LA SEMAINE
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Avis important
OHMWQUS fPW/S e
Samedi 31 g Aoutfj 1907
10 'centimes, ie N0
N° 4440
Pas de formation morale
sans religion
En Allemagne
Au Ma roc
L'entrevue de Noderney
Dans Tofficine de
Monsieur Homais
A la Mariaschool
On s'abonne rue au Beurre, 36, Ypres, et
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
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A parlir du 3 Septembre prochain
les lisb s élt'dorales provisoires pour
4908-1909 serout déposées a ['inspec
tion du public au secretariat et au
commissariat de poüce de cbsque
commune, ainsi qu'au bureau du com
missariat de l'arrondissement (rue
d'Elverdinghe a Ypres) Uu exem-
plaireen sera aussi déposé an local de
l'Association catholique, 46, rue de
Menin a Ypres.
Tous nos amis sout instammeut
priés de bien vouloir verifier leur
inscription sur les listes électorales et
examiner s'il leur est atlrihué le nom
bre de votes auquel ils ont droit.
Les électeurs qui recoivent un avis
de l'administration communale leur
notifiant la radiation de leur nom des
nouvelles listes électorales ou la reduc
tion du nombre de leurs voix, sont
priés de s'adresser au local précité
munis de leurs pièces justificatives.
Deux intéressants aveux de libres-penseurs
Le premier est le prol'esseur suisse F. W.
Förster, professeur de philosophie au poly"
technicum de Munich. Ce savant est dans la
force de l'üge. Issu d'une familie d'esprits
forts son père est professeur d'astronomie
l'université de Berlin F. W. Förster
fut élevé dans la croyance que la science
était appelée a remplacer la religion et que
l'humanité n'avait plus besoin d'une foi,
mais simplement d'une morale. Ses études
furent orientées vers les disciplines philoso-
phiques et se concentrèrent principalement
snr 1 éthique. Une série de faits contribuè-
rent a persuader F.W. Förster qu'en restant
dans la libra pensée il était dans la bonne
voie. L'affairo Dreyfus, qui a été pour tant
d'intelligences et de consciences un fatal
écueil, le fit conclure des errements de cer
tains catholiques a la faillibilité de l'Eglise
comme conductrice d'ames.
Mais il a fait du chemin depuis lors. 11 a
rendu hommage,il y a peu de temps,dans un
écrit retentissant, a la mission éducatrice de
l'Eglise. II proclame aujourd'hui sa convic
tion qu'il n'y a pas de. vie morale possible
pour l'humanité en dehors de celle fondée
sur le dogme chrétien.Dans un ouvrage paru
l'an dernier sous ce titre Méthode d'édu-
c&tion de la jeuuesse, a l'usage des parents,
des maitres et des ecclésiastiques »,M.Förs-
ter a consigné ses idéés sur le role de la reli- j
gion dans l'éducation. S'il admet que, dans
l'état actuel des choses, étant donné le ter
rain perdu par la religion dans lame des
masses, Fenseignement religieux obligatoire
a l'école ne pourra,a la longue,se maintenir, j
en raison de la contrainte qu'il implique a
l'égard des hétérodoxes ou non croyants, et
qu'il faudra bien accourir a l'expédient de
la legon de morale non confessionneile, il
proteste d'avance.dans l'iutroduction.coiitre
toute tentative qu'on lui prêterait de vouloir
remplacer la religion, dans l'éducation et
dans la conduite de la vie, par la simple mo
rale. II affirme avec force que, bien loin de
croire k la possibilité de cette substitution,
il a la certitude absolue que la religion est
un facteur irreinplagable en morale et en
pédagogie.La conséquence de cette constata-
tion, c'est qu'il y a urgence d'assurer a l'en-
fance, en dehors de l'école,le complément et
l'approfondissement de la formation morale
par l'enseignement religieux. L'auteur se
flatta même que son livre ouvrira les yeux
des parents indifférents sur l'iminense déficit
moral qu'ils font essuyer a leurs enfants en
ies soustrayant a, 1'influenee de la religion.
