LA SËMAINE
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CNfiOHHQUE ÏPBOISE.
Samedi 9 Novembre 1907
10 centimes le N°
42 Anhée N0 4453
A quoi aboutiront-iis
Angleterre
Suisse
Allemagne
Conférences d'apologétique
Foot-Ball
Le banquet de la
Garde Catholique
Touring Club de Belgique
(Section Yproise)
Sujet: LE IJ BAN
Encore l'élection
du 20 Octobre
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'i Fas est ab hostibus doceri
Dans la fameuse discussion du projet de
spo'iation anlicléricale n soumis ces dec
iders jours, a 1 examen de la Chambre des
députés de Paris, des jurisconsultes de
haute valeur, entre autres M. Groussaux,
professeur do droit k l'Université catholi-
que de Lille, et M. Fernaud de Ramel, une
des rommités du barreau, ont fait ressortir
a Févidence, au point de vue juridique,
l'énormité du projet soumis a la législature.
Dans un langage d'uue rare élévation, un
député de Paris, M. Maurice Barrès, mem-
de FAcadémie francaise, a fait ensuite
ressortir combien les propositions gouverne
mentales, offensent la conscience publique,
blessent le smtiment des families et portent
atteiute a ce culte des morts demeuré la
suprème religion de taot de Francais qui
belas n'en ont plus guère d'autre.
Mais c'est un orateur socialiste, le citoyen
Gonstans, qui, en motivant sou vote appro-
batif, a porté au projet spoliateur présenté
par le gouvernement le coup le plus redou-
table et en a mis en lumière la dangereuse
portee.Sa déclaration mérite vraiment d'etre
pesée mot pour mot. On n'y rencontre pas
une phrase qui ne frappe juste et tort, tout
en signalant, avec une rare clarté, les con-
séquences directes du nouveau pas fait par
la République francaise dans la voie de la
spoliation anticléricale.
Nous dédions volontiers cette de'claration
aux libe'raux d'Ypres et d'autres lieux,grands
admirateurs des cartels,., dont lanticlérica-
lisme devrait faire seul les frais
Messieurs les socialistes ont la bonté de
mettre a nu leur naïveté.... et de déjouer
leurs calculs hypocrites.
Yoici la transcription textuelle de ce
discours
M. CONSTANS. Mes amis et moi nous
Toterons le projet mais nous tenons a sou-
ligner que nos raisons de l'approuver sont
différente» de celles de la majorité de la
Chambre. Nous voterons ce projet de loi
paree qu'il porte atteinte k la propriété...
(Interruptions diverges)... en faveur de l'in
térêt public,et sans indemnité. Nous le vote
rons, non pas uniquement pour suivre la
majorité dans son oeuvre anticléricale, mais
parceque nous nous servirons du vote de
cette loi comme d'un précédent pour nous.
Le projet de loi, qu'on le veuille qu non,
porte une atteinte la liberté des testateurs.
Au nom de l'intérêt général, il porte une
atteinte a la propriété individuelle de ClUx
qui ont disparu. II diminue incontestable-
ment le droit de testé accordé jusqu'ici par
le code civil. C'est une expropriation par-
tielle d'une propriété privée au profit d'une
collectivité, qua ce soit un établissement de
bienfaisance, une commune ou la nation.
Nous voterons ce projet de la loi paree
que nous espérons que ni de ces bancs
(la gauche), ni de ceux-ci (la droite) on.ne
viendra plus nous dire que les collectivistes
sont de» utopistes.
Vous ne viendrez plus nous dire,messieurs
les radicaux, que notre conception collec
tivist® n'est qu'un rêve d'iosensés, lorsque
nous vous dirons que, dans l'intérêt de la
collectivité nationale, pour l'émancipation
du travail et en vue d'une meilleure repar
tition des produits,il y a lieu d'exproprier la
proprié capitaliste. (Applaudissement a
l'extrême gauche.) Que nous répondrez-vous
dans vos reunions publiques, dans vosjour -
naux, oü tous les jours vous nous trainez
dans la boue (Exclamations a gauche.
Trés bien trés bien 1 a l'extrême gauche.)
Messieurs, je n'exagère rien. Nous vous
répondons, nous, par le vote que vous aurez
éais en décidant de passer i la discussion
articles nous vous répondrons par le
vote que vous aurez émis avec nous après la
discussion sur l'ensemble de la loinous
tous dironsLa décision que vous avez
Prise,au nom de la collectivité et dans votre
mtérêt présent, nous exigeons k notre tour
<lu'eliQ sojt étendue au nom et dans l'intérêt
de la collectivité nationale. C'est pour per-
mettro a la civilisation moderne de s'épa-
nouir, c'est pour que les découvertes de la
science ne profitent pas seulement a une
minorité, que nous vous demandons Impro
priation de la propriété capitaliste au profit
de tous.
