L'entrée solen nel Je de Son Eminence le Cardinal Mercier Charité libérale Actes officiels INécroloitfe Hu welijksafkond igingen Archevêque de Malines Au banquet Toast de M. le Ministre de Trooz Cardinal-archevêque travaux militaires d'Anvers, notamment s'il est partisan de l'embastillement de la Métropole. M. de Trooz a annoBcé le dépot d'un projet qui s'inspirera des votes de la Chambre et des travaux de la Commission. M. Woeste mis en cause par M. Franck sur la situation des deux droites, a fait, éloquemment, le procés des tentatives de désunion essayées par les Gauches. II a parlé de l'union des Droites sur un program me de saine démocratie. Signalons encore le discours de M. De Bunne. II espère que le Gouvernement réalisera plusieurs points figurants au programme socialiste puisque parmi les ministres.il y en a plusieurs qui ont défendu ces idéés j adis. M. Mélot rapelle les articles et les inter- vieuws de lapresse libérale qui ont annoncé que le mobile de l'opposition devait être de diviser la droite. A ces tentatives la droite opposse un programme qui k sa base dans la constitution et pour la réalisation auquel le Gouvernement est toujours sur d'une majorité indéfectiblement unie. M. Hymans approuve la déclaration ministérielle en ce qui concerne le Congo et pour le reste reédite contre leGouvernement ses idéés toutes archi connues. M. Renkio dans un discours trés remar- qué, s'est dit heureux d'avoir l'occasion d'exposer très-franchement la situation politique et sod attitude personnelles. Tout en restant fidéle a ses vues personnelles il entend subordonner leur réalisation a la sauvegarde des intéréts supérieurs que la confiance du pays a remis entre ses mains. De tout le débat, répétons le, ressortent également et la confussion des Gauches et la solidité du ministère. J'estime tres haut l'honneur qui m'échoit de pouvoir, devant cette assembléc delite, célébrer un prince de l'Eglise, dont les vertus sont si grandes, les talents si apprécie's, les actes si pleins d'éclat. Voici bientot un quart de siècle que des liens d'une étroite amitiém'unissent a S. E.le Cardinal Mercier. Aussi, suis-je reconnais- sant a Monsieur le Ministre de la Justice de m'avoir abandonné le privilège de porter sa santé. Personne plus que le Primat de Belgique ne s'est attiré la reconnaissance de ce Pays. Son action féconde s'est étendue sur toute notre jeunesse, ceux qui l ont approché ont été marqués de son empreinte, son souvenir est buriné dans les cceurs. Certes, lorsque dans sa prime jeunesse, S. E. Eminence résolut de mettre sa vie et de dépenser ses forces au service de l'Eglise, sa pensée n'a jamais entrevu les succes et le triomphe qui ont marqué chacun desespas. Humble de coeur, simple de moeurs, dé- voué au devoir, profondément désintéressé, l'ambition du lévite était de faire le bien intime, d'atteindre les émes par les coeurs, de semer beaucoup de bonnes choses sans désirer en recueillir les fruits de cette terre. II voulait n'être que prêtre devant Dieu, devant les hommes, devant lui-même, mais prêtre dans toute la sublimité du mot. Ceux qui ont la lourde responsabilité de découvrir les émes supérieures qui doivent former et diriger les hommes comprirent bientot qu'il fallait demander plus de Mon seigneur Mercier. Lorsque SS. le Pape Léon XIII fit a l'Université de Louvain l'insigne honneur de la choisir pour être le berceau de l'institut supérieur de philosophie, le corps épiscopal n'hésita pas a faire confier cette haute et péril- leuse mission a Monseigneur Mercier. Vous savez, MM., avec quelle plenitude de vouloir et de docilité il se mit a l'oevure, quelle fut son inébranlable persévérance, comment furent aplanies toutes les difficultés et franchi tous les obstacles au point que son oeuvre constitue aujourd'hui l'un des plus beaux fieurons de la science catholique. Ses publications tirèrent sur Monseigneur Mercier l'attention de l'étranger, sa doctrine fait autorité. L'institut des hautes études, vraie pépinière de savants chrétiens est de notoriété mondiale, ses disciples occupent des chaires importantes et partout leur science impose le respect. 