w La Calhédrale de St-Martin A YPRES par J.-B. Dugardyn Sérénades Au Cercle Excelsior» L'élection de l'Echevin Fraeijs Le problèmc de la guérison des mauvais estom&cs i\I. Ccoremau, president de la Chambre. La solution Les Pilues Pink l'anïmiePilrle\fiCk SOnt S0UV6™^s contre maT l f chlorose'Ia faiblesse générale, Us M. Hymans. Le cabiaet ne modifie point sa politique nous ne modifions rien a la notre. Quant a la question du Congo, nous la traiterons sans aucune arrière-pensée de parti. Si une solution "nouvelle nous est propo ses, nous l'examinerons avec une loyauté absolue, sans autre préoccupation que celle du bion supérieur de la patrie. (Trés bien a gauche). M. Vandervelde. II est possible que, pour la reprise pure et simple du Congo, il y a une majorité au sein de la Chambre, mai» pour la reprise avec les modalités que tous connaissez, il y a certainement une majorité hostile. On nous annonce des mo dalités nourelles nous attendrons qu'elles soient formulées. M. Liebaert,ministre des finances, dépose un projet deloi modifiant le droit de licence. M. Smeets interpelle M. le miDistre du travail au sujet d'un accident survenu aux charbonnages Coekeriil et qui a provoqué le mort de plusieurs ouvriers. II demande communication du dossier de eet te affaire. M. Hubert s'appuyant sur une jurispru dence constante refuse le dossier adminis- tratif. MM. Woeste et Destrée intervlennent dans le débat. l'application de la loi sur les jeux, affirme qu'il n'y a eu aucune tolérance contraire 4 ses prescriptions. Des poursuites sont exer- cées en ce moment contre le locataire du Kursaal et les tenanciers des jeux. Cette poursuites'exeree Dormalement et le gonver nement tiendra la main a l'exécution de la loi. Le ministre rappelle a la Chambre, quelle est saisie d'un projet qui est destiné a réprimer les jeux et les paris. II annonce le dépót prochain de projets de loi sur la recidive et sur la protection de l'enfance moralement abandonnée. Interpellation adressée au même ministre par M. Caluivaert au sujet de l'enquête faite a Charleroi et a Courcelles sur le travail souterrain dans les mines les ouvriers qui ont déposé devant la sous- commission auraientété victimes de mesures tracaBsières de la part des directeurs de charbonnages. Mercredi 16 janvier. La Chambre reprend en seconde lecture l'examen du projet de loi sur la recherche de la paternité que le Sénat a fortement amendé. La discussion s'engage entre MM. De Sadeleer, Vandervelde, Colaert,rapporteur, et le ministre de la Justice. Un amendement Vandervelde qui se borne a un simple changement de rédaction est adopté tandis que le second amendement Vandervelde qui avaic pour objet de réduire 5 ans la prescription de Taction en paye- ment d'aliment est rejeté. Ficalement l'ensemble du projet est voté par 92 voix et 1 abstention. Prise d'une belle ardeur, la Chambre entame la discussion d'un autre projet fort important: celui de MM. Mabille et consorts sur Tacquisition et la perte de la qualité de Beige. M.jMabille expose le principe de son projet. Jeudi 16 janvier. Reprise de la discus- aion du projet de loi réglant la nationalité. MM, Mabille, Mechelynck, Renkin et Mullendorf y prennent part. La Chambre procédé ensuite a l'élection d'un président en remplacement de M Schol- laert. M. Gérard Cooreman, député de Gand, ancien ministre de l'Industrie et du Travail, est élu par 74 voix. M. Janson obtient 49 voix. Le nouveau président de la Chambre monte au bureau et prononce une allocution. Outre les fonctions règlementaires,dit-il, il incombe au président de votre assemblée un double devoir dont j'entends ne pas m'affranchir devoir d'impartialité, devoir de courtoisie. Quant A la courtoisie, je veux