L'entrée solen nel Je de
Son Eminence le
Cardinal Mercier
Charité libérale
Actes officiels
INécroloitfe
Hu welijksafkond igingen
Archevêque de Malines
Au banquet
Toast de M. le Ministre de Trooz
Cardinal-archevêque
travaux militaires d'Anvers, notamment s'il
est partisan de l'embastillement de la
Métropole.
M. de Trooz a annoBcé le dépot d'un
projet qui s'inspirera des votes de la
Chambre et des travaux de la Commission.
M. Woeste mis en cause par M. Franck
sur la situation des deux droites, a fait,
éloquemment, le procés des tentatives de
désunion essayées par les Gauches. II a
parlé de l'union des Droites sur un program
me de saine démocratie.
Signalons encore le discours de M. De
Bunne. II espère que le Gouvernement
réalisera plusieurs points figurants au
programme socialiste puisque parmi les
ministres.il y en a plusieurs qui ont défendu
ces idéés j adis.
M. Mélot rapelle les articles et les inter-
vieuws de lapresse libérale qui ont annoncé
que le mobile de l'opposition devait être de
diviser la droite. A ces tentatives la droite
opposse un programme qui k sa base dans la
constitution et pour la réalisation auquel
le Gouvernement est toujours sur d'une
majorité indéfectiblement unie.
M. Hymans approuve la déclaration
ministérielle en ce qui concerne le Congo et
pour le reste reédite contre leGouvernement
ses idéés toutes archi connues.
M. Renkio dans un discours trés remar-
qué, s'est dit heureux d'avoir l'occasion
d'exposer très-franchement la situation
politique et sod attitude personnelles. Tout
en restant fidéle a ses vues personnelles il
entend subordonner leur réalisation a la
sauvegarde des intéréts supérieurs que la
confiance du pays a remis entre ses mains.
De tout le débat, répétons le, ressortent
également et la confussion des Gauches et la
solidité du ministère.
J'estime tres haut l'honneur qui m'échoit
de pouvoir, devant cette assembléc delite,
célébrer un prince de l'Eglise, dont les vertus
sont si grandes, les talents si apprécie's, les
actes si pleins d'éclat.
Voici bientot un quart de siècle que des
liens d'une étroite amitiém'unissent a S. E.le
Cardinal Mercier. Aussi, suis-je reconnais-
sant a Monsieur le Ministre de la Justice de
m'avoir abandonné le privilège de porter sa
santé.
Personne plus que le Primat de Belgique
ne s'est attiré la reconnaissance de ce Pays.
Son action féconde s'est étendue sur toute
notre jeunesse, ceux qui l ont approché ont
été marqués de son empreinte, son souvenir
est buriné dans les cceurs.
Certes, lorsque dans sa prime jeunesse,
S. E. Eminence résolut de mettre sa vie et
de dépenser ses forces au service de l'Eglise,
sa pensée n'a jamais entrevu les succes et le
triomphe qui ont marqué chacun desespas.
Humble de coeur, simple de moeurs, dé-
voué au devoir, profondément désintéressé,
l'ambition du lévite était de faire le bien
intime, d'atteindre les émes par les coeurs,
de semer beaucoup de bonnes choses sans
désirer en recueillir les fruits de cette terre.
II voulait n'être que prêtre devant Dieu,
devant les hommes, devant lui-même, mais
prêtre dans toute la sublimité du mot.
Ceux qui ont la lourde responsabilité de
découvrir les émes supérieures qui doivent
former et diriger les hommes comprirent
bientot qu'il fallait demander plus de Mon
seigneur Mercier.
Lorsque SS. le Pape Léon XIII fit a
l'Université de Louvain l'insigne honneur de
la choisir pour être le berceau de l'institut
supérieur de philosophie, le corps épiscopal
n'hésita pas a faire confier cette haute et péril-
leuse mission a Monseigneur Mercier.
Vous savez, MM., avec quelle plenitude
de vouloir et de docilité il se mit a l'oevure,
quelle fut son inébranlable persévérance,
comment furent aplanies toutes les difficultés
et franchi tous les obstacles au point que son
oeuvre constitue aujourd'hui l'un des plus
beaux fieurons de la science catholique.
Ses publications tirèrent sur Monseigneur
Mercier l'attention de l'étranger, sa doctrine
fait autorité. L'institut des hautes études,
vraie pépinière de savants chrétiens est de
notoriété mondiale, ses disciples occupent
des chaires importantes et partout leur
science impose le respect.
