1908
mrru pouTo,r-
Téléphone §2
Téléplione 52
Samedi 4 Janvier 1908
10 centimes le N°
43PAnnbe N° 4461
Elrennes Pontificates
CONSEIL COMMUNAL
Le doable Jubilé de 1908
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Eerw. heer De Brouwer,
Pastor-Deken; Yper
Onbekend
Kerw. Heer George, pastor
Borsinghe
fr. 3o
Une année qui commence un mystère qui
se dresse devant nous, dont on voudrait b:en
soulever quelque peu les voiles, mais qui
cache, pour l'ordinaire, le plus jalousement
ses plus terribles secrets.
Qu est ce que 1908 nous réserve Voilé
une question que se posent, palpitante d'in-
térêt, non seulement l'homme d'affaires aux
abois, l'homme de peine qui nourrit difficile-
ment une jeune et nombreuse familie, mais
encore tout homme qui a souci de sa pros,
périté et de3 intéréts qu'il représente ou
défend, tout homme qui a la Foi, une Patrie,
un foyer.
Devant cette question, ceux qui ne croient
pas s'inquiètent et ont peur de l'envisager
le chrétien, lui, attend, confiant, la solution
qu'y apportera la main de Dieu et s'en remet
par avance a sa volonté Sainte. L'an nou
veau, il 1 appelle l'an de grace 1908.
Et cependant, au milieu des mystères de
l'avenir, il y a des faits et des choses impor
tants que nous pouvons prévoir.
Dans l'année 1908 le» chrétiens saluent
déjk la joyeuse date du cinquaatième anni
venaire de l'ordination sacerdotale du Pape
Pie X.
De nombreux pélerins iront des quatre
coins du monde catholique, porter les hom
mages de toutes les nations, de toutes les
tribues chrétiennes, et déposer leurs voeux
aux pieds du Père comnaun des fidèles. Un
plus grand nombre que leurs occupations,
leur santé, leur indigence, ou les misères du
temps actuel et l'hostilité de la population
romaine, tiendront éloignés de la Ville
Steraelle, B'empresseront de manifester,
dans leur propre pays, leurs sentiments de
espect, de piété filiale, d'amour religieux
invers le Chef visible de l'Eglise, par leurs
prières, par leurs voeux, par leurs largesses,
par leur application plus généreuse a toutes
es ceuvres catholiques. Puisse cette grande
démonstration de sentiments chrétiens et de
filiates sympathies consoler le coeur du
Pontile glorieusement régnant Pie X I
Dans cette année probablement se décidera,
pour notre Patrie, la grave et complexe
[uestion de la reprise du Congo. Les consé-
luencespeuveut en ètre ou trés avantageuses
)u extrêmement dommageables pour la pros-
rêrité, la gloire et l'existence de notre beau
>*ys. A vrai dire, pour résoudre équitabie-
ment cette difficile question, il ne serait pas
-p d'un accord complet, loyal et patrioti-
de toutes les forces intellectuelles, de
tes les énergies de volonté des"députés
quelque parti ils appartiennent. Noug
•rmons le voeu que nos législateurs d'au-
Gird'hui retrouvent la sagesse dont out fait
N'iuve leurs devanciers qui ont présidó a la
•institution de 1 otre Etat.
Qui sait si la question précédente ne
acontrera pas une complication nouvelle
ans la mort hélas 1 prématurée de M. de
l'ooz, notre vaiilantpremier
Uu autre fait important se présentera
11 mois de mai prochain. Les élections
^fiislatives alligneront en front de bataille
deux grandes armées des catholiques
Uni part, de tous leurs advereaires plus
I amalgamés d'autre part. Les élec-
un» comiauuales, si favorables aux ontho
of11*», de 1907, l'unioit de nos amis et
s'r* couruges grandissants, les audacei et
compromis inquiétants des ennemis,
8 ont auRurer une magnifique victoire
thJr* c°usolidatiou du gouvernement
vili h-'v ti0Q' nous somI11•, citoyens
non.' *)r*8'®s intéréts de notre
no«« soutaccear.
