LA SEMAINE
A la Chambre
Téléphone 52
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CNROMQUE ÏPROlSi
Samedi 30 JVovembre 1907
10 centimes le N°
421ANWÉE
Af° 4456
ÖEuvre de la Providence
Absenléisme parlementaire
En France
En Russie
En Angleterre
Au Cercle Excelsior
On s'abonne rue au Beurre, 36,
A Ypres, et A tons les bureaux de poste du
royaume,
Colonic d' Orange-River
JOURNAL
RES
©rgane Gatbolique
de l'Arrondissement
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
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Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
Le Sermon de Charité au profit des fa
milles nécessiteuses secourues par les Dames
de la Providence, sera encore prêché cette
anne'e par le R. P. Ollivier, le remarqua
ble orateur de l'ordre des Frères Prêcheurs,
en l'Eglise de St-Martin, le Dimanche ir
Décembre, a 4 heures.
Le Bien Public fait de justes reflexions
au sujet de l'absentéisme qui sévit a l état
chrouique au Palais de la Nation et qui
s'est révélé cette anuéa dès la première
séance de travail de la Chambre.
Admettrait on qu ur> magistral laiss&t son
siege vide quand le tribunal s'occupe d'un
procés qui ne le passionne pas Tolérerait-
on qu'un fonctionnaire laissat moisir dans
les cartons un dossier soumig a son examen,
sous prétexte que l'étude de ce dossier est
fastidieuse
Comparaison n'est pas raison, objectez-
rous. Un député n'est pas tcnu a des
obligations aussi étroites qu'un fonctionnaire
ou un magistrat. Pour l'exécution de son
mandat il ns relève que de sa conscience et
de sea électeurs.
Maia tout juste paree que nolle sanction
eflficace ne peut vous atteindre, Messieurs,
le plus élémentaire souci des convenances
devrait vous déterminer a une ponctuelle
exécution de votre mandat.
Autre point. Vous êtes les législateurs.
Vous imposez aux citoyens les fardeaux
qu'il vous plait. Lorsqu'on est investi d'une
aussi redoutable prérogative, on pourrait
bien donner l'exemple du dévouement civi-
que.Surtout que personnene vous contraint
a solliciter un mandat de député, ni a le
conserver. En acceptant ce mandat, vous
prenez l'engagement implicite, mais rigou-
reux, de l'accomplir convenablemeat.
11 en est bon nombre parmi vous qui se
sont ofïusqués du projet de loi comniale,
soustrayant a l'examen du Parlement la
discussion des lois.des emprunts.des budgets
relatifs k notre future colonic du Congo. De
la part d'une Chambre qui met vraiment de
l'amour propre a faire sa besogne quoti-
dienne avec soin, cette opposition se com-
prendrait mieux. Et si la Chambre beige
était toute a la hauteur de sa tdche, si elle
offrait au pays le spectacle de délibérations
généralement utiles et toujours dignes, si
elle accomplissait avec activité l'couvre qui
lui est confiée, jamais la pensee ne füt
venue a personne de limiter son interven
tion dans les affaires coloniales.
On se demands aujourd'hui comment elle
s'y prendra pour s'occuper des affaires du
Congo, si déjk le temps et l'enyie lui man-
quent pour s'occuper des affaires du pays.
En somme, que vous demande-t on,
Messieurs De faire des discours, d'inter-
peller, délaborer des projets de loi, de
questionner, d'interrompre Nullement 1 Ou
plutot, bien au contraire On vous demande
être présents quand il le faut, d écouter
sily a lieu, de voter comme il convient. On
vous prie de vous préoccuper un peu moins
de l'heure du train et de l'heure de votre
'ouper, et d'expédier avec un peu plus de
diligence votre ordre du jour.
Est ce trop exiger
Chaque année a la même époque, lorsque
l «Officiel» publie la statistique de la popu
lation, on constate une aggravation dans la
degression constante de la natalité.
