F A ITS DIVERS Le Katholieke Ziekentroost A propos d'une vieille facade Causerie agricole Acies ofticiels Ville d'Ypres Finances Communales w o ;vi ml luw rs Céréales cPhi'ver, Soins et Fumure cle cov ver lure Le Comité de Patronage VILLE D'YPRES A 1 B 1891 1893 1893 1894 1895 1896 1897 1898 1899 1900 1901 1902 1903 1904 1905 3,283.60 41,625.79 44.720.71 47.413,58 694,908,43 11.964.79 104.171.27 7,284.88 105,623.59 20,444.19 70.778.73 13,207.58 56,402,39 60.310.92 29,032.50 Disons que l'exécution a été brillante, et l'ensemble parfait, par la sureté d'attaque et le souci des nuances. Cela nous promet pour les prbchains concerts d'été une série de régals musicaui. Nos vives félicitations aux musiciens et leur chef distingué Mr Eugène Verstraete qui s'est dévoué doublement en prêtant encore le concours de la belle voix de ténor dans la suave Cavatine d'Ambroise Thomas. Rappelé par le public sympathique, i'excellent Directeur nous a fait entendre un joli récital de 1 opéra Armide de Gluck. La société chorale l Orphéon a obtenu un Buccès trés mérité dans l'exécution de ses deux choenrs le Tannhauser de R. Wagner, et le Compte d'0ry,une des premières ceuvres de l'illustre Rossini. Notre vaillante chorale a fait preuve de qualités remarquables d'interprétation et d'une vitalité qui fait honneur a son Direc teur et a ses choristes.Nous tenons a rendre hommage aux efforts persévérants de son dévoué Président et de sa Commission pour le niaintien de la seule Chorale Yproise encore existante nonobstant l'indifférence trop grande parmi nous pour la culture des voix humaines auxquelles pourtant le plus bel instrument ne peut être comparé. Mademoiselle M. Wyckaert, violoniste, 1" prix du conservatoire de Bruges, et Mademoiselle J. Wyckaert, violoncelliste, lauréate du même conservatoire possèdent un beau talent d'amateur, la Fantasia Appa- sionata de H. Vieuxtemps a valu a la gracieuse violoniste un rappel enthousiaste auquel elle s'est prêtée par une excellente interprétation de la Mazurka de Wieniawski. Les deux balles ceuvres pour violoncelie Arlequin de Dopper et Prés du Berceau da Mosz- kowski ont produit une impression char mante et valu un rappel élogieux a la gracieuse violoncelliste qui a encore exécutó avec - beaucoup de sentiment l'exquise romance Simple Aveu de Fr. Thomé. Un numéro trés intéressant était L'Adagio et Finale du Trio I pour violon violoncelie et piano, exécuté par Melles Wyckaert et notre excellent pianiste yprois Mr Louis Vanhout- te. Cette jolie page musicale du maltre Haydn, a été écoutée religieusement et appréciée pour le tour mélodique naturpl et élégant avec lequel cette oeuvre a été rendue par les parties d'archet, et les qualités mattresses dont a fait preuve notre virtuose yprois dans l'accompagnement si difficile du piano. Monsieur Gracia, l'excellent chanteur de genre lillois, nous est revenu avec un répertoir qui lui a valu un succès de bon aloi. Rappelé sans cesse par le public sympathique, il a donné la note gaie a la satisfaction générale/ taut par l'heureux choix que par l'habile interprétation de ses cbansonnettes. N'oublions pas de féüciter Messieurs Ern. Wenes et G.Desramault qui ont rempli avec leur talent habituel le röle ingrat de pianis tes-accompagnateurs. Un mot de vifs remerciements a la Com mission de la Fanfare Royale pour la bonne réussite de ce concert et pour ses efforts incessants a encourager l'art musical en notre ville. Musica. Le Katholieke Ziekentroost a tenu Di- manche dernier sous la présidence de Mr Fraeijs son assemblee générale statutaire. L'importance et l'utilité de pareilles socié- tés ne font plus de doute pour personne. Elles sont une démonstration claire des bienfaits du groupement, grace a elles de fréquentes causes d'indigence sont éloignées, elles