LA SEÏUNE
Adresses de 1'Association
En France
En Allemagne
fenséos
II faut 1'unipn
Acies officiels
et la
ila welijksafkond iyin gen
décroitre la charge qui pèse sur le contri
buable du ch#f de la Dette et améliorer la
situation des habitants.
Non» ne redirons pas ici tout ce qui a
été fait danscetteordre d'idées par l'émineat
miniatre démissionnaire. Chacun sait ce qui
a óté accompli de puis dix ans en matière de
railway, de ports, de canaux, de routes, et,
en general, dans tout ce qui constitue
l'outillage industriel de la nation. Chacun
gait lei immenses travaux qui ont éte
entrepris. Ce que l'on sait moins, ce que
d'aucuns croient encore devoir contester,
c'est que ces immenses travaux procédaient
tous d'un taste programme d'ensemble dont
la réalisation est aujourd'hui assurée nous
«n feron8 quelque jour l'intéres santé
demonstration.
Ce que l'on sait encore, c'est que les rues
de M de Smet de Naeyer, en dépit de leur
hardiesse, de leur témarité, se sont de tout
point vérifiés
Notre commerce general, qui n'élevait a
5,127 millions en 1894, A PLUS QUE
DOUBLE en 1907, et il en est de mêmë
pour notre commerce spécial. Les recettes
des chemins de fer se seront accrues de plus
de cent millions. Le tonnage de notre
navigation, a l'entrée, a doublé de 1894 1
1906, atteignant le chiffre de 12,945,000
tonnes.
Notre essor industriel a suivi la même
voie nos aciéries produisent plus du triple
de ce quelle» produisaient en 1894. Enfin
la puissance de nos appareils a vapeur dé
passé aujourd'hui deux milliards de ehe-
yaux
Cette prospérité inouïe aeu pour con
sequence d'améliorer, tnieux encore que les
lois sociales dont le cabinet démissionnaire
a doté le pays, la condition des classes
labourieutes le porcentage du chömage
•est tombé a environ 2 p. c.; l'épargne a pris
des proportions éaormes, le nombre des
lirrets et des carnets de rente ayant monté
en douze années de 500,000,000 de fr. a
prés d'un milliard et quartoufin, les mai.
sons construites par les sociétés 4 habita
tions ouvrières, qui étaieut au nombre 4e
4,430 en 1894, ont monté au chiffre fabu-
.leux de plus de 33,000
Cet ensemble de faits, qui témoigne d'une
prospérité inespérée et, »ous pouvons le
dire, jamais entrevue par les plus optimistes,
constitue. dans sa réalité chiffrée. Ja plus
éloquent éloge du ministère démissionnaire
et de son chef éminent.
Nous avons dit, il y a quelques jours que
jamais gouvernement n'avait laissé k ses
successeurs situation plus brillaute et plus
-agréable a recueillir. En effet, quelles que
soient les difficultés politiques auxquelles
auront a faire face,daas l'avenirles nouveaux
ministes catholiques, ris tiendront de leurs
prédécesseurs, ils tiendront de M. deSmet
de Naeyer surtout, la confianee du public
dans l'initiative et la sagesse gouvernementaie
de notre parti. Et nous ne craignons pas
pour le comtede Smet de Naeyer lejugement
de la postérité. Nous avons la conviction, au
■contraire, que le cabinet dont il fut le prési
dent laissera dans l'Histoire le nom envié de
Ministère de la prospérité nationale.
Journal de Bruxelles
Le Comité de l'Association catholique et
■conservatrice de larrondissement d'Ypres,
vient d'envoyer Monsieur le Comte de
Smet de Naeyer, Ministre des Finances et
des Travaux publics, l'adresse suivante.
A Monsieur le Comtede Smet de Naeyer,
Ministre des Finances et des Travaux
publics.
Monsieur le Ministre,
Le Comité de l'Association Catholique et
■conservatrice de l'arrondissement d'Ypres
vient de décider, dans sa réunion plénière
de ce jour.de vous exprimer l immense regret
que lui inspire la retraite du Cabinet que
Vous présidez.
Cette décision, prise a l'unanimité de ses
membres, sera approuvée sa is aucun doute
par notre assemblée générale, qui se tien
dra prochainement, et accueillie favorable-
ment par l'opinion Catholique de l'Arron-
di8sement.
Le Comité se fait, en même temps, un
devoir de rendre hommage a nos Députés
qui ont constamment soutenu un gouverne
ment digne de notre confianee et de celle
du Pays entier.