11 y a longtemps déja que les portes de
l'Académie royale s'ouvrirent devant Mgr
Mercier, oü il fait briller de tout son lustre
le clergé dont il est aujourd'hui le chef
affectionné.
D'ascension en ascension, Mgr Mercier fut
appelé a recueillir l'an dernier la succession
de Mgr Goossens. On peut dire qu'il fut
porté au siége archiépiscopal par la grande
voix de l'opinion publique qui fut reconnais-
sante au Souverain Pontife de son choix
éclairé.
Et voici qu'aujourd'hui, comblant nos
voeux, SS. Pie X a voulu sans tarder revêtir
de la pourpre cardinalice le Primat de Bel
gique
Désormais, Monseigneur, V. E. va elle-
même recueillir ce qu'avec tant de zèle elle
semait dans le coeur de cette jeunesse qu'elle
a tant servie et tant aimée.
Vous venez de l'entendre.Ces acclamations
disent sa reconnaissance. La moisson sera
fructueuse. Notre jeunesse est notre réserve
pour les luttes d'aujourd'hui et notre espé
ranee pour le triomphe de demain.
J'ai lhonneur, Excellence, Messieurs, de
vous proposer la santé de S. E. le Cardinal
Mercier, Primat de Belgique, Archevêque de
Malines.
A ce moment les étudiants de Louvaiu
entrent dans la salie en chantant Vive l'ar-
chevêque! Vive le Cardinal Mercier 1 Lé
Cardinal,quittant la table d'honneur, s'avan-
ce au devant d'eux et leur adresse quelques
paroles. 11 leur demande de rester dévoués a
l'Université, attachés a l'étude et toujours
serviteurs fidèles de l'idée catholique.
De longues acclamations des étudiants sa-
luent ces paroles. Et ils se retirent en chan
tant encore Vive MonseigneurVive le Car
dinal Mercier
RÉPONSE DE S. E. LE
Excellence,
Messeigneurs,
Messieurs,
En presence de cette magnifique assemblée
oü je salue, avec une bien légitime fierté, le
Représentant du Pape et le Délégué du Roi,
une élite du clergé et de la société la'ique au
moment oü je rapporte de Rome sur le sol
beige la pourpre sacrée, a qui irait mon pre
mier souvenir, sinon a Notre Saint Père le
Pape a qui la première affirmation de mon
respect, sinon a celui a qui s'adresse d'abord
tout ce qui honore la patrie beige, a Sa
Majesté notre Roi
Je reviens de Pome, tout pénétréde ce que
j'y ai vu et entendu, le coeur encore palpitant
de l'émotion religieuse que le Pape inspire
a tout ses fils qui l'approchent, qui ont le
bonheur de recueillir la douceur de son
regard, l'autorite'de sa parole, la force sur-
naturelle de ses bénédictions.
Allez a Rome, Messieurs, ne laissez pas
aux évêques le privilège de voir Pierre,
Videre Petrum. La célérité des communica
tions doit profiter a nos ames. Allez voir
Pie X et vous en reviendrez avec une foi
plus affermie. Car il y a la un fait et pour
notre siècle avide d'expe'rience, rien n'est
éloquent comme les faits, cet homme,hier
encore humble curé de campagne, qui n'a
pour lui ni domaine royal, ni ba'ionnettes, ni
milliards, ni même le prestige d'une supério-
rité scientifique incontestée, ce vieillard de
72 ans exerce sur les times une attirance
irresistible.
Oh 1 je le sais, des esprits irréfléchis, pour
lesquels ni la nature, ni la conscience n'ont
jamais eu de secret, ont a leur disposition des
mots qu'ils ont la na'iveté de prendre pour
une explication suggestion, disent-ils,
entrainement des foules.
Mais, Messieurs les psychologues, croyez-
vous qu'il n'y ait aux audiences pontificates
que des fillettes de dix-huit ans J'ai vu la
des paysans du Danube, des gars Hongrois,
de rudes Germains, de flegmatiques fils
d'Albion, je les ai vus sous l'empire d'une
émotion dont ils semblaient ahuris.
J'en connais qui sont plus proches des
frimas d'hiver que des effluves printanières,
plus désséchés par les abstractions de la
philosophie que séduits par l'imagination ou
dominés par le sentiment et qui, soit parmi
la foule, soit dans le tête a tête d'une audience
privée, ont dü plus d'une fois se faire violen
ce pour arrêter ou pour sécher une larme.