Ce que nous réclamons tous les jours,
vous le faites dans votre projet de loi au
profit d'une collectivité restreinte, sans
profit aucun pour lc prolétariat vous
déchirez le code civil, vous supprimez en
partie le droit d'héritage nous sommes
avec vous. Rires a droite el au centre
Nous exproprierons, nous, le capitalisme
au profit de tous.
II est impossible, pen3ons nous, de mé-
connaitre, de bonne foi,la*clarté, la justesse,
la cohésion logique de ces déclarations.
Aussi le Journal des Débats écrit il a bon
droit Tout cela est strictement et rigou-
reusement vrai. C est Ia formule exacte de
la responsabilité politique que le cabinet
a assumée, et que la majorité semble dis-
posée a assumer après lui. Leur illusion a
tous deux est de croire qu'on peut porter
impunément atteinte au droit lorsqu'il ne
garantit que des intéréts relig:eux. II est
juste qu'il se soit trouvé un homme pour
leur rappeler sinon pour leur faire
comprendre que le droit est indivisible
comme la liberté.
Or, voici qu'un mernbre de l'opposition
beige, M.Hambursin, s'est fait, il y a quatre
jours, dans le Peuple, l'écho de ce que pense
le socialisme beige sur cette question.
Voici les déclarations du citoyen Ham
bursin. Elles ont un caractère de franchise
et de netteté que nous nous plaisons
reconnaitre en dépit de quelques brutalités
injurieuses, inspirées par le fanatisme révo-
lutionnaire ou par l'ignorance
Nous socialistes, nous sommes partisans
de 1 expropriation non seulement des biens
de l'Eglise (biens volés ou extorqués aux
nsourants ou aux pauvres d*esprit), mais de
toute propriété capitaliste quelle qu'elle
soit.
Paroü, ayant le pouvoir, commencerions-
nous cette expropriation des biens capita-
listes, je l'ignore. La France a commencé
par ceux de l'Eglise, paree que les circons-
tances et l'intéressée elle-même l'ont voulu
et un peu aussi, peut être, paree que les
radicaux sont les Aaltres. Si les socialistes
avaient étó au pouvoir, ils auraient sans
doute commeucé par impropriation des
mines.
Mais qu importe! En France, en Belgique,
comme partout ailleurs, l'heure viendra oü
les travailleurs exploit és et volós seront les
maitres et alors, pour cause de salut public,
pour faire oeuvre de justice sociale, pour
rendre, donnar et coneerver achacun ce qui
lui est dü, l'on procédera a une expropria
tion capitaliste intégrale et l'on établira
l'unique propriété collective.
Ce sera l'ceuvre de nombreuses années,
mais, les unes après les autres, toutea les
propriétés capitalistes y passeront Ce sont
les circonstances économiques du moment,
le point de maturité qui sera probablement
déterminé par l'état de concentration capi
taliste, qui détermineront les capitaux qui
passeront les premiers dans le domaine
collectif.
II serait assez intéressant de connaltre
l'avis des libéraux capitalistes sur ce plan de
liquidation exposé par un de leurs
alliés socialistes dans la dernière campagne
électorale. Trouvent-ils toujours que le péril
clérical seul est k craindre tandis que le
socialisme se laisse apprivoiser et commence
a s'assagir
Les élections annuelles auxquelles sont
soumis les conseils municipaux pour le re-
nouvellement du tiers de leurs membres,
viennent de se terminer. Elles ont été une
débêcle pour le Labour Partyparti socia
liste qui avait présenté partout de nombreux
candidats. Ce scrutin, qui s'est étendu a
toutes les localités urbaines et rurales de
l'Angleterre et du pays de Galles,a l'exception
de Londres et de ses faubourgs, prononce en
même temps la condamnation du socialisme
municipal. Le Royaume-Uni était la terre
classique du socialisme municipal; nulle part
il n'avait été fait une application aussi géné
rale et aussi élendue du système des régies
municipalesnulle part non plus cette
application ne s'était traduite par une telle
augmentation des taxes locales.
Déja en mars dernier les Municipal
Reformers appuyés par les libéraux et les
conservateurs avaient enlevé aux radicaux et
a leurs alliés socialistes la majorité dans le
London County Council
Cette fois ci, grace au concours des Mu
nicipal Reformers les partis conservateurs
ont réussi a renverser presque toutes les
municipalités socialistes,même les forteresses
radicales du Lancashire, comme Manchester,
Preston et Bury. Dans trente-sept localités
oü des candidats socialistes se présentaient
contre des libéraux et des unfonistes, ceux-ci
ont été réélus avec de fortes majorités. Les
gains des socialistes n'ont été que de trois
sieges. Par contre ils auraient perdu 120
sièges au profit des conservateurs,10 au profit
des libéraux et 4 au profit des indépendants.