incitent a l'épargne et l'économie et par des privations intelligentes augmentent le pouvoir de l'homme sur lui-même. Même la part que tons les membres prennent aux choix des administrateurs, les comptes qu'on rend dans les assemblées générales, les effets palpables d'une bonne gestion, ne sont pas sans influence sur l'exercice réfléchi et sensé des droits politiques. Celles-la surtout sont socialement utiles, les sociétés dont on peut dire qu'elles sortent naturellement et logiqueneent de la charité chrétienne comme la fleur de sa tige. Inutile serait il de dire que le Katholieke Ziekentroost atteint pareils résultats. II y a 21 ans de généreux eatholiques mettant en pratique le précepte du Christ Aimez vous les uns les autres, fondèrent le Katholieke Ziekeatroost et se méfiant de la science des actuaires et même de la théorie que l'indem- nité journalière de chomage ne peut dépasser la cotisation mensuelle (pour 20 c. de coti- sation par semaine les membres regoivent une indemnité journalière de 1 f. 5o) le firent vivre,prospérer et l'amenèrent a la possession d'un capital de 20,256 f. 23. Ah si la société est florissante et prospère, si les recettes ordinaires se cloturent avec excédent sur les dépenses ordinaires, quoiqu'il y eut en 1506, 64 membres malades, qui recurent une indemnité de salaire pendant 1118 jours entiers et 72 demi journées si l'excédent général ordinaire et extraordinaire est de i5o6 f. 27 e est grace surtout a une intelli gente direction et au continuel concours des membres honoraires, qui sont au nombre de 63. Quelle forme élevée de la bienfaisan- cequece concours et qui mieux que la simple aumone, ménage l'honneur de l'as sisté. En parlant d'intelligente direction ajoutons que celle-ci est trés judicieuse pour l'agréa- tion de nouveaux membres. Ceux-ci sont au nombre de 240, appartenant tous a la classe ouvrière. Si personne n'aime a être vieux tous tendent a le devenir.Maiscomme la vieillesse n'est douce que lorsqu'elle est accompagnée d'une certaine aisance le Katholieke Zieken troost a institué pour ses membres une section de Retraite. Tous les débuts sont difficiles, dit le proverbe aussi la section de retraite pourrait elle être plus florissante. Nous ne parions pas au point de vue finan cier mais au point de vue du nombre des participants. La loi sur les accidents du travail a amené une certaine perturbation dans la vie intérieure des sociétés de secours mutuels. En effet la victime d'un accident ayant d'une part droita une indemnité de ce chef de la part d'une so ciété d'assurance et réclamant d'autre part une indemnité de chomage comme membre d'une société de secours mutuels, peut se trouver dans une situation bizarre, si la société de secours mutuels refuse, prétextant qu'elle n'a pas a intervenir cette chose étant réglée par l'assurance. D'un autre cöté si la victime d'un accident recoit de deux cotés est ce que cette double indemnité ne sera pas plus grande que le salaire habituel et cela ne va-t-il pas constituer une prime a la fréquence des acci dents Un moyen terme parait trouvé. La société d'ussurance et celle de secours mutuels payeraient toutes les deux et l'excédent sur l'indemnité actueliement payée par la société desecours mutuels serait versé sur un carnet de retraite au nom de l'intéressé. Voila certainement une bonne combinaison Voila les réflexions, qui me sont venues a l'esprit et les bonnes choses que j'ai entendues, lorsque, au cours d'une flanerie je suis entré Dimanche après-midi a la réunion générale du Katholieke Ziekentroost. Le Progrès déplore, non sans raison, la dérnolition prochaine, a ce qu'on dit, d'une charmante fagade de style Louis XIV, située rue au Beurre, n° 58. Nous tenons a appuyer énergiquement cette protestation, estimant