11 y a longtemps déja que les portes de l'Académie royale s'ouvrirent devant Mgr Mercier, oü il fait briller de tout son lustre le clergé dont il est aujourd'hui le chef affectionné. D'ascension en ascension, Mgr Mercier fut appelé a recueillir l'an dernier la succession de Mgr Goossens. On peut dire qu'il fut porté au siége archiépiscopal par la grande voix de l'opinion publique qui fut reconnais- sante au Souverain Pontife de son choix éclairé. Et voici qu'aujourd'hui, comblant nos voeux, SS. Pie X a voulu sans tarder revêtir de la pourpre cardinalice le Primat de Bel gique Désormais, Monseigneur, V. E. va elle- même recueillir ce qu'avec tant de zèle elle semait dans le coeur de cette jeunesse qu'elle a tant servie et tant aimée. Vous venez de l'entendre.Ces acclamations disent sa reconnaissance. La moisson sera fructueuse. Notre jeunesse est notre réserve pour les luttes d'aujourd'hui et notre espé ranee pour le triomphe de demain. J'ai lhonneur, Excellence, Messieurs, de vous proposer la santé de S. E. le Cardinal Mercier, Primat de Belgique, Archevêque de Malines. A ce moment les étudiants de Louvaiu entrent dans la salie en chantant Vive l'ar- chevêque! Vive le Cardinal Mercier 1 Lé Cardinal,quittant la table d'honneur, s'avan- ce au devant d'eux et leur adresse quelques paroles. 11 leur demande de rester dévoués a l'Université, attachés a l'étude et toujours serviteurs fidèles de l'idée catholique. De longues acclamations des étudiants sa- luent ces paroles. Et ils se retirent en chan tant encore Vive MonseigneurVive le Car dinal Mercier RÉPONSE DE S. E. LE Excellence, Messeigneurs, Messieurs, En presence de cette magnifique assemblée oü je salue, avec une bien légitime fierté, le Représentant du Pape et le Délégué du Roi, une élite du clergé et de la société la'ique au moment oü je rapporte de Rome sur le sol beige la pourpre sacrée, a qui irait mon pre mier souvenir, sinon a Notre Saint Père le Pape a qui la première affirmation de mon respect, sinon a celui a qui s'adresse d'abord tout ce qui honore la patrie beige, a Sa Majesté notre Roi Je reviens de Pome, tout pénétréde ce que j'y ai vu et entendu, le coeur encore palpitant de l'émotion religieuse que le Pape inspire a tout ses fils qui l'approchent, qui ont le bonheur de recueillir la douceur de son regard, l'autorite'de sa parole, la force sur- naturelle de ses bénédictions. Allez a Rome, Messieurs, ne laissez pas aux évêques le privilège de voir Pierre, Videre Petrum. La célérité des communica tions doit profiter a nos ames. Allez voir Pie X et vous en reviendrez avec une foi plus affermie. Car il y a la un fait et pour notre siècle avide d'expe'rience, rien n'est éloquent comme les faits, cet homme,hier encore humble curé de campagne, qui n'a pour lui ni domaine royal, ni ba'ionnettes, ni milliards, ni même le prestige d'une supério- rité scientifique incontestée, ce vieillard de 72 ans exerce sur les times une attirance irresistible. Oh 1 je le sais, des esprits irréfléchis, pour lesquels ni la nature, ni la conscience n'ont jamais eu de secret, ont a leur disposition des mots qu'ils ont la na'iveté de prendre pour une explication suggestion, disent-ils, entrainement des foules. Mais, Messieurs les psychologues, croyez- vous qu'il n'y ait aux audiences pontificates que des fillettes de dix-huit ans J'ai vu la des paysans du Danube, des gars Hongrois, de rudes Germains, de flegmatiques fils d'Albion, je les ai