Un autre fait intéressant des élections a été
que, pour la première fois, les femmes (déja
électrices au Conseils de comté et aux bo
rough councils), ont été éligibles.Cependant,
le nombre des candidates aux borough
councils n'était pas considérable, car l'éli-
gibilité n'est conférée, par la nouvelle loi,
qu'aux veuves et filles non mariées, inscrites
sur les listes électorales de leur residence.
Quatre femmes seulement ont été élues dan»
les villes de Bewdley, Reading, Oxford et
Aldburgh,
Le peuple suisse a eu recours une nou
velle fois au referendum législatif.
On sait que d'après la Constitution suisse,
il suffit d'une petition signée par 3o,ooo ci-
toyens pour que la ratification d'une loi
doive être soumise au referendum populaire.
II s'agissait en l'occurence de la loi sur la
reorganisation de l'armée et bien que cette
réforme eüt été votée au Conseil fédéral par
la quasi-unanimité des députés, tant socia
listes que radicaux et catholiques, la campa
gne qui précéda le referendum fut extrême-
ment passionnée.
Dimanche dernier le peuple suisse s'est
prononcé par 3i6,102 «oui# contre 264,18J
«non» il a approuvé la loi du 12 avril 1907.
La nouvelle loi tend a assurer une meil
leure instruction de la troupe, des cadres et
des officiers, tout en répartissant plus
udicieusement les charges qui pèscnt sur le
citoyen suisse.
Elle prolonge jusqu'a 65 jours (au lieu de
45) la durée de l'école de recrues pour l'in-
fanterie. Les cours de répétition, qui, sous
la loi actuelle, ont lieu tous les deux ans et
durent 16 jours, deviendront annuels et
dureront 11 jours. Le soldat aura terminé a
27 ans son service dans l'élite. Le service
.-era done concentré sur les jeunes classes
d'age, c'est-a-dire sur les années les plus
favorables,celles oü le soldat n'est pas encore
chargé de familie. On a calculé qu'au lieu de
54,000 hommes mariés appelés actuellement
aux cours de répétition de l'élite, il n'y en
aura plus que go,000. Tout le service, élite
et landwehr, sera terminé 40 ans (au lieu
de 44).
Ainsi l'armée suisse, mieux instruite, sera
du même coup, rajeunie, et le devoir mili
taire enlèvera moins d'hommes a leurs res-
ponsabilités professionnelles et de familie.
C'est Guillaume II qui a dit que le procés
de la Table Ronde était un procés scandaleux
et une honte pour 1'Allemagne. Si Harden
en accusant le prince Philippe von Eulen-
burg et le comte de Moltke avait eu pour but
d'abaisser et de salir la haute société berlinoi-
se, plutót que deservir ses rancunes et celles
que lui avaient léguées son ancien maltre, il
pourrait incontestablement se flatter d'etre
arrivé a ses fins.
Quelque peu intéressant au fond que soit
peut-être le directeur de la Zukunft »,sorti
victorieux de ce procés, on aurait pu espérer
que son acquittement mettrait un terme a
eet étalage de turpitudes. II n'en sera rien,
parait-il l'affaire renaitra sous une forme
nouvelle. Le ministère public donnera suite
a la plainte en diffamation de M. de Moltke
contre Harden. Le procureur général estime
que de Moltke n'a pas en toute la facilité de
se défendre au cours du premier procés. M.
Harden sera traduit devant une autre juridic-
tion et le comte de Moltke s'est désisté de
l'appel qu'il avait interjeté.
Le Cercle d'études et de conférences
Excelsior de Ia Gilde de Notre-Dame de
Tuine, organisera pour eet hiver, une série
de six conférences d'apologétique,qui seront
exclusivement réservées aux hommes. Elles
seront données par les RR. PP. Sympho.
rieD, docteur en philosophie de l'institut
supérieur de philosophie de l'Université de
Louvain Martial, bachelier en théologie
de l'Université de Louvain. Déja dans
plusieurs villes, et notamment a Bruxelles,
k Bruges et a Mons, ces éminents conféren
ciers ont obtenu le plus vif succès. Le pro-
gramme sera le suivantlr« conférence
Les religions2e Signes de la religion
véritable, le miracleSignes de la
religion véritable, la Prophétie 4e La Re
surrection, preuve de la religion catholique;
5« L'influence morale du Catholicisms 6e
L'influence économique de la religion catho
lique.
Au début de chacune de ces conférences,
il sera remis aux auditeurs un syllabus ou
résumé. Le prix de la souscription est fixé
a trois francs pour la série complete des six
conférences. Une liste de souscription est
déposée chez M Tyberghien-Fraeys, rue
des Chiens, 17. Les souscripteurs resevront
ultérieurement leur carte d'entrée indiquant
le lieu et la date des conférences.
