F/IRINE
wctéeL
GHEOM/QUE
MISSES VE1IYE
Funérailles de Werbrouck
Les Courses
Huwelijksaankondigingen
de Fin de Saison
M. Studt était depuis longtemps en butte
aux attaques du libéralisme allemand a cause
de ses idees conservatrices chrétiennes sur la
terrain de l'école. Son attitude sur ce point
lui avait seule valu d'etre personnellement
me'nagé par le Centre a propos de sa conduite
dans la question scolaire polonaise, oü il fut,
d'ailleurs, peut être moins un instigateur
qu'nn instrument. Sa disparition du gouver
nement a été réclamée a maintes reprises
par la presse libérale comne récompense
de l'appui que les partis de gauche accor-
dent depuis la dissolution au chancelier et
comme gage de la sincérité du désir mani
festé par M. de Bulow de se rapprocher des
libéraux.
La situation de M. de Padowsky e'tait éga-
lement ébranlée depuis assez longtemps. II
était, dans le gouvernement imperial, l'ob-
stiné partisan et instigateur du développe-
ment de la politique sociale c'est lui qui y
maintenait l'esprit de réforme sociale 11
était, pour cette raison, mal vu, lui aussi,
d'une partie de l'élément libéral, celui qui
subit davantage l'influence de la grande in
dustrie dans ce milieu, on travaillait depuis
longtemps le sdeboulonner».
En tout cas, la disparition de M. de Posa-
dowsky des rangs du gouvernement est une
grande perte pour celui-ci. L'ex-secrétaire
de l'Etat pour l'Intérieur était, de loin, la
plus haute capacité de ce gouvernement. Et
ce n était pas par son talent seulement.c'était
par son caractère qu'il s imposait a 1 estime,
1 admiration de tous, même de ceux qui le
combattaienl fréquemment. Au Reichstag,oü
il était dans tous les grands débats le porte-
parole du gouvernement, il jouissait d'une
autorité incontestée. Sa politique sociale et la
tolérance dont il fit toujours preuve, lui valu-
rent d'une fa$on constante l'appui du Centre.
Son successeur sera M. von Bethmann-
Hollweg.actuellement ministre de l'Intérieur
de Prusse.
Discours sur la tombe
A u cimetièreMonsieur Louis Desaegher
a pris la parole au nom du Comité de
patronage des Maisons ouvrières.
RéTérends Messieurs, Messieurs.
En ma qualité de Président du Comité de
patronage des Maisons ouvrières et des
institutions de prévoyance, j'ai l'honneur et
le triste devoir de dire une parole d'adieu a
eet homme qui pour un grand nombre fut
un indispensable collègue et associé,et pour
tous fut un ami digne et dévoué.
M. Gustave Werbrouck naquit a Cuerne
le 9 Février 1850. Dès ses premières années
de jeunesse, ses excellents parents luifirent
connaitre le prix de l'épargne et du travail.
Souvent on l'entendit, dans un dge plus
avancé, rappeler le souvenir reconnaissant
des auteurs de ses jours et des lecons qu'il
avait re£ues k l'école de la familie lui-
même fut un Jexemple frappant de ce que
d'heureuses qualités, avec de l'intelligence
et de la volonté, peuvent permettre de
réaliser dans toutes les branches et dans
tous les rangs de la société.
Le bon Dieu dota Monsieur Werbrouck
d'une Ame noble, d'une belle intelligence et
d'une ferme volonté. Ainsi doué, le jeune
Gustave fit de brillantes études, obtinc le
diplome de l'enseignement moyen, et parut
avec honneur dans la société. Avec ces
connaissances acquises, avec les principes
que lui avaient inculqués ses bons parents,
il s'apprêta a son chenin, courageux,ardent
et confiant dans l'avenir.
Bientöt après,par suite des circonstances,
on le vit l'armée faire son service d'une
facon exemplaire, conquérir l'estime et i'af-
fectionde set chefs,etarriva aux plus hauts
grades auxquels.un milicien peut atteindra
il devint maréchal des logis et secrétaire du
Colonel.
Le service militaire fini, M. Werbrouck
s'appliqua au commerce, entra en mariage,
et fonda la maison bien connue, actuelle-
ment eu pleine prospérité, grace k son
invincible ténacité au travail.