Messieurs, il y a la un phénomène reli-
gieux dont les croyants ont seuls la clef Pie
X est le Vicaire de Jésus-Christ, et, de même
que les premiers chrétiens, cédant a une
poussée intérieure, devaient dire: «Jamais
homme n'a parlé, comme le prophéte Jésus»
de même, en presence du continuateur de la
mission du Christ, nous éprouvons le besoin
de sortir de nous mêmes et de nous écrier
Pierre, Pie X, Saint Père, nous sommes
croyants et nous vous vénérons; noussommes
vos sujets et nous vous obéissonsnous
sommes vos fils et nous vous aimons.
Le Pape lui-même, s'adressant aux Beiges
dans la salie du Consistoire, eut a coeur de
leur rappeler leurs devoirs envers leur Sou
verain.
Le Roi porte le poids de lourdes responsa-
bilités.
Par la hauteur de son intelligence, par la
largeur de ses vues, par ses nobles et fécon-
des initiatives pour le développement écono-
mique de notre pays et les progrès de la
civilisation chrétienne, S. M. Leopold 11 a
conquis dans le monde le renom d'un grand
Roi et jeté sur notre nation un éclat dont
seul un inscnsé ou un sans patrie pourrait
n'être pas fier.
Loin de nous ce dénigrement systématique
dont se prévalent ceux qui voudraient nous
donner le change sur leur impuissance ou
peut-être s'illusionner eux-mêmes sur leur
stérilité
La piété chrétienne doit nous inspirer
l'ambition d être les meilleurs dans la vie
publique comme dans la vie privée. Récipro-
quement, le patriotisme nous attachera plus
étroitement a nos traditions de foi et de
vraie liberté.
Messieurs, avant de répondre aux toasts
qui m'ont été personnellement adressés, je
tenais a applaudir avec vous aux toasts si
éloquents de M le comte de Mérode et de
Son Excellence le Nonce apostolique, et a
acclamer les noms qui, pour nous, catholi-
ques beiges, représentent les deux plus
hautes autorités, le Pape Pie X et le Roi
Leopold II.
Vive le Pape 1
Vive le Roi
Prenant alors la parole en flamand, Son
Eminence ajoute
«Je remercie de tout mon coeur Sa Gran
deur Monseigneur l'Evêque de Bruges de ses
paroles trop flatteuses pour moi. Ses senti
ments, dit-il, sont ceux de tous ses vénéra-
bles collègues et je sais, Monseigneur, qu'en
parlant de la sorte vous dites la vérité. L'ex-
périence d'une année m'a suffi pour me faire
apprécier non seulement leur sagesse mais
aussi leur amitié, leur bienveillance et leur
dévouement a mon égard. Je vous en remer
cie, Monseigneur, merci de tout mon coeur.
Je vous en remercie aussi tout particulière-
ment, Monseigneur, de m'avoir adressé la
parole dans cette belle langue flamande si
chèrea la plus grande partie de mon diocèse.
Les catholiques beiges en conclueront certai-
nement que nous sommes véritablement
animés des meilleures intentions aleur égard.
Dans nos instructions aux supérieurs de nos
séminaires et de nos colléges, nous avons dit
que la langue flamande nedoit pas seulement
être parlée au peuple, mais qu'elle a droit a
une place d'honneur dans toutes les circon-
stances et réunions solennelles. lis verront
une fois de plus qu'ils peuvent avoir toute
confiance dans leurs évêques. A nos témoi-
gnages de sincère dévouement ils répondront
par une confiance absolueleurs justes
revendications ne seront assurées de triom-
pherque par l'union la plus étroite entre les
chefs et les soldats de I'armée patriotique.
Eux sans nous, Nous sans eux, nous ne
pourrions atteindre au re'sultat désiré. Dans
la question flamande aussi, nous devons
toujours nous rappeler notre devise L'U-
nion fait la force que jamais la defense
des intéréts d'une partie de la population ne
mette en péril l'unité de la patrie.
11 Merci, Monseigneur, de m'avoir, par
votrè discours en flamand, donné l'occasion
de dire une fois de plus a nos bons flamands
et surtout a nos prêtres flamands si dévoués:
Je compte sur vous de votre cote', comptez
sur moi.
Son Eminence poursuit alors en francais
Excellence, Messeigneurs, Messieurs.
Ne craigtiez pas, je n'abuserai plus long
temps de la parole.