Nous n'oublierons jamais les immenses
services rendus par le Ministère de Smet de
Naeyer a la chose publique, spécialement
dans des périodes agitées oü l'ordre était
menacé. C'est en grande partie s ses initia
tives et a ses efforts que nous devons la
paix sociale et la prospérité dont jouit le
pays.
Nous tenons vous témoigner notre re
connaissance d'avoir décidé, l'an dernier,
l'achèvement du canal de la Lys a l'Yper-
lée. Si les travaux ne sont pas commencés,
nous avons la conviction qu'ils le seront
bientêt, suivant les études que le Gouverne
ment actuel en a faites.
Le Ministère que toub avez présidé,
Monsieur le Ministre, emportera dans sa
retraite la sympathie, la reconnaissance et
le dévouement de notre Arrondissement.
Daignez en donner l'assurance a vos hono
rable» Collègues, et leur dire tout le regret
que nOUS éprouvons de les voir se retirer a
un moment oü ils étaient appelés a rendre
encore de grands et nombreux services au
pays et a la Cause Catholique.
Agréez, Monsieur le Ministre, pour vous
et vos honorés Collègues, avec l'expression
de nos regrets, celle de nos sentiments les
plus distingués.
Pour le Comité
Le Président,
Le Secrétaire, Een. Fraeys.
F. STruye.
Monsieur l'Editeur, nous vous prions de
bien vouloir insérer dans votre |plus pro
chain numéro l'adresse ci dessous.
Monsieur le Qouverneur,
Le Comité de l'Association Catholique et
Conservatrice de ['Arrondissement d'Yppes
a décidé,dan» sa réunion plénière de ce jour,
de vous adresier ses plus chaleureuses
félicitations a l'occasion de votre nomination
ppipme Gouverneur de la Flandre-Occiden-
tale.
Cette nouvelle a étó accueillie aveó
enthousiasme dans toute la province, mais,
nulle part, plus qua Ypres et dans fArron-
dissement, elle n'a soulevé une approbation
aussi unanime.
Et c'est a juste titre, car les services
importants, rendus jadis a l'Arrondissement
d'Ypres par votre Père, le Baron Léon
Ituzette, joints a eeu? quïl rendit plus tard
pendant dix-sept ans a la chose pufrlique,
comme chef de la Province, sont encore
présents Ja mémoire de tous,et ont contri-
bué a entourer Je nom de Ruzette d'une
auréole de popularity dans tpute la West-
flandre.
Daignez agréer, Monsieur le Gouverneur,
l'assurance de notre haute copsidération.
Le Président,
Le Secrétaire, jSsti, Fraeys.
F. Struye.
Le conseil municipal d'Oiléans,saisi par les
maires de la demande de la loge de prendre
part aux fêtes de Jeanne d'Are, a decide,
après une longue et tumultueuse discussion,
par 14 voix contre 14, d'inviter les sociétés
nouvcljes. soit les sociétés franc maconnes et
autres sociétés qui n'étaient pas admises
jusqu'a ce jour.
Dans ce vote la voix du maire fut prépon-
dérante. Cela seul suffit a montrer la con-
stance et la fidélité de ce blocard qui hier
encore se répandait en démarches et en
lettres pour éviter les insistances des francs-
magons.
Après avoir pris connaissance de ce vote
Mgr 1 évêque d'Orléans, fidéle a la ligne de
conduite qu'il avait prise, a simplement
déclaré avec autant d'énergie que de calme,
que le clergé ne pourra prendre part aux
fêtes du 8 mai.
M. Clémenceau n'a done pas v-ouljy
démordre il voulait être victorieux de
Jeanne d'Arc.
N'est ce pas en effet enlever quelque chose
aux hommages de Jeanne d'Arc que de dé-
truire le genre d hommages que comporte sa
vie,
Elle n'est que trop juste la remarque d'un
journal francais a Faut-il avoir assez perdu
le souvenir de ce que ffit la bonne et loyale
lorraine, fleur si douce du christianisme et
qui affirma toujours que sa mission était
de Dieu pour imposer a son cortege la
presence des francs-macons matérialistes et
athées, parmi lesquelssans doute se trouvera
quelque auteur des fiches....
Les francs-macons triomphent pour le
moment mais leur triomphe p'est pas sans
inquiétudes.
Le président de la loge d'Orléans redoute
non sans raison 1 accueil qu une population
énervée et dé?ue va faire au défilé des tabliers
et des triangles.