Digne épouse du cher défunt, intelligente
compagne de eet excellent mari trop tot ravi
hélas k votre affection et a celle de ses
enfants, vous, plus que tout autre, vous
savez combien votre félicité et votre bien
être lui tenaient au coeur, et ce qu'il fit pour
le bonheur et la prospérité de la nombreuse
familie que Dieu lui donna et qui devait lui
être la couronne de ses vieux jours.
Plusieurs de ses enfants héritiers de la
tendresie et de la générosité de son cceur,
se dévoutnt déja aux nécessités des moins
bien partagés de ce monde, soit dans les
contrées arides du Malabar, aux Indes
Anglaises, pour apprendre aux infidèles
les voies du Seigneur; soit, dans notre pays,
pour assister les malheureux dans leur
indigence ou se préparent a aller prêcher
l'Evangile dans ces pays encore 6i peu
accessibles, oü sont réservés au missionnaire
tant de labeurs, tant de privations, et peut-
être la mort. Inutile de vous dire, MM., que
l'éducation pateruelle et les soins d'une
tendre mère ont puissamment contribué a
inspirer aux enfants le choix de tous ces
nobles sacrifices pour la gloire de Dieu et le
salut du prochain.
Qu'il me soit permis, MM., d'ajouter un
mot au sujet des institutions, qui, répandues
dans tout l'arrondissement d'Ypres, doivent
leur existence principalement a son initia
tive ouü sa puissante cooperation. Je you-
drais vous faire voir comment toutes ces
oeuvres fondées en faveur de l'ouvrier et du
petit bourgeois, ont grandi et trouvé une
vraie prospérité par les soins vigilants et
intelligents de eet homme, qui, comme
président, secrétaire ou trésorier, en devint
aussitót le cheville ouvrière.
Secrétaire, dès l'origine, du Comité de
patronage des Habitations ouvrières et des
Institutions de prévoyance, il justifia la
confiance qu'on avait mise en lui. Grace a
son concours éclairé, le comité, qui subit
par sa mort prématurée la plus sensible des
pertes jouissait auprès de l'autorité
supérieure de la plus haute estime et passait
pour une administration modèle la plus
grande distinction lui échut aux expositions
de Paris, de Liége, de Milan, de Bruxelles
les rapports annuels du secrétaire excitaient
l'intérêt et étaient appréciés par un chacun
pour les observations et les conseils prati
ques qu'ils renfermaient.
Membre fondateur et trésorier de la
Sooiété de Secours Mutuels de Katholieke
Ziekentroost, fondée a Ypres en 1886, il
pouvait être fier du succès et de l'état
florissant de cette oeuvre.
Qui ne connait k Ypres la Société de
Eigen Heerd C'est encore la sage
direction et la vigilante activité de son
fondateur et trésorier M. Gustave Wer
brouck qui mirent cette institution humani
taire en pleine prospérité et firent monter
au nombre de 58 les maison habitées par des
ouvrier s-propr iétair es, gracek l'intervention
et aux avances pécuniaire de la Société.
J'abuserais de votre attention, MM., si je
voulais voir détailier encore Taction du
Comité, dans notre arrondissement, pour
l'établissement de sociétés de Secours Mu-
tuel, soit pour obtenir des pensions de
Yieillesse, soit pour assurer les malheureux
en cas de maladie ou contre les accidents du
travail soixante-dix sociétés d'épargne avec
15000 membres inscrits, et 32 sociétés de
secours aux malades.sont la pour témoigner
de lïnitiative générale de notre regretté
confrère.
Dernièrement encore, gtüce a son organi
sation créatrice et k sa sage direction, la
fédération des sociétés de retraite et celle
des mutualités contre la maladie virent le
jour et arrivèrent a leur plein épanouisse
ment.
Le projet de M. Werbrouck de fonder une
caisse de reassurance pour les cas de mala
die longue des ouvriers ou d'une trop
prompte incapacité de travail, n'a pas
obtenu sa réalisation vu la mort prématurée
de son auteur. Espérons que d'autres don
neront cette idéé généreuse un commen
cement d'exécution.
Nous espérions, MM., de conserver, de
longues années encore, le cher défunt la
direction de ses oeuvres.
Nous espérions que longtemps encore il
nous aiderait de son zèle et de son talent
fonder et a perfectionner toutes les institu
tions qui doivent servir au profit et au
relèvement moral des rangs inférieurs de la
Société.
Dieu en a décidé autrement.
