1908 mrru pouTo,r- Téléphone §2 Téléplione 52 Samedi 4 Janvier 1908 10 centimes le N° 43PAnnbe N° 4461 Elrennes Pontificates CONSEIL COMMUNAL Le doable Jubilé de 1908 On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. A tons les bureaux de poste du royaume. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centime» la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser 1'Agene* HuvasBruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. Eerw. heer De Brouwer, Pastor-Deken; Yper Onbekend Kerw. Heer George, pastor Borsinghe fr. 3o Une année qui commence un mystère qui se dresse devant nous, dont on voudrait b:en soulever quelque peu les voiles, mais qui cache, pour l'ordinaire, le plus jalousement ses plus terribles secrets. Qu est ce que 1908 nous réserve Voilé une question que se posent, palpitante d'in- térêt, non seulement l'homme d'affaires aux abois, l'homme de peine qui nourrit difficile- ment une jeune et nombreuse familie, mais encore tout homme qui a souci de sa pros, périté et de3 intéréts qu'il représente ou défend, tout homme qui a la Foi, une Patrie, un foyer. Devant cette question, ceux qui ne croient pas s'inquiètent et ont peur de l'envisager le chrétien, lui, attend, confiant, la solution qu'y apportera la main de Dieu et s'en remet par avance a sa volonté Sainte. L'an nou veau, il 1 appelle l'an de grace 1908. Et cependant, au milieu des mystères de l'avenir, il y a des faits et des choses impor tants que nous pouvons prévoir. Dans l'année 1908 le» chrétiens saluent déjk la joyeuse date du cinquaatième anni venaire de l'ordination sacerdotale du Pape Pie X. De nombreux pélerins iront des quatre coins du monde catholique, porter les hom mages de toutes les nations, de toutes les tribues chrétiennes, et déposer leurs voeux aux pieds du Père comnaun des fidèles. Un plus grand nombre que leurs occupations, leur santé, leur indigence, ou les misères du temps actuel et l'hostilité de la population romaine, tiendront éloignés de la Ville Steraelle, B'empresseront de manifester, dans leur propre pays, leurs sentiments de espect, de piété filiale, d'amour religieux invers le Chef visible de l'Eglise, par leurs prières, par leurs voeux, par leurs largesses, par leur application plus généreuse a toutes es ceuvres catholiques. Puisse cette grande démonstration de sentiments chrétiens et de filiates sympathies consoler le coeur du Pontile glorieusement régnant Pie X I Dans cette année probablement se décidera, pour notre Patrie, la grave et complexe [uestion de la reprise du Congo. Les consé- luencespeuveut en ètre ou trés avantageuses )u extrêmement dommageables pour la pros- rêrité, la gloire et l'existence de notre beau >*ys. A vrai dire, pour résoudre équitabie- ment cette difficile question, il ne serait pas -p d'un accord complet, loyal et patrioti- de toutes les forces intellectuelles, de tes les énergies de volonté des"députés quelque parti ils appartiennent. Noug •rmons le voeu que nos législateurs d'au- Gird'hui retrouvent la sagesse dont out fait N'iuve leurs devanciers qui ont présidó a la •institution de 1 otre Etat. Qui sait si la question précédente ne acontrera pas une complication nouvelle ans la mort hélas 1 prématurée de M. de l'ooz, notre vaiilantpremier Uu autre fait important se présentera 11 mois de mai prochain. Les élections ^fiislatives alligneront en front de bataille deux grandes armées des catholiques Uni part, de tous leurs advereaires plus I amalgamés d'autre part. Les élec- un» comiauuales, si favorables aux ontho of11*», de 1907, l'unioit de nos amis et s'r* couruges grandissants, les audacei et compromis inquiétants des ennemis, 8 ont auRurer une magnifique victoire thJr* c°usolidatiou du gouvernement vili h-'v ti0Q' nous somI11•, citoyens non.' *)r*8'®s intéréts de notre no«« soutaccear. Nous osons espérer que l'administration communale continuera k se rendre digne de la haute confiance que le corps électoralmet en elle depuis bientót quinze ans. 1908 sera l'année des gra ids travaux travaux d'eau, établissement du stand, restauration des moüuments, embellissenient de la ville. La ville d'Ypres soutiendra la réputalion quelle a d'être une des plus belles villes de tout le royaurne. Et maintenant pour formuler nos voeux nous empruntons vo outiers les paroles du Patriatequand il écrivait NO-ó VCEUX. A tous les bomnaes, nos frère8 La paix, celle