Yotez sous le ri Di manche i 5 Octobre 1907 a 6 heuros trés précises du soir V Avis important ATTENTION Vötez sous le n° J, Le Groupe Yprois 2 ASSOCIATION CATHOUQUE D'YPRES AU VOLKSHUIS Téléphone §2 Téléplione 52 Samedi 12 Octobre 1907 10 centimes le N° 42 Annee N° 4448 Verkiezing voor zeven Gemeenteraadsleden Pt GRANDE Done pas de panachage Done votez tous en tète de la liste Catholique Electears Catholiques Messieurs les Libéraux On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et A tous les bureaux de poste du royaume. Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, i franc la ligne. Les numéros supplémentaires coütent io francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser a YAgence Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. GEMEENTE YFER Den 20 October 1907 BEGEREM BIEBUYCK BOONE BOUQUET FIERS FRAEIJS VANDEN PEEREBOOM FROIDURE LAPIERE VALCKE j VERMEULEN HENRI BRUNFAUT j DECHIÈVRE VERMEULEN HECTOR m 0 COMITÉ LOCAL Depuis le 3 Septembre les lisles élt-c- torales provisoires pour 4908-1909 sont déposées a l'iuspection du public au secretariat et au commissariat de police de chaque commune, airrsi qu'au bureau du commissariat de Tar- rondissement (rue d'Elverdioghe a Ypres). Uu exemplaireen est aussi déposé au local de {'Association catho lique, 46, rue de iVIeuia a Ypres. Tous nos amis sout instammeot Priés de bien vouloir verifier leur inscription sur les listes électorales et exatniner s'il leur est attribué le Dom- ^re de votes auquel ils ont droit. tes électeurs qui resolvent un avis l'admiuistration communale leur Q°tifiarit la radiation de leur nom des /louvelles listes électorales ou la réduc- ll°n du nombre de leurs voix, sout Pri®s de s'adresser au local précilé de leurs pièces justificatives. I Est-il permis de panacher Uu vote panaché peut être valable; MA IS un vrai catholique ne panache pas. II Pour qui veut veter pour la liste Catholique, suffit-il de noircir un SEUL point A COTÉ DE QUELQUE NOM DE CETTE LISTE Ce vote peut-être valable il profi- tera a ce candidat seul, il sera même un vote de liste, pour ie quorum, en faveur du parti. Maïs ne vous y laissez pas prendre, quand quelque faux prophete viendrait vous dire qu'un semblable bulletin compter ait pour la majorité absolue de toute la liste catholique. NON, si l'ou veut donner son vote a la liste Catholique des 7 candidats.NON, il ne suffit pas'(comme pour l'Election legislative, de no rcir le point blauc a cóté de M.Begerem,ou de M.Biebuyck, oa de M. Boone, etc..., mais il faut noiixir le point blanc au dessus de la liste, ou bien (ce qui est fort loug) marquer a cóté de tous les noms de cette liste. III Si un catholique panachait enlre la liste Catholique et celle des intéréts communaux, quel serail le résultat Dans les conditions actuelles son vole ne profiterait guère a, la liste com- merciale pour la faire arriver au quorum son vote fer ait du tort a la liste Catholique, duit il rnettrait en risque la majorité absolue. IV Si la liste Catholique nobtenait pas toute entière la majorité absolue,k quoi aboutirait-ou Dans les conditions aciuelles de la lutte, on ferait passer un ou plusieurs candidats libéraux. La plupart des libéraux votant tête de liste pour les libéraux seals, des 2 listes d'opposition les seuls libéraux obtienbraient le quorum, soit Ie 4/5 des votes valables,et nécessairement leurs plus avantagés seraient élus. Les Yprois veulent-ils ce réJuf tal Mille fois non Nous atteudons avec impatience votre programme. Le temps est propice, les elections sont la vous vous portez comme candidats. Vous voulez entrer au Conseil commu nal pour quoi faire Le public a grand iutérêt a connaïtre vos intentions et tous vos beaux projets Quelle sera votre conduite vis-a-vis de nos écoles et officielies et fibres Gar de rendre l'enseiguement obligatoire et la'ique, vous n'en avez pas le pouvoir: cela sort de vos attributions. Alors, que voulez-vous f La liberté dont un chacuu jouit actuelle- ment dans sa sphère d'action, vous offusque- t-elleAvez-vou3 quelque chose de meilleur a nous faire attendre. La paix qui règne actuellement dans les consciences, dans les families, dans les rela tions de la société, peut elle gagner quelque chose a votre entree au Couseil communal La ville si bien et si justement adminis tree actuellement.le serait-elle mieux encore grüce aux luinineux avis d'un des vótres Tous ces grands travaux qui, depuis l'avénement des catholiques au pouvoir ont été réalisés pour l'assainissement et Tembellissement de la ville le brillant état de nos finances communales et puis ces admirables et audacieux projets d'avenir dont une partie ont déjü un commencement d'exécution, vous déplaisent-ils Et avez- vous peut-être quelque envie de les earayer? Quels giiefs avez-vou8 a faire valoir Car enfin la question du gaz ne peut plus être pour vous un cheval de bataille. Aussi vous aurez grand soin, de laisser courir cette aventure a vos associés les can didats de la liste soi-disant des inte'rêts communaux. Comme aussi vous avez été fort aisès d'essayer si d'aveuture ces mêmes candidats ne pourraient vous ouvrir, a vous.une petite porte d'entrée. Qu'ils soient dupes Les catholiques ne le seront pas. Le groupe Yprois a rompu le silence qu'un ennui manifeste avait impose' a cette question usee, archi