qu tombent de leurs cierges mal tenus. C'est l'enseignement public qui se dégage de cette superbe cérémonie qui a été aussi belle, aussi grandiose, aussi imposante que si un évêque quelconque avait donné l'ab- soute. Le coup de goupillon a été remplacé par le salut de l'épée, élégant et hautain a la fois, qu'a fait avant le défilé des troupes le général Dalstein, gouverneur militaire de Paris. Les obsèques civiles et nationales de M. Berthelot feront plus pour la libre-pensée que des années de propagande... Ce sera la conclusion logique de ces funérailles triomphales qui ont été un des spectacles impressionnants du Paris moderne et un acte d'inde'pendance en face de la religion écartée, évitée, ignorée. Le Bien Public en tire la conclusion que voici Passons sur la caricature des funérailles chrétiennes que 1' Indépendance oppose 32.5 poui cent, la commune qui se trouve a 1 autre bout de l'échelle ne possède que ii5 livrets sur 2376 habitants, soit 4.8 pour cent. Voici d ailleurs,pour que tout le monde en puisse tirer profit, la classification des com munes d apres leur puissance de développe ment. Stavele 32.5 pour cent de la population Hoogstaede 27 4, Eggewaertscapelle 24, Bulscamp 23.9, Boitshoucke 21.8, Aveca- pelle 18.1, St Georges 17.5, Leysele 15.7, Isenberghe 14.2, Pervyse t3.6,Beveren 12.8, Wulveringhem 12.5, Ghyverinckhove 11.6, Wulpen 10.1, Furnes 9.8, Coxyde 8.6, Houthem 8.3, Adinkerke 7.8, Vinckem 6.7' Ramscapeile 6.4, Nieuport 6.3, Steenkerke 6.1Oostduinkerke 4.8. II résulte de ces chiffres, qu'indépendam. ment des trois communes qui ne possèdent pas de mutualité, cinq communes restent en dessous de la moyenne de l'arrondissement. Onze mutualités atteignent ou dépassent cette moyenne. 1 oussant la comparaison plus loin, sept communes restent en dessous de la moyenne de l'arrondissement de Dixmude, sept en dessous de celie de l'arrondissement d'Ypres, cinq en dessous de celle des arrondissements de Bruges et de Thielt, trois en dessous de celle de l'arrondissement de Courtrai, une en dessous de celle des arrondissements a l'austère majesté de l'enterrement civil. Ce j d Ostende et de Roulers. journal ne comprend évidemment rien aux Et maintenant, quelles conclusions iaut-il prières, anx chants, au symbolisme, a la liturgie d'une religion qu'il affecte lui-même d'ignorer. Ce qu'il convient de retenir et de souligner dans les lignes qui précédent, c'est l'aveu du but véritable de la manifestation dont les funérailles de M. Berthelot n'ont été que le prétexte. II s'agissait biens moins, pour les promoteurs et pour les organisateurs de cette parade, d'honorer une illustration scientifique, que d'affirmer publiquement la libre-pensée, devenue l'irréligion d'Etat de la République francaise. N'est-ce pas, d'ail- leurs, ce que le ministre Briand, organe du gouvernement, a lui-même affirmé dans l'espèce d'oraison funèbre qu'il a prononcée au cours de la cérémonie Ainsi la France officielle n'a rompu le Concordat et ne s'est séparée de l'Eglise que pour s'unir étroitement a la Loge et pour seconder de toutes ses forces l'oeuvre de déchristianisation entreprise par la Franc- maconnerie. Preuve nouvelle du menson- ge et de l'hypocrisie de cette neutralité absolue qu'on représentait naguère comme l'indispensable garantie de la liberté de conscience. La liberté de conscience Comment pourraient-ils en parler ceux qui, tout en organisant officiellement leurs exhibitions maconniques, interdisent les processions catholiques et même, dans de nombreuses communes, les cortèges funèbres accom- pagnés par le clergé et précédés de la croix. Le 26 mars encore, a Brest, le curé de Saint- Louis, assistant aux obsèques de deux victimes du Iéna s'est vu dresser procés- verbal pour exercice du culte sur la voie publique. Voila comment's'e'tablit chez les Francais le règne de la tolérance sur les ruines du christianisme Voila le beau régime que les sectaires de la libre-pensée rêvent d'implanter parmi nous dans Varrondissement de Furnes Dans une précédente étude j'ai parlé du développement prodigieux de la mutualité de retraite dans la province de la Flandre Occidentale, et j'ai établi, chiffres officiels en main, que fin 1905, la province comptait une moyenne de 73 affiliés a la caisse de retraite tirer de ces chiffres Certes, les administrateurs de la plus grande partie des mutualités de l'arrondis sement de Furnes ont le droit de se réjouir du résultat brillant qui a couronné leurs efforts, et bien certainement aussi ce nest pas une raison pour décourager ceux qui n'ont pas obtenu un résultat aussi heureux. Je sais parfaitement et par expérience personnelle, que les idéés d'économie et de prévoyance ne pénètrent pas toujours avec une égale facilité dans toutes les communes, mais je sais aussi qu avec une volonté tenace et une persévérence qui ne se laisse rébuter par aucune résistance.on vienta boutde tout. Et c'est pour cette raison que je souhaite que ces quelques lignes que j'ai consacre'es k mes amis mutualistes de 1 arrondissement de Furnes puissent, tout en consolant les uns, stimuler heureusement le zèle des autres. Paul Lacroix. A la fin de la séance de la Chambre de Vendredi, apres le vote sur l'ensemble du projet de loi sur les mines,le chef du cabinet a donné lecture de la déclaration suivante Le vote d bier a montré que le gouverne ment nepouvait plus compter sur l'ensemble de la majorité D'autre part, nous ne pour- rions assumer la responsabilité de certaines dispositions qui ont été incorporées au pro jet et dont le but et le caractère ont été déterminés par les commentaires qui les ont accompagne's. En conséquence, tous les membres du Cabinet ont résolu d'offrir leur démission au Roi. Je demande que la Chambre veuille bien décider de s'ajourner. Après cette déclaration tous les ministres quittent leur banc et la Chambre s'ajourne juscqu'a convocation ultérieure. La crise ministérielle que les derniers évènements parlementaires faisaient prévoir, a done finalement éclaté. Le passage de M. de Smet de Naeyer au pouvoir laissera parmi les catholiques un souvenir reconnaissant. Les services qu'il a rendus au parti catholique comme au pays entier sont considérables. Au milieu de difficultés considérables son énergie et son initiative lui ont valu une par mille habitants, soit 7.3 pour cent de la carrière pleine de mérites oonulation totale. En attendant que le souverain exerce sa population totale. J'ai fait remarquer dans cette même étude qu'il faudrait qu avant deux ans, la moyenne provinciale soit poussée a 10 pour cent de la population, et qu'il suffisait, pour en arriver a ce résultat désirable, que toutes les mutua lités dont le développement était resté jus- qu'ici en dessous de cette moyenney arrivent. L'arrondissement de Furnes, qui tient la tête du mouvement mutualiste dans la pro vince, avec 4474 livrets, sur une population prerogative constitutionnelle faisons le voeu que la nouvelle combinaison minis térielle amèue au pouvoir des personnalités nouvelles ou anciennes dont l'expé- rience, le prestige et la sympathie nous ménagent encore de longues années un gouvernement vraiment national et catholi que 1 o«« wu .umaine j

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1907 | | pagina 2