Cf
't'fi QHIQUETPROISE
En Fspagne
En Eussie
Conférence au Volkshuis
Fanfare Royale
Notes biographiques
Le nouveau gouverneur
de la Flandre Occidentale
Notre Cardinal
Furies socialistes
Vilie d'Ypres Finances Communales
sur les ministres démissionnaires
bebeL).
ÉTAT COM PARATIF DES RECETTES ET DES DÉ PENS ES ORDINA1RES
1890 a 1905
Conseil trouve que 1'exclugion de la Franc-
Magonnerie ferait perdre aux fêtes d'Orléans
leur caractère de neutralité. Aux yeux du
gouvernement cetteneutralité e.-t nécessaire
pour qu'il puisse permettre la présence des
fonctionnaires.
D'une déclaration du ministère de l'inté-
rieur il résulte que M. Clémenceau après
avoir pris déja tant de decisions contradic-
toires en cette affaire aurait finalement
dégagé sa responsabilité en laissant le maire
d'OrléanB libre d inviter ou non la Franc-
Magonnerie.
N'aurait-il done pas pu commencer par
s'en teair a cette fagon de voir De temps
immémorial la municipalité avait pris
l'initiative des participations aux fètes
jamais la Franc-Magonnerie n'y avait pris
part et il n'y a aucune raison pour qu'elle y
prenne place cette année. Et l'on cherche
vainement de quel droit M. Clémenceau
voudrait obliger la municipalité d'Orléans a
accepter la collaboration magonnique.
Ce que les sectaires considèrent comme
une exclusion capable de blesser la neutrali-
té est tout simpiement la continuation d'une
chose acquise qui n'offusqua personne.
Au milieu du désarroi universel causé par
les grèves et les mouvements socialistes un
effort intéressant se produit et se développe
parmi les ouvriers consciencieux. II s'agit
du mouvemtnt économique et professionnel
des Jaunes.
A la Bourse du travail, de prétendus
ouvriers, grévistes do profession, dont le
métier consiste a hurler dans tous les mee
tings socialistes. s'eflorcent d'entretenir
leurs camarades dans une guerre sans issue
contre le patronat.
Entretemps, dans un autre quartier de
Paris, de véritables travailleurs, interrom-
pant pendant quelques lieures leur labeur
quotidien.se réunissaient dans le 3e congrès
des Jaunes sous la présidence de leur vail-
lant chef Pierre Piétry. Us y discutaient
posément avec des industriels les questions
professionneiles les plus diverses, tout en
voulant une organisation ouvrière ei nemie
de la haine des classes et hostile au socia
lisme.
Le contraste est frappant. Du cóté des
rouges qui veulenttout détruire :l'anarchie;
du coté des jaunes: la résistanceau désordre
avec une organisation nouvelle du travail
sur des bases solides.
C'est un rayon de soleil au milieu de la
tempête.
Le ministère conservateur., appelé au
pouvoir, sous la présidence de M. Maura, le
25 janvier de cette année, avait devant soi
une chambre comprenant 240 libéraux
contre 110 conservateurs.
Si Alphonse XIII avait demandé aux con
servateurs de prendre dans ces conditions
les rênes du pouvoir c'était a cause de la
désunion extreme qui régnait dans les rangs
de la majorité avec laquelle cinq ministères
s'étaient usés a gouverner dans l'espace de
seize mois.
Aucun de ces ministères ne parvint a con-
stituer une majorité solide, rendant possible
l'adoption des projets inspirés par la ques
tion religieuse et, en particulier, celui sur
les associations.
L'acceptation du pouvoir, par M. Maura,
était évidemment.subordonnée èlacondition
d'un appel au pays.
On sait ce que signifie un appel au corps
électoral espagnol, habitué a laisser au
gouvernement du jour le soin de composer
le nouveau parlement. Les crises normales
en Espagne proviennent rarement des
élections, au contraire, les élections sontle
résultat d'une crise ministérielle.
La pratique sincère du suffrage universel
a de la peine a s'acclimater en ce pays.
Toutefois comme lont démontré les élections
provinciales, l'indifférentismc commence a
diminuer.
Les nouvelles données ces derniers jours
par les agences sur le résultat des élections
ont été souvent rédigées en termes tels qu'il
n'était pas facile d'y distin guer de quel coté
était la victoire.
On parlait bien de majorité conservatrice
certaine, mais en même temps on soulignait
le succès de tels chefs républicains, de telles
personnalités carlistes ou catalanistes et
l'on y semblait voir un amoindrissement
sensible du triomphe ministeriel.