Un tel aveu, sous une telle plume, a une
ltnPortance sur laquelle il est inutile d'in-
sister. M.Förster, rappelons le, n'est pas ca-
tholique.Le bruit avait couru il y a quelque
temps qu'il s'était converti au Catholicisms:.
II a pris soin de le démentir. II a déclaré
qu'il n'appartenait a aucune Eglise. C'est
levidence seule qui l'a amené a proclamer
que la religion est un facteur indispensable
pour la formation morale des individus.
Ajoutons que M.Förster a développó.dans
un grand nombre de périodiques, avec une
éloquence et une force de raisonnement qui
sont le produit d'une conviction fondée sur
l'expérience, ses principes en matière d'édu-
cation. Le pivot de sa méthode, c'est la for
mation de la volonté. Assóuplir et tremper
!sa volonté, voila le secret de l'éducation hu-
maine. Il tient en outre que c'est un prin-
cipe laux et pernicieux que de vouloir as-
j seoir l'éducation sur la liberté en suppri-
mant le joug d'autorité. C'est une des idéés
mattresses de son enseiguement.
I Deuxième aveu
1 On sait quels efforts ont été faits, en
France, par les autorités officielles.pour la'i-
r eiser la morale,pour rendre la morale ensei-
1 gnée a l'école, indépendante de toute idéé
j religieuse. Or voici qu'un groupe d'institu-
j teurs frangais.sentant les lacunes de leur en-
seignement moral,vient d'appeler a son aide
I un pasteur protestant, M. Charles Wagner.
Celui ci est pródicateur de son état. 11 aré-
I pondu a la demande des maitres d'école en
écrivant un livre Pour les petits et poun
I les grands O'est un recueil de causeries,
j Elles parurent d'abord dans le Manuel gé
I néral d'instruction primaire, journal prin
cipal des instituteur3 de France.Elles eurent
un tel succès qu'on pria l'auteur de conti-
nuer, puis de les réunir en volume. Or ces
j Causeries ont un caractère religieux net-
tement accentué. L'auteur ne cache pas ses
convictions chrétiennes. II ne se gêne pas
pour prononcer le nom de Dieu ni pour citer
1'Evangile.
Le Journal de Genève tire de ce fait la
conclusion suivante
La morale enseignée par les hommes
sans culture religieuse préalable manque
d'autorité et de puissance pénétrante. Voila
le fait que vingt ans d'enseignement la'ique
commencent a mettre en évidence. Ce n'est
pas le caractère laïque de la morale qui
l'affaiblit, mais bien plutöt le caractère
irréligieux ou religieux de l'esprit qui l'en
seigne.
C'est la France anticléricale qui a mis a
la mode l'enseignement neutre et la morale
sans Dieu. Mais elle commence manifester
sa lattitude. Des instituteurs de M. Briand,
constatant la faillite de la morale la'ique,
appellent, non pas encore le curé, mais le
pasteur protestant. C'est a Dieu lui-même
qu'ils demandent secours.
En vérité, tous les esprits éclairés se ren-
dent compte aujourd'hui que la moralité
générale, loin de suivre le mouvement de
progrès qui emporte l'activité humaine dans
tous les autres domaines, est au contraire
en état de déclin.
Beaucoup, qui ne sont pas catholiques,
sont amenés par cette constatation a venir
roder sur le seuil de l'Eglise. Ils regardent,
üs étudient, ils examinent le role rempli
par l'Eglise dans le passe et son action
actuelle. Leurs yeux s'ouvrent, leur esprit
se délivre de tel ou tel préjugé ils sont en
route vers la vérité et la lumière.
Rien de plus réconl'ortant pour les catho
liques.
Les Congrès se suiventheureusement ils
ne se ressemblent pas.
i Tandis que le Congiès socialiste se ter--
1 mine a Stuttgart, le Congrès des catholiques
allemands ouvre ses assises a Wurzbourg.
Déja dans toutes les séancos le Congrès
socialiste avait donné le spectacle d'un parti
vouó un inépuisable désaccord et a une
perpétuelle stérilité.