II ne redoute pas moins bien des défections
dans sa loge beaucoup de frères, ignorés
du public, n'oseront pas se montrer dans les
rues avec leur ferblanterie. Aussi le vénérable
a-t il déja spngé a combler les vides que pro-
duiront ces défections. II bat le rappel et
réclame a cor et a cris, de toys les points du
pays, des délégations d'ateliers.
Une question plus grave et plus troublante
que la lutte de M, Clémenceau contre Jeanne
d'Arc est l'agitatioo des fonctionnaires.
L'arrestation des citoyen.6 Bp.ysquet, Lévy
et Delalé n'est pas faite pour eansojider la
situation de M. Clémenceau qui en tachant
de .contenter tout le monde réussit a ne
satisfaire perspnng.
Les divisions qui existent dans la majorité
gouvernementaie se rév|lent dêPS le gouver
nement lui-même.
On n'a pas oublié que naguêre encore pa
membre du gouvernement préconisait le
syndicalisme parmi les fonctionnaires.
D'autre part M. Jaurès déclare la guerre
aux ministres. Ecoutez Jes menaces qu'il
publie dans VHumanité
A quoi le gouvernement s'imagine-t-il
aboutir en poursuivant les fonctionnaires
qui se syndiquent C'est entendu il gagne-
ra la première manche. II brisera quelques
instituteurs et il obtiendra de la Chambre
une majorité immense pour couvrir cet acte
de violence. Mais croit-il qu'il aura par la
supprimé un mouvement profond? Quand les
fonctionnaires. par centaines de mille,auront
compris qu'ils sont solidaires des salariés,
qu ils ne peuvent hausser au juste niveau
leur condition matérielle et morale, conqué-
rir le bien être et l'indépendance que par
l'ascension générale de la classe ouvrière, ce
jour la, qui est prochain, toutes les prohibi
tions gouvernementales ne pèseront pas un
fétu.
L'avenir nous dira si les rèves deM.Jaurès
se réaliseront. Toujours e§t-il que ce «joyr
qu il entrevoit avec délices comme l'aurpre
des temps nouveaux nous le devrons moins
a M. Jaurès et a ses comperes qu'aux politi
cians sectaires qui depuis tant d'années
fdétiepnent le pouvoir en France et s'évertuent
d'en extirper foute religion et topte rqarajjité.
Depuis une semaine d'ici les débats du
Reichstag ont soulevé le plus grand intérêt.
Signalons d'abord la séance de samedi. Le
gouvernement demandait un crédit de
320.000 manffig pour construire un casino
pour les officiers de réserve de Berljn le^
radicaux combattaient ce projet qui leur
paraissait politiquement tendancieux aussi-
tót M. Erzberger, député du centre, propose
d'élever le crédit a 334.000 marcks.Le centre
a done remplacé les radicaux dans la majorité
et la proposition gouvernementaie fut votée
par les cons.ervateqrfi Jes n^tiqnaitx-libcraux
et le centre contre les radicaux et les soeialjs-
tes.il ne s'agit que d'une question secondaire
mais le gouvernement y trouvera peut être
FffiffiptUion qu'il ne doit pas trop compter
sur la majority yqn^ry^trije libérale qu'il
s est efforcé de construire.
Plus intéressante encore fut la séance de
mardi. L'attente d'un discours du prince de
3&low fvaJtjitifé qn piffilic nombreux dont
hs espéraypes y'gnt .pa? été dégueg
AW momgnf 0U le Qhanceljep de pEmpire
se leva pour prdgisef'j'affiiude de l'Allemagne
a la conférence la iieyi poyr dearer
comment, apiès l'entrevtfê ^2 Cartbagéne,
aptès la rencontre de Gaè'ie, le gouvernement
envisageait la situation internationale, un
sentiment anxieux s'empara de toute la salie.
Un point nserite d'etre mis en lumière
c'est l'unanimité des partia, k parf peut-être
les socialistes.sur la question de la limitation
des armemenis,
La oü le Chancelier a récolté le plus d'ap-
plaüdissen?ent,s, c'est quand il déclara, non
seulement ne pas attendre beaycoup de la
discussion de cette question a la conférence
aussi longtemps qu on n'aura pas trouvé le
moyen de sa réalisation pratique.