Nous félietitons le Cercle d'Etudes Ex
celsior de l'heureuse initiative qu'il a
prise de nous procurer de nouveaux cours
d'extension universitaire.
Ceux-ci promettent d'être particulière-
ment intéressants et inatructifs. Nous enga
geons vivement nos amis a y assister en
grand nombre ils donneront ainsi un
précieux stimulant k la jeunesse studieuse.
Le Foot-Ball-Club Yprois et Eoot-Ball-
Club du 3e régiment de ligne, k Ypres, se
sont rencontrés dimanche dans un match, a
l'Esplanade. Après une lutte des plus inté-
ressantes qui a fait apprécier les bonnes
qu.Jités des deux clubs le F. C. Yprois est
so: ti vainqueur par trois goals contre deux.
Dimanche soir, a sept heures, a eu lieu
au Volkshuis le grand banquet annuel de
la Garde catholique. Euviron six cents per-
sonnes y assLtaient. A la table d'honneur
avaient pris place MM. Cyrille Boone,
conseiller communal, président d'honneur
de la garde Me Sobry, avocat, conseiller
communal, président effectifColaert,
bourgmestre, membre de la Chambre des
représentants chanoine Debrouwer, curé-
doyen Struye, écbevin, ancien sénateur
Bouquet, conseiller communal, vice-presi
dent de la Garde tous les conseillers
communaux, le prévót et les membres de la
Commission de la Garde. Au dessert, le
chanoine Debrouwer, cure doyen porce les
santés de S. M. Léopoid II et de S. S. Pie X.
i Sur la proposition de M. l'avocat Sobry,
j président de la Garde, un télégramme est
j envoyé a S. M. le Roi. M. Sobry porte
ensuite les santés du bourgmestre et des
nouveaux élus. M. le bourgmeste Colaert
répond au toast de M. Sobry et boit a la
Garde catholique, son président d'honneur,
et son président. Ces différents toasts ont
été longuement acclamés.
Mercredi, 20 novembre 190J, d 8 heures
du soir, en la Salie Iweins (cimetière St
Jacques),a Ypres CONFERENCE donnée parle
R. P. Chevalier.
Le Père chevalier, orateur de très-grand
talent, illustrera sa causerie de la Projection
de vue fixes et anime'es. Immense cinéma-
tographe.
Cette conférence a obtenue nne énorme
succès aux Sociétés de Géographie de
Bruxelles et d'Anvers. Le même prestigieux
succès accompagne le P. Chevalier daas
toutes les villes oü il se fait entendre.
Les Membres du Touring club, sur pre
sentation de leur carte de 1907, ont l'entré»
gratuite. Ils peuvent obtenir des places
réservées numerotées aux prix de 0.25 c.
Pour les autres personnes, l'entrée est de
0.50 c. donnant droit aussi a une place
réservée.
Avis. Le bureau de location est ouvert
tous les jours a partir du vendredi 18
novembre, de 11 h, a midi, au café attenant
it la salie.
Tous Contents
Tout le monde a Ypres est content du
rósultat de l'élection les catholiques,
naturellement les libéraux, parcequ'ils
auraient pu avoir moins de voix qu'ils n'en
ont eu, et les Gazistes paree qu'ils ne
devront plus recommencer.
Vous content, moi content, tout le monde
content Quel charmant résu'tat
Or, les libéraux avaient proclamé bien
haut que deux de leurs candidats et deux
candidats du Groupe Yprois allaient l'em-
porter. Rodomontade a part, ils étaient
certains de faire entrer un des leur» au
conseil.
Or la jliste catholique a exactement 335
voix de plus que les listes de la coalition
Gazo-libérale 1
Mais c'est une vicioire morale, dit le Pro-
grès, car en Février 1904 nous obtenions
2000 suffrages contre 2400. Done nous
gagnons du terrain.
Pour peu que nous insistions, le Progrès
nous répliquera qu'en Février 1904,
M. Nolf, son plus fort candidat, était sur le
rang, tandisque le 20 Octobre, c'est M.
Brunfaut qui était tête de liste.
Laissons lè les personnes, et consultons le
Progrès lui-même après l'électionil parle
de la différence de8 voix obtenues en 1904 en
1907 afin de consoler ses amis avant l'élec
tion il table sur les chiffres de 1903 et 1907
pour encourager ses amis et chanter
victoire.
Peu nou» importent les chiffres du Pro
grès. La vérité est que nous avon»; 335 voix
de liste de plus que no» adversaires coalisés,
et prés de 100 voix au-dessus de la majorité
absolue, tandisqu'en 1903 nous étions loin
de la. La vérité est aussi que quand, dans
quatre ans, nous nou» trouverons en presen
ce du s»ul adversaire radical, notre majorité
sera double de ce qu'elle a été le 20 Octobre,
Qui virra verra I
JOURNAL
Organe Gatholique
de l'Arrondissement