La séance de cloture n'a fait que confir-
mer cette impression.
Le clou de la séance était la déclaration
a faire par le congrès sur la conduite a
tenir par les socialistes en cas de conflits
internationaux.
De laborieux travaux en sous-commission
avaient élaboró un texte qui coustitue un
véritable triomphe de l'équivoque. Les com
pagnons Jaurès, Vandervelde et consorts
avaient travaillé des mains et des pieds
pour faire admettre la grève générale en cas
de guerre.
Seulement Guesde, Bebel et les allemands
faisaient bonne garde.
Finalement le Congrès declare Au cas
oü la guerre éclaterait néanmoins ils (les
représentants socialistes) ont le devoir de
s'entremettre pour la faire cesser prompte-
ment et d'utiliser de tous leurs efforts la
crise économique et la politique générale
créées par la guerre pour agiter les couches
populaires les plus profondes et précipiter
la chute de la domination capitaliste.
A ce prix tout le monde y trouva son
compte, Jaurès applaudit, Guesde rayonne.
C'est bien le cas de se demander qui dans
cette affaire a été rouló.
Tout autre est le spectacle du Congrès de
Wurzbourg.
Les eongressistes après avoir vu, l'année
passée, a Essen, la cité du roi des canons
se trouvent maintenant réussi dans la vieil-
lotte et tranquille capitale d'une ex princi-
pauté episcopale bavaroise.
L'ordonnancement des congrès est désor-
mais fixéil ne varie pas d'une année a
l'autre. Le premier jour, le programme
consiste invariablement en un cortege d'as-
sociations ouvrières et une séance de bien-
venue dans la Festhalle
Au cortege, exactement 29 associations
ouvrières étalent représentées dans ce cor
tege. Elles ont défilés de 2 a 4 heures, ban-
nières au vent, au son de pas redoublés
joués par de nombreuses fanfares. La fan
fare qui ouvrait la marché était celle du
9* régiment d'infanterie, qui a prêté aussi
sou concours a la séance de bienvenue le
soir.
La salie oü avait lieu celle-ci peut conte-
nir 8.000 personnes. Elles y étaient süre-
ment ce soir la. Ces 8.000 catholiques se
pressant, pleins de cordialité et d'enthou-
siasme, dans cette belle salie, pour enten
dre, sous le patronage de la Vierge, des
paroles de foi et de patriotisme, quel magni
fique spectacle Bieutót les nobles discours
feront déborder leur enthousiasme en accla
mations et en ovations.
L'ardeur du premier jour n'a pas diminué.
Ce qui n'a pas empêché les congressistes de
s'occuper de détails pratiques avec une
union parfaite.
Comme ses devanciers.le Congrès de 1907
a voulu être ce que le Saint-Père a daigué
appeler un lumineux exemp'e pour les
catholiques d'autres pays
On ne semble pas avoir pris fort au sé-
rieux, tout d'abord, la nouvelle de la procla
mation d'un nouveau sultan au Maroc. De
fait on se trouve bel et bien en presence de
deux sultansAbdul Aziz, jugé indigne
d'occuper encore le trone, coupable d'avoir
mis en pe'ril la cause de l'Islam au Maroc et
son frère, Mouley Hafid, vice-roi du Maroc
meridional, décidé parait-il a inaugurer une
nouvelle ere dans l'empire des Maurs.
Dans l'opinion du correspondant du «Ti
mes» l'ave'nement de Mouley Hafid est de
nature a assurer au Maroc un gouvernement
fort et une tranquilité relative. Le nouveau
sultan s'efforcera de prote'ger les Européens
de facon a rendre inutile tout nouveau
débarquement de troupes étrangères. II
cherchera a calmer les tribus en proposant
de négocier avec le gouvernement francais
l'évacuation de Casa-Blanca.
Ce programme est rassurant. Mais la
situation n'est point simplifiée: "au contraire.