La superbe victoire du parti conservateur
et catholique, appui du ministère Maura,
n'en est pas moins incontestable.
On a donné comme acquis l'élection de
258 ministériels contre 140 membres de l'op-
position il ne semble pas que cette
proportion doive être considérablement
modifiée.
Le spectacle des choses russes est sans
doute encore difficile a définir.
Le Douma, manifeste en génëral le souci
d'éviter les incidents qui pourraient fournir
prétexte a la dissolution.
La formation d'un centre disposé a
collaborer avec le gouvernement tout en
évitant les excès des partis extremes sem
ble un fait accompli.
Le Tzar qui naguère encore faisait de
grandes difficultés pour reccvoir le président
de la Douma vient de receroir M. Golovine
avec le plus vive satisfaction.
Le Tsar a regu le président de la Douma
de la fagon la plus charmante. L'Empereur
a déclaré qu'il suivait avec le plus vif intérêt
les débats de la Douma. Certains discours
des députés de la gauche lui ont paru
regrettables mais il compte sur le Centre qui
vient de se former pour mener tout a bonne
ffn.
Parmi les nombreuses propositions qui
ont vu le jour ces derniers temps, signalons
en terminant un projet relatif a la Pologne.
Le parti national polonais a la Douma,
qui compte 46 membres, a présenté un projet
de loi portant autonomie de la Pologne.Une
Diète national et un Sénat seraient établis a
Varsovie; ces corps législatiis nommeraient
un secrétaire d'Etat polonais pour les
représenter a Saint-Pétersbourg et l'empe-
reur nommerait un vice-roi a Varsovie. La
Diète s'occuperait de l'administration inté
rieur etde la question agraire en Pologne et
n interviendrait nullement dans la politique
étrangère de l'empire, ni dans les travaux
des départements militaires et navales, ni
dans les affaires de l'Eglise orthodoxe.
Dimanche dernier, k 8 h. du soir, salle
comble au Volkshuis.
Le programme annongait, outre la tom
bola habituelle, l'exécution de quelques
chansons pepulaires, et une conference a
dormer par M. l'avocat Biebuyck.
L'orateur a pris pour sujet l'école et
1 education. II s'est placé sur un terrain
depuis lougtemps déftiché, mais d'une
richesse telle qu'il ne demande qu'k être
tournó et retourné encore pour porter
toujours des fruits plus abondants.
C'est une question pratique et importante
pour les parents chrétiens de l'éducation
depend l'avenir et le bonheur temporel,voire
même óternel, de leurs enfants.
Les premiers éducateurs par droit de la
nature et dans l'ordre de la providence soot
les parents. A eux fut confiée, comme un
dépot sacré, l'ame de leur enfant, a cultiver
et a former a eux appartient le droit et le
soin de choisir l'école oü doit se continuer le
travail commencé dans la familie a eux le
devoir de surveiller et d'aider cette educa
tion regue a l'école.
Pour les parents chrétiens le choix de
l'école n'est pas difficile a faire et il s'impo-
se c'est a l'école franchement catholique.
qu'ils doivent confiér leurs enfants. La l'in-
struction sera bien dpntiée, Id, et !a seule-
ment, la chrétienne et vraie éducation se
fera. La responsabilité des parents est
grande a cet endroit.
On peut juger de l'influence que doit avoir
l'école sur la direction de toute la vie d'un
homme, par les immenses efforts que fout
les gouveruements ou la franc-magonnerie
dirigeante dans les différents pays, pour
s'einparer de 1 eccle et de l'éducation. lis
veulent par ce moyen assurer le triomphe
de leurs principes.
Ici heureusement nous avons la liberté de
l'éducation et nous tenons a la garder au
prix des plus grands sacrifices. Entretemps
usons de cette liberté pour assurer le bon
heur de nos enfants et le nótre.
11 y a deux ans, au jubilé de l'école catho
lique de St Michel, eu cette ville, nous avons
revu douze des treize premiers élèves de
cette institution. Nous pouvons affirmer
avec satisfaction, et vous avez pu constater
avec nous, qu'ils font honneura leurs parents
et a leurs anciens maitres.
Les parents doivent veiller eux mêmes a
l'assidue fréquentation des écoles par leurs
enfants. Mais ici, (qu'il soit permis de le
dire), quel tort ils auraient d'employer a cet
effet le système des petites douceurs, oü
passeraient facilement toutes les petites
épargues d'un ménage pauvre.
Ils doivent soutenir toujours l'autorité du
maltre et bien se garder de croire aux
plaintes et excuses d'uu enfant pris en
défaut.