Et voila ce qui réunit prés de cette tombe
ouverte, sa familie cruellement éprouvée,
ses nombreux et fidèles amis, ses coopéra-
teurs dans la question sociale, pour apporter
un tribut d'hommages et adresser un adieu
reconnaissant au regretté père et époux, a
l'intelligent et infatigable travailleur, au
sincère et chrétien ami du peuple.
La récompense n'est pas au pouvoir de
l'homme c'est pourquoi nous élevons les
yeux au ciel et nous adressons une prière
fervente au Dieu rémunérateur des mérites
et des bonnes actions, pour qu'il reqoive en
gréce son fidéle serviteur et le récompense
lui-même de tout le bien qu'il nous a fait.
Repose* en paix, cher ami au revoir
la-haut.
Adieu Gustave 1
Adieu!
M. Hallaert prit ensuite la parole au nom
de la Fédération des Sociétés de Retraite.
Messieurs
Au nom de la Fédération des Sociétés de
Retraite et Mutualités contre la maladie de
l'arrondissement d'Ypres, je remplis un
devoir bien pe'nible, en apportant un dernier
hommage, en adressant un dernier adieu a
Thomme si méritant, et trop tot disparu
hélas au tres regretté MGustave Wer
brouck, notre digne et bien aimé président
Les allées solitaires de ce champ des morts
ont si souvent entendu leséloges des défunts;
elles ont recueillis les échos de tant de voix
éloquentes qui ont signalé les mérites de
ceux qui ne sont plus, que je me sens incapa
ble de trouver des accents dignes pour retra-
cer la vie de celui pour qui s'est ouvert le
présent tombeau.
M. Gustave Werbrouck était un travailleur
dans toute la force du terme travaillons
travaillons sans cessa nous nous reposerons
aprèsGe fut sa devise quand, dans sa
jeunesse, attiré par le goüt des études et de
l'enseignement, il conquit brillamment les
diplömes d enseignement primaire et moyen.
Ce fut encore sa devise quand, dans l'age
viril, au prix d'un opiniitre labeur, il se
fraya une honorable carrière dans la société.
Ce fut sa devise jusque sur soa lit de mort,
quand, dans ses derniers jours il se souciait
encore du progrès des aombreuses oeuvres
sociales qu'il avait créées ou aidé a fonder, et
auxquelles il consacra jusqu'aux restes de ses
forces déja brisées.
M.Werbrouck était une de ces ames d'élite,
qui après avoir consacré aux siens une juste
somme de labeur, loin de chercher un repos
bien mérité, trouvait encore assez de temps
et d énergie, pour travailler incessamment a
relever la condition de tous les infortunés.
Mais avec quel désintéressement il se donnait
au prochain II faisait le bien pour le bien
et n'avait en vue que la gloire de Dieu,
l'honneur et le culte de la Patrie, Taméliora-
tion matérielle et morale des families
ouvrières lui-même était un fervent chré
tien, un fidéle enfant de la Patrie, un bon
père de familie.
Je serais trop long, si je devais vous dé
tailier tout ce que, sous ce triple point de
vue, M Werbrouck a réalisé dans ces der
nières années. Je me bornerai a vous montrer
son action dans les Fédérations dont il fut le
digne Président.
Ce fut dans le courant de 1897 flue
première idéé germa de réunir, dans une
fédération, toutes les mutualités contre la
maladie, afin d'obvier aux fêcheuses consé-
quences des changements de domicile des
membres. M. Werbrouck prit la chose
coeur et dans cette même année, de concert
avec feu M. Bouquet, il convoqua toutes
les mutualités de l'arrondissement a une
réunion oü le projet en question fut sérieuse-
ment discuté et son mis a exécution décidée.
Malheureusement la mort inopinée de
M. Bouquet survient. Vers le même temps
unefièvre de propagande pour l'établissement
de sociétés d'épargne et l'enrolement de nou-
veaux membres, puis Tapplication de la loi
du lomai 1900 sur les pensions de vieillessc,
absorbirent l'attention des esprits et Tardeur
de toutes les activités. L'exécution du projet
de 1897 s'en trouva retardée.
Dès l'abord, M. Werbrouck, ce mutualiste
décidé, avait compris toute l'utilité de la
caisse des pensions. II était convaincu que
1 ouvrier en s'inscrivant dans une société de
retraite, pouvait, facilement et sans presque
s'en apercevoir.s'assurer une vieillesse a Tabri
des misères et des soucis, tout en s'assurant
présentement un plus grand bien être par des
habitudes d'épargne et de sage prévision.