Nous osons espérer que l'administration
communale continuera k se rendre digne de
la haute confiance que le corps électoralmet
en elle depuis bientót quinze ans. 1908 sera
l'année des gra ids travaux travaux d'eau,
établissement du stand, restauration des
moüuments, embellissenient de la ville. La
ville d'Ypres soutiendra la réputalion quelle
a d'être une des plus belles villes de tout le
royaurne.
Et maintenant pour formuler nos voeux
nous empruntons vo outiers les paroles du
Patriatequand il écrivait
NO-ó VCEUX. A tous les bomnaes, nos
frère8 La paix, celle qui fut chantée
par les Angcs piés du berceau du Christ
celle qu'avantde retourner k son Père, il a
laissée a ses élus celle qui produit en
1 homme une bonne volonté, droit# et haute
ferme et stable, noble et désintóressée.
A nos lecteurs, outre nos vceux pour tous
les hommes et pour tous les chrétiens
Lesjoies familiales. Que les fils soient heu-
reux de conserver leur pèresQue les pères
soient heureux de se voir revivre dans leurs
fils. Et que les mèr»s n'aient quedesjoies
qu'aucune d'elles ne connaisse l'amertume
du foyer sans feu, de la hucho saus pain, du
berceau sans enfant. Et qua si, d'aventure,
'leurs yeux versent des larmes, que ce soient
de tteuces larmes, de ces larmes du coeur,
recueillies par les anges, qui les offrent a
Dieu, pour qu'elles soient, au ciel, une
couronne de perles.
A la Patrie, a notre Roi, a nos gouver-
nants, a nos chefs catholiques, depuis le
Parlement jusqu'ü la moindre édilité com
munale Qu'ils volant saiuement et qu'ils
agissent fortement pour conserver k nos
descendants le fruit du sang de nos aïeux
la loi, la liberté principe de notre vie na
tionale, de son unite, de sa force et de sa
prospérité.
Vive Dieu Vive l'Eglise Vive la Patrie
paix a tous en l'an de grkce 1908.
Hospices ri vils
Une vente de bois estimée 14,353 et une
vente d'arbres estimée 4,307 francs, sont
autorisées.
Restauration des Halles
La part d'intervention de l'Etat et de la
province pour la- restauration de l'aile sud
du Beffroi au Nieuwerck, est assurée mais
certains changements sont exigés au cahier
des charges, notamment le minimum de
salaire, l'inscription de l'ardoise, du type
flamand, et le mode de reception des
travaux.
Bureau de bienfaisauce
Lecomptei9o6 et le budget 1908 sont
deposes, ainsi que le compte 1906 des
Hospices civils.
Finances communales
Budget de la ville pour 1908. II n'y a pas
de discussion générale.
La population de la ville qui est en
augmentation était au 31 décembre 1906 de
17,482 habitants.
Les différents articles sont successivement
abordés.
es
1'
d'Ypres
Séance du Samedi 28 Décembre 190J
La séance s'ouvrc 841/2 heures.
Présents MM. Colaert, bourgmestre,
Struye, Vandenbogaerde, échevins, Fraeijs,
Fiers, Vanderghote, D'Huvetter, Vanden-
peereboom, Bouquet, Sobry, Lemahieu
conseillers Gorrissen, sécrétaire communal
Excuse M. Iweins d'Eeckhoutte, indisposé.
Le procés-verbal de la précédente réunion
est approuvé sans observations.
Propriétés communales
Le conseil approuve successivement les
procès-verbaux des locations suivantes
»3t francs pour herbages; 2,205 francs,
plus dix pour cent pour les étaux de la Halle
aux viandes et i,o5o francs pour les étaux du
Marché aux légumes.
M. D'Huvetter voudrait qu'on organise
k la Halle aux viandes un service de net-
toyage plus rigoureux que celui existant
actuellement.
