CONCERT DE CHARITE Téléphone §2 Téléplione 52 Samedi t revrier 1908 10 centimes lef N° 48 Année N° 4465 Elrennes Pontificates I updi 3 Févricr 1908 CONSEIL COMMUNAL d'Ypres Une belle figure Mgr AMETTE, archevêque de Paris fêise au Point On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et A tous les bureaux de poste du royaume, Les annonces coütent i5 centimes la ligne, Les réclames dans le corps du journal Bo centime» la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser a 1 'Agents Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. Liste préeé lente fr. 339.00 Eerw.Heer Ryckeboer, pastor op St Nik'aais, Yper 20.00 EE. II H. Onderpastors van Yper 38.00 Onbekende, St Jacobs o.5o Onbekend 10.00 Onbekend o.5o M. Eug. Struye, Yper 100.00 Jufvrouw Mulle, Yper 100.00 De Congregatie der leerlingen bij de Rousbrugge Datnen, Yper Wij bieden U nog eens, 0 Vader teerbemind, Ons jaarlijkseh klein gescher.k, goedhertig, [bljjgez'nd. Wij smeeken vurig uwen besten zegen af. Om God en Kerk getrouw te blijven tot aan 'tgraf 841/2 heures au Collége St-Vincent de Paul. Le Conseil communal s'est réuni Samedi »5 janvier, at 5 heures, sous la présidence de M.Colaert, bourgmestre. Etaient piésents Struye, Fiers, Yanderghote, D'Huvettere, Bouquet, Sobry, Iweins d'Eeckhoutte, Le- mahieu, Biebuyck, Begerem, Boone, con seillers Gorrissen, secrétaire communal. M. Vandenpeereboom, indisposé, s'est fait excuser. Le procés-verbal de la séince du n janvier 1908 est approuvé sans observations. M. D'Huvettere demande la parole. II explique qu'il faut rendre les promenades, qui entourent la ville, le plus agréable pos sible. Un des agréments des promenades c'est le chant des oiseaux il voudrait done qu'on place un peu partout, aux arbres, des nids artificiels oü les oiseaux trouveront un refuge contre les oiseaux de proie et les dénicheurs. M. le Bourgmestre trouve l'ide'e de M. D'Huvettere bonne; il la (era étudier, car elle ne peut donner qu'un plus grand agrément aux promenades. II constate qu'k Ypres le public comprend trop peu qu'il doit respecter les promenades et jardins publics. La faute en est aux parents qui excusent trop facilement les déprédations commises par leurs enfants. M. Boone voudrait savoir pourquoi quelques arbres des boulevards extérieurs ont été marqués. Est-ce en vue de leur abatage M. le Bourgmestrerépond qu'il n'est pas question de les abattre pour le moment. De l'avis de M. Burvenich, professeur de l'e'cole d'Horticulture de Gand, qui a pré senté un rapport sur les remparts et prome nades publiques, certains arbres arrivés k maturité et d'autres atteints de maladie doivent être abattus, quitte a les remplacer par d'autres au moment opportun. Certaines personnes Jetteront encore les hauts cris, mais elles feraient mieux d'indiquerle remè- de a la situation, si elles en connaissent un. II en était de même il y a une dizaine d'annéesdu temp» du baron Surmont, lors de l'abatage des arbres de l'Esplanade mais les nouveaux arbres ayant remplacé les anciens, personne ne trouve plus rien i redire. fccole de musique Le budget de lecolede musique qui s elève en recettes et en dépenses, a 8,100 francs est déposé. M. Bouquet demande que, puisque 1 école de musique est pourvue d'un nouveau directeur, 1» règlement soit appliqué intégra- lenient et qu'un concert soit donné annuelle- ment par les élèves de l'Ecole de musique, sans intervention d'aucun élément étranger, afin de pouvoir juger de la valeur de 1 Ecole et des progrès accomplis par les élèves. M. l'échevin Fraeijs répond qu'il sera donné satisfaction a M. Bouquet et qu'un concert du genre de celui demandé par M. Bouquet pourra déja être donné vers Paques prochain. Le budget est adopté a l'unanimité. Propriétcs communal s L'ilot du Majoorgracht, précédemment j loué par M. Breydel, est donné a bail a M. Henri Menu pour un terme de 9 ans, au prix de 125 fr. par an. Bureau de Bienfaisancc M. Sobryfait