vus sous l'empire d'une émotion dont ils semblaient ahuris. J'en connais qui sont plus proches des frimas d'hiver que des effluves printanières, plus désséchés par les abstractions de la philosophie que séduits par l'imagination ou dominés par le sentiment et qui, soit parmi la foule, soit dans le tête a tête d'une audience privée, ont dü plus d'une fois se faire violen ce pour arrêter ou pour sécher une larme. Messieurs, il y a la un phénomène reli- gieux dont les croyants ont seuls la clef Pie X est le Vicaire de Jésus-Christ, et, de même que les premiers chrétiens, cédant a une poussée intérieure, devaient dire: «Jamais homme n'a parlé, comme le prophéte Jésus» de même, en presence du continuateur de la mission du Christ, nous éprouvons le besoin de sortir de nous mêmes et de nous écrier Pierre, Pie X, Saint Père, nous sommes croyants et nous vous vénérons; noussommes vos sujets et nous vous obéissonsnous sommes vos fils et nous vous aimons. Le Pape lui-même, s'adressant aux Beiges dans la salie du Consistoire, eut a coeur de leur rappeler leurs devoirs envers leur Sou verain. Le Roi porte le poids de lourdes responsa- bilités. Par la hauteur de son intelligence, par la largeur de ses vues, par ses nobles et fécon- des initiatives pour le développement écono- mique de notre pays et les progrès de la civilisation chrétienne, S. M. Leopold 11 a conquis dans le monde le renom d'un grand Roi et jeté sur notre nation un éclat dont seul un inscnsé ou un sans patrie pourrait n'être pas fier. Loin de nous ce dénigrement systématique dont se prévalent ceux qui voudraient nous donner le change sur leur impuissance ou peut-être s'illusionner eux-mêmes sur leur stérilité La piété chrétienne doit nous inspirer l'ambition d être les meilleurs dans la vie publique comme dans la vie privée. Récipro- quement, le patriotisme nous attachera plus étroitement a nos traditions de foi et de vraie liberté. Messieurs, avant de répondre aux toasts qui m'ont été personnellement adressés, je tenais a applaudir avec vous aux toasts si éloquents de M le comte de Mérode et de Son Excellence le Nonce apostolique, et a acclamer les noms qui, pour nous, catholi- ques beiges, représentent les deux plus hautes autorités, le Pape Pie X et le Roi Leopold II. Vive le Pape 1 Vive le Roi Prenant alors la parole en flamand, Son Eminence ajoute «Je remercie de tout mon coeur Sa Gran deur Monseigneur l'Evêque de Bruges de ses paroles trop flatteuses pour moi. Ses senti ments, dit-il, sont ceux de tous ses vénéra- bles collègues et je sais, Monseigneur, qu'en parlant de la sorte vous dites la vérité. L'ex- périence d'une année m'a suffi pour me faire apprécier non seulement leur sagesse mais aussi leur amitié, leur bienveillance et leur dévouement a mon égard. Je vous en remer cie, Monseigneur, merci de tout mon coeur. Je vous en remercie aussi tout particulière- ment, Monseigneur, de m'avoir adressé la parole dans cette belle langue flamande si chèrea la plus grande partie de mon diocèse. Les catholiques beiges en conclueront certai- nement que nous sommes véritablement animés des meilleures intentions aleur égard. Dans nos instructions aux supérieurs de nos séminaires et de nos colléges, nous avons dit que la langue flamande nedoit pas seulement être parlée au peuple, mais qu'elle a droit a une place d'honneur dans toutes les circon- stances et réunions solennelles. lis verront une fois de plus qu'ils peuvent avoir toute confiance dans leurs évêques. A nos témoi- gnages de sincère dévouement ils répondront par une confiance absolueleurs justes revendications ne seront assurées de triom- pherque par l'union la plus étroite entre les chefs et les soldats de I'armée patriotique. Eux sans nous, Nous sans eux, nous ne pourrions atteindre au re'sultat désiré. Dans la question flamande aussi, nous devons toujours nous rappeler notre devise L'U- nion fait la force que jamais la defense des intéréts d'une partie de la population ne mette en péril l'unité de la patrie. 