qui fut chantée par les Angcs piés du berceau du Christ celle qu'avantde retourner k son Père, il a laissée a ses élus celle qui produit en 1 homme une bonne volonté, droit# et haute ferme et stable, noble et désintóressée. A nos lecteurs, outre nos vceux pour tous les hommes et pour tous les chrétiens Lesjoies familiales. Que les fils soient heu- reux de conserver leur pèresQue les pères soient heureux de se voir revivre dans leurs fils. Et que les mèr»s n'aient quedesjoies qu'aucune d'elles ne connaisse l'amertume du foyer sans feu, de la hucho saus pain, du berceau sans enfant. Et qua si, d'aventure, 'leurs yeux versent des larmes, que ce soient de tteuces larmes, de ces larmes du coeur, recueillies par les anges, qui les offrent a Dieu, pour qu'elles soient, au ciel, une couronne de perles. A la Patrie, a notre Roi, a nos gouver- nants, a nos chefs catholiques, depuis le Parlement jusqu'ü la moindre édilité com munale Qu'ils volant saiuement et qu'ils agissent fortement pour conserver k nos descendants le fruit du sang de nos aïeux la loi, la liberté principe de notre vie na tionale, de son unite, de sa force et de sa prospérité. Vive Dieu Vive l'Eglise Vive la Patrie paix a tous en l'an de grkce 1908. Hospices ri vils Une vente de bois estimée 14,353 et une vente d'arbres estimée 4,307 francs, sont autorisées. Restauration des Halles La part d'intervention de l'Etat et de la province pour la- restauration de l'aile sud du Beffroi au Nieuwerck, est assurée mais certains changements sont exigés au cahier des charges, notamment le minimum de salaire, l'inscription de l'ardoise, du type flamand, et le mode de reception des travaux. Bureau de bienfaisauce Lecomptei9o6 et le budget 1908 sont deposes, ainsi que le compte 1906 des Hospices civils. Finances communales Budget de la ville pour 1908. II n'y a pas de discussion générale. La population de la ville qui est en augmentation était au 31 décembre 1906 de 17,482 habitants. Les différents articles sont successivement abordés. es 1' d'Ypres Séance du Samedi 28 Décembre 190J La séance s'ouvrc 841/2 heures. Présents MM. Colaert, bourgmestre, Struye, Vandenbogaerde, échevins, Fraeijs, Fiers, Vanderghote, D'Huvetter, Vanden- peereboom, Bouquet, Sobry, Lemahieu conseillers Gorrissen, sécrétaire communal Excuse M. Iweins d'Eeckhoutte, indisposé. Le procés-verbal de la précédente réunion est approuvé sans observations. Propriétés communales Le conseil approuve successivement les procès-verbaux des locations suivantes »3t francs pour herbages; 2,205 francs, plus dix pour cent pour les étaux de la Halle aux viandes et i,o5o francs pour les étaux du Marché aux légumes. M. D'Huvetter voudrait qu'on organise k la Halle aux viandes un service de net- toyage plus rigoureux que celui existant actuellement. Bibliotèque communale Le budget de 1908 se montant en recettes et dépenses a i,5oo francs, est approuvé. Ecole industrielle Le budget 1908 se montant k 10,740 francs est approuvé sans observations. Ecole de musique Le budget 1908 qui se monte en recettes ct dépenses a 7,800 francs est approuvé a l'unanimité. M. le bourgmestre fait remarquer que la province a diminué ses subsides. Fabriques d'églises Le budget 1908 de leglise Saint-Pierre se montant en recettes k 33,ooi fr. 24, dépenses, 32,987 fr. 60, avec un excédentde i! fr. 64, est approuvé. Vente de terrains M. Sobry demande de conveftir le produit de terrains productifs en rentes sur l'Etat. M. le Bourgmestre répond qu'en principe M. Sobry a raison, mais la ville entrepren- dra prochainement de grands travaux extra- ordinaires. Or, les recettes extraordinaires de la ville ne scmt pas suffisantes pour couvrir ces travaux, nous serons obligés de prendre sur nos recettes ordinaires. Or, cette somme étant un produit extraordinaire, il est peut-être préférable de la réserver pour des travaux extraordinaires. Cet argent étant placé en rentes sur l'Etat, ne produira que 3°/»et nous serions peut- être obligés d'emprunter k un taux plus élevé. M.D'huvettere fait remarquer que si la ville fait un emprunt et qu elle doit le rembourser, elle perdrait certainement de l'argent et serait peut-être appelée a vendre pour 11.000 francs de rentes pour pouvoir payer 10.000 francs. II est done en principe pour la propo sition de M. Sobry, mais dans ce cas spécial ne peut l'approuver. La proposition Sobry est écartée. Au