P°ur ig06, la balance des naissances et
décès g'est soldée par un excédent insi-
ïn'fiant de »6,6Si naissances, inférieur d'un
'fuart environ a celui de 1905, qui était de
''iso. La depopulation continue done de
P s en Plus k se manifester en France et
^euece pays a la ruine fatale.
La faiblesse de l'excédent des naissances
francaises apparaitsurtout quand on Compare
les chiffres que fournissent les diverses
nations d'Europe.
Dans la dernière période quinquennale
1901-1905 l'excédent annuel moyen des
naissances sur 10,000 habitants estseulement
de 18 en France il est de 149 dans l'empire
allemand, de 131 en Autriche, dei 10 en
Hongrie, de 107 en Belgiqne, de 121 en
Angleterre, de 106 en Italië, de 108 en
Suède, de 144 en Norvège, de 155 aux Pays-
Bas.
A reculer toujours oü la France en viendra-
t elle
Peut être le gouvernement blocard songera-
t-il a des mesures fiscales ou de protection,
mais elles seraient inefficaces. Pour porter
remède a cette situation il faudrait réformer
les mceurs et l'éducation, et leur donner pour
base Pidée du devoii et les principes de la
morale religieuse.Or c'est a ruiner ces assises-
la que l'école la'ique s'est appliquée depuis
une trentaine d'années surtout.
Waldeck Rousseau, Combes, Rouvier et
Clémenceau ont expulsé les religieux et les
religieuses de leurs écoles et se sont emparés
de leurs biens. Le «milliard qu'ils faisaient
miroiter aux yeux de la foule devait servir a
constituer au profit des vieux ouvriers la
pension de 1 fr. par jour. Voila pres de six
ans que la liquidation des biens des eongré-
gations dissoutes a commence des pensions
de retraite il n'est plus question et le gouver
nement voudrait bien qu'on ne parlat plus du
fameux milliard.
Après un an et demi d'attente le garde des
sceaux, M. Guyot-Dessaigne, a cependant
été forcé de publier un rapport sur les liqui
dations terminées ou en cours. Les chiffres
contenus dans ce rapport sont aussi édifiants
que consolants.
Sur 677 congrégations dont la liquidation
a été ordonnée ou est sollicitée, il n'y en a
que 115 pour lesquelles elle est complete.
A la fin de 1906, les liquidateurs étaient
redevables au Trésor de 4,715,930 francs,
représentant les avances qui leur avaient été
consenties pour frais de procédure et
autres.
Parmi les frais qui ont dü être prelevés sar
le faible actif.les honoraires d'avocats figurent
pour la modique somme de 1 million 671
francs
L'actif net produit par ces 115 liquidations
n'atteint que la somme de 890.000 francs
Est-on loin du milliard
Ces chiffres traduisent éloquemment ce que
la sagesse des nationsavaittoujoursenseigné;
bien mal acquis ne profite jamais.
La France apprend a ses dépens ce qu'il
en coüte de violer les préceptes du Déca-
logue
La troisième Douma a envoye' au Tsar une
adresse dans laquelle elle le remercie d'avoir
concédé a la Russie une representation na
tionale, elle exprime sa confiarjee dans le
souverain et affirme sa volonté de travailler
a fortifier le nouvel ordre de choses, a paci
fier la patrie et consolider l'ordre légal et a
développer l'éducation du peuple, le biea-
être général et la puissance de la Russie.
Les membres de 1 extrême-droite ont eu
la maladresse de vouloir 1 insertion dans le
texte de l'adresse de la reconnaissance du
pouvoir autocratique du Tsar. Cet amende
ment a été rejeté et l'adresse votée par l'una-
nimité des octobristes, des membres de la
droite modérée et de la gauche.
Des manifestations se sont produites en
l'honneur du Tsar.