sur sou terrain rivaliser avec vous et je n'hésite pa3 a Jeter le gant achacun je serais le plus heureux des présidents si je parvenais a être battu, surtout si la palme de l'élégance parlementaire était conquise par quelqu'un de» jouteurs les plus corabattifs de cette assemblee. Et, quant a Timpartialité, je suis résolu a la respecter jusqu'au scrupule; seulement' je vous prie, chers collègues de tous les bancs, de la juger vous-mèmes avec impar- tialité. Que ni la majorité, ni l'opposition ne réclamant a leur profit le monopole de la modération présidentielle, mais reconnais- sent l'une et Tautre le droit A une même et bienveillante équité. M. Cooreman rend hommage a son éminent prédécesseur. Personnellement.je •alue en lui un maitre dont je m'honore de me dire le disciple et un modèle dont je viserai a suivre Texemple. (Vifs applaudi8sements a droite et sur de nombreux bancs de la gauche). Le séance se termine par la discussion du budget de la justice qui donne lieu a diver ges observations. La nomination de M. Cooreman est fort bien accueillie par la pressenous nous bornerons a reproduire les lignes que ïEtoile Beige y consacre eet éloge d'un adversaire dit en quelle estime le nouveau président est|tenu par tous Le nouveau président de la Chambre a du Gautois la ténacité et le flegme. Il en a aussi Taccent ce qui ne Tempêche pas quand il s'observe, de faire oublier son origine. M. Cooreman n'est pas ce que l'on peut appeler un orateur. II parle sans aucune coquetterie et uniquement pour dire, en peu de mots, ce qu'il pense. Le député de Gand est administrateur de plusieurs im portantes scciétés finaccières et industrielles et, pour lui, contrairement a ['opinion de beaucoup de ses collègues, «time is money» L'on pourrait être étonné de ce que M Cooreman soit d'ordinaire concis, clair et coDciliant dans ses discours. II pos-ède, en effet, le diplome de docteur en droitPer- sonne ne sen douterait, car le nouveau pré sident se plait A le faire oublier. M. Cooreman fut pendant buit mois ministre de Tindustrie et du travail. On assure qu'il donne de sérieuses promesses mais, eritré au gouvernement en janvier, il en sortait démissionnaire, en aoüt. Il eut a peine le temps de connaïtre les amrr- tumes du pouvoir. Depuis, M. Cooreman jouait a droite un róle de second plan. II était, peut-être pour cette raison, plus écouté que les pre miers róles qui ne parient que par habitude. Lors de la dernière crise ministérielle le Roi cut avec M. Cooreman un long entre tien. Après que Sa Majesté eut consulté les chefs de la droite, elle fit appeler le député gantois que Ton désignait comme l'un des successeurs éventuels de M. de Smet de Nayer. M. Cooreman resta une après midi entière au palais de Laeken et lorsque nous pümes, a son retour, l'arrèter un instant au passage, ii nous déclare en souriant Je ne rentre pas au ministère. Sa Majesté s'est bornée a parler avec moi, de la situa tion... C'était précisément avec le moins lo- quace de» personnages qu'il avait fait mander que le Roi s'était entretenu le plus longuement 1 Aujourd'hui M. Cooreman passé de la présidence du conseil supérieure du travail a la présidence de la Chambre. Puisse-t-il, dans sa nouvelle charge, apporter du calme, de 1 autorité, de 1 habilitó et surtout oublier qu'il appartient a un parti. Puisse-t-il aussi obtenir de nos honorables qu'ihs mettent de l'ordre dans leurs travaux et de la concision dans leurs discours 1 C'est toujours avec plaisir que nous saluons les nouvelles monographies d'églises et nous de'sirerions en voir étendre la collection a tous les monuments religieux les plus impor tants du pays. Pour ce qui concerne Ypres, la pénurie de ce genre de travaux est curieuse