11 Merci, Monseigneur, de m'avoir, par votrè discours en flamand, donné l'occasion de dire une fois de plus a nos bons flamands et surtout a nos prêtres flamands si dévoués: Je compte sur vous de votre cote', comptez sur moi. Son Eminence poursuit alors en francais Excellence, Messeigneurs, Messieurs. Ne craigtiez pas, je n'abuserai plus long temps de la parole. Aussi bien, comment m'y prendais-je pour remercier, comme il conviendrait, tous ceux qui m'ont fait l'honneur de contribuer par leur presence, sinon par leur parole, a fêter magnifiquement le Cardinal que Pie X a accordé a la Belgique Les journalistes beiges, qui me firent a Rome la gracieuseté de m'inviter a leur ban quet,ce dont je leur reste reconnaissant, m'apprirent un mot que j'ai retenu. Ils con- densaient leurs remerciements en ce qu'ils appelaient un toast circulaire. A mon tour, je promène mes regards autour de moi, je salue avec respect le Représentant du Roi, le general Burnell, aussi avantageusement connu dans les man sardes des quartiers pauvres de Bruxelles que dans les salons de la Cour Son Excel lence, le Nonce, qui est, je le soupqonne, le principal auteur responsable de ma presence dans 1 épiscopat beige et dans le Sacré-Collè- geet a qui je souhaite, par charité, de néprouver point trop de regrets, sinon de remords les présidents du Sénat et de la Chambre qui incarnent si noblement, l'un et l'autre, le civisme chrétien MM. les Minis- tres d'Etat l'épiscopat, Mgrs les Vicaires Généraux, le chapitre métropolitain, le clergé les représentants de la magistrature, de I'armée, de la science, de l'enseignement, de la politique, des ceuvres chrétiennes je les salue et voudrais en un grand geste circu laire, les embrasser tout dans ma cordiale et respectueuse reconnaissance. Toutefois, mon coeur obéit aussi a un sentiment déja ancien et profond d'amitié personnelle, et je réponds, j'en suis sür, a votre unanime désir, en vous proposant, Messieurs, de boire trés spécialement a la santé du vaillant chef de notre jeune gouver nement, M. Jules de Trooz. Jnitié dès sa premièrejeunesse auxtravaux de la vie politique intimement lié, durant dix années,a l'activité inlassable d'un homme qui s'était identifié avec la chose publique et qui restera, dans l'histoire de notre pays, comme le type accompli du désintéressement, notre premier ministre a conquis, d'un coup, la confiance du pays. Ses adversairesjene dis pas ses ennemis, car il n'en a point respectent sa droiture, son impeccante courtoisie, son impartialité eux-mêmes, sans vouloir toujours le dire trop haut, attendent beaucoup de la décision de son caractère et semblent trés ennuyés de ne trouver, dans son passé, aucune impru dence politique a lui reprocher. Ses amis ont accueilli avec joie l'extrait de baptême du ministère qu'il a formé Le mi nistère de la concentration catholique. Le nouveau né fut endoyé, avec des pré- cautions délicates, dans un bain qui n'éiait ni l'eau de rose avec laqueile certains cler- j gymen protestants arrosent et parfument le front de quelques clients privilégiés; ni l'eau boueuse que charrient les torrents révolu- tionnaires, mais un bain d'eau pure, vive, de saine démocratie, avec un tantinet d'huile pour, oindre les articulations; moyennant quoi l'enfant sera fort pour la marche, ses membres seront souples et nous aurons la joie dele voir parcourir, d'un pas ferme et mesuré, les longues avenues de nos espéran- ces chrétiennes et patriotiques. Ailez de l'avant, Monsieur le Chef du Ca binet, Messieurs les Ministres, la patrie beige attend beaucoup de vous et ne