gummus. tpmm LA SURDITÉ A propos d'un Concerl La tourelle St-Jean Touring Club de Belgique (Section Yproise) SujetLE LI B AN Distinction Pour prendre congé L'évolution libérale a Bruges Epitaphe Pensees diverses POUR RAPPEL Conférences d'A pologétique Actes officicls i Louis Veuillot Gerclc cTKtudes et de Conférenc s Excelsior Mercredi 27 Novembre 1907 Prenez garde a l'influenza détirée, et aux premiers jours du mois de Septembre, elle se sentit malade et fut obligée de garder le lit avec la fièvre, et de suite elle déclara qu'elle ne s'eu relèverait pas, mais qu'elle mourrait. Elle demauda avec instance de pouroir preudre toutes ses précautions, et le 9 Sept: jour oü réeliement elle nous paraissait bien mal, elle prouou^a ses voeux, après avoir requ les derniers sacrements. Son bonheur fut si grand et si touchaut qu'elle sembla «e remettre. Elle me déclara alors avoir offert sa vie pour la Révde Mère, et me demanda humblement la permission de mourir. Je t&chai de combattre cette idéé et lui enjoignis de demander au contraire sa guérison, ce qu elle fit ensemble avec nous, dan3 une neuvaine a Notre Dame de Lour- des. Cependant elle était si calme et si heureuse surtout, quand le matin je lui portais le bon Dieu, qu'elle put reeevoir régulièrement jusqua trois jours avant sa mort. C'était un vrai plaisir de la voir et de la soiguer et tout le monde disait n avoir jamais vu malade plus docile. Elle eut plusieurs crises, et plusieurs fois, nous pensions que c était la mort, mais elle passa tout d une manière presque surnaturelle, si biea que j 'étais persuadé que la St Vierge allaitnous la coDserver par miracle. Rien ne fut épargné ni omis en fait de soins et de précautions mais notre chère petite malade semblait déjouertout, par l'arrêt du Dieu, qu'elle avait écrit en grands traits de sa main sur une bande attachée a une image de Ste Agnes prés de son lit. k Dieu le veut et la Ste Vierge le veut et moi aussi je le veux Oui Dieu voulait sa mort et par la la cousommation de son sacrifice, et cette mort douee et pieuse survint mardi dernier. Mort mystérieuse et édifiante, et si divinement exaltée par ces paroles de l'office des Apótres Majorem caritatem nemo babet, ut animam suam ponat quis pro amicis suis. Oui, c est une rude épreuve pour la jeune communauté de Mulagamudu, mais en même temps cette mort, semblable a celle des Martyrs, est une bien douce consolation, et on semble sentir que cette épreuve sera l'aurore d'une vie nouvelle pour notre chère oeuvre. Oct. HUYSMAN, m. ap. directeur. Dimanche dernier et lundi, itérativement a 5 heures du soir, les enfants de l'Ecole dominicale des filles, dirigée avec autant d'intelligence que de zèle par M. l abbé Denys, vicaire de St-Nicolas, ont donné, dans la grande salie du Volkshuis, uu beau concert, devant un public nombreux. La comédie y fut jouée avec une na'ive ingénuité et un succès d'autant plus assure. Ce fut une vraie jouissance pour l'auditoire. Mais le clou de la fète ce fut 1'exécutiou de ia Cantate de S'e-Afra, paroles de M. Müller,traduites en fiamand par E. 11. V. B., musique de B. Mettenleiter. C était en seconde audition que ce gateau musical, comme l'appella jadis notre correspondant, nous fut servi Nous l'avions admiré dans la remarquable séance de distribution des prix a la Mariaschool, tin Aoüt. Nous l'avons encore une tois savouré, servi comme il fut avec un sens musical si déiicat et cette fois, avec le mouvement de la mise en scène. Nous pouvons ici encore reprendre les paroles de notre caustique correspon dant d'alors et dire Rien que la Cantate de Ste-Afra a tenu l'assistance sous le charme pendant toute une demie heure. Un libretto distri!.ué aux auditeurs pemettait de suivre les paroles du chant. Oui, un libretto, tout comme au grand opéra, tout comme dans le grand monde. On s'apercevait bien que la cantate était écrite pour des musiciens moins jeunes et plus puissants on aurait bieu désiré ici ou la un peu plus de vigueur et d'éclat, ou une mesure plus marquée et des entre'es plus franchesmais l'ensemble était tout a fait remarquableet parmi quantité d'autres voix mélodieuses et exercées, nous avons entendu résonner la une ou deux des voix les plus pures et les plus agréables que possède la ville d'Ypres. Honneur a ces jeunes artistes; honneur