Ils doivent se ga: der de contrarier et de
neutraliser l'influence bienf'aisantede l'école,
par des exemples peu édifiants que les
enfants rencontrèraient dans la familie.
Cette belle conférence donnée dans une
laDgage sobre, concis, mais bien accentué,
captiva 1'attention bienveillante des audi
teurs et fut accueillie par de vifs applaudis-
scments.
Nous félicitons le jeune orateur de cet
heureux début et nous souhaitons de
pouvoir entendre souvent sa voix sympathi-
que dans nos réunions. X.
A l'issue de la répétition de Vendredi der
nier, une manifestation de sympathie a eu
lieu a la Salle Iweins en l'honneur de
Monsieur Victor Pieters,secrétaire demission-
naire de la Fanfare Royale par suite de sa
nomination enqualitéde notaire a Reningbe.
Monsieur Ie Vice Président Iweins d'Eeck-
houtte, entouré des membres de la Commis
sion et des membres exécutants, a pris la
parole pour exprimer les vifs regrets que
cause le départ de l'excellent secrétaire. Il le
remercie au nom de tous pour le zèle et le
dévouement avec lesquels il a rempli ses
fonctionsalasatisfaction générale et luidonne
l'assurance que son trop court passage a la
Fanfare Royale laissera le meilleur souvenir.
Ces paroles ainsi que la réponse de Mon-
si.ur Pieters sont vivement applaudies et
une ovation enthousiaste est faite au héros
de la fête.
Monsieur le Vice-Président annonce en
suite que M. Robert Colaert et M. Daniel
Tack ont bien voulu reprendre la succession
et les fait acclamer respectivement comme
secrétaire et trésorier de notre société royale.
Nous nous faisons un devoir de remercier
a notre tour Monsieur Victor Pieters des
nombreux services qu'il a rendus a la
bonne cause pendantson court sejoura Ypres.
Nous félictions aussi les nouveaux titulaires
en formant le voeu qu'il puissent bien long
temps travailler a la prospérité de Ia Fanfare
Royale.
M. Paul de Smet de Nayer naquit a Gand
le i3 mai 1843. Après avoir fait ses études au
collége Sainte Barbe,a Gand,et au college de
Marcq, en France, il s'adonna a l'industrie
dans sa ville natale. Nommé pour la première
fois membre de la Chambre des représentants
le 8 juin r 886, il fut réélu sans interruption
jusqu'a ce jour comme député de l'arrondis-
sement de Gand Eecloo. II fit parti du con
seil général et du comité d'administration de
la Gaisse d'épargne. En 1894, après la démis-
sion du cabinet Beernaert, le Roi confia le
portefeuille du département des finances a M.
deSmetde Naeyer le 26 mars 1894.II succéda
a M. de Burlet comme chef du cabinet le 25
février 1896 et se retira a la suite de dissenti-
ments au sujet de la question électorale le 25
janvier 1899. II fut nommé ministre d'Etat le
lendemain.
A la chute du ministère Vandenpeereboom,
M. de Smet de Naeyer revint au pouvoir et
reprit la présidence du conseil le 5 aoüt 1899
comme ministre des finances et des travaux
publics. Le Roi le créa comte par lettres
patentes du 26 mai 1900.
J. Van den Heuvel, né a Gand le 16 no-
vembre 1854. N'appartient pas au parlement.
Avocat a Gand et professeur a l'Université
de Louvain, ou il enseigna le droit pénal et
le droit public
Fondateur a Louvain de l'école des scien
ces politiques et sociales.
Auteur d'une étude surip jury en France
eten Allemagne, d'un ouvrage sur les asso
ciations sans but lucratif en Belgique et en
France, et de nombreux travaux sur le droit
public.
P. de Favereau, né a Lie'ge, le j5 janvier
1886.
Avocat a Liége.
Représente, de 1882 a f.884, canton de
Durbuy au conseil provincial de Luxem
bourg. v,
Elu député en 1884, par l'arrondissement
de Marche qu'il représente a Ia Chambre
jusqu'en 1900.
En 1896, lors de l'avènement du premier
cabinet de Smet de Naeyer, succède a M. de
Burlet comme ministre des affaires étran-
gères.
Siège depuis 1900, en qualité de sénateur
provincial du Luxembourg.
Jde Troo\, né a Louvain, le 21 février
1857.
Devient, en 1899, ministre de 1 intérieur
et de 1 instruction publique, dans le second
cabinet de Smet de Naeyer.
Baron M. Van der Bruggenné a Gand,
le 6 janvier 1852.
Inscrit au barreau de Gand.
Ancien bourgmestre de Wyngene.
Député de Tbielt depuis 1888.