sera point décue. Et, pour son plus grand bier., j ajou- terai Allons tous ensemble de l'avant, la main dans la main. Je vous ai invités a ce banquet, Messieurs les Ministres,sans redouter les empiétements, du pouvoir civil. Vous m'avez fait l honneur d'y venir et je crois que vous ne vous en retournerez pas les e'paules meurtries par es crosses épisco- pales. Sur l'égide protectrice de votre berceau, je lis les mots Liberté pour tous, et j'y applau- dis. Nous ne demandons aucun privilège. II nous suffit que vous n'excluez pas vos amis du bénéfice de la liberté. Nous ne nous ingérons point dans la poli tique et nous nous attacherons a mériter tou jours le certifkat décerné tout a l'heure par le Nonce a ceux qui m'ont précédé dans la direction religieuse du pays. Le jour oü quelqu'un d'entre nous oublie- rait le respect qu'il doit a la légitime autono mie du pouvoir civil, rappelez lui, Monsieur le Ministre, cette parole qui est sacrée pour nous, paree qu'elle est tombée des lèvres divine du Christ Rendez a Dieu ce qui revient a Dieu et a César ce qui revient a Cécar. Exellence, Messeigneurs, Messieurs, a la santé de tous ceux qui m'ont fait l'honneur de répondre aujourd'hui a mon invitation, trés spécialement a la santé de M. Jules de Trooz et de son jeune ministère En tête du Progrès du 5 Mai dernier et a la toute première place nous trouvons un article non signé et qui engage done toute la Rédaclion, contenant un chaleu- reux appei a tous les amis et lecteurs pour une liste de souscription que le Journal ouvre dans ses colonnes en faveur d'un concitoyen malheureux. Voila certainement une chose peu com mune et quelle magnifique occasion pour nos libéraux de se montrer charitables, de faire preuve de générosité. Or qu'arrive t-il? «Ze Progrès du 12 publia une liste, dont les souscriptions au nombre de quatre et parmi lesquelles nous remarquons encore la Mutualitó Oud Leerlingen der Stadschool se montent a 24 francs. 24 francs en huit jours I c'est piètre. L'élan de générosité n'a pas été grand. Au cune grosse légume du parti n'a même donné. Toujours pingres les libéraux disait un jour la Chronique. Le Progrès l'estime aussi, car il annonce que déja la liste de souscription cesse. Et les raisons l'éditeur a agi sans prendre l'avis du comité de ré- daction una liste de souscription serait poser un précédent quiqueetc les administrations charitables et les per- sonnes compatissantes ont étéaverties. Tartuferie que tout cela, Progrès. Vous avez voulu faire du bluff sur le dos d'un malheureux et sous de vaias prétextes vous Ihchez ce malheureux pour ne pas étaler au grand jour la pingrerie de vos amis. Un arrêté ministériel du 3o Avril 1907 crée une école ménagère agricole temporaire, d'une durée de quatre mois a Alveringhem. La fréquentation de ces cours est gratuite. Les demandes d'inscription doivent être adressées a M. Van den Wouwer. agronome de l'Etat a Ypres. La société mutualiste Zorgen voor Mor gen, établie a Poperinghe est reconnue par arrêté royal du 24 Avril 1907. Par arrêté royal du 11 Avril 1907,1a reconnaissance légale est accordée aux so- ciétés mutualistes d'assurance contre la mor- talité du bétail ci-après désignées De Vlaamsche Hertgeit, établie a Houthem-lez- Ypres Helpt u zelve, zoo helpt u God, établie a Langemarck. La médaille commémorative du règne de S. M. Le'opold II est décernée a MM. H. Depreeuw, H. Deraedt, J. Druant, E. Gom- bert, E. Hennaert, A. Ingelaere, C. Merle- vede, E, Rosseel, pompiers au corps des sapeurs pompiers communaux armés de Poperinghe. Le Moniteur Beige du 16 Mai publie des arrêtés royaux nommant Ministres d'Etat: MM. Baron de Favereau, membre du Sénat, ancien ministre des affaires étrangères, J. Vanden Heuvel, ancien ministre de la Justice, Comte de Merode VVesterloj