rapport au nom des sections réunies sur le compte 1906 du bureau de bienfaisance qui se cloture avec un excédent de 9,885 fr. 09. II conclut a 1 approbation de ce compte et émet le voeu que le bureau de bienfaisance s'intéresse a l'oeuvre du Foyer et du Coin de terre, inter- vienne dans la lutte contre la mortalité infantile et fasse a la caisse de retraite des versements au profit des enfants pauvres fréquentant les écoles primaires, pour leur constituer une pension de retraite et les préserver ainsi d'être dans leur vieillesse a charge du bureau de bienfaisance. M. D Huvetterre appuyé par M. Bege rem, demande que ce rapport, ainsi que les rapports qui seront encore présentés au cours de la même séance,soient mis k la disposition des membres du conseil. M. le bourgmestre répond qu'il en sera ainsi, qu'ils seront imprimés et distribue's aux conseillers et que l'approbation des différents comptes et budgets sera reporté a la prochaine séance. M. Sobryprésente en outre le rapport sur le budjet 1908 du bureau de bienfaisance. M. D'Huvettere voudrait que le Bu reau de bienfaisance instituSt un concours entre les médecins de la ville, pour l'e'tude des moyens a employer pour améliorer les habitations de la population ouvrière car, si parmi les remèdes pour combattre la morta lité infantile, l'ceuvre de la «Gouttede Lait» est un des meilleurs, la salubrité et l'hygiène de la maison ouvrière sont tout aussi impor tants. M. le bourgmestre répond que lors de l'installation des nouveaux conseillers, il a annoncé qu'on étudierait la question de la mortalité infantile. On n'en restera pas lk, toute la question de l'hygiène publique sera abordée hygiène et salubrité des habitations et logements ouvriers,oeuvre degoutte de lait, et toutes autres questions connexes. Une commission mixte, composée de membres du conseil communal et de personnes compéten- tes en ces matières, sera constituée. Elle étu- diera ces questions a fond, dressera rapport et préconisera les mesures a prendre. L'im tervention et la participation du bureau de bienfaisance pourra être demandée. Hospices citils M. Iweins d Eeckhoutte fait rapport sur le compte 1906 et le budget 1908 des Hospi ces civils. II constate la bonne gestion des Hospices civils et rend hommage au dévoue- ment des administrateurs il conclut a l'approbation de ce compte et de ce budget et termine en émettent le voeu de voir restaurer le pignon des Hospices, rue de Lille, et abattre un pan de mur qui cache une belle fa£ide, rue de Menin, et qui pourrait faire apprécier davantage toute la série de belle» facades apparteaant aux Hospices, rue de Menin. Le bourgmestre annonce que le collége échevinal a réparti ses attributions comme suit: bourgmestre: administration générale, instruction puolique, police, contentieux, etc. échevin Fraeijs travaux publics, école de musique, arts et lettres, fêtes, etc. éche vin Vandenboogaerde abattoir, toires, marches, état civil etc. Le bourgmestre annonce que le collége échevinal, en souvenir des services rendus a la ville par feu M. le baron Surmont de Vols- berghe, a dénommé la rue du Nouveau- Marché-au-Bois, rue Surmont de Volsberghe. La séance est levée a 6 heures un quart. La prochaine séance est fixée au i5 février. Le cardinal Richard est mort. Si lant de causes ne tenaient pas aujoard'hui Irs hom mes d'église a distance des masses populai- res, le peuple de Paris tout entier ferait a son archevêque les plus grandioses funérail- les et la douleur serait unanime. Tous ceux qui le connurent, tous ceux qui le vireut une seule fois d'un peu pres donneront des iarraes a ce vieiilard qui fut un saint. Quand il paraissait dans sa cathédrale aux grands jours de fête, ii semblait une de ces figures peintes sur les verrières antiques avec son grand corps ployé, son regard indulgent, son geste bénissaut. La pourpre n'était pas une splendeur majeBtueuse pour cc vieiilard,c'était un rayonnement