k noter. Parmi toute l'efflorescence historique qui a surgi sous Tactive impulsion d'AIphonse Vandenpeereboom, il ne s'est trouve' aucun écrivain d'art, aucun archéologue pour dé- crire les monuments de notre antique cité. Vendredi 17 janvier. La Chambre teprend l'examen du budget de la justice. Af. Demblon se fait remarquer par une Interminable dissertation sur le budget des cultes. Af. le Ministre de la Justice répondant aux questions posées par M. Rosseeuw, député catholique de Louvain, au sujet de A part les deux tomes des Ypriana, consa- cre's, l'un aux Halles, l'autre ]a Chambre des échevins et qui n'offrent qu'un exposé assez froid de comptes, de dates et de noms, sans constituer le moins du monde une étude archéologique, il n'existe qu'une description d'Ypres par Alph. Vandenpeereboom parue dans la Belgique illustrée et des guides a l'usage des touristes inspirés du genre Bae- decker. Les importantes restaurations actuellement en cours a l'église de Saint-Martin offrent un beau sujet d'étude pour l'archéologue et ont décidé M, 1 abbé Dugardyn, profe»seur au Collége St Vincent a Ypres, de tenter le premier pas. Dans une jolie plaquette qui condense les matières parues sous forme d'articles dans le Bulletin des Métiers d'art, ce jeune archéologue, travailleur aussi con' sciencieux que modeste, se livre k une étude intéressante et bien documentée antique collégiale. sur notre Le préambule historique, succinct mais exact, montre que Tauteur a puisé aux meil- leures sources et explique les appellations qui semblaient obscures de vieux chceur et de nouveau chceur. La description des différentes parties de Tédifice, faite méthodiquement et avec un réel talent d'observation, n'offre aucune sé- cheresse, malgré les termes techniques dont forcément elle doit être hérissée, et rendra possible, pour la généralité du public, la compréher.sion des grands travaux de restau- ration a entreprendre. Sans vouloir aucunement en faire le résu mé, nous y glanerons quelques appréciations dont nous ne pouvons que louer l'extrême modération. Abordant la question de la suppression du maitre-autel.dont M.l'architecte-restaurateur est un partisan décidé, Tauteur se demande si la rénovation des métiers d'art est suffi- samment avancée pour pouvoir créer une oeuvre nouvelle digne du monument. La prudence, en cette matière, a été pré- conisée par un esthete de grande valeur, M. Ch. Buis, dans sa brochure sur la restaura- tion des monuments anciens, oü il dit, a propos de la démolition des ajoutes parasites, que la solution est généralement délicate et qu'il faut mettle en balance Tintérêt pittores- que et Tintérêt artistique. Au surplus, n'y a-t-il pas a l'époque de la Renaissance un principe supérieur k celui de l'école gothique et qui consiste A donner au maitre-autel une importance exceptionnelle L'immense bas-relief, frappant la vue du visiteur, annonce dés l'entrée, que l'église est dédiée a Saint-Martin et ce lésultat ne pour rait être obtenu, prétendons-nous, par aucun autel gothique, dont la multiplicité des minuscules sculptures forme le plus souvent un ensemble diffus. Plutöt done que de nous voir doter d'une répétition d'un autel de Notre Dame deTuyae, nous préférons con- tinuer a supporter la vue de la lourde mais imposante composition du I7e siècle. Le même désir de conservation est exprimé au sujet de la chapelle dite du Doyen, dont la voöte en bardeaux, l'autel, la cloture en cuivre et jusqu'aux nouvelles verrières ren- dent toute suppression impossible. II est, du reste, une règle formulée jadis par Schmit et trop peu appliquée par nos restaurateurs modernes qu'il ne faut jamais rien suppri- mer d1 ancien. Un ostracisme énergique, par contre, est