Devient en 1899, ministre de 1 agriculture
et de beaux arts.
G. Francotte, né a Liége, le 23 novembre
i852.
Avocat a Liége.
Conseiller communal en 1895.
1900, conseiller provincial (Louveigné).
Elu député de Liége en 1900.
Ministre du travail.
Général A. Cousehant d'Alkemade, né a
Audenarde, le 26 avril 1840.
Entre a l'école militaire en 1858.
Général-major en 1898.
Devient en 1899, ministre de la guerre.
J. Liebaerl, néa Courtrai.ie 22 juin 1848.
Avocat a Courtrai.
Remplit pendant douze ans les fouctions
de député permanent.
Elu député de Courtrai en 1890.
Refuse, en 1895. le portefeuille de l'inté
rieur et de 1 instruction publique.
Appelé a la tête du département des finan
ces le 21 janvier 1899, tl démissionne le 5
aoüt de la même anne'e en même temps que
M. deSmet de Naeyer, mais il accepts avec
l'interim des chemins de fer, la direction du
ministère du travail.
Au début de 1900, il accepte définilive-
ment le portefeuille des chemins de fer.
La rumeur publique l'avait désigne' depuis
longtemps, beaucoup sinon tous le
désiraient ardemment, c'était lui qu'il fallait,
on n'en voulaitpas d'uutre.
Choisi par le Roi comme gouverneur, le
baron Ruzette i'étair depuis longtemps par
la population de Biuges et par celle de la
West Flandre. Son champ d'action, pour
change' qu'il est, ne diminue pts d'impor-
tance. II i.'ira plus défendre 'les intéréts
catboliques it la Chambre, mais prendra en
mains ceux de la province et qui ne peuvent
avoir de protecteur plus sur 1
Aussi nous sommes convaincus que le
gouverneur héritera de la générosité et du
dévoüment des premiers. 11 aura d'ailleur3
dïllustres exemples a suivre. De glorieux
souvenirs rattachent a jamais le nom de
Ruzette au gouvernement provincial, et Lon
sait que le Roi rappelant un jour au fils les
vertus du père, lui dit Sachez, Monsieur
Ruzette, que votre père était un bon et fidéle
serviteur.
Gardien jaloux du loyalisme dont firent
preuve tous les siens, conquérant Lestime et
le respect de tous, notre nouveau gouverneur
sera, nousen sommescertains,digne (allions-
nous dire de la succession paternelle), digne
du nouveau poste oü il se montrera non seu-
lement bon et fidéle serviteur du Roi, mais
encore bon et fidéle serviteur de Dieu qu'il
craint, de la Patrie et de la cité qu'il honore.
La ville d'Ypresse réjouira de l'honneur
qui échoit au fils de sonancien et sympathi-
que commissaire d'Arrondissement.
Vive heureux et longtemps notre nouveau
gouverneur.
L'enthousiasme fut grand et la joie géné
rale, quand, l'an dernier, on apprit, l'éléva-
tion de Mgr Mercier a la dignité archiépisco-
pale, et aujourd'hui l'allégresse a redouble
par le choix du St Père qui a daigné l'e'lever
a la pourpre cardinalice. Grande, en effet, est
l'estime oü l'on tient notre nouveau cardinal;
la presse, de quelqu'opinion qu'elle soit, est
unanime a reconnaltre le talent, la science
profonde et la largeur de vues qui font de
Mgr Mercier un des plus remarquables et des
plus éminents préiats.
j Certes, c'est singulièrement favoriser la
Belgique que de designer pour pre'sider aux
dest.üées religieuses de notre pays un homme
si généralement apprécié pour ses vertus,
comme pour son savoir, et dans ia circon-
stance, le Pape, a coup sür, a voulu montrer
sa prédilection potir les Beiges et aussi sa
grande affection pour notre nouveau cardi
nal.
Beaucoup sans doute occupèrcnt le siège
de Malines qui furent des préiats distingués,
mais aucun n'eut 5 ce point les dons du cceur
et dc l'esprit comme Mgr Mercier.
Puiss -t il done, acceptant les vceux de
filial dévoüment que nous déposons aux pieds
de son none, puisse t il garder longtemps
encore 1,-t pourpre cardinalice, se réjouir de la
fiJéhte dc ses enfants et vo:r l'accroissement
de la religion et le développemert de la lot
dans la libre Belgique.
Honneur, gloire et bonheur soient au car
dinal Mercier, primat de Belgique
LEURS THEORIES. faut, a toute
force, mainlenir louvrier dans sa situation
de misère. (Congrèi do B: uxelles, 1891,
11 Secourir les malheureux c'est de la tra-
hison Ces gens-la seraient devenus des
révoltés, vous en faitos des résignés.Besogne
aiili-stciale (Jules GUEoDË).