Aussi bien, comment m'y prendais-je pour
remercier, comme il conviendrait, tous ceux
qui m'ont fait l'honneur de contribuer par
leur presence, sinon par leur parole, a fêter
magnifiquement le Cardinal que Pie X a
accordé a la Belgique
Les journalistes beiges, qui me firent a
Rome la gracieuseté de m'inviter a leur ban
quet,ce dont je leur reste reconnaissant,
m'apprirent un mot que j'ai retenu. Ils con-
densaient leurs remerciements en ce qu'ils
appelaient un toast circulaire.
A mon tour, je promène mes regards
autour de moi, je salue avec respect le
Représentant du Roi, le general Burnell,
aussi avantageusement connu dans les man
sardes des quartiers pauvres de Bruxelles
que dans les salons de la Cour Son Excel
lence, le Nonce, qui est, je le soupqonne, le
principal auteur responsable de ma presence
dans 1 épiscopat beige et dans le Sacré-Collè-
geet a qui je souhaite, par charité, de
néprouver point trop de regrets, sinon de
remords les présidents du Sénat et de la
Chambre qui incarnent si noblement, l'un et
l'autre, le civisme chrétien MM. les Minis-
tres d'Etat l'épiscopat, Mgrs les Vicaires
Généraux, le chapitre métropolitain, le
clergé les représentants de la magistrature,
de I'armée, de la science, de l'enseignement,
de la politique, des ceuvres chrétiennes je
les salue et voudrais en un grand geste circu
laire, les embrasser tout dans ma cordiale et
respectueuse reconnaissance.
Toutefois, mon coeur obéit aussi a un
sentiment déja ancien et profond d'amitié
personnelle, et je réponds, j'en suis sür, a
votre unanime désir, en vous proposant,
Messieurs, de boire trés spécialement a la
santé du vaillant chef de notre jeune gouver
nement, M. Jules de Trooz.
Jnitié dès sa premièrejeunesse auxtravaux
de la vie politique intimement lié, durant
dix années,a l'activité inlassable d'un homme
qui s'était identifié avec la chose publique et
qui restera, dans l'histoire de notre pays,
comme le type accompli du désintéressement,
notre premier ministre a conquis, d'un coup,
la confiance du pays.
Ses adversairesjene dis pas ses ennemis,
car il n'en a point respectent sa droiture,
son impeccante courtoisie, son impartialité
eux-mêmes, sans vouloir toujours le dire
trop haut, attendent beaucoup de la décision
de son caractère et semblent trés ennuyés de
ne trouver, dans son passé, aucune impru
dence politique a lui reprocher.
Ses amis ont accueilli avec joie l'extrait de
baptême du ministère qu'il a formé Le mi
nistère de la concentration catholique.
Le nouveau né fut endoyé, avec des pré-
cautions délicates, dans un bain qui n'éiait
ni l'eau de rose avec laqueile certains cler- j
gymen protestants arrosent et parfument le
front de quelques clients privilégiés; ni l'eau
boueuse que charrient les torrents révolu-
tionnaires, mais un bain d'eau pure, vive, de
saine démocratie, avec un tantinet d'huile
pour, oindre les articulations; moyennant
quoi l'enfant sera fort pour la marche, ses
membres seront souples et nous aurons la
joie dele voir parcourir, d'un pas ferme et
mesuré, les longues avenues de nos espéran-
ces chrétiennes et patriotiques.
Ailez de l'avant, Monsieur le Chef du Ca
binet, Messieurs les Ministres, la patrie beige
attend beaucoup de vous et ne sera point
décue. Et, pour son plus grand bier., j ajou-
terai Allons tous ensemble de l'avant, la
main dans la main.
Je vous ai invités a ce banquet, Messieurs
les Ministres,sans redouter les empiétements,
du pouvoir civil.
Vous m'avez fait l honneur d'y venir et je
crois que vous ne vous en retournerez pas
les e'paules meurtries par es crosses épisco-
pales.
Sur l'égide protectrice de votre berceau, je
lis les mots Liberté pour tous, et j'y applau-
dis.
Nous ne demandons aucun privilège. II
nous suffit que vous n'excluez pas vos amis
du bénéfice de la liberté.
Nous ne nous ingérons point dans la poli
tique et nous nous attacherons a mériter tou
jours le certifkat décerné tout a l'heure par
le Nonce a ceux qui m'ont précédé dans la
direction religieuse du pays.