formulé par Tauteur a Tégard des tableaux placés devant les fenêtres du bas-cöté nord Nous n'hésitons nullement a reconnaïtre la supériorité des peintures faisant corps avec Tédifice sur les peintures mobiles qui ne peuvent que rompre l'harmonie des iignes architecturales. Mais, en attendant qu'une destination convenable, et non une aliéna tion, ait été décidée pour ces peintures, la fabrique d'égbse agirait sagement en réser vant la question. Une tour tronquée comme la notre ne peut que gainer k être complétée par une flèche. Si le projet actuel. de M. Coomans n'a pu rallier tous les suffrages, c'est peut-être que le profil de la tour nous est trop familier pour que la vue puisse y supporter une modification. Toutefois, Tobjection formulée contre la tradition locale dont Tarchiteete s'est trop pénétré, parait fort juste, et il conviendrait peut-être de tenir compte davantage du caractère d'édifice d'exception de St Martin. Nous aurions souhaité de voir traiter ici la question d influence d'école, a peine effleurée a propos de la facade du transept sud, et voir établir des points de comparaison avec l'église de Lisseweghe ou d'autres monuments similaires. La déplorable restauration faite en 1845 par Tarchiteete Dumont et qui, au moment présent, entraine plus qu'une restauration, une véritable reconstruction, nous fait rap peler ce mot de Didron Plutót réparer que restaurer, plutot restaurer que refaire». M. Ch. Buis ajoute Plutot s'abstenir qu'inventer du vieux neuf La polychromie qui était de règle au moyen Age et dont il existe pour Saint Martin d'autres preuves encore que celles signalées par Tauteur, serait d'une appliea tion fort dangereuse, l'étude des documents anciens étant trop peu pratiquée jusqu'ici. L'excellent ouvrage de M. Cam. Tulpinck ne pourra, dans aee sens, que contribuer a relever le goüt artistique cn cette matière. L'opuscule que nous venons d'analyser est orné d'illustrations admirables de net- teté dues aux communications obligeantes de plusieurs photographos de la ville. En exprimant A Tauteur nos plus vives lélicitatiocs, nous nous permettons de for- muler le désir de voir mettre dans le com merce cette étude qui ne peut manquer d'être conservée par tout vrai yprois comme un document précieux. L. Ville d'Ypres, et qui emporte dans sa retraite le respect, les sympathies, la recon naissance et les regrets universels de ses concitoyens. Monsieur Fraeijs, dans une carrière poli tique déja longue, a rendu des services signalés A la chose publique et a son parti, dont il et le chef. Son abord facile, une humeur joviale, un es; rit dinitiative, un caractère souple et franc, une activité remarquable, un dévouement A toute épreuve inspirent une juste confiance et font augurer le plus grand bien A réaliser par le nouvel Echevin. Four rencontrer une objection que nous avon3 ou'i faire, nous dirons simplement que nous ne voyons pas, comment le cumul de certaines fonctions présenterait plus d'incompatilité A Ypres pour M. Fraeijs, quelle le fit pour M. Goetbals a Bruges et M. de Bethune a Ah st. A Monsieur Eugène Struye nos hommages reconnaissants! A Monsieur Fraeijs nos bien vives felicitations 1 Dimanche dernier A 6 h. du soir, notre sympathiqne nouveau premier échevin M. Ernest Fraeijs a recu en son magnifique hotel de la rue au beurre le Conseil communal et les autorités, ainsi que la Commission du Cercle catholique, venus pour le féliciter. A cette occasion des sérénades ont été données par la musique des Orphelins et 1 Harmonie communale. La Fanfare Royale a donné une aubade au nouvel élu, a la salie Iweins, en sa qualité de Président de l'Association catholique d'Ypres. Re$u par la commission de notre sociélé