président du Sénat, ancien ministre affaires étrangères, F. Scbolliert. présidei de la Chambre des représentants, ancie ministie de l'intérieur et de l'instruciiol publique, Baron Greindl, envoyé extraord naire et ministre plénipotentiaire pres S. h l'Empereur d'Allemagne et Em. Duponl vice-président du Sénat. Dans la nuit de Lundi a Mardi est décédé en notre ville après une cour te et pénikje inaladie, M. l'abbé Joseph Laridon, profes- ,-eur de mathématiques et sciences au Collége St Vincent. Le regretté défunt était né a Thouroutle' 4 Mars 1876. Elève du Collége St Louis j/ Bruges, il eutra au petit Séminaire de Roulers, pu.s au grand Séminaire de Bruges et requt- la prêtrise le 27 Mai 1899. Mgr l'Evêque l'envoya a l'Université de Louvain pour y compléter ses études puis le nomms professeur au Collége Episcopal de Alous- cron en Septembre 1899 Trois ans plus tard l'abbé Laridon ut nomrné au Collége Episcopal d'Ypres, perd en lui un professeur briljant et éducateur solide. Caractère franc et loyal. prêtre zélé, coeur généreux, il était trés apprécié par ses collègues et ses élèves qui lui portaient une grande affection. Affable et gai dans ses relations, le distingué professeur s'intéressait beauty a ses anciens élèves et comptait en ville de nombreux amis, particulièrement parmi la j jeunesse de la Gilde de N. D. de Tuiue. i Les obsêques ont été célébróes Vendredi matin a lü heures en l'église paroissialede St Jacques au milieu d'une affluence coi& dérabie. Selon le désir du défunt aucn discours n'a été prononcé. L'office en plain- chant grégorien a été chanté par la Schoia du Collége. La cérémonie trés impression-1 nante a été empreinte de la plus grande j simplicité. L'inhumation a eu lieu ai cimetière d Ypres. Nous présentons a son honorable familli si douloureusement frappée nos chrétienne! condoléances et a Messieurs les Pciucipd l et professeurs du Collége St Vincent i éprouvé en ces derniers temps, l'expressiot de nos profonds regrets et de notre vin sympathie. Jules Moniez, schilder, wdr van Maria Legrand en Maria Vannestc,strijkster,beiden te Yper. Petrus Deweerdt, koopman en Julia Wil de Brycke, dienstmeid, beiden te Yper. Petrus Scheldeman, landwerker te Dadi- zeele, verblijvende te Yper en Maria Deman, kantenwerkster, te Moorseele. BURGERSTAND VAN YPER van den 10 tot den 17 Mei 1907 Geboorten Milleville Maurits, Kemmelsteenweg. Vanmaekelbergh Margareta, Bukkerstraat. Carpentier Norbert, Groote Markt. Kerrinckx ermana, Cartonstraat. De Rop Maria, Meenensteenweg. RaeKelboom M irgriet, St Jacobstraat. Donck Franz, Lombaardstraat. Huwelijken Ferrand Emiel, kleermakersgast en Duprez Valentine, dienstmeid, beiden te Yper. Baesen Hendrik, policieagent te Antwerpen en Meersseman Emma, kleermaakster te Yper. Overlijdens Lakousse Rachel, 7 m. Nêerstraat. Demeyer Hector, 18 j. kaporaal bjj het 3® linie regiment, Statiestraat. Cbristiaens Jules. 20 j. z. b. ongehuwd, Lange Thouroutstraat. Goutrez Emiel, 50j. timmerman, echtgt Bock Emma, Boomgaardsiraat. Gillebert Virginie,72 j. z.b.wwe Soenen Karei, Poperinghe steenweg. Dieryck Eugenie, 50 j. naaister, echtgte, Cor nells Alfred, Dixmudestraat. Laridon Joseph,li j. priester, leeraar bjj bel Bisschoppelijk Kollegie, Meenenstraat. Leuridon Rachel, 2j. Korte Thouroutstraat. Baillevier August, 74 j. langzagor, wdr Soe- taert Lucie en Tytgat Hortence, Zonnebeke steenweg. La maison P. CRAYE-CAEN al'honneur d'informer sa nombreuse clientèle que les magasins seront fermés tous les Dimanchei a midi. Elle prie ses honorés clients de bien vouloir prendre leurs dispositions en conse quence. Pour guérir la T0UX, le SIROP PECTORAL DEPRATFRE est sans rival. 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HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1907 | | pagina 2