Aussitot M. Werbrouck se mit a Toeuvre.
Sa parole vibrante et pleine de conviction se
fit entendre successivement dans un grand
noinbre de communes, avec eet heureux ré-
sultat que des sociétés de retraite furent
fondées dans presque toutes les localités
Que si, a notre grande joie, l'état de toutes
ces sociétés est resté florissant, c'est encore a
M. Werbrouck qu'on le doit pour une bonne
partsa serviabilité, ses conseils, son action
ne faillaient a personne.
Maislezèle de M. Werbrouck ne pouvait
le contenter de ce résultatil voulait conso-
lider cette oeuvre, perfectionner son fonction-
nement, permettre, en fédérant les sociétés
d'épargne, que les uns profitassent de l'expé-
rience des autres.
La fédération vit le jour en 1902. A l'una-
nimité des suffrages M. Werbrouck en fut
choisi le président.
Pas n'est besoin de dire la prudence et
l'autorité avec lesquelles il présidait les
séances du Comité et les réunions générales;
le développement qn'il denna a cette insti
tution oü le nombre des sociétés fédérées
s'accrut de 32 a 59 le mouvement de pro
pagande qu'il encouragea de fa^on a faire
montert 11.000 le nombre des associés;
les distinctions qu'il nous fit obtenir dans
l'exposition universelle de Liége en un mot
la pleine réalisation de toutes les espérances
fondées sur lui.
Ce semblait Je moment de mettre a exécu
tion cette autre conception de M. Werbrouck,
a savoir de fonder une fédération des mutua
lités contre la maladie, Effectivement cette
fédération fut établie l'année passée.et encore
une fois M.Werbrouck fut élevé par les voix
unanimes a la présidence.
Cette nouvelle institution était appelée,sous
sa sage et zélée direction a rendre d'immenses
services aux ouvriers éprouvés par de longues
maladies ou rendus pre'maturc'ment incapa-
bles de travailler.
Quel bien cette ame généreuse espérait
réaliser sur ce terrainLe bon Dieu s'est
contenté de sa bonne volonté. Le vaillant
mutualiste n'est plus ses froides dépouilles
sont la, prêtes a être déposées dans ce champ
de repos.
Cette mort est une perte sensible pour nos
deux fédérations. La Fédération des Sociétés
de Retraite en est d'autant plus cruellement
atteinte, qu elle ne vient que de former la
tombe, toute fraïche encore de son digne
vice-présidentla Fédération des Mutualités
contre la maladie, k peine suscitée a la vie,
avait plus besoin de conseil et d'appui, et
voit se creuser devant elle un vide profond
difficile a combier. CarM. Werbrouck avait
de maitresses qualités une perspicacité re-
marquable dans les questions impliquées,
une vraie intention des moyens d'action, une
facilité étonnante de travail, faisant face aux
mille nécessités de nos multiples fonctions.
Qui pourrait calculer l'immense somme de
travail qu'il fournit chaque année Jamais
cependaut il ne s'en lassait, quand il pouvait
faire du bien.
Quels espoirs nous fondions encore a lui I
L'homme propose, mais Dieu dispose Ne
murmurons pas contre ses insondables des
seins.
Le travail incessant du cher défunt pour
le bien, sa résignation sur son lit de souffran-
ce, sa mort édifiante et toute chrétienne, les
prières reconnaissantes de ses nombreux
amis, nous permettent d'espérer que déja au
Ciel notre cher Président a obtenu la récom
pense, que le monde ne pouvait lui donner
Adieu, done, cher Président nous ne
nous verrons plus ici-bas mais nos cceurs
conserveront votre mémoire avec recon-
aaissance votre nom sera dorénavant
inscrit en lettres d'or dans les annales de nos
mutualités, comme d'un des premiers et des
principaux organisateurs de toutes les insti
tutions sociales de notre arrondissement. Vos
nombreux amis et coopérateurs suivront vos
traces et continueront vos oeuvres établies ou
commencées.