que les fagades anciennes doivent, autant que possible, être coiiservées ou du moins rebaties dans le même style. Dans son Guide d'Ypres, Mr Butaye par lant des demolitions de fagades anciennes, dit C'est un véritable désastre pour la ville, car l'esthétique des rues est un important élément de prospérité. Nous soumettons a la bienveillante atten tion du propriétaire ces lignes écrites par un de sos amis et nous nous permettons, en irême temps, de lui énoncer notre apprecia tion personnelle sur cette question. L'architecture privée a Ypres peut se résumer en trois époques distinctes Le Gothique dont on ne compte que de rares spécimens. La Renaissance, dont le carac téristique est ici l'ornement rayounant en coquille ou en éventail avec l'arc Tudor, dit aussi arc surbaissë ou en anse de pauier. Le grand nombre de constructions encore existantes appartonant a ce style l'a fait dénommer style Yproi3. Enfin les styles frangais Louis XIV, XV, XVI et Empire. G'est a la plus ancienne époque de cette dernière catégorie, au style Louis XIV, qu'appartient la fagade dont nous nous occupons. II existe certainement en notre ville, des fagades plus importantes de cette époque, deux notamment au fond de la place Vaudenpeereboom et une dans le même alignement de la rue au Beurre marquée n° 20. Mais ce n'est point un motif, nous semble-t-il, pour laisser disparaitre un pignon absolument typique et d'un modèle devenu assez rare en notre ville. II serait oiseux d'insister encore sur ce que les fagades rnodernes out géuéralement de baual. D'autre part, on remarque l'inté- rêt croLsant qyi va aux constructions du passé. Elles gardent, comme un reflet des époques disparues et sembleut rappeler les évènements dont elles ont été les témoins muets. Ce charmant pignon ne nous remé- more-t-il pas l'occupatiou frangaise Louis XIV assiégeant la ville en 1648, puis de nouveau, dix ans après, en 1658; ses entrées victorieuses son séjour a l'hötel de l'Epée Royale, h la Grand Piace? La fontaine, dont nous ne possédons plus que quelques débris et qui portait la statue du Roi-Soleil, l'hötol de l'intendant militaire (actueliement l'école industrielle) et surtout les immenses travaux exécutés par Vauban aux fortifications, appartiennent a cette époque de conquêtes. Cesoutdonc des souvenirs essentiellement mi.itaires qui s'attachent au style de cette maison et il nous étonnerait fort que le chef de notre garde urbaine en adoptht un autre pour sa nouvelle habitation. Nous admettons volontiers que pour des motifs de confort, on soit contraint a une dérnolition, les dispositions intérieures pri- mant l'intérêt que peut présenter une faga de. Mais dans ce cas, on doit éviter la bana- lité et adopter le style de la construction antérieure. La fagade actuelle, reproduite en des proportions un peu plus élancées, l'exhaussement du sol lui ayant nui comme toutes les constructions du passé se présenterait sous le meilleur aspect et serait digne de figurer dans le voisinage de l'élé- gante construction que M. Fraeijs fait ériger a cóté de son hotel. Et s'il est vrai que les sculptures ornant les tympans de3 fenêtres ont déja été vendues, il n'est pas trop tard pour les faire reproduire pendant qu'elles sont encore en place. Ce faisant, notre sympathique major aura mérité de l'art et lui sera reconnaissant au nom de celui-ci, le trés modeste. S. Tête Nos pères jubilaient quand ils récoltaient 20 sacs de froment a l'hectare. A l'heure actuelle ce rendement conduirait nos fermiers a la ruine. Depuis quelques années déja, foule de cultivateurs se plaignent du bas prix des céréales. Parmi les nombreux remèdes plus ou moins proposés pour relever le prix des céréales, il en est qu'il serait dangereux d'appliquer. A mon humble avis, le moyen le meilleur serait