II fut également applaudi quand il déclara:
II m'a semblé plus juste, plus sage et plus
digne de jouer franc jeu et de dire ouverte-
mentNous ne pouvons pas prendre part a
une discussion sin.on dangereuse, du moins
nullement pratique.
B'aijleurs les prateurs qui 1'ava.it précédé
préconisaient également oy bien aucyne
participation de l'AUemagne a la discussjon
ou bien, si l'Allemagne discute, rejet „de
toutes les propositions tendant a substituer
a Ia libre volonté de l'Allemagne, a sa liberté
d'appréciation en ce qui concerne les arme-
ments une volonté étrangère fut-elle
internationale.
Le Centre a oublié pour aujourd'hui son
hostilité contre le Chancelier en lui donnant
par avance, par I4 bouche de M. Hertling
son approbation. Les parties de la fyajqntp
ont applaudi un orateur de la minorité.
C'est le signe caractéristique de la séance
il est certain que les déclarations du
Chancelier répondent au sentiment de
l'Allemagne toute entière.
II n'est pas sans intérét de remarquer
i'impression produite en Angleterre. La
Morning Post résumé en ces quelques
lignes les idéés de la presse anglaig^.
Maintenant que la question du désarme-
ment peut être écartée comme une chimère
fantastique, il est loisible a l'Angleterre
d'accepter les principes posés par le prince
de Büilow, de reconnaitre quelle assurera la
paix, non par le rève de ses théoriciens
nsais en établissant le service militaire
obligatoire, en accroissant la puissance de sa
flotte.
La seule réponse que le gouvernement
anglais dffiye faire au Chancelier, c'est d'ab-
diquer tous ses projets de reduction d'arme-
ments.
Après des déclarations aussi catégoriques
entre adversaires qui se mesurent et se visent
on ne s'étonnera pas de voir la conférence de
L.a Haye remise a une date ultérieure.
A propos de la décision du gou-
dronnage des routes que nous avons
relatée deruièreraent, le ïVestvlaam-
sc/ie /.andbouwer émet les remarques
suivautes
De cette nouvelle, on peilt déduire que
pendant longtemps encore on ne sera déhvré
l'été, de la poussière qui gate nos routes
macadamisées. De longue et coüteuses re
cherches n'amèneront peut-être comme
résultat qu'un sérieux gaspillage d'argent. Et
en tous cas, le résultat vint il couronner les
efforts, il serait encore disproportionné a la
dépense. Puisque les frais selèvent de 10 a
i i5 centimes par mètre carré, une route de 5
metres de largeur reviendra de 55o 750 fr.
le kilometre. Notez qu'il ne s'agit encore ici
que du goudronnage, les frais toujours
existants, de terrassement, de nivellement
doivent y être ajoutés, et nonobstant les
moyens mis en oeuvre pour éviter des routes
poussiéreuses l'été, bourbeuses, l'hiver, les
routes macadamisées ne pourront jamais
rivaliser avec les chaussée.s primitives pour
les grands et lourds transports.
Les automobilistes eux mêmes, pour les-
quels on les execute, leur préfèreat les chaus
sées ynies et bien pavges,
Qu'on nous rende nos vieilies chaussées,
la ou on leur a substitué un gravier et tous
ceux qui ont sur leur parcours des habita
tions, des propriétgs, des terrains, ceux qui
dgivsnt gyndyirq des véhicules seront heu-
reux dy retour a l'ancien état de choses et
l'argent perdu dans la tentative sera tof
oublié,
Cent ans, c'est lajeunesse d'une église et
la vieillesse d'une maison. Ilsembleque le
logis de l'homme participe de §a brigvet^ et
petffi de Diey de sq'n ^teynité,
Victor Hugo.
Etre toujours occupe'et jamais pressé.c'est
le paradis scr terre. Louis Veuillot.
Qu'un bomms tombe par terre il y aura
toujours des gens prêts a le coyvrir de boue.
M- St assart.
L'esprit a aussi ses parvenus, et ce sont,
comme ceux de la noblesse,les plus insolents.
de Bonald.
Que;que soit la solution de la crise momen-
tanée qui nous préoccupe, l'importaut n'est
BaS savojr gup qui se porters le ebojx du
Sofiyepaip ppup pepODsJitppr un nofiv'eau
ministère, s'il rriaintiendra en topt ou en
Pffi'tje le pabinet démissionnaire qu s'il pn
form era un nouveau jqajs lp pojyt papifal
est de savoir, la déoision uue fois arrêtée, si
ce eabinefc ne se retrouvera pas aux prises
avec les ni?mes diffioultés qui oyt fejt torn-
ber le précédent.