Bibliotèque communale
Le budget de 1908 se montant en recettes
et dépenses a i,5oo francs, est approuvé.
Ecole industrielle
Le budget 1908 se montant k 10,740
francs est approuvé sans observations.
Ecole de musique
Le budget 1908 qui se monte en recettes
ct dépenses a 7,800 francs est approuvé a
l'unanimité.
M. le bourgmestre fait remarquer que la
province a diminué ses subsides.
Fabriques d'églises
Le budget 1908 de leglise Saint-Pierre se
montant en recettes k 33,ooi fr. 24, dépenses,
32,987 fr. 60, avec un excédentde i! fr. 64,
est approuvé.
Vente de terrains
M. Sobry demande de conveftir le produit
de terrains productifs en rentes sur l'Etat.
M. le Bourgmestre répond qu'en principe
M. Sobry a raison, mais la ville entrepren-
dra prochainement de grands travaux extra-
ordinaires. Or, les recettes extraordinaires
de la ville ne scmt pas suffisantes pour
couvrir ces travaux, nous serons obligés
de prendre sur nos recettes ordinaires.
Or, cette somme étant un produit
extraordinaire, il est peut-être préférable de
la réserver pour des travaux extraordinaires.
Cet argent étant placé en rentes sur l'Etat,
ne produira que 3°/»et nous serions peut-
être obligés d'emprunter k un taux plus
élevé.
M.D'huvettere fait remarquer que si la ville
fait un emprunt et qu elle doit le rembourser,
elle perdrait certainement de l'argent et
serait peut-être appelée a vendre pour 11.000
francs de rentes pour pouvoir payer 10.000
francs. II est done en principe pour la propo
sition de M. Sobry, mais dans ce cas spécial
ne peut l'approuver. La proposition Sobry
est écartée.
Au chapitre Eaux alimentaires, le bourg
mestre communique que l'Etat intervient
pour un tiers dans les travaux d'assainisse-
ment des étangs, mais préconise un certain
système de stérilisation des eaux alimentaires.
Le conseil refuse cette intervention de
l'Etat, paree qu'il ne peut approuver le sys
téme de stérilisation préconise' par l'Etat.
Ce système, tout en étant trés onéreux, ne
présente pas toutes les garanties. Des instances
seront faites auprès du gouvernement et une
délégation se rendra auprès du ministre de
l'agriculture pour demander le maintien de
1 intervention sans maintenir l'obligation de
ce système de stérélisation et de laisser la
ville libre de choisir le système de stérilisa
tion qu'eile jugera le meilleur.
A propos d'une vente d'arbres, le bourg
mestre annonce que quelques arbres vétustes
des remparts devront disparaïtre.
M. Sobry.Les arbres disparus seront-ils
remplacés
M. Vandenboogaerde.Oui, aussttót que
le terrain qui doit être approprié le permettra.
Une demande de location de pêche, au
prix de 1.000 francs par an pour l'étang de
Zillebeke est renvoyée pour examen.
La location de l'étang avec tous ses dépen-
dances ne produit actuellement que 5oo
francs.
Au chapitre Marché, M. Fraeijs demande
pourquoi le cbiffre de l'évaluation des recet
tes du Marché aux beurres est en diminution
de 800 francs sur celui de l'année courante.
M. le bourgmestre. Depuis quelques
temp» les recettes sont en diminution. La
ause se trouve dans les laiteries qui s erigent
un peu partout dans les environs. Pourtant,
les statistiques prouvent que le marché d'Y
pres est le plus avantageux de tout le pays
pour les cultivateurs.
Tramways vicinaux
M. Bouquet se plaint fortement de l'ho-
raire défectueux de la ligne du tramway
vicinal vers Dixmude. Ainsi, le matin, on
est obligé de stationner une heure et demie a
Elverdinghe. Cela est trés préjudiciable pour
les commer^ants et peu profitable pour la
ligne elle-même.