royale, M, Fiaeijs a été complimenté et félicité par M. le Vice-President Callewaert, remplacant le Piésident Sénateur baron de Vinck empêché. Les assistants ont longue ment ovationné le chef du parti catholique Yprois, puis Ton a bu le champagne au long et fécon 1 échevinat du héros de la fête. preuve L'opinion publique l'avait désigné. Mon sieur ErLest Fraeijs a recueilli la succession de Monsieur Eugène Struye, Thomn.e intègre, prudent et loyal, qui, par raison d age, a donné sa démission d'Echevin de Ia Mercredi soir, devant un auditoire nom breux, le R. P. Martial a traité la Résurrec tion de N. S. Jésus Chiist comme de la Religion Chrétienne. La résurrection de J.-C. est de la plus grande importance car «Si J.-C. est ressuscité, c'est qu'il est Dieu, et alors le christianisme est une religion d'essence divine(Flandre libérale). «Si le Christ n'est pas lessuscité, dit St Paul aux Corin- thiens (I COR. XV, 17) vaine est votre foi voüs êtes encore dans le péché Or, le fait de la Résurrection est histori- quement prouvé. Done le Christ est Dieu, et sa religion est divine. Le Christ est ressuscité, ainsi cn témoi- gnent les Fvangiles et St Paul, ainsi en témoignent le tombeau trouvé vide, la foi des disciples et les multiples apparitions de Jésus depuis sa Résurrection jusqu'a son Ascension. Dès l'aube de Paques les saintes femmes, Marie-Madeleine, Marie Mère de Jacques et Salomé, s'en vont au tombeau avec des aromates pour embaumer Jésus. Madeleine arriva la première, trouva la pierre renversée. Aussitöt elle courut vers Pierre et Jean Us ont enlevé le Seigneui du sépulcre, s'écria-l-elle, et nous ne savons oü ils Tont mis 1 Les autres femmes arrivèrent a leur tour, elle ne trouvèrent point le corps de Jésus elles en furent cons- ternées. Mais l'angeles rassure,leur annonce la résurection et leur dit d'aller Tannoncer a Pierre et aux disciples. Cependant Pierre et Jean, avertis par Madeleine, arrivaient au sépulcre, ils entrèrent, ils virent et ils crurent aux paroles de Madeleine que le corps était enlevé. lis ne comprenaient pas encore en effet, TEcriture annoncantque Jésus devait ressus- citer d'entre les morts. Les disciples ren- trèrent chez eux, et Pierre demeurait tout surpris de ce qui était arrivé. Jésus apparut alors a Madeleine, qui se t naitprèsde l'entrée du sépulcre pendant que les saintes femmes retournaient hativement a Jérusalem pour dire aux Disciples ce qu'elles avaient vu, voila que soudain Jésus lui apparut. Marie-Madeleine et les autres femmes vin-ent annoncer aux disciples ces appari tions. Leurs récits parurent aux apótres leftet du délire et ils ne crurent pas. Cependant Jésus apparut a Pierre, ensuite a Jacques. Le même jour deux disciples allaient a la bourgade d'EmmaÜs, environ a deux lieues et demi de Jérusalem, Jésus leur apparut. ils rentrerent sur Theure même a Jérusalem oü les apötres étaient réunis. Dès qu'ils entrè rent ils furent accuiellis par cette parole LeSeigneur est vraiment ressuscité et il est apparu a Pi,- rre.» A leur tour ils racontèrent ce qui leur était arrivé. Tout a coup pendant qu'ils causaient Jésus apparut, disantLa paix est avec vous c'est moi I... ne craignez point! Dans leur trouble et leur frayeur ils croyaient voir un esprit. Jesus les rassura en montrant ses cinq plaies... en mangeant sous leurs yeux. Thomas n'était pas avec eux. II ne crut point quand les disciples lui disent Nous avons vu le Seigneur II ne crut que huit jours après, a la nouvelle apparition, quand Jésus lui dit «Place ici ton doigtvoici mes mains 1 approche ta main, et mets la dans mon cóté... et ne sois pas incrédule, mais fidéleLes onze retournèrent ensuite en Galilée. Jésus leur apparait de nouveau sur les bords