Mouley Hafid a écrit au sultan lui ordonnant
de quitter le tröne. Abdul Aziz se soumettra-
t-il S'il réussit a se maintenir, il devra
déclarer la guerre a l'usurpateur. Cela ouvre
une ére de troubles, qui peuvent avoir pour
effet d'écartei une action offensive contre les
troupes étrangères mais dont les réiidents
européens n'auront guère a se réjouir. Et
n'oublions pas qu'il existe encore un préten-
dant, dans Ie Nord..,
Si le nouveau sultan réussit a débarquer
son frère, quelle sera son attitude a l'égard
de l'acte d'Algésiras Nous trouvons la
réponse a cette question dans les déclarations
faitespar Mouley Hafid dans le courant du
mois de mai car il se préparait a son role
dès cette époque au correspondant d'un
autre anglais Nous observerons, dit-il, les
anciens traités. Nous désirons le maintien de
relations amicales avec toutes les puissances
et la prospérité du commerce marocain et
européen. Qjant a l'acte d'Algésiras nous
n'avons pas été consulté a ce sujet.
Maintenant, l'anarchie marocaine n'a pas
dit son dernier mot.
La note dominante de l'année 1906 fut la
méfiance entre 1'Allemagne et la France. On
peut dire que la réunion de la conférence
internationale d'Algésiras en fut la résultante.
En 1907, a l'heure oü la question marocaine
semble se compliquer, un raprochement
s'établit entre les deux nations.
Dans ces conditions l'entrevue du chance-
lier de Bülow avec M.Cambon,ambassadeur
de France ne pouvait passer inappergue. Son
importance d'ailleurs a été mise en relief par
deux notes officieuses transmises simultané-
ment aux journaux a Paris et a Berlin. De
part et d'autre on reconnait la trés grande
cordialité de la réception faite a M. Gambon.
Si les entretiens de Noderney n'ont donné
lieu a aucun traité, du moins toutes les ques
tions pendantes entre la Franceetl'Allemagne
oni été sérieusement abordées par les deux
hommes d'Etat unis depuis nombre d'années
par des relations personnelles.
Cette entrevue écrit un journal allemand,
peut-être un nouvel anneau dans la chaine
des efforts réciproques qui tendent a donner
une couleur amicale aux relations concilian-
tes entre Ia France et l'Allemagne.
Ce n'est plus au temps, trés peu éloigné,
oü l'empereur Guillaume II, opposait ces
relations en tant que simplement correctes,
aux relations «amicales» de l'Empire avec
certaines autres puissances.
Monsieur Homais, dont l'esprit éclairé
favorise toutes les idéés neuves susceptibles
de nuire au néfaste obscurantisme cléiical,
M. Homais est devenu socialiste.
Sa suffisante nullité ne parvenant pas a
s'imposer a ce parti clérical dont jadis il fit
partie, trouva plus ingénieux de former un
groupe d'opposition, dont il serait le porte-
parole, Ie directeur et le bailleur de fonds.
II trouva dans la population étrange et
vagabonde des frontières c'est Wervicq
que cela se passé,parmi les ouvriers no-
mades travaillant dans les fabriques fran-
9aises, des éléments suffisamment dociles
pour lui donner 1'illusion d'avoir fondé un
parti.
Sa vanité se complut dans ce poste glo-
rieux. Derrière son officine, il installa une
coopérative dont le principal luxe fut un café.
II y a quelques jours, ce brave M. Homais
ouvrit son établissement a tous venants et a
la hampe de la maison il arbora un drapeau
dont la couleur rouge pouvait aussi bien
symboliser la joie ressentie par son proprié-
taire en cette glorieuse journée, que la honte
d'un passé clérical qui devait le poursuivre
comme un remords 1
Ce cléricalisme fut sans doute la grande
faiblesse de sa vie,et ses déclarations les plus
solennelles ne lui rendront la confiance ni
des uns ni des autres. Et si beaucoup vinrent
sedésaltérer chez lui, cela tint surtout a ce
qu'il fit trés chaud ce jour la et que la ker-
messe traditionnelle de Wervicq avait attiré
beaucoup du monde étrar.ger qui ignorait M.