chapitre Eaux alimentaires, le bourg mestre communique que l'Etat intervient pour un tiers dans les travaux d'assainisse- ment des étangs, mais préconise un certain système de stérilisation des eaux alimentaires. Le conseil refuse cette intervention de l'Etat, paree qu'il ne peut approuver le sys téme de stérilisation préconise' par l'Etat. Ce système, tout en étant trés onéreux, ne présente pas toutes les garanties. Des instances seront faites auprès du gouvernement et une délégation se rendra auprès du ministre de l'agriculture pour demander le maintien de 1 intervention sans maintenir l'obligation de ce système de stérélisation et de laisser la ville libre de choisir le système de stérilisa tion qu'eile jugera le meilleur. A propos d'une vente d'arbres, le bourg mestre annonce que quelques arbres vétustes des remparts devront disparaïtre. M. Sobry.Les arbres disparus seront-ils remplacés M. Vandenboogaerde.Oui, aussttót que le terrain qui doit être approprié le permettra. Une demande de location de pêche, au prix de 1.000 francs par an pour l'étang de Zillebeke est renvoyée pour examen. La location de l'étang avec tous ses dépen- dances ne produit actuellement que 5oo francs. Au chapitre Marché, M. Fraeijs demande pourquoi le cbiffre de l'évaluation des recet tes du Marché aux beurres est en diminution de 800 francs sur celui de l'année courante. M. le bourgmestre. Depuis quelques temp» les recettes sont en diminution. La ause se trouve dans les laiteries qui s erigent un peu partout dans les environs. Pourtant, les statistiques prouvent que le marché d'Y pres est le plus avantageux de tout le pays pour les cultivateurs. Tramways vicinaux M. Bouquet se plaint fortement de l'ho- raire défectueux de la ligne du tramway vicinal vers Dixmude. Ainsi, le matin, on est obligé de stationner une heure et demie a Elverdinghe. Cela est trés préjudiciable pour les commer^ants et peu profitable pour la ligne elle-même. M. le bourgmestre répond que déjk k plu- sieurs reprises des réclamations ont été adressées k la Société qui n'y a donné aucune suite. M. Bouquet demande encore pour l'été prochain quelques trains directs vers Furnes avec arrêts dans les localités importantes- M. le bourgmestre fera des instances auprès de la Société. A propos de l'ébouage des rues, M. Bou quet voudrait une surveillance plus stricte. j Les dépenses de toutes les fêtes de 1907, la I fête communale comprise, s'élèvent k 20.077 fr. 67. M. le bourgmestre proteste contre les dires d'un journal de la ville, qui a fait une polémique sur les dépenses que des lêtes occasionèrent en disant que le bourgmestre aurait trouvé ces dépenses exagérées. La croix en fer forgé du XV siècle qui est actuellement au cimetière et était primitive- ment prés du chceur extérieur de l'église Saint-Martin, sera remplacéek cet endroit La ville intervient. pour cette année, dans les travaux de 1 église Saint-Martin, pour 6.704 fr., et de 1 église Saint-Pierre, pour 6.207 francs. Un crédit de 65.013 fr. 08 est vote' pour les travaux de l'étang de Zillebeke. Parmi les travaux extraordinaires, mentionnonsdes égouts rue Zaalhof et rue de t'Abreuvoir, l'alignement de la rue du Passage, l'expro- priation de différentes maisons même rue un mur de consolidation aux remparts, rue du Canon des travaux a la balance publi- que une salie a manger a l'habftation de 1'éclusier a l'étang de Zillebeke, des trottoirs rue des Trèfles, rue du Quai, chaussée de Menin,un mur au cöté Sud du cimetière, etc Le budget étant voté article par article, est mis aux voix et voté a l'unanimité. II se monte recettes ordinaires, 375,240 fr. 74 dépenses ordinaires352.31S fr. 71. Excé- dent ordinaire 22.922 fr. o3 recettes extra ordinaires 143.226 fr. 79 dépenses extra ordinaires 162.722 fr. 45. Déficit a l'extra- ordinaire ig.5oo fr. 66. Excédent général 3.431 fr. 37. La séance est levée a 6 heures et demie. Le conseil communal, dans une séance k huis clos, qui a suivi la séance publique de samedi, a renouvelé les mandats de MM. Ernest Fraeijs, comme membre du Conseil des Hospices civils Georges Tack, comme membre du Bureau de Bienfaisance Jules Baus, comme membre de la commission de l'Harmonie communale Albert Ligy, comme membre de la commission de l'Ecole de Musique. La nomination de M.Henri Donck, comme secrétaire-trésorier et la désignation des doc- teurs Dieryck, Dochy, Van Robaeys, La