a l'habile organiste et aux intelligentes mattresses, qui ont conduit cette phalange de musiciennes honneur aux zélé Direc teur qui a si magnifiquement régalé les bienfaiteurs et bienfaitrices de son oeuvre. Quand on constate de si heureuses dispositions dans les jeunes filles dYpres en Age d'école, quand on entend ensuite la schola de St Michel faire merveille en executions musicales cant dans leur distri bution des prix qu'au Volkshuis, et der- nièrement encore, a la fète de Toussaint, dans l'Eglise de St-Pierre, on formule instinctivement le vceu qu'uue école de musique de premier ordre, soit organisée ou développée a Ypres et placée sous une main de mattre, pour permettie A la jeunesse Yproise de cultiver et de faire fructifier ses beaux talents. II est peu de villes oü le sen» musical, et la pureté des voix soient m«illeurs qua Ypres. La pioche du démolisseur a commencé son ceuvre. Dès Mardi des ouvriers ont procédé al'enlèvement ducouronnement de l'élégante tourelle située entre l'école des filles et celle des gar$ons a l'heure présente, on a déja attaqué la maijonnerie dans quelques jours, il ne restera plus pierre sur pierre du dernier vestige del'abbaye de St-Jean du Mont. Le public savait que la détnolition de cette tourelle avait été de'cidée par le conseil communal mais personne ne voulait croire que la Commission royale des monuments ratifierait semblable de'cision, ni qu'elle per- meitrait de raser un édifice sous prétexte de le reconstruire plus tard. C est cependant ce qui a lieu. Nous le constatons avec un extréme regret. Ne serait ce pas le cas de répéter Quod non fecerunt barbari... fCe que les sans culottes ont épargné, on le détruit en invoquant de prétendues raisons de sécurité publique peut-être même se prévaut-on de l'Art lui-même La demolition de cette ceuvre artistique constüue un précédent fkcheux. Pourvu qu'elle ie soit pas !e début d'une nouvelle manière le restaurer nos monuments De l'a\iS d'artistes et de techniciens de talent, il y avait moyen de conserver la tourelle St Jean on aurait pu la consolider. la restaurer avec discrétion, et ce travail aurait été fait a peu de frais. N'est-il pas préférable, en cette matière, d'être du cóté des partisans systématiques de la restauration des monuments anciens et conlre ceux qui voudraient détruire pour réédifier ensuite On parle de reconstruction ultérieure. Veut-on nous dire combien elle coötera..., si jamais on l'entreprend Avec quels maté- riaux se fera t elle f Car, a parler franche- ment, le numérotage et Pemmagasinage des pierres ne nous inspirent qu'une médiocre confiance. Beaucoup de pierres et de sculptures se briseront au cours de la demolition d'autres, qui offraient une resistance suffisante tant qu'elles étaient scellées dans la muraille, ne manqueront pas de s'efïriter qu'adviendra t-il du surplus et qu'en restera-t-il après quelques années? Mercredi20 novembre iyoy, a 8 heures du soiren la Salie Iweins (cimetière St Jacques),a Ypres CONFERENCE donnée parle R. P. Chevalier. Le Père chevalier, orateur de trés grand talent, illustrera sa causerie de la Projection de vue fixes et animées. Immense cinéma- tographe. Cette conférence a obtenue une énorme succès aux Sociétés de Géographie de Bruxelles et d'Anvers. Le même prestigieux succès accompague le P. Chevaüer dans toutes les villes oü il se fait entendre. Les Membres du Touriag club, sur pré- sèutation de leur carte de 1907, ont l'entrée gratuite. Ils peuvent obtenir des places réservées numerotées aux prix de 0.25 c. Pour les antres personnes, l'entrée est de 0 50 c. donnant droit aussi a une place réservée. Avis. Le bureau de location est ouvert tous les jours k partir du vendredi 15 novembre, de 11 h, a midi, au café attenant k la salie. Nous avons appris que Monsieur. Geo rge Lapiere, ingénieur entrepreneur destravaux de Bruxelles Port de Mer, vient d'être élu pour uu.nouveau terme, merabre du conseil supérieur de l'Industrie et du Travail. Nous présentons nos félicitations a Monsieur l'Ingénieur Lapiere et nous 1 espérons qu'il profitera de cette haute distinction pour rendre des services appré j ciables a l'industrie beige et aux métieis Yprois. A cette occasion, le Progrès, encore tout i étourdi de l'éohec cartellisto du 20 Octobre, j s en prend aux électeurs