de relever le rendement qui est encore trop souvent en dessous de la moyenne. Les céréales d'hiver sont sans contredit, une des cultures les plus importantes de la Belgique et chaque anne'e de nombreux hectares sont consacrés a leur culture. Pour que cette culture devienne réellement intensive ct remunératrice il faut outre une bonne preparation du terrain, choisir une graine parfaite, sélectionnée et accorder aux céréales une fumure rationnelle et appropriée. Tous ces efforts cependant peuvent rester stériles, si au sortir de l'hiver, en Mars et en Avnl, 011 oublie d'accorder a nos blés des soms d'entretien importants ainsi que la fumure de couverture. L'hiver qui vient de s'écouler a été long, rude, funeste même. Les intempéries de la mauvaise saison font souffrir énormément nos céréales d'hiver. Le déchaussement produit par les alternatives du gel etdu dégel, le déchirement des racines et des jeunes tissus fatiguent beaucoup la céréale. Les blés gelés ne donnent qu'une tige faible, un grain chétif,un rendement inférieur il vaut mieux les remplacer que de les conserver. Les blés non gelés, bien que clairsemést quelquefois, peuvent néanmoins se guérir, se relever au printemps grêce a des facons culturales convenables. Dans les terres compactes, argileuses, tenaces, les céréales souffrent souvent, en Mars, d'un exces d'humidité il faut assainir ces sols en facilitant l'évacuation des eaux stagnantes. Quand ces terres sont suffisam- ment ressuyées on donnera deux bons hersa- ges a une dizaine de jours d'intervalle. Ces hersages sont nécessaires pour ces terres battues présentant une croüte dure ils aèrent le sol ils facilitent le déveioppement des nouvelles racines superficielles ils re- cbaussent la plante ils activent le tallage ils détruisent les mauvaises herbes enfin le second hersage mettra bien en contact avec le sol les engrais répandus superfieiellement. Dans les terres légères, soulevées, creuses, un roulage énergique est indispensable et ce bon roulage sera suivi des hersages. Ces soins d'entretien suffisent-ils pour guérir les céréales affaiblies et pour assurer un bon rendement Non II faut relancer la végétation par l'apport d'un engrais azoté actif. Jusqua présent le coup de fouet était donné par une application de i5o kgr. nitrate de soude vers fin mars jusquau i5 avril. Gette année, en raison dn prix élevé du nitrate de soude ne pourrait-on pas employer le sulfate d'ammoniaque 1 Evidemment, le sulfate d'ammoniaque est tout aussi avantageux et plus économique. Ses effets seront excellents si on a soin de faire suivre son épaudage d 'un hersage 100 kgr. de sulfate d'ammoniaque par hect are guériront nos froments chét ifs et affaiblis. Si les effets du sulfate sont un peu plus lents queceux du nitrate, ils seront plus durables. Cet engrais est aussi moins expo.ié aux pertes par lavement car il est retenu par le sol. Certaines terres, a couche arable peu épaisse et a sous-sol perméable, pauvres surtout en acide phosphorique profïteront largement d'un engrais composé d'une partie soit 100 kgr, de sulfate d'ammoniaque et de deux parties soit 200 kgr.de superphosphate; ce dernier engrais favorise la formation du grain et empêchela verse. Enfin,dans les terres oü la verse et la rouille sont a craindre on diminue quelque peu la dose d'engrais azoté et on peut employer en couverture un engrais potassiqu.e qui, ainsi que 1 ont démontré de nombreus.es expérien- ces, donne plus de rigidité aux ti ges, prévient ainsi la verse et préserve la céréale de la rouille. On peut employer en couverture, quand ils n'ont pas étéemployés en automne, les engrais suivants 100 kgr. chlorure de potasse et 200 kgr. superphosphate. L engrais azoté, toujours nécessaire au printemps sera 75 kgr. de sulfate d'ammo niaque. En