de bonté, un symbole d'amour. On savait de quelles vertus s'ornait cette ame simple et grande, comment il partait par les taudis, comme en se cachant, pour y porter des consolations et de larges aumónes, pour renouveler .le geste de Vincent de Paul et faire de ses mains oü brillait l'anneau d'or, le lit d'une pauvresse infirme et abandonnée. II était Ion, le cardinal Richaid, accueil- lant d'une fagoa exquise les visiteurs de toute espèce, les pauvres surtout, les soldats qu'on lui amenait a certains jours, les ümes désemparées qui avaient pris cette habitude de venir a lui comme a un père compatis- sant. Avec cela, il savait être ferme, parler aux maitres du pouvoir d'égal égal avec une précision, une mesure et une force incomparables. II forfait le respect et les adversaires de la religion dont il était le pontife lui rendirent souvent de magnifiques hommages. Et, nous voulons le dire avec reconnais sance, eet homme qui était d'un autre üge par son éducation et par le nombre de ses années ne découragea jamais la bonne volonté de ceux qui voulaient aller a la vérité et ét la justice par des routes un peu differentes de celles qu'il avait suivies lui-même. On ne le vit en aucune occasion porter des anathèmes contre les aspirations de notre époque. Le cardinal Richard écou- tait, jugeait,bénissait en souriant etdonnait aux jeunes ardeurs des conseils qu'on recevait toujours avec respect. Pour être vraiment archevêque de Paris il faut, a t on dit, se résigner au martyre. Ses prédécesseurs illustres eurent beaucoup k souffrir en efïetAfïre, Sibour, Darboy sont des noms ensanglantés. Lui, il a vécu assez pour voir déchirer Ie pacte séculaire qui unissait l'Eglise a l'Etat, il est sorti de j son palais par l'expulsion. Son dernier acte fut d'assister au départ des religieuses hospitalières de 1' Hotel Dieu. Les douleurs ne lui manquèrent pas. v: ais qui sait? Cette ame qui voyait Dieu, comprit sans doute toutce que ces déchire- ments recouvreut de semences de vie... Il est tombé dans le sillou eutr'ouvert, l'aeil fixé déja sur les moissous futures,dont peut- être nous serons, nous, les ouvriers 1 Daniel. Depuis mardi matin, a 6 heures 1/2, Mgr Amette est archevêque de Paris. Comment l'est-ii devenu Au mois de janvier 1906, la loi de Separation veuait d'être votée, le cardinal Richard, qui avait alors 87 aus, pria Pie X d'accepter sa dé- mission. Non, lui répondit le Pape, restez archevêque Paris, mais prenez un coadjuteur. Le cardinal Richard fit alors venir son confesseur, l'abbé Garriguet, naguère supérieur général de la Compagnie de Saint-Sulpice, et il lui dit Le Pape veut que je pienne un coadjuteur. Vous connaissez les évêques mieux que moi, puisque vous les avez formés pour la plu part. Indiquez moi le plus digne, le plus capable, le plus pieux. Le lendemain, 1 abbé Garriguet revint trouver le cardinalJ'ai consultémes con frères de Saint-Sulpice, lui dit-ileest Mgr Amette, évêque de Bayeux, qui réunit le mieux les qualités que vous désirez. Et séance tenante, il fut décidé que l'abbé Garriguet demanderait un rendez vous a Mgr Amette, et qu'il irait ie voir k Caen oü il se trouvait alors. Lorsque l'Abbé Garriguet s'ouvrit du dessein du cardinal Richard a Mgr Amette, celui ci en fut tout troublé il s'étonna qu'on eüt pensé a lui pour un poste si diffi cile et finalement demanda la nuit pour réfiéchir. Lévêque de Bayeux ne dormit pas. Et le lendemain/ fort ému, il répondit l'abbé GarriguetJe n'accepterai la proposition si flatteuse pour moi que me fait le cardinal Richard, que si le Pape, consulté, me l'or- donne. On écrivit a Rome, Pie X se renseigna, et quand il eut appris que Mgr Amette avait été au grand séminaire de Saint-Sulpice l'un des élèves a la fois les plus intelligents et les plus pieux, il lui fit savoir qu'il désirait qu'il vint a Paris. Et devant ce désir qui était un ordre, Mgr Amette s'inclina. Mgr Amette est relativement jeune. II