qui ont refuse l'en- j trée de notre modeste Conseil Communal a j ce distingué concitoyen en lui préférant MM. Fraeijs, Bouquet, Fiers et consorts j II qualifie sé^èrement cette conduite en la j traitant de profondémont triste et démorali- santé. Saluez Messieurs les électeurs Yprois. Le charmant journal se trompe d'adresse. Ce n'est pas au dorps électoral qu'il doit s'en prendre, mais k 1 Association libérale, dont il est lorgane. Pourquoi diable les libéraux ont ils préféré voir figurer sur leur liste MM. Brunfaut, Decbièvre et Vermeulen plütot que leur distingué cot citoyen M. Georges Lapiere, qui fut leur candidat en 1895?? Monsieur le Rédacteur en chef. Je ne sais si vous avez également assisté jadis a une causerie faite dans une société yproise par un maitre ès-causeries. Le sujet en était: l'art de bien dire.D'après le maitre, pour causer agréablement et utile ment, il importe surtout et presque unique- ment d'observer la triple régie suivante 1° Ayez quelque chose dire Dites le 3" Taisez vous Lorsque, au début de la période électorale, j'ai demandé a entamer une petite causette, e'est que j'avais quelque chose a dire. J'avais même beaucoup a dire. Mais au beau milieu de la parlotte, le corps électoral m'a inter- rompue et dispensée de dire le reste. II ne me restait plus, dès lors, qu'a appli- quer la troisième regie de l'art de causer, sous peine de servir des figues après Paques. C'est ce que je fais aujourd'hui, après avoir pris seulement le temps d'acclamer les e'lus du 30 Octobre puis aussi ces triomphateurs, plus illustres encore, que Ton fète le 1 No vembre enfin, après avoir répandu une prière et une larme sur la tombe de ceux qui luttèrent jadis avec nous et qui aujourd'hui ne sont plus. Je m'en vais done subitó cadenasser ma langue. Je dois vous avouer touteiois que, lorsque j ai entendu formuler cette troisième règle, inventée, dirait on, par Madamede La Pa- lisse,sinon par son illustre mari en personne, je n'ai pu m'empêcher de sourire dans ma barbe pardon de i'expression... mais elle rend mon idée. Se taire I C'est bien la peine, me disais-je, d'en faire l'objet d une règle 1 Le conféren cier ne tarda pas a me ramener a une plus juste appreciation des choses, et me fit comprendre que l'ait du silence est bien plus malaisé que celui de la parole, même pour un homme. C'est qu'il ne s'agit pas seulement de se taire après avoir dit, mais surtout de se taire a propos pendant que i'on parle. C'est cet art paradoxal la qui constitue le comble de l'art de parler. Aujourd'hui, en passant en revue ce que j ai dit au cours de mes causeries, je constate que j'ai trés mal obserré la troisième règle Que de choses j'aurais pu taire dont j ai cru devoir parler Tous ces grands travaux exécutés,entamés ou préparés, ces importantes restaurations de monuments, ces ameliorations de voirie, ces mesures d hygiene, ce bel éclairage public, etc., etc., était ce bien la peine d'en parler Toutcela ne crève-t il pas les yeux Tout cela trouve-t-il encore d'autre contradicteur a Ypres que ce fruit sec de feu Collége Moderne, qui essaie parfois, quand même. d'aligner quelques critiques, en style nègre, dans les colonnes du Progrès Par contre, que de choses j'ai passées sous silence qui auraient avantageusement pris la place de celles que j'ai dites Etait-il besoin, par exemple, de vanter notre Ecole de musi que et de louer l'heureuse initiative de ses crérteurs En matière de musique, quel événement local surpassera jamais ce festival immortel organise par la précédente admi nistration et qui,pour une durée de quelques heures,coüta la somme fabuleuse de quelque vingt mille francs, pour autant qu'il a été possible d'en retrouver les comptes Avoir quelque chose a dire le dire se taire» c'est trés simple, comme vous voyez et c'est sans doute pour cela que c'est si difficile. Vous trouverez avec moi, Monsieur le Rédacteur en chef, que j'ai tres mal profité de la le^on de causerie que je viens de rappeler. Voici que je vie«s encore de faire tout un long bavardage quand il me suffisait de dire: J'ai a prendre congé Je prends congé J'embrasse ou salue toute la Rédaction. Rosette. Le notaire Termote de Bruges a donné sa démission comme député libéral do larron- dissement de Bruges en alléguant des raisons de santé et des