résumé, les fumures et les facons cul turales appropriés, s'imposent, dans toute culture rationnelle, pour relancer la végéta tion des céréales, au sortir de l'hiver. H. A. Conférencier. Par arrêté royal du 27 Mars dernier une somme de 5oo fr. a imputer sur l'artcle 104 du département de l'intérieur et de ['instruc tion pubiique pour l'exercice 1906 est allouée a la- commune de Wartreton a titre de subside extraordinaire del Etat pour le service ordi naire de l'enseignement primaire pendant le même exercice. Par arrété royal du 14 Mars 1996 M J. Six a Houthem, est autorisé. sous certaines conditions a établir une brasserie en cette commune, section B. N° 261 f du plan cada stral, a environ 3.600 mètres de la frontière. Par arrêté royal du 12 Avril la croix militaire de 2e classe est décernée au lieute nant L. Pascal du 3e régiment de ligne. YPRES Mariage. Mardi matin a eu lieu le mariage de M. Jules Gillebert, brasseur a Ypres, fils de feu M. Henri Gillebert et de Mme Gillebert-Depraeter, négociante a Cour- trai, avec M"e Marie Louise Féneau, fille de M. Victor Féneau, conducteur principal des ponts etchaussées, et de Mme Féneau Hen- nion, a Ypres. M. Eugène Struye, échcvin de l'état civil, a procédé aux formalités du mariage civil a onze heures du matin, en la salie échevinale. Les témoins étaientpour le marié, MM. Isidore Gillebert, rentier a Ypres, son one'e, et Isidore Gillebert, négociant a Courtrai, son frère pour la mariée, MM. Aimé Fé neau, fabricant de toiles a Ypres, son frère, et Victor Desmidt, rentier a Courtrai. Immédiatement après, la messe nuptiale la été célébrée en l'église de Saint-Nicolas. M. l'abbé Ryckeboer, cure, officiair. Pendant a messe, M. Louis Vanhoutte, maitre de chapelle de la catbédrale Saint Martin, a exécuté différents morceaux d'orgue. Inspection. Le lieutenant-général baron Greindl, commandant supérieur de la garde civiquedes deux Flandres, viendra inspecter la garde civique d'Ypres le lundi 6 mai prochain. Le Comité de patronage des habitations ouvrières et des institutions de prévoyance de l'arrondissement d'Ypres vient de publier son rapport annuel. Ce Comité est composé de treize membres et compte en outre quarante deux membres correspondants, un dans chaque commune de l'arrondissement, a l'exception d'Ypres. I! se répartit en trois sections, la première ayant dans ses attribu tions les habitations ouvrières la seconde, l'hygiène la troisième la mutualité, les ceuvres de prévoyance, les conférences et la propagande.Le Comité tint 21 1 éuuions pour 1'examen' des demandes d allocation de la pension de vieillesse de 65 francs, prévue par la loi du 10 mai 1900 et ci q reunions pour l'examen des autres questions de son ressort. En outre, le bureau du Comité se réunit a plusieurs reprises et la seconde section, dans une reunion particulière, décida entre autres de faire une enquête sur l'hygiène dans les différentes communes de l'arrondissement. En 1906 433 vieillards ont cessé de rece voir l'a location de 65 francs dont 355 pai" décè3, 53 par changement de domicile et 23 a la suite d'un nouvel examen. Par contra 655 nouvelles demandes furent int oduites' le Comité en agréa 540 et en tejeta 106. Le gouverneur alla en appel contre 29 décisions du Comité et 39 des persounes éliminées en firent autant. Finalement le nombre des agréations nouvelles fut de 555. Le Comité expose dans sa salie de reunion une série de plans-types pour habitations ouvrières ces plans sont souvent consultés. Dans le courant de l'année dernière, uD nombre assez grand d'habitations ouvrières furent construices et toutes l'ont été dans de bonnes conditions. La circonscription compte quatre sociétés pour la construction d'hahitationt ouvrières ou d'avances sur bypothèques, dont une a Vlamertinghe, qui