II semble pourt tnt a entendre l'opimoh
pyblique que cette crainte doive ètre écar
tée. Car, sans nul doute, pos députés, qui
ont pu prendre avis de leurs commettants?
sont d'ores et déja convaincus de lanécessité
pour la droite, de revenir a une politique
4'entente et de ponpiliation.
Que tous fassept done une bonne fois
abstraction de toute patti-pris gt de toute
idéé préconpue ou par trop personnelle,
qu'ils abandonnent décidément cette polé-
mique de mots pour en revenir aux saines
traditions du véritable parlementarisme.
Telle est l'idée générale et si d'aventure,
persistant dans une attitude hostile, ils
s avisaient de l'oublier qu'ils soient convain-
,cu|5 que la Nation les désavouerait.
•—-we".-—
Monsieur Napoléon Meersseman étant
souffrant depuis quelque temps a repu
Mardi dernier les derniers Sacrements.
C'est Monsieur Ie cbanoine De Brouwer,
curé-doyen de Saint Martin, qui a adminis-
tré le vénérable malade en présence des
membres de la fabrique d'église dont il est
le President.
La cérémonie trés impressionnante a
édifié tous ceux qui ont eu la consolation
d'y assisier.
Nous prions nos amis d'adresser au Ciel
une fervente prière pour l'homme de bieu
que nous désirons ardemment conserver
longtemps encore parmi nous.
Par arrêté royal du 22 Avril 1907, Mr L.
Biebyycjc vice-président de I3 commission
administrative de la prison d'Ypres et nomine'
président du collége, en remplacement dé
Mr Poupart, démissionnaire.
La vice présidence est conférée a Mr J.
Boedt, membre, et la place de membre a Mr
Dieryck, médecin a Ypres.
Un arrêté royal du 22 Avril 1907 accepte
la démission offerte par Mr C. Bayart de ses
fonctions de bourgmestre de la commune de
Passchendaele.
Par arrêté royal du 26 Avril 1907 le con
tingent de la levée de 1907 est reparti entre
les provinces ainsi qu'il suit Anvers 1647
hommes, Brabant 2470, Flandre Occidentale
1675, Flandre Oriëntale 2og6,Hainaut 2192,
Liége 1601, Limbourg 521, Luxembourg
448, Namur 65o. Total i3.3oo hommes.
Un arrêté royal du 17 Avril 1997 a chargé
d'exercer les fonctions de police judiciaire
déterminées par la loi du 25 Juillet 1891 les
agents ci après désignés des chemins de fer
de la Flandre Occidentale, en qualité de
garde.voyer MM- H. Clou, sous chef de
station a Poperinghe G. Opsomer, garde
route principal a Godewaersvelde.
Un arrêté royal en date du 26 Avril, 1907
auorise la restauration des fenêtres des faga-
deslatérales de 1 église monumentale de Saint
Piere a Ypres.
A p rtir du 6 Mai 1907 l'ouverture du
bureandes douanes de Warneton a l'impor-
tation (es solipèdes chevaux.ines, muiets,
bardots chèvres et poules ainsi que des
viandes ce boucherie, graisses et issues est
détermine comme suit par le Ministre de
1 Agriculture, savoir Les mercredis, ainsi
que l'avant \eille des foires de Thourout,
Elverdinghe Ypres et Boesinghe de i5 h 3o m
a 16 h 3o m.
Les solipèdts et poules peuvent, en outre,
être présentés al importation tous les jours
ouvrables, mojennant pre'avis de vingt-qua-
tre heures a M. Domicent, vétérinaire a
Warneten, prépesé au controle sanitaire.
Le gouiironnagc des routes
Des essais en grand de goudronnage des
routes, vont être faits cette année dansla Flan
dre Occidentale, sous la direction de M
l'ingénieur des ponts et chaussées Froidure'
afin de déterminer quel est le procédé lè
ipejlleur dp toys ceux que Ton expérimente
d.epyis quelques années.
En France, des expériences intéressantes
ont été faites dans le département de Seine
et Oise, par M l'ingénieur Le Cavriau. EUes
portaient sur plusieurs routes sur une lon
gueur totale de 6 kilometres et une syrfjacs
totale de 41,000 mè,tres carrés.