Le jour oü quelqu'un d'entre nous oublie-
rait le respect qu'il doit a la légitime autono
mie du pouvoir civil, rappelez lui, Monsieur
le Ministre, cette parole qui est sacrée pour
nous, paree qu'elle est tombée des lèvres
divine du Christ Rendez a Dieu ce qui
revient a Dieu et a César ce qui revient a
Cécar.
Exellence, Messeigneurs, Messieurs, a la
santé de tous ceux qui m'ont fait l'honneur
de répondre aujourd'hui a mon invitation,
trés spécialement a la santé de M. Jules de
Trooz et de son jeune ministère
En tête du Progrès du 5 Mai dernier
et a la toute première place nous trouvons
un article non signé et qui engage done
toute la Rédaclion, contenant un chaleu-
reux appei a tous les amis et lecteurs pour
une liste de souscription que le Journal
ouvre dans ses colonnes en faveur d'un
concitoyen malheureux.
Voila certainement une chose peu com
mune et quelle magnifique occasion pour
nos libéraux de se montrer charitables, de
faire preuve de générosité.
Or qu'arrive t-il? «Ze Progrès du 12
publia une liste, dont les souscriptions au
nombre de quatre et parmi lesquelles nous
remarquons encore la Mutualitó Oud
Leerlingen der Stadschool se montent a
24 francs.
24 francs en huit jours I c'est piètre.
L'élan de générosité n'a pas été grand. Au
cune grosse légume du parti n'a même donné.
Toujours pingres les libéraux disait un
jour la Chronique. Le Progrès l'estime
aussi, car il annonce que déja la liste de
souscription cesse. Et les raisons l'éditeur
a agi sans prendre l'avis du comité de ré-
daction una liste de souscription serait
poser un précédent quiqueetc
les administrations charitables et les per-
sonnes compatissantes ont étéaverties.
Tartuferie que tout cela, Progrès.
Vous avez voulu faire du bluff sur le dos
d'un malheureux et sous de vaias prétextes
vous Ihchez ce malheureux pour ne pas
étaler au grand jour la pingrerie de vos
amis.
Un arrêté ministériel du 3o Avril 1907
crée une école ménagère agricole temporaire,
d'une durée de quatre mois a Alveringhem.
La fréquentation de ces cours est gratuite.
Les demandes d'inscription doivent être
adressées a M. Van den Wouwer. agronome
de l'Etat a Ypres.
La société mutualiste Zorgen voor Mor
gen, établie a Poperinghe est reconnue
par arrêté royal du 24 Avril 1907.
Par arrêté royal du 11 Avril 1907,1a
reconnaissance légale est accordée aux so-
ciétés mutualistes d'assurance contre la mor-
talité du bétail ci-après désignées De
Vlaamsche Hertgeit, établie a Houthem-lez-
Ypres Helpt u zelve, zoo helpt u God,
établie a Langemarck.
La médaille commémorative du règne de
S. M. Le'opold II est décernée a MM. H.
Depreeuw, H. Deraedt, J. Druant, E. Gom-
bert, E. Hennaert, A. Ingelaere, C. Merle-
vede, E, Rosseel, pompiers au corps des
sapeurs pompiers communaux armés de
Poperinghe.
Le Moniteur Beige du 16 Mai publie des
arrêtés royaux nommant Ministres d'Etat:
MM. Baron de Favereau, membre du Sénat,
ancien ministre des affaires étrangères, J.
Vanden Heuvel, ancien ministre de la
Justice, Comte de Merode VVesterloj
président du Sénat, ancien ministre
affaires étrangères, F. Scbolliert. présidei
de la Chambre des représentants, ancie
ministie de l'intérieur et de l'instruciiol
publique, Baron Greindl, envoyé extraord
naire et ministre plénipotentiaire pres S. h
l'Empereur d'Allemagne et Em. Duponl
vice-président du Sénat.
Dans la nuit de Lundi a Mardi est décédé
en notre ville après une cour te et pénikje
inaladie, M. l'abbé Joseph Laridon, profes-
,-eur de mathématiques et sciences au
Collége St Vincent.
Le regretté défunt était né a Thouroutle'
4 Mars 1876. Elève du Collége St Louis j/
Bruges, il eutra au petit Séminaire de
Roulers, pu.s au grand Séminaire de Bruges
et requt- la prêtrise le 27 Mai 1899. Mgr
l'Evêque l'envoya a l'Université de Louvain
pour y compléter ses études puis le nomms
professeur au Collége Episcopal de Alous-
cron en Septembre 1899
Trois ans plus tard l'abbé Laridon ut
nomrné au Collége Episcopal d'Ypres,
perd en lui un professeur briljant et
éducateur solide. Caractère franc et loyal.
prêtre zélé, coeur généreux, il était trés
apprécié par ses collègues et ses élèves qui
lui portaient une grande affection.