grange Jules, Tiberghien, comme médecins des pauvres par le Bureau de Bienfaisance, sont approuvées. M. Emile Buyle est nommé concierge de la Bibliothèque communale. Une expression populaire interdit de mettre S. Pierre au dessus du bon Dieu On peut étendre l'aphorisme et dire avec non moins de justesse qu'il ne faut pas mettre le successeur de S. Pierre au dessus de la Mere de Dieu. Est-ce k dire que le cinquantenaire de Lourdes doive faire reléguer dans l'ombre le jubilé sacerdotal de S. S. Pie X Loin de lk. Et aux serviteurs de Marie qu opineraieDt dans ce sens la, je crois bien que d'une fa^on ou d'une autre, la Vierge imma- culée saurait faire comprendre qu'eile ne partage pas leur avis et qu'Elle n'entend nullement porter ombrage par son jubilé, h celui du vicaire de son divin Fils. Lorsque, le 27 février 1858, la Reine de» anges révéla a un angu de la terre qu'Elle était 1'Immaculée conception, quelle était la portee de cette révélation céleste sinon une éclatante proclamation de l'infaillibilité pontificale d'abord puis aussi un solenne remcrciment adressé a la chrétienté et plu* particulièrement au Vatican, pour les témoignages d'amour et de Vénération qui s'étaient élevés vers le tröne marial, plu» nombreux et plus ardents que jamais, au milieu du i9e siècle Le cinquantenaire de Lourdes doit revêtir ce même caractère. Lourdes et le Vatican doivent être confondus dans les jubilations de la chrétienté. Les conjonctures actuelles rendent cette intimité plus impérieuse. Si le Pontife-Roi jouissait encore de sa liberté, nul doute qu'il ne tint k honneur d'aller couronner lui même, k Lourdes, la Madone jubilaire. Mais le chef de cette Eglise divine dont la vocation est la persécution, k l'exemple du Dieu-martyr qui la fonda, doit renoncer k cette joie. Et e'est ici que se révèle avec une intensité remarquable l'étroite connexion de Lourdes avec le Vatican. Si cher que soit le sanctuaire de Lourdes k tous les serviteurs de Marie, si soucieux que soient les pélerins de Massabielle d'honorer Marie auxlieuxqu'Llle s'est elle même choisis pour y recevoir leurs hommages, ils ont eu la trés nette intuition des désirs de leur auguste Souveraine et après avoir érigé a Lourdes des sanctuaires grandioses. après les avoir revêtus d unesomptuosité sans pareille, ils n'ont pas hésitéa créer un autre Lourdes k l'ombre de S. Pierre, A la veille du cinquantenaire de Lourdes, la roche Massabielle s'est ainsi soudée k celle qui porte le siège de Pierre, et le lustre que la Mère du Christ elle même donna au Vati can en la glorieuse année 1858 s'accroitra encore, semble-t il,en 1908, de cette intimité plus parfaite. Léon XIII se plaisait a appeler Lourde» son coin de France Pie X,plus heureux, possède maintenant, dans l'enceinte même du Vatican, mieux qu'une fidéle repro duction de ce coin béni une transplantation virtuelle de ce coin même dans la résidence du plus auguste serviteur de Marie, auquel le pèlerinage de Lourdes est interdit. Et la chrétienté, a son tour, en fêtant cette année 1'Immaculée se réjouira de pouvoir ajouter aux hommages quelle adressera k la Mère du Christ ceux qu'eile offrira au repré sentant de son Fils. Mais tandis que le frappant rapprochement de ces deux jubilés arrête forcéinent Patten- tion, l'esprit se piait a y dócouvrir de nou velle» harmonies. La juoilaire de Lourdes c'eat l'humble femme de Nazareth, I'épouse du charpentier deveuue la Reine glorieuse de la cour céleste. Le jubilaire de Rome c'est le fiiadu cur- seur de Riese (au salaire d'un franc par jour) éleivé aujourd'hui a la dignité de Vicaire de Jésus Ghnst. A IV, ure actuelle, parmi les agitation» des clai-ses sociaies a la recherche de 1 é- quilibre perdu par l'abaudou de ia Foi, cette humiiité d'origine du plus haut digni- taire du oiunde ajoute un précieux é.óment aux joies de sou jubilé. Cesc ce que mit admirablement en relief le vibrant conféren cier qui enthousiasma, dimanche dernier, au Volkshuis, les membres du Christen vlaamsch verbond. Ajoutons encore que le jubilaire du Vati can, associé aujouid'hui aux triomphes jubiiaires de la Vierge de Massabielle, avait préparé les hon ,eurs de cette association par son assiduité au sanctuaire de la Madonna delle Cendrole, aux portes de son JOURNAL D'YPRES Organe Satholique de l'Arrondissement fr. 100 fr. 5o

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 1