Une mystérieuse affaire de succession,
celle des Portland-Druce, passionne en ce
moment tout ce que la race anglo-saxonne
compte de lecteurs assidus de journaux. Le
cinquième due de Portland, l'héritier d'une
des plus grosses fortunes d'Angleterre, de-
doublant sa personnalité, aurait fait des
affaires et tenu un grand bazar a Londres
sous le nom d'emprunt de Druce; il aurait eu
des enfants en cette seconde qualité les
Druce auraient émigré dans diverses parties
du monde l'un d'eux, représentant de la
branche australienne, vient aujourd'hui
revendiquer le titre de due de Portland et la
fortune colossale détenue par celui qui avait
été considéré jusqu a présent comme l'héritier
incontestable du due défunt.
L'ancienne république d'Orange vient de
se constituer en gouvernement autonome a
la suite de la charte qui lui a été octroyée par
l'Angleterre en aoüt 1906.
Les elections pour le Parlement de Bloem
fontein ont été favorables aux Boers.
Groupés dans le parti de 1'Union ils
ont emporté trente sièges tandis que le parti
indépendant obtient quatre sièges et les co-
Ions anglais quatre également.
I Parmi les députés élus se trouvent les gé-
néraux Dewet et Herzog et M. Abraham
I Fisher.
Le gouverneur a demandé a M. Fisher de
I constituer un cabinet.
M. Abraham Fisher fut pendant la guerre
anglo-boerdéléguéde la Républiqued'Orange
en Euiopeet en Amérique et résida notam-
ment plusieurg années a Bruxelles.
M. Fisher qui devient en même temps
premier ministreet secrétaire colonial a choisi
rnmmo collaboratcuro i toe généraUX HeTZOg
et Dewet, le docteur Pamsbotton et M.
Wessels.
Au mois de décembre auront lieu dans la
colonte du Cap des élections législatives. On
se demande si les Boers ne remporteront
pas lk aussi des succes et si le Dr Jameson
pourra se maintenir a la tête du gouverne
ment.
Mardi. C'était le jour des interpellations.
On commence comme d'habitude par la lec
ture des questions adressées aux ministres.
M.Liebaert répond h M. Hymans en ce
qui concerne le navire-écoie.
M. Helleputte, ministre des chemins de
fer, commence ensuite la lecture d'un inter
minable mémoire qui sert de réponse a une
question de M. Buisset, député libéral de
Charleroi. Une première fois le ministre
avait cru pouvoir donner satisfaction au dé
puté calorolégien en faisant une réponse
brève. Rieu n'y fit! M. Buisset voulait a.
tout prix, chiffres a l'appui, le détail de
tous les travaux exécutés de 1884 a igoó
inclusivement dans 1'arrondissement de
Charleroi pour le compte du département
des chemins de fer. M. Helleputte s est done
exécuté, conformément au règlement de
la Chambre, en donnant lecture, non pas a
M. Buisset, celui-ci était absent et n'avait
pas cru devoir se faire excuser, mais aux
rares députés présents. MM. Janson, Dem-
blon et Mechelyuck firent entendre des
clameurs de protestation contre l'abus qui
otait fait du temps de la Chambre. Ils
oubliaient ou feignaient d'ignorer que le
seul coupable était M. Buisset.
Lorsque le moment est venu d'aborder la
discussion de l'interpellation de M. Daens
sur le recrutement des nettoyeur» de loco
motives et voitures de chemin de fer, la
gauche se met en grève l'interpellateur
renonce a son interpellation, MM. Demblon
et Janson reclament l'appel nominal et Ton
constate a 4 h. 10 que la Chambre n'est
plus en nombre.
Résultat journée complètement perdue.
Or, 1 ordre du jour du Parlement est des
plus chargé et d'autre part la session en
cours sera beaucoup plus conrte que celle
de 1 an dernier par suite des élections légis
latives de 1908. Nos honorables devraient
avoir le souci de ne pas perdre leur temps.