nécessités profession- nelles. La Patrie ne croit pas a ces motifs et i s. uligne 1 evolution radicale que marque le remplacement de M. Termote par M. I Thooris La cause déterminante de cette demis- sion doit ctre cherchée ailleurs. Elle trouve son origine dans un découragement poli tique. Le parti libéral, a Bruges, ne connait j plus que des défaites. Son reeul est perma- nent, en dépit de toutes ses inventions ex- j tra-politiques. II a suscité des diversions, I entretenu des défections parmi les éléments qu'il jugeait plutót favorables aux catholi- ques. Los dernières élections communales en ont fourni des preuves nouvelles. Et néan- moins, le parti libéral ne parvint pas a i maintenir ses positions, si modestes fussent- elles. 1 n Nous n'allons pas dire, au moment oü M. Termote quitte la politique active, que 1'honorable ancien député n'a aucune part de respoDsabilité dans cette déveine persistants et grandi8sante. II en assume, au contraire, une part fort large. Chef de parti, il n'a pas su ou voulu l'arréter dans son glissement vors rextrême-gauche. En mai 1906, il était le candidat du cartel, ie compagnon de liste •t de lutte du citojren Mo»taert. Sous Faction de cette ambiance de radicalisme anti-reli- iuux tl anli-tcoa), M. Ttrmoie s'est laissé entraiaer a une politique de sectarisme outrancier qui jurait avee les traditions bru- geoises.méme au point de vue du libéralisme local. Quelle distance séparait la politique de M. Termote de celles des Devaux, des Boyaval pour ne pas citer d'autres noms qui offrent a l'esprit 1 Comparé a son successeur M. Termote est un... modéré IDieu sait cependant, si nous avons eu l'occasion de mettre en relief desactes politiques de M. Termote qu'il semblait difficile de dépasser comme secta risme. M. Thooris les dépassera. Sans cela, il mentirait a ses coustantes traditions. M. Albert Thooris est un des chetsde la loge brugeoise. Cet homme ne raisoune pas; ilrésonne, il vibre. M. A'bmt Thooris, c'est le Réveil». L'un ast fait a l'itnage de l'autre. Si nous n'envisageons que le soul iutéiêt électoral de notre parti, nous ne noun-ions souhaiter a M. Termote un autre succes seur. arriver, on marche d'abord sur le crucifix. II n'y a Pluï de Chretiens, car il n'y a plus de foi. S'il y avait de la foi, on saurait qu'avec tant de lkchetés on expose son ame, et on verrait co Cjue nous ne voyona pas des hommes. Un grand specialiste raconte comment il a trouvé Vorigine de cette maladie ei le moyen de la guérir. Qu est ce que la surditó Peu de personnes pourraient le dire. Même celles qui sonffrent le plus de cette terribleinfirmilé seraient tout juste capable» de décrire les ennüis ct les chagri s qu'elle cause. Qu est ce que la sui d Voila bien longtemns que ce problème occupe les médecins. Or il etait reserve a un grand specialiste anglais non s»ulement d'en dócouvrir la solution,mais encore chose bien plus importante, da trouver nn moyen sur de guérir la maladie elie-mème. Le professeur Keith Harvey, qui s'est acquis dans cette spécialité un des plus grand noms de notre temps, vient, apre^ plusieurs années d'étude, de publier un livre qui s'adresse tout particulièrementaux persounes dont l'ouïe est faible. On irouvera exposées dans ce livre la dé- couverte de l'origine de Ia surdité, et aussi l'in- dication d une métbode de guérison que chaque malade peut s'apppquer a son aise, a son domi cile. La Surdité consiste dans l'incapacité d'enten- dre las sons. Elle est due a l'inflammation de certains organes iuternes et ne résulte pas, comme on le croit ordinairement, a une rupture du tympari. Elle peut même apparaitre comme complication d'un simple rhume. Si on la négli gé, elle peut s'aggraver ju»qu'a la compléte disparition de l'ouïe Une maladie sournoise. La Surdite est la plus sournoise, la plus rusée de toutes les maladies Elle gagne du terrain chez le malade de jour en jour. Elle influence l'esprit comme le corp?. Le malheureux qui en est atteint arrive a un état d'obsession qui tou che presque A la folie. Le professeur K-ith Harvey, dout le livre est un véritable traité complet sur la question, expli- que comment il traite rinfirmité de l'ouïe, les maux d'oreillea, les bourdonnements les suppu. rations, etc. Enfln il expose dans cet ouvrage la méthode qui l'a rendu si