Affable et gai dans ses relations, le
distingué professeur s'intéressait beauty
a ses anciens élèves et comptait en ville de
nombreux amis, particulièrement parmi la
j jeunesse de la Gilde de N. D. de Tuiue.
i Les obsêques ont été célébróes Vendredi
matin a lü heures en l'église paroissialede
St Jacques au milieu d'une affluence coi&
dérabie. Selon le désir du défunt aucn
discours n'a été prononcé. L'office en plain-
chant grégorien a été chanté par la Schoia
du Collége. La cérémonie trés impression-1
nante a été empreinte de la plus grande j
simplicité. L'inhumation a eu lieu ai
cimetière d Ypres.
Nous présentons a son honorable familli
si douloureusement frappée nos chrétienne!
condoléances et a Messieurs les Pciucipd l
et professeurs du Collége St Vincent i
éprouvé en ces derniers temps, l'expressiot
de nos profonds regrets et de notre vin
sympathie.
Jules Moniez, schilder, wdr van Maria
Legrand en Maria Vannestc,strijkster,beiden
te Yper.
Petrus Deweerdt, koopman en Julia Wil
de Brycke, dienstmeid, beiden te Yper.
Petrus Scheldeman, landwerker te Dadi-
zeele, verblijvende te Yper en Maria Deman,
kantenwerkster, te Moorseele.
BURGERSTAND VAN YPER
van den 10 tot den 17 Mei 1907
Geboorten
Milleville Maurits, Kemmelsteenweg.
Vanmaekelbergh Margareta, Bukkerstraat.
Carpentier Norbert, Groote Markt.
Kerrinckx ermana, Cartonstraat.
De Rop Maria, Meenensteenweg.
RaeKelboom M irgriet, St Jacobstraat.
Donck Franz, Lombaardstraat.
Huwelijken
Ferrand Emiel, kleermakersgast en Duprez
Valentine, dienstmeid, beiden te Yper.
Baesen Hendrik, policieagent te Antwerpen
en Meersseman Emma, kleermaakster te Yper.
Overlijdens
Lakousse Rachel, 7 m. Nêerstraat.
Demeyer Hector, 18 j. kaporaal bjj het 3® linie
regiment, Statiestraat.
Cbristiaens Jules. 20 j. z. b. ongehuwd, Lange
Thouroutstraat.
Goutrez Emiel, 50j. timmerman, echtgt Bock
Emma, Boomgaardsiraat.
Gillebert Virginie,72 j. z.b.wwe Soenen Karei,
Poperinghe steenweg.
Dieryck Eugenie, 50 j. naaister, echtgte, Cor
nells Alfred, Dixmudestraat.
Laridon Joseph,li j. priester, leeraar bjj bel
Bisschoppelijk Kollegie, Meenenstraat.
Leuridon Rachel, 2j. Korte Thouroutstraat.
Baillevier August, 74 j. langzagor, wdr Soe-
taert Lucie en Tytgat Hortence, Zonnebeke
steenweg.
La maison P. CRAYE-CAEN al'honneur
d'informer sa nombreuse clientèle que les
magasins seront fermés tous les Dimanchei
a midi. Elle prie ses honorés clients de bien
vouloir prendre leurs dispositions en conse
quence.
Pour guérir la T0UX, le SIROP PECTORAL
DEPRATFRE est sans rival. Lui seul guérie
sans danger, randis que d'autres remèdes
inconnus nuisent au coeur et a 1 estomac,
constipent ou brülent les extrémités capil-
taires des branches, le Sirop Depraterexfi
renferme aucun narcotique et peut être pris
même par les enfants dont il guérit même la
coqueluche en 8 jours.
Prix2 fr. la grande bouteille chef
l'inventeur Od. Depratere, pharmacien,
Ostende, qui envoit en province contre boD
poste de 2.bo fr. (o.5o en plus pour 6 postje!
a Ypres, pharmacie Socquet, Libotte, Donck
et Aertsens; Poperinghe, pharm. Monteyne;
Comines, Van Windekens Menin, Sioen'-'
Rotiers Warneton, Vander Marlière; Co"r
trai, Hulpiau et De Boey Roulers, Ve)'s
Dixmude,Ghyssaert; Iseghem, Grand'Placei
Rodenbach.