M. Buisset jouissait déja d'une réputation
bien méritée d'originalité. L'incident de
i mardi dernier achèvera de le claiser. Ren-
dons toutefois cette justice a l'ineffable dépu
té de Charleroi. C'est que la question
désormais célèbre aura produit un autre
résultat utile elle a porté ie coup de grace
au régime des questions. II est certain que
la commission du règiement sera saisie de
la situation crééa au Parlement par la manie
de certains députés et qu'une réforme inter-
viendraLes réponse3 pourraient être
publiées directement aux Annales parle-
mentaires, sans obliger le miuistre compé.
tent k en donner lecture.
Mercredi. La Chambre repiendla discus
sion du projet de loi relatif a l'hypothèque
maritime. Après un échange de vues entre le
ministre de la justice et M. Standaert,
député de Bruges, celui ci retire son amen
dement qui se rapportait a l'abandon.
Pour la fixation de l'ordre du jonr M
Janson demande la priorité pour le projet
de M. Renkiu portant revision des articles
du Code de procédure criminelle que règlent
les oppositions aux jugements par défaut.
M. Mechelynck voudrait voir discuter
d'abord le droit de licence.
Et puis le pauvre M. Buisset de tenter de
se disc.ulper d'avoir fait perdre a la Chambre
toute 1 activité d une séance
On continue ensuite, pour l'achever le
Jeudi,la discussion de la loi sur l'hypothèque
maritime et 1 abandon. Le projet estadopté.
Tous les députés du banc d'Anvers vont,
sans distinction de parti, remercier M.
Rüukiju-
La Chambre consacre quelques instants a
la proposition de loi, rapportée par M. Co-
laert,aui admetles femmes au témoigaage en
matière d'état civil. Le ministre de la justice
se rallie au projet qui est adoptéa l'unani-
mité des voix.
Pour terminer, la Chambre aborde
l'examen de la proposition de loi relative h
l'emploi de la langue flamande eu matière
répressive devant les tribunaux de l'arron-
dissement de Bruxelles et la Cour cl'Assises
du Brabant. Le gouvernement a déposé des
amendements.
Vendredi. Reprise de la discussion du
projet sur l'emploi de la langue flamande.
La Chambre entend successivement MM.
I'ersoons, Vanderlinden et Hendrickx qui
appuient le projet.
M. Janson réclame le renvoi a une com
mission spéciale. Le ministre s'y oppose
avec raison.
M. Hoyois combat le projet et trouve
excessif qu'on empêche d'arriver au tribunal
de Bruxelles des magistrats ne connaissant
pas le flamand.
M. Wauwermacs, député de Bruxelles,
défend le système de la section centrale
contre celui du gouvernement.
-rnZSeaw*--
Mercredi soir nous avons eu la bonne
chance d'assister a la première des six confé
rences d'apologétique organisées par le jeune
et vaillant cercle d'Etudes et de Conférences
Excelsior Cette conférence initiale
tru.tait DES RELIGIONS. L orateur était le
R. P. Symphorisn, docteur en philosophie de
l'Institut supérieur de Philosophie a l'Uni-
versité de Louvain.
Quels problèmes ne se dressent pas i
l'heure actuelle, devant l'esprit humain tou
jours plus avide de connaissances et de
solutions 1 Parmi tous ces problèmes surgit
celui de la destinée humaine, la question
religieuse. II n'y a pas a dire, il faut k 1 hom-
me une religion. Un grand penseur doublé
d'un grand savant et qui n'était pas des
notres, définissait l'homme un animal
religieux n. A 1 hoaime de se choisir une
religion.A nous, chrétiens,il nous est permis,
il nous est utile de raisonner notre religion et
par la comparaison avec les autres, d'en
appre'cier davantage la vérité et le bienfait du
christianisme.
Pendant cinq quarts d heure, 1 eminent
conférencier nous a tenus sous 1 ch '.rme de
sa parole claire et harmonieuse,de sa diction
limpide et precise. II a fait connaitre a son
auditoire aussi choisi que nombreux, les
principales religions que se partagent les
peuplcs les plus connus de notre temps.