Ce sera une joie pour cons d'assist:r a
i'agonie des prètres, des bourgeois, des
capitahstes. Aialtus dans les égouts des
rites, ils mourront de faim lentement et
effroyablement devant nos yeux ce sera
notre vengeance. (REULIG, au Congrès
socialiste de Gand).
Dévouement Je nie le dévouement.
Fraternité Frère tant qu'il vous plaira,
pourvu que je sois le grand frère et vous le
petit
Pourvu que la société, notre roère com
mune,honore ma primogéniture en doublant
ma portion. (PROUDHON).
S'il ne nous faut dans nos rangs que des
de'sintéressés, il tie nous reste qua licencier
notre parti, qui ne repose que sur les intéréts
a satisfaire, qui se vante d'etre le parti du
ventre... (Jules GEUSDE).
On nous reproche de crier A bas le
capital Pas le moins du monde nous
crions: A nous le capital (SCflElTSER).
LEURS FAITS.Le socialiste allemand
Bebel, dont M. Jaurès s'inspire volontiers
(et pour cause, Bebel lui a envoyé 25.000 frs
pour qu'il puisse continuer dans 1' Humanité
sa campagne antifrancaise), ne cesse de de-
mander l'abolition du capital. C'est dans ses
12
ANNEXE II
cettfw
Oï"dLixiSiires~s
DÉPENSES
ordinaires
Excédents
annuels
Années
1
Fonds
communal et
iinpöts
'2
Propriétés
communales
3
Revenus de
fondations
i
Droits
et produils
divers
5
Commerce,
industrie
6
Instruction
pubiique
7
Beaux arts,
sciences
lettres
8
Recettes pour
0rdre et recet
tes diverses
TOT aux:
d'après
tableau
détaillées
Annexe ilWs
1890
183,380.53
22,767.64
4,971.
37,682.21
4.250.
35,929.72
2,040.
21,003.14
312,024.24
279,471.48
32,552.76
1891
202,395.82
22,991.47
4,971.
39,094.08
3,550. n
37,389.50
1,515.
21,495.02
333,801,89
291,217.48
42,584.41
1892
202,029.87
22,861.70
5,031.
37,809.28
8,633.21
37,905.01
1.948.
21,726.39
337,944.53
299,781.21
38,163 32
1893
199,773.56
20,296.56
5,031.
33,333 28
8,524.99
35,645.63
1.938.
19,293.04
284,836.06
384,697.39
45,138.67
1894
205,363.58
20,226 33
5 031.
36.701.90
9,887.60
27,506.25
387. i>
16,828.80
320,912.46
265,561.22
55,351.24
1895
207,491.93
15,687.70
5,074.50
38,073.48
11,790 31
27,269.15
320.
12,841.77
318,548.82
267,007.73
51,541.90
1896
209,738.40
16,325.90
4,728.
38,825.29
11 897.55
26,847.75
372.
14,603.29
333,338.18
277,376.48
45,961.70
1897
209,423.25
15,225.47
5,196.
40,388.44
11,084.11
27,024.50
307.
13,421.37
322,100.14
276,217.09
45,883.05
1898
213,698.95
15,302.52
5,211.35
39,208 39
15,970.43
25,906.
500.
14,237.78
330,035.42
284,990.61
45.044.81
1899
218,124.27
13,522.43
5,220.35
40,346.28
18,929.86
27,741.74
500.
16,609.03
340,993.96
292,706.88
48,287.80
1900
218,682.11
13,919 18
5,220.35
43,814.74
19,630.27
24,821.45
500.
17,101.44
343,689.54
305,869,43
37,820.11
1901
222,171.64
14,276.96
5,220.35
47,359.98
19,773.75
28,388.35
500.
18,754 01
354,445.04
312,424.55
42,020.49
1902
224,446.47
14,356.37
5,220.35
54,428.38
20,730.78
28,090.40
2 800.
16.024.44
366,097.19
319,010.61
47,086.58
1903
225,758.36
14,344.71
5,220.35
53,356.38
20,188,37
29,337.72
2,800.
10,522.49
367,528.48
327,803 31
39,725.17
1904
228,275.48
14,807.66
5,220.35
51,641.02
21 307.79
30,415.
2,800.
17,140.64
371,607.94
328,199.90
43,408.04
1905
229,471.48
15,860.94
5,220.35
51,391.50
20,407.80
30,049.05
2,800.
17,108.36
372,309.48
326,200.37
46,109.11