célèbre. Des milliers de lettres reconnaissantes sont la pour attesterle succèa de sou système. Ces let tres, le professeur les a regues de malades pleins de gratitude. Beaucoup lui viennent de person nes habitant l'Allemagne, l'Anglelerre et d'autres pays, et qu'il n'a jamais connues personnelle- ment, jamais vues Les guérisons vraiment ex- traordinaires que racontent ces lettres sont bien faites pour rendre a chacun l'espoir, pour lui montrer combien sont grandes les chances qu'il a d'être guéri. Un livre inléressant donné pour rien. Eh bien ce livre d'un si grand intérêt et d'uno si grande valeur pour les lecteurs de ce journal, le professeur Keith Hervey veut bien l'envoyer gratuiteinent a chaque persounc qui en fera la demandt Ecrire au professeur G. Keith Harvey, 117, Holborn, Arr. 918. Londres, Angleterre, sur une carte postale de 10 0., pour reeevoir nn exem- plairo du livre gratis et franco Jc crains moins, pour un temple, les furieux qui veulent le démolir que les fidèles qui ne songent guère qu'a leur potage en présente de ce danger; ceux-la détruisent vraiment l'Eglise, qui ne lui font pas un rempart de leur corps, qui ne se font pas massacrer sur ses marches, pour la moindre de ses prérogatives. Jadis, les parents chrétiens, plutót que d'abjurcr, dévouaient leurs enfants a la misère et les laissaient, d'un aeil ferme, massacrer sous leurs yeux. Aujourd'hui, on s'expose plus volontiers k leur voir perdre la foi qu'a leur voir manquer le diplome. On achète" froidement un titre d'avocat ou de médecin au prix de cent péchés mortels qu'ils pourronl commettre avant de l'obtenir. On appelle cela songer a leur avenir Ce mot dit tout. Quand on était chrétien l'avenir était au ciel il n'y est plus, il est ici, dans les boutiques, dans les négoces, dans les affaires, dans la boue et pour y Placez k mon cóté ma plume Surmoncoeur le Christ mon orgueil Sous mes pieds mettez ce volume, Et clouez en paix le cercueil. Après la dernière prière. Sur ma fosse plantez la croix Et si l'on me donne une pierre, Gravtz dessus J'ai cru, je vois. Dites entre vous II sommeille Son dur labeur est achevé. Ou plutót dites U s'éveille II voit ce qu'il a tant rêvé. J'espère en Jésus. Sur la terre, Je n'ai pas rougi de sa foi Au dernier jour, devant son Père, II ne rougira pas de moi. Louis Veuillot Son épitaphe écrit par lui même. La première conférence se donnera le i 8 h. du soir. Les souscriptions affluent Les souscrip- teurs recevront dans le courant de la semaine leur carte d'entrée. Celle ci indiquera le local et la date des (J conférences. Les 2e &3" sedonneronten Décembre 1907. Les4e&5e Janvier 190S. La 6« se donnera au commencement de Février 1908. Une liste de sousciiption est déposée chez Mr Ta BER(.HEL\-Fraeys, imprimeur, ru« des cbiens, 17. Par arrété du 7 Novembre 19J7 la me daille civique de le classe est décernée a MM. E. Noliet, huissier audiencier prés Je tribunal de première iustance d'Ypres, E. Petit, ancien medecin du bur eau de bienfaisance de Watou. Par arrêté royal du 5 Novembre 1907, M. G. Flamey, greffier de justice de paix est nommé secrétaire-rapporteur du conseil de revision de la garde civique d'Ypres pour la période quinquenuale expirant le31 Dé cembre 1907. n Les victim' s de l'influenza, pe-ndant les 15 dernières années, se comptent par centaioes de mille. L'influenza débute par un êternuonient. et se dévèloppe sous une sensation générale de malaise, mal de tête, frissons, grelotement, refroidis- sement et i.oux. Si vous ne parvenez a vaincre l'influenza en temps, elle S'attaque aux voies respiratoircs.aux o garies diges tifs et au système herveux. L'influenza t rrasso riiomam le plus solide. Ello en fait la proio de la con gestie pulmonaire. de la bionchite, de la phtisie, des maladies du ccsur qui sont mortelles en général. 11 vaut mieux prévenir que guérir. C'est pourquoi, a la plus petite loux, il faut recourir immé- diatement au Sirop de l'Abbaya du Cou- vent Sancta Paulo, qui a déja prévenu des milliors de maladies terribles par ses prop-iétés antiseptiques. Le Sirop de l'Abbaye du Couvent. Sancta Paulo tonifle les organes respira toire» et les poumons. il guérit 14 oü tous les autres reinèdes ont échoué, N'hósitcz plus! 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1907 | | pagina 2