M. le bourgmestre répond que déjk k plu-
sieurs reprises des réclamations ont été
adressées k la Société qui n'y a donné aucune
suite.
M. Bouquet demande encore pour l'été
prochain quelques trains directs vers Furnes
avec arrêts dans les localités importantes-
M. le bourgmestre fera des instances auprès
de la Société.
A propos de l'ébouage des rues, M. Bou
quet voudrait une surveillance plus stricte. j
Les dépenses de toutes les fêtes de 1907, la I
fête communale comprise, s'élèvent k 20.077
fr. 67. M. le bourgmestre proteste contre les
dires d'un journal de la ville, qui a fait une
polémique sur les dépenses que des lêtes
occasionèrent en disant que le bourgmestre
aurait trouvé ces dépenses exagérées.
La croix en fer forgé du XV siècle qui est
actuellement au cimetière et était primitive-
ment prés du chceur extérieur de l'église
Saint-Martin, sera remplacéek cet endroit
La ville intervient. pour cette année, dans
les travaux de 1 église Saint-Martin, pour
6.704 fr., et de 1 église Saint-Pierre, pour
6.207 francs.
Un crédit de 65.013 fr. 08 est vote' pour
les travaux de l'étang de Zillebeke. Parmi les
travaux extraordinaires, mentionnonsdes
égouts rue Zaalhof et rue de t'Abreuvoir,
l'alignement de la rue du Passage, l'expro-
priation de différentes maisons même rue
un mur de consolidation aux remparts, rue
du Canon des travaux a la balance publi-
que une salie a manger a l'habftation de
1'éclusier a l'étang de Zillebeke, des trottoirs
rue des Trèfles, rue du Quai, chaussée de
Menin,un mur au cöté Sud du cimetière, etc
Le budget étant voté article par article, est
mis aux voix et voté a l'unanimité. II se
monte recettes ordinaires, 375,240 fr. 74
dépenses ordinaires352.31S fr. 71. Excé-
dent ordinaire 22.922 fr. o3 recettes extra
ordinaires 143.226 fr. 79 dépenses extra
ordinaires 162.722 fr. 45. Déficit a l'extra-
ordinaire ig.5oo fr. 66. Excédent général
3.431 fr. 37. La séance est levée a 6 heures
et demie.
Le conseil communal, dans une séance k
huis clos, qui a suivi la séance publique de
samedi, a renouvelé les mandats de MM.
Ernest Fraeijs, comme membre du Conseil
des Hospices civils Georges Tack, comme
membre du Bureau de Bienfaisance Jules
Baus, comme membre de la commission de
l'Harmonie communale Albert Ligy,
comme membre de la commission de l'Ecole
de Musique.
La nomination de M.Henri Donck, comme
secrétaire-trésorier et la désignation des doc-
teurs Dieryck, Dochy, Van Robaeys, La
grange Jules, Tiberghien, comme médecins
des pauvres par le Bureau de Bienfaisance,
sont approuvées.
M. Emile Buyle est nommé concierge de
la Bibliothèque communale.
Une expression populaire interdit de
mettre S. Pierre au dessus du bon Dieu
On peut étendre l'aphorisme et dire avec
non moins de justesse qu'il ne faut pas
mettre le successeur de S. Pierre au dessus
de la Mere de Dieu.
Est-ce k dire que le cinquantenaire de
Lourdes doive faire reléguer dans l'ombre le
jubilé sacerdotal de S. S. Pie X
Loin de lk. Et aux serviteurs de Marie qu
opineraieDt dans ce sens la, je crois bien que
d'une fa^on ou d'une autre, la Vierge imma-
culée saurait faire comprendre qu'eile ne
partage pas leur avis et qu'Elle n'entend
nullement porter ombrage par son jubilé, h
celui du vicaire de son divin Fils.