fit six operations se montant a 6.014 fr. 44 en 1906, deux a VV'arneton, dont une étudie actueliement différentes affaires et une a Ypres, qui fit trois opérations se montant a 45.UU0 l'rancs. Ces quatre sociétés défendent strictement a leurs affi iés la vente d'alcool. Le Comité a délivré a 101 ouvriers dési- reux de devenir propriétaires de leur habi tation, le cerciticat nécessaire pour reduction des droits d'enregistrement ou de transcription hypotnécaire. Eu 19ü5, le Comité, avec Ie concours de l'Administration communale, des Hospices civils et dn Bureau de bienfaisance d'Ypres a organi un concours d'ordre et propreté parmi les ménages ouvriers d Ypres. Cin. quante cinq ménages y ont piis part. L épargne est trés florissante dans notre arrondissement et spécialemei t parmi les eiifants des écoles, grace au zèle des inslitü. teurs.Peu a peu l'épargne scolaire tend vers 1 affiliation de ses membres a la Caisse de retraite sous la garantie de l'Etat. Une dizaine de sociétés d'épargne existent, ayant comme but 1 achat des lots a primes de ville. II existe 32 mutualités contre les acci dents et les maladies,dont 27 sont reconnues et 5 non reconnues. Neuf parmi les mutua lités reconnues se sont réunies en une fédération eu 1905. L'arrondissement compte 64 mutualités de retraite. Toutes les communes a l'excep tion de VVulverghem ont leur mutualité de retraite. Ypres en compte 16 59 mutualités avec 9,620 membres sont réunies en une fédération. En 1906,une mutualité contre les accidents et les maladies a été fondée a Comines ainsi qu'une mutualité de retraite parmi les élèves de l'Institution royale de Messines. La ville d'Ypres compte une société d'abstinence de boissons alcooliques, tres florissante. Des sociétés de temperance existent dans 28 écoles. Avant de terminer, disons encore que le Comité de patronage d'Ypres aremporté a l'expositiou internationale de Milan, uit dip ome de médaille d'or. Gela seul fait jugerdela brillante situation qu'occupe le Comité d'Ypres parmi les institutions sociales. KEMMEL-LEZ-YPRES Cornice agricole Ypres-Kemmel. Ré- sultat du concours de bétail organisé pat le Cornice agricole Ypres Kemmel, a Kemmel, le mardi 16 avril. i'r concours. Génisses sans dents. ier prix médaille en vermeil et 40 frs a G. Descamps de Langemarck 2e prix mé daille argent et 3o frs a H. Lammeranl de Dickebusch 3e prix médaille argent et 20 frs, Vve Deweerdt de Poperingbe 4® prix médaille bronze et iofrsLa J. Develter de 11 ANNEXE I TABLEAU récapitulatif indiquant', par année, depuis iSgi jusqu en igoS, dernier compte arrêté A. Les sommes recues par la ville et pro- venant de vente de biens communaux, d'emprunts et de versements divers. B. Les sommes recues en subsides de l'Etat et de la province, ainsi qu'en recouvrements (de particuliers), pour l'exécution de travaux d'utilé publique. C. Les sommes affectées a l'acquisition de biens et rentes, a la reconstitution de fondations, au remboursement et au remploi d'emprunts, ainsi qu a l'exécution de travaux extraordinaires et d'utilité publique. ss 2 ra- ra TOTAL Sommes sorties C 5,470.52 6 999 99 22.696 09 7.975.52 31,589.44 8,735.51 22,596.56 3,574.06 53,385.17 9,571.66 1,988.41 697.91 3,634. 2,825.19 8,974.82 8,724.12 48,625.78 67,416.70 55.469.10 726,497.87 20,720.30 126,767.83 10.858.95 159,008.76 30,015.85 72.767.13 13,905.49 60,036.39 63.136.11 38,007.32 Totaux 56,706.10 37.9u7.27 72.335 43 87 128.27 710,037.78 58,738 48 156,235.63 48,408.20 177,470.77 57,014.56 62,748.92 59.782.8f 116.560 f6 47,023.36 42,652-38 l,3il.!92,84 190,714.86 j 1,501,907.70 1.790,750.16 Récapitulation C. A. B Différence Sommes sorties frs. 1,790 75i/.l® entrées frs. 1,501,907.7( frs. 288,848.46

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1907 | | pagina 2