Aw lieu' d'employer du goudron rendu
liquide par un chauffage, ce qui donne lieu
a des inconvénients et même a des dangers
sur la voie publique, on a obtenu la fluidity
nécessaire a l'cfen^p sq iacorporant au
de Fbuile lourde, un de ses dérivés,'
dans la porportion de lop.c. d'huile pour
90 p. c. de goudron.
La chaussée était préalablement bqlayéfi.,
et 1 ons est impose' comme regie absójue
d'enduire compiètement l'empierrement ave?,
laquantite'de matière la plus réduite possible^
en vue i° de restreindre la dépense qn
minimum d'éviter le lapis cje goudron
qui adhefie nial cfiausspe et favorise la,
formation de boue en hiver,
Le prix de revient a varié de fr. o. 11 a fr.
o.i5 environ le mètre carré. La diminution
de poussière a été trés sensible pendant l'été.
1,1 a été constaté que le goudronnage se
maintieut bien sur les empierrements neufs,
et s'use avec rapidité sur les sections
ancienpement rechargées.
Les expériences ont montré que le gou
dronnage a froid se pratique auSsi aisérfienf
que le goyedronnage a cha'ud,
M-Le Graviau étudie en ce morHent L
manipre dont le goutjronnage §e compqrte eq
hiver. Lui et les autres expérimentateurs
sont unanimes pour apprécier les effets du
goudronnage en été.
Leopold Gryffon, bloemist te Brugge,
voorg. te Yper en Adele Denewet,werkvrouw
te Sint Andries.
Emiel Ferrand, kleermaker en Valentine
Duprez, dienstmeid, beiden te Yper,
Jules Zonneville,zwingelaar te Moorseele
en Elodie Ghevaert, dienstmeid te Gits,
voorg. te Yper.
Alfons Vandorpe, verwer te Kortrijk en
Alix Dombrecht, z. b. te Yper.
Leo Vandecastelle, notarisklerk en Julia
Legrand, z. b. beiden te Yper.
Acbiel Romel, beenhouwer te Yper en
Sophie Benoit, z. b. te Garvin.
BURGERSTAND VAN YPER
van dcii 26 April tot den 3 Mei 1907
Geboorten
Lacante Maurits, Cartonstraat.
Van Nieuwenhovo Andró, R-yselstraat.
Hooruaert Raymond, Rijselsteenweg.
Salomé Henri, Meoneusteenweg.
Segers Margareta, Sint Jacobskerkhof.
Petit Margareta, Hondstraat.
Motnié Joanne, Uiekebuscli steenweg.
Gillebert Jules, Beluikstr^sjf.
Dutjou Êiïsa, Kanonsifaat.
Deraedt Francis, GrimmiCckstraat.
Huwelijken
Wyllemet Emeric, metser Tyberghein Emi-
lie, z. b. beiden te Yper.
Noterdame Henri, landwerker Decroix
Julie, laudwerkster beiden te Yper.
Overlijdens
Coffljn Georges, 41 j sieraadschilder, ecütgto
Wilkin Ludovica, Mondstraat.
'Leclercq Joseph,'8) j. z. b. echtgt Demarets
Philomene, L. Tüouroutstraat.
Vanlandeghem Elvira, 23 j. z. b. ongehuwd,
Poperinghe sieenweg.
Dejonckbeere Petrus, 86j. z. b. echtgt Ges-
quiere Ludovica, Boterstraat.
Van Mol Joannes, 65 j. gepensionneerden
wachtmeester der gendarmerie, wedr. Geens
Maria, echtgt Bouvain Caroline, Jules Qapronstéjj
Maerten Florence, 44 j. kleermaakster, onge
huwd L. Thouroutstraat.
Velgbe Jöanna, 69 j. kantenwerkster, onge
huwd, Beluikstraat.
Doolaeghe Maria, 2 1|2 j. RJjselstraat.
Verhaeghe Julie, 66 ,j. kantenwerkster wwe
Santorum Ludovic, Paddepoelstraat.
Nevejans Jules, 32 j. letterzetter, ongehuwd.
Minneplein.
Mahieu Euphrasie, 86 j. z. b. wwe Dy Terty
Joannes, Rijsèlstraat.
Doolaeghe Eugeen, 2m. Schnttelaerestraat-
Morael Edouard, 82j z.b. wdr Vanwonterghem
Judith Mondstraat,
LONÜRE8. Voyage Pentecöte,
départ 19 mai, 25 frs. Programme Office des
Touristes, V. Buil, 26, place de Brouckère
Bruxelles. Tel. 3020.