Homais.
Quant aux Wervicquois,qui le connaissent
davantage, pour la plupart ils s'abstinrent.
Ce n'est done pas a proprement parler un
groupe socialiste qui s'est formé a 11 Wervicq,
et"ce brave M. Homais qui, avec ses recettes
contre les rhumes, ses ventouses ou ses sina-
pismes.débitedes idéés révolutionnaires.nous
fait l'effet d'un pitre qui veut, a l'aide du
socialisme,se hisser sur le tréteau du succès.
Et voila la raison de eet entrefilet oü le
Peuple annonce pompeusement a ses lecteurs
la fondation d'encore une nouvelle maison
qui se dressera devant la réaction.
Pour ceux qui connaissent le langage
bableur et vantard du journal socialiste et
qui maintes fois ont pu controuver ses infor
mations exagérées, erronées,— pour ne rien
dire de plussur les progrès^du parti rouge
en Flandre, ils]jcomprendront qu'en l'occur-
rence il ne s'agit que d'une nouvelle galéjade?
Dieu sait pourtant quels efforts n'ont pas
tentés ces bons apötres pour attirer des re-
crues, ne reculant devant rien, pas même
devant une grève forcée de plus de cinq mois
dont le résultat fut de'eevant "pour les socia
listes.
Sans doute les idéés syndicates ont fait des
progrès a Wervicq comme ailleurs, mais c'est
le syndicat chrétien qui gagne de plus en plus
d'adhérents.
Or done, si nos amis catholiques veulent
s'y mettre et, sans nul doute, ils y sont déci-
dés, ce soi disant triomphe des socialistes
n'aura pas de lendemain a Wervicq. Le dra
peau rouge, délayé par les pluies, pêlira peu
a peu comme le succès de M. Homais qui,
desséchant derrière les bocauxde son officine,
prononcera devant eux seuls de grands dis
cours inemployés.
{La Patrie)
Comme dans le grand moDde dep ais
les noces de Cana, nos écoles fibres avaient
réservé la bonne bouteille pour la fin de ce
vrai festin de noces que constitue Ia série
de leurs distributions de prix.
C'est la Mariaschool qui s'est chargée,
Mardi et Mercredi derniers, de clóturer
dignement le festival littéraire, artistique,
musical, etc. qui vient se greffer annuelle-
ment sur les festivités officielles organisées
en l'honneur de la Patronne d'Ypres.
Car noblesse oblige. Si la Mariaschool
n'est, il est vrai, qu'une riche parvenue,
capable et soucieuse de faire comme dans le
grand monde scolaire, son ambition est de
bon aloi et surtout éclectique et, loin de
rougir de son humble origine et de répudier
8es ancêtres, elle entend rester peuple pour
relever et ennoblir sa classe a l'aide de ces
véritables titres de noblesse qui constituent
toute sa richesse et toute sa gloire et qu'elle
fait remonter jusqu'au sublime Roturier de
Bethléem.
La Mariaschool L'Ecole de Marie Mais
son nom seul déja annon Qant une école cboisie,
une école modèle, lui impose l'obligation
de briller entre toutes les écoles de filles.
Mais hélas en ce siècle de progrès, la bril
jante étiquette couvre si souvent un produit
frelaté, que la méfiance devient une vertu et
que la circouspection s'impose désormais en
toutes matières. Aussi avon3 nous tenu y
aller voir de prés. Nous nous empressonsde
dire qu'en l'espèce le produit répond parfai-
tement aux promesses de l'étiquette, car
dans tout ce qu'on y voit et entend se révèle
la protection de Marie et se reflète l'esprit
de l'auguste Temple de laSagesse.Amabilité,
zèle et dévoüment du directeur et des mai-
tresses, piété et vertu des élèves, prudence
et sagesse caractérisant l'éducation, l'ensei-
gnement des oeuvresscolaires deprévoyance,
JOURNAL
©rgane Gatholique
de 1'Arrondissement
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