Et vous, sa familie éprouvée, Epouse et
Enfants profondément affligés, vous qui plus
que tout autre connaissiez le noble coeur du
cher défunt, ne perdez pas tout espoir, la
séparation est pénible mais l'espoir de le
revoir un jour doit vous consoler dans cette
rude épreuve. Plüt a Dieu que ces paroles
apportent un baume bienfaisant a vos coeurs
déchirés 1
Adieu 1 cher Gustave, au nom de nos
Fédérations 1 Au revoir, la haut 1
Favorisées par un beau temps, les courses
de dimanche ont pleinement réussi. Un pu
blic nombreux y assistait. Les tribunes, oü
es dames étaient en grande majorité, étaient
bondées. A la plaine, la circulation était
intense; au pesagenous remarquons un grand
nombre desportmen connus, des officiers de
toutes les armes beiges, et entre autres, le
général-major Cuvelier, directeur général du
personnel et du recrutement au ministère de
la guerre les majors Hagemans, comman
dant de l'école d'équitation d'Orjo de
Marchavelettes, secrétaire du cabinet du
ministre de la guerrenous y rencontrons
également des membres de l'armée lran9aise
et plusieurs notabilite's de la region et de
l'étranger.
Les courses débutent par un concours
hippique pour officiers, concours des plus
intéressants paree que, réunissant une pha
lange de brillants cavaliers, montant des
chevaux de première classe, dont plusieurs
ont participé aux concours hippiques de
Bruxelles, La Haye, Roubaix (1906), Osten-
de, et sy sont classés aux premières places.
Les résultats trés remarquables furent les
suivants 1. Mascarille, montée par le sous-
lietenant Picard. x'17 2. Omer, sous-lieu-
tenant de Trannoy, »*i8" 3. Claudinette,
sous lieutenant de Trannoy, 1'19'"; 4.Kiriki
sous-lieutenant deHennion de Villiers.i'ig";
5. Gaspard, sous lieutenant de Trannoy,
i'ai"; 6. Rebecca, lieutenant Dehoust,i'a4
7. Jef, sous-lieutenant Dhanis, 1*17" 8.
Miss Daisy, sous-lieutenant Méeus, i'aS".
Les six premiers classés ont fait le parcours
avec zéro faute. Mascarille, sous lieutenant
Picard, et Jef, sous lieutenant Dhanis, ont
mis le moins de temps, i'i7".
Mentionnons encore pour le personnel de
l'école d équitatioa un travail d'école exécuté
exécuté par les sous instructeurs, travail hau-
tement apprécié et trés applaudi, une lutte
pour le cheval avec neuf cavaliers pour huit
chevaux, d une hardiesse surprenante aux
scenes vraiment amusantes pour les specta-
teurs, mais qui dénotent une grande science
chez lei cavaliers un jeu de la rose oü huit
vigoureux cavaliers s'acharnent aenlever une
rose que porte un autre cavalier non moins
vigoureux et qui, en fin de compte, conserve
la fleurdes sauts en sens inverse par quatre
groupes de cinq cavaliers une course de
bagues, etc.
Somme toute, la partie réservée au bien-
veillant concours des officiers et sous-officiers
de l'école d'équitation a été fort goütée et a
constitué comme toujours une desgrandes
attractions des courses d'Ypres qui, par cela
même, sont uniques dans ce genre en Belgi-
que.
Voici les résultats des courses proprement
dites et qui avaient réuni un lot nombreux
d'excellents chevaux
Prix des Dames (course au trot monté et
attelé pour chevaux beiges de 3 k 6 ans.
5°° fr-, 6 partants).—1« Boston (Dierckens);
Yorka (Roelens) 3' Yorck (Cardon).
Prix de l'Yperlée (caurse hors série au
trot monté et attelé,handicap libre pour tous
chevaux, 800 francs. 11 partants.) ier
Clairon (Vandenberghe) Pourquoi (Dier
ckens) 3* Poupine (Van Loosveldtj.
Prix des membres protecteurs (course au
trot monté et attelé pour chevaux beiges de
3 ans, 500 fr., 5 partants). ,er Epsom
(Dierckens)2* Rallié (Bruynooghe) 3*
Joubert (Verzele).