du lac de Tibériade. C'était la sixième fois que Jésus apparaissait a ses disciples réunisdepuis sa résurrection d'entre les morts. Jésus leur apparut de nouveau et a plus de cinq cents disciples sur une montagne de Galilée oü II leur avait dit de se rendre. Ainsi Jésus se montra fréquem- ment a ses disciples, après sa mort, et leur donna un grand nombre de preuves de sa résurrection. II leur apparut durant quarante jours, leur pailantdu Royaume de Dieu. Jésus apparut une dernière fois aux onze dans Jérusalem, conversa avec eux, puis les mena sur le mont des Oliviers, leva les mains et les bénit. Tandis qu'il les bénissait, il monta au ciel dans leur présence. Ces apparitions constituent l'argument principal en faveur de la Résurrection., L orateur a prouvé encore Terreur de la théorie protestante-rationaliste qui nie que le tombeau lut vide..S'il ne le fut pas pourquoi les ennemis du Christ n'en profitèrent-ils pas pour empêcher la propagation de la foi dans la résurrection Le tombeau était vide. Le conférencier démontre encore que ni les disciples- eux- mêmes ni les uifs n'ont pu enlever le cadavre. Pour arriver a cette demonstration le R. P. Martial avait applani la difficulté résultant de la divergence des récits entre St Mare et St Matthieu d'une part, St Luc, St Jean et St Paul d'autre part. Cette diver gence, un peu longuement exposée dans une conference d une beure sur une matière aussi va»te s explique facilemi nt par le but que s étaient proposé les divers écrivains sacrés. La doctrine de St Paul et de St Luc, qui lurent les apologistes des temps apostoliques, constitue la vrai base de la démonstration de la résurrection. Elle n'est en rien contre- dite par St Mare et St Matthieu. L'orateur a obtenu un vrai succès. Le Mercredi 29 Janvier, a 8 t/2 h., a la Salie Iweins. Le R. P. MARTIAL pariera de 1 Influence morale du christianisme. Le Mercredi 12 Février, a la même heure et au même local, le R. P. SYMPHORIEN qui paria déja si brillamment des Religions e.t duA/;rac/e,viendra donner la dernière confé rence sur rinfluence économique du chris tianisme. Prix d'entrée de ces 2 conférences pour les non-abonnés, 1 fr. Le succès de la méthode du traitement des pilules Pink pour guérir les mauvais estoraacs, peut-être déraontré par un quantité d'attesta- tions de gens guéris. Aujourd'hui nous vous citerons un cas particulièrement inféressant. II s'agit d'une personne qui avait essayó beaucoup de médicaments, consulté plusieurs fois et qui n'avait ressenti aucune amélioration. M. Sander Cette personne, M. Sander, qui habite boule vard de Bruxelles, 54, a Gand, a fait enfin usace des pilules Pink et a obtenu la remarquable guériscn qu'il nous signals dans la lettre suivante Après avoir vainoment consulté, vainement pris différents médicaments, écrit il, i'ai enfin essayé les pilules Pink. Je suis bien heureux de pouvoir vous donner une s.ncère attestation. Beaucoup de personnes de la ville, peuvent d'aillours dire combien ma santé a été rótablie. Les pilules Pink m'ont rendu un bon estomac, un bon appètit: mes forces me sontrevenues. Grace a vos Pilules ie puis travailler et assurer mon service. J'ai obte nu unrésultat dès les premières boites. - M. Sander est employé dans une grande fabri- tagg,, p0ur 2 ot;. Pourquoi souffrir quand on a ce qui vous sou- ^agera, ce qui vous guérira ia portóe de la que.^humafisme's.migraines' ^ralgies, sciati- Les pilules Pink sont en vente dans toutes les p armacies et au dépót, pharmacie Derneville, 66 boulevard de Waterloo, Bruxe'les fr en la boïte, 17 fr.50 les 6 boites, franco! Dépót A Ypres, pharmacie C. LIBOTTE A Poperingi.e, phai macie MONTEYNE

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 2