Lorsque, le 27 février 1858, la Reine de»
anges révéla a un angu de la terre qu'Elle
était 1'Immaculée conception, quelle était la
portee de cette révélation céleste sinon une
éclatante proclamation de l'infaillibilité
pontificale d'abord puis aussi un solenne
remcrciment adressé a la chrétienté et plu*
particulièrement au Vatican, pour les
témoignages d'amour et de Vénération qui
s'étaient élevés vers le tröne marial, plu»
nombreux et plus ardents que jamais, au
milieu du i9e siècle
Le cinquantenaire de Lourdes doit revêtir
ce même caractère. Lourdes et le Vatican
doivent être confondus dans les jubilations
de la chrétienté.
Les conjonctures actuelles rendent cette
intimité plus impérieuse. Si le Pontife-Roi
jouissait encore de sa liberté, nul doute qu'il
ne tint k honneur d'aller couronner lui
même, k Lourdes, la Madone jubilaire.
Mais le chef de cette Eglise divine dont la
vocation est la persécution, k l'exemple du
Dieu-martyr qui la fonda, doit renoncer k
cette joie. Et e'est ici que se révèle avec une
intensité remarquable l'étroite connexion de
Lourdes avec le Vatican.
Si cher que soit le sanctuaire de Lourdes k
tous les serviteurs de Marie, si soucieux que
soient les pélerins de Massabielle d'honorer
Marie auxlieuxqu'Llle s'est elle même choisis
pour y recevoir leurs hommages, ils ont eu
la trés nette intuition des désirs de leur
auguste Souveraine et après avoir érigé a
Lourdes des sanctuaires grandioses. après les
avoir revêtus d unesomptuosité sans pareille,
ils n'ont pas hésitéa créer un autre Lourdes
k l'ombre de S. Pierre,
A la veille du cinquantenaire de Lourdes,
la roche Massabielle s'est ainsi soudée k celle
qui porte le siège de Pierre, et le lustre que
la Mère du Christ elle même donna au Vati
can en la glorieuse année 1858 s'accroitra
encore, semble-t il,en 1908, de cette intimité
plus parfaite.
Léon XIII se plaisait a appeler Lourde»
son coin de France Pie X,plus heureux,
possède maintenant, dans l'enceinte même
du Vatican, mieux qu'une fidéle repro
duction de ce coin béni une transplantation
virtuelle de ce coin même dans la résidence
du plus auguste serviteur de Marie, auquel
le pèlerinage de Lourdes est interdit.
Et la chrétienté, a son tour, en fêtant cette
année 1'Immaculée se réjouira de pouvoir
ajouter aux hommages quelle adressera k la
Mère du Christ ceux qu'eile offrira au repré
sentant de son Fils.
Mais tandis que le frappant rapprochement
de ces deux jubilés arrête forcéinent Patten-
tion, l'esprit se piait a y dócouvrir de nou
velle» harmonies.
La juoilaire de Lourdes c'eat l'humble
femme de Nazareth, I'épouse du charpentier
deveuue la Reine glorieuse de la cour céleste.
Le jubilaire de Rome c'est le fiiadu cur-
seur de Riese (au salaire d'un franc par
jour) éleivé aujourd'hui a la dignité de
Vicaire de Jésus Ghnst.
A IV, ure actuelle, parmi les agitation»
des clai-ses sociaies a la recherche de 1 é-
quilibre perdu par l'abaudou de ia Foi,
cette humiiité d'origine du plus haut digni-
taire du oiunde ajoute un précieux é.óment
aux joies de sou jubilé. Cesc ce que mit
admirablement en relief le vibrant conféren
cier qui enthousiasma, dimanche dernier,
au Volkshuis, les membres du Christen
vlaamsch verbond.
Ajoutons encore que le jubilaire du Vati
can, associé aujouid'hui aux triomphes
jubiiaires de la Vierge de Massabielle, avait
préparé les hon ,eurs de cette association
par son assiduité au sanctuaire de la
Madonna delle Cendrole, aux portes de son
JOURNAL D'YPRES
Organe Satholique
de l'Arrondissement
fr. 100
fr. 5o