Prix de la Ville (course internationale au
trot monté et attelé pour tous chevaux,
1,000 fr., 9 partants). ie' Vermine (Van-
loosveldt) Raoul ex Annamite (Pierraerts)
3< Utile (Coppin). J
COUP DE COÜTEAU. Le nommé
Charles Monet étant pris de boisson, entra
lundi soir vers 9 h. i Estaminet De Voer-
man, tenu par Jules D'Hooghe, k la porte de
Lille et ne trouva rien de mieux que de
briser une partie du mobilier. Pendant que
la cabaretière allait chercher la police, il
partit. Le cabaretier, rentré a l'instant
même, le suivit pour lui réclamer le paie-
ment des dégAts. II le rencontra au passage
a niveau du cherain de fer de la route de
Uoulers. Une explication surgit, Monnet
tira son couteau et en asséna un coup dans
la nuque au cabaretier qui s'abattit et dut
être transporté chez lui. Le docteur Donck,
appelé pour donner les soins au blessé,
constata une blessure de quatre ceutimètres
de profondeur. Procés verbal a été dressé
par la police.
Aujourd'hni nous apprenons que Jules
D'Hoogbe a succombé aux suites de sa
blessure.
Isidoor Dumont, aardewerker, wdr van
Maria Blomme en Maria Gesquiere, naaisfêr,
wwe Amand Nvsseo, beiden te Yper.
Henri Piancqueel, lintenwever te Comen en
Elisabeth Beelaerts, dienstmeid, te Yper.
Gustaaf Slosse, metserdiener, te Yper en
Maria Malesys, kantenwerkster, te Poperingbe.
Camiel Burggraeve, timmerman en Julia
Vandevelde, kleermaakster, beiden te Yper.
BURGERSTAND VAN YPER
van den 21 tot den 28 Juni 1907
Geboorten
Deruyter Alois, Rjjselsteenweg.
Geloen Andró, Veurnesteenweg.
Castelein Maurits Bruggesteenweg.
Coene Maurits Mondstraat.
Wullepit Elodie, DeHaernestraat.
Garlier Margareta Meenenstraat.
Craye Leonia, LangeMeerschstraat.
Dekeyser Alfred, Waterkasteelstraat.
Janssen Antonia, Zonnebekesteenweg.
Angillis Camilla, Nazarethstraat.
Vandaele Gustaaf, Bukkerstraat.
Lagrange Maria. Meenensteenweg.
Huwelijken
Derous Carolus, volzetter Scheerlinck Ce-
lina, kantenwerkster.
Tavenier Cyriel, glaswerker te Adinkerke A
Rouzeouw Eugenie, winkeldochter te Yper.
Overlijdens
Blieck Joannes, 61 j. z. b. echtg. Cardoen
Leonia, L. Thouroutstraat.
Robaeys Augustin, 35 j. vuurstoker, echtg
Ramskindt Stephania, Meenenstraat.
Diserinck Hortensia, 57 j. gepensionneerde
barreelwachtster, Wwe Bouckaert Petrus,
Dickebuschsteenweg.
Debeuf' Alois, 33 j pasteibakkerskneeht,echtg.
Baratto Alina, kaaistraat.
I.emahieu Irma, 5 m.. Wieltjestraat.
Wouts Isabella 75 j. z. b. ongehuwd, Elver-
dinghestraat.
Kaesteker Gustaaf, 4 m., Klaverstraat.
On nous prie d'annoncer que Mr Mm«
MEIER, chirurgien-dentistes-spécialistès, 2,
rue de Mouscron, k COURTRAI, seront
absents du 20 Juillet au 2 Septembre.
Pour guérir la T0UX, le SIROP PECTORAL
DEPRATFRE est sans rival. Lui scul guérie
sans danger, tandis que d'autres remèdes
inconnus nuisent au coeur et a 1 estomac
constipent ou brülent les extrémités capil
taires des branches, Ie Sirop Depratere ne
renferme aucun narcotique et peut être prs
même par les enfants dont il guérit même la
coquluche en 8 jours.
Prix: 2 fr. la grande bouteille chez
Tinventuer Od. Depratere, pharmacien,
Ostende, qui envoit en province contre bon
poste de 2.t>o fr. (o.5o en plus pour 6 post) et
a Ypres, pharmacie Socquet, Libotte, Donck
et Aertsens; Poperinghe, pharm. Monteyne,
Comines, Van Windekens Menin, Sioen et
Rotiers Warneton, Vander MarlièrejCour
trai, Hulpiau et De Boey Roulers, Veys
Dixmude,Ghyssaert; Iseghem, Grand'Place
Rodenbach.
Guérit tout. La Pilule Walthéry n'est
pas un guérit-tout, inais on peut dire, que
grace a son action sur la bile et les glaires
elle est d'une efllcacité merveilleuse contre
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