usee qu'est la question du gaz. MM. Froidure, Lapiere, Vermeulen tous hommes d'affaires font l'e'loge de MM. Froidure, Lapiere, Vermeulen tous candidats 1 flanque's de M. Valcke. Après de laborieuses négociations, ces candidats se sont decides a se mettre sur leur plate-forme e'lectorale. Pas de politique, uniquement les intéréts de la ville d'Ypres I Ah les bons apótres II fut un temps oü, en règle générale, on pouvait soutenir que les élections communa les ne devaient pas revêtir un caractère politique c'était au temps bien éloigné oü les conseils de la commune s'occupaient exclusivement d'administration. Le circonstances ont modifié cette situation et aujourd'hui, qu'on le veuille ou non, le terrain sur lequelse menaitjadis la polémique electorale est changé la politique y joue son grand röle par le fait de libéraux sectaires d'ancienne date partout et toujours. Ypres a subi pendant de longues années la gestion libérale. Est-ce-que cette gestion n'était pas pétrie d'esprit de parti, d'espiit sectaire Et les libéraux qui escomptent un brin de pouvoir au 20 Octobre, les libéraux que MM. Froi dure et consorts ne combattront pas, ont ils d'autres ambitions que de faire revivre cette période néfaste oü toute notre viecommunale ne servait qua assouvir les appétits du parti libéral Faut-il rappeler le fanatisme des admini strateurs du bureau de bienfaisance et l'ostra- cisme dont était impitoyablement frappé tout citoyen non inféodé au parti libéral 1 Faut-il rappeler les largesses faites par la caisse communale a toutes les entreprises du parti libéral? Que MM.Froidure et consorts le veuillent ou non, le mandat qu'iis briguent est un mandat politique. Qu'ils le veuillent ou non, ils feront de la bonne politique, avec les catholiques ou bien ils feront le jeu des libéraux, mauvais poli- ticiens par excellence. Pour être persuade que le mandat brigué par MM. Froidure et consorts, doit avoir une influence politique, il suffit de se rappe ler que la legislation confie a ['administration communale l'enseignement primaire. En Belgique la situation de fait est celle- ci la oü règne une administration commu nale catholique, il y a l'instruction religieuse dans les écoles communales et il y a un enseignement catholique adopté la oü règne une administration libérale, l'enseignement est libéral et quoique e'tiqueté neutre, au fond il est hostile a la religion. Si MM. Froidure et consorts avaient jamais douté de ce que nous venons d'avan- cer, le dernier numéro du Progrès le leur aurait appris. Nous citons Nous n'entendons pas perdre de vue les intéréts moraux de notre population, nous restons les défenseurs de l'instruction et nous marchons a la lutte pour la sauvegarde de ce qui nous reste de nos écoles publiques, que le régime actuel met en péril. Lorsqu'en 1891, les cléricaux se sont emparés de l'Hotelde Ville, par les moyens que l'on sait, il avaient promis de ne pas violenter la conscience des pères de familie, de leur laisser toute liberté d'envoyer leurs enfants a l'école de leur choix. Que de changements depuis notre Collé ge Communal a été supprimé, nos écoles sont désorganisées e'est la guerre a outran- ce, par tous les moyens, francs ou sournois a tout ce qui de pres ou de loin touche l'enseignement public. Pareille situation est intolerable,elle froisse les sentiments d'une grande partie de notre population. C'est pourquoi, tous ceux qui partagent notre admiration pour la grande oeuvre d'émancipation populaire poursuivie par 1 ancienne administration libérale,ne peuvent se contenter d'une lutte réduite aux seuls intéréts matériels. C'est toute la politique de l'administration cléricale qui doit être com- battue. La liste libérale seule répond a ce besoin. A travers les erreurs accumulées dans ces lignes on sent frissonner de dépit cette Ime libérale si avide de lutte scolaire. Et c'est en présence de eet état d ame que MM. Froidure et consorts trouvent qu'ils doivent mettre leur drapeau en poche Les candidats patronnés par le groupe Yprois se présentent comme les défenseurs des intéréts de la ville. De l'aveu du Progrès, a coté des intéréts matériels de la ville, il y a aussi des intéréts moraux. Ajoutons qu'il y a encore les intéréts reli- gieux. Des intéréts religieux et moraux MM. Froidure et consorts n'ont cure. Tous hommes d'affaires ils relèguent tout cela au fin fond de leur arrière-bou- tique. Bien au contraire nos candidats catholi ques tout en étant moins hommes d'affaires et tout en soignant parfaitement les intéréts matériels de la ville ont un idc'al éleve', a sa voir l'idéal chétien. Puisque les circonstances les y obligent et pour autant qu'elles les y obligent, ils feront de Ia politique modérée par l'équité, une politique anti-ma^onnique et anti-sectaire. II appartient a la cause qu'ils ont l'hon- neur de défendre de favoriser les intéréts de la bourgeoisie en n'excluant pas les véritables intéréts du peuple c'est a dire l'ascension éco- nomique et morale des classes laborieuses. La politique des candidats catholiques aspire améliorer le sort du peuple, a lui assurer un logement plus convenable, une nourriture plus abondante pour le corps et pour l ime, JOURNAL D'YPRES ©rgane Gatholique de l'Arrondissement MÉ!

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1907 | | pagina 1