Tout d'abord les religions polythéistes re-
connaissant plusieurs dieux, non supérieurs
a tout ordre créé, mais immanents a l'uni-
vers spécialement le Confucianisme des
lettrés de la Chine, la Zoorastrisme de la
Perse, le Brahmanisme et le Bouddhisme
des Indes. Toutes ces religions polythéistes
relativement perfectionnées et civilisées
voire-même les religions polythéistes sauva-
ges (Afrique, Amérique, Océanie, Mongolië)
renferment cependant un noyau d'idées
plus ou moins Monothéistes (toujours
1 une de leurs divinités est supérieure a
toutes les autres) c'est ce qu'on a appelé du
nom dHénothéisme.
Le Confucianisme ou religion de Confu
ciusdatant de 6 siècles avant le Christ,
avait pour grand principe ne fais pas a
autrui ce que tu ne veux pas qu'on te fasse.
Le Zoorastrisme, fondé par Zoorastre,
était la religion des deux principes un
principe de bien se trouvant dans les esprits,
et un principe de mal se trouvant dans toute
matière. D'oü surgit l'éternelle lutte de l'es
prit contre la matière.
Le Brahmanisme qui tient son nom de
Brahma l'un des dieux de la trinité du brah
manisme, esi ia reiigiuii ues casies. i_.es irois
castes y étaient celle des Brahmes ou
Brahmanes, celle des guerriers, et celle des
commerqants, Tous les autres hommes
étaient des parias ou infames.
L'essence de cette religion se trouve dans
1 e sacrifice. Or la seule caste des Brahmes
peut y offrir le sacrifice et entrer ainsi en
relation avec les divinités. De la la supréma-
tie de cette caste.
Le Bouddhisme,issu du Brahmanisme, fut
fondé par Gotama Bouddha, au sixième
siècle avant le Christ. Bouddha enleva a la
caste des Brahmes le monopole des sacrifices;
il y admit la caste des guerriers et même
toute autre personne. Chacun se faisait une
divinité de quelque créature inanimée. II
éïendit ainsi le pantheïsme, et professa la
métempsycose.
A la divinité il fallait tout sacrifier, jusqu'a
son propre être soit dans la vie actuelle, soit
après son existence. La grande idéé du
Bouddhisme est de tendre au Nirvana, a
l'anéantissement après des transmigrations
successives.
Vienuent ensuite les religions Monothéis
tes, professant l unité d'un Dieu Créateur
transcendant a l'univers. L'orateur s'est
attaché a décrire et a exptiquer avec des
détails extrêmement intéressants, l'éton-
aante histoire de Mahomet, puis le carac-
tère de rislatnisme,ses dogmes et sa morale.
Nous regrettons de ne pouvoir reproduire
ici cette admirable partie de son discours,
pour étaler sous les yeux de nos lecteurs les
agissements du grand prophéte, les vicissi
tudes de sa vie mouvemeutée, ses illumina
tions, sa passion de la femme et les habiletés
du visionnaire pour s en faire octroyer la
pleine satisfaction puis ses dogmes sur la
Diviuité Allah et sa propre mission de Pro
phete, sur le paradis aasuré a tout fidéle
qui meurt les armes k la main puis encore
ses doctrines et ses préceptes sur l'abstinence
et le jeune, sur la Yisite a La Mecque, sur la
prière quatre fois par jour, sur la guerre et
le butin, etc., etc.un bizarre mélange
d'austéricés et de voluptés, de piétó et de
cruauté.
De toutes ces considérationsle conférencier
a pu justement conclure la transcendence du
christianisme.
Au point de vue purement humain,
oubliant même le cêté divin du christianis
me, tout esprit impaitial, qui examine
objectivement les Religious, doit accepter
que la religion chrétienne est la plus par-
faite, la principale.
C'est un premier point acquis.