n'a que 57 ans il est né le 6 septembre 1850, Douville (Eure). II fut pendant plus de dix ans, vicaire général d'Evreux (son diocèse d'origine) avant d être nommé évêque de Bayeux en 1899. II resta environ sept ans a Bayeux. On se rappelie les paroles que le cardinal Richard adressait k son clergé a la réception du jour de l'An Je remercie Dien tous les jours, disait- il, de m'avoir donné un coadjuteur tel que Mgr Amette, et je mourrai content en pen sant que je laisse entre ses mains !a direc tion de ce grand diocèse Et M. 1 Abbé Sicard.le trés distingue curé de Chaillot, traduisait vraiment les senti ments du clergé de Paris en disant ses vives sympathies pour le prélat d'une si haute intelligence, d'un esprit si élevé, d'un ac cueil si bienveillant. De tels suffrages eont, ce semble, le plus bel éloge qu'on puisse faire dunouvel arche vêque de Paris. Et pour qui le connalt, le jugement du cardinal Richard, les paroles de M. l'abbé Sicard ne sont pas un banal compliment. Par caractère, par nature, il a volontiers l'accueil bienveillant. II a même de la séduc- tion, du charme dans le commerce de la vie. Quelques-uns ont voulu voir lk une marque de faiblesse, une preuve de ten dances exagérées k la conciliation. lis ne connaissent pa» le nouvel archevêque de Paris. Nul ne réalise mieux cette devise Suaviter et fortiter Sa bienveillance, sa bonté n'enlèvent rien a sa fermeté, a son énergie. Et ce ne sont pas toujours les vio leuts qui sont les plus capables de résistance froide, caiculée et indomptable. Quelque tristesse bien naturelle qu'éprou- ve Pie X k la mort du cardinal Richard, il a du moins cette consolation que son successeur est Mgr Ametre, a qui, il y a deux mois a peine, il témoignait ainsi que soil secrétaire d'Etat, le cardinal Merry del Val, une si pleine confiauce et les marques d'une toute particulière estime. (Suite et fin) Réservons la main-morte pour le dessert, car c'est de la tarte de la tarte k la crème et parions d'abord de la taxe chaisière. Et puisque nous avons l'honneur de parler au Progrès et que nous nous piquons d'aimer un peu le progrès, nous aussi, par ions en même temps de la taxe de demain la taxe du garage vélocipédique. II est clair, en effet, que dans la construction des nou- velles e'ghses il faudra prévoir désormais l'installation d'un garage. II est même regrettable que les églises existantes en soient dépourvues car nombreux sont les fidèles, ceux de la campagne surtout, qui vont a la messe en bicyclette. Le Progrès réclamera-t-il aussi la gratuité du garage, même avec le pre'pose' indispensable Or, le service des chaises est bien autre- ment important que ne Ie sera jamais celui des velos. Encore si nos églises imitaient lei mosquéesoü l'on se déchausse en entrant pour ne fouler d'ailleurs que des tapis si l'on pouvait laisser au vestiaire (encore une taxe en perspective 1) les parapluies qui dégouttent si l'on tenait compte des écriteaux qui de'fendent de cracher a terre; alors on pourrait se passer plus souvent de ce grand remue-me'nage de chaises nécessité par le nettoyage de l'église mais alorsjaussi on se passerait moins malaisément de chaises même. Est ce la ce que voudrait notre confrère du Progrès Gageons qu'il serait le premier a réclamer des chaises, k tout prix. Sans doute, il ne va pas a l'église plus souvent qu'il ne faut, mais enfin il est des circonstances oü il tient absolument k j aller des mariages, par exemple, des'enter- rements, des Te Deum ou des sermons gratuits d'un père Ollivier. Et nous ne parions que de lui seul. Mais quelle tempête il soulèverait au nom de» dames et des demoiselles,des vieillards et des enfants, si l'on supprimait les chaises pour sauver le principe de la gratuité absolue, notre idéal aussi bien que le sien Et notons qu'il n'y aurait lk pourtant aucune innovation. Cette situation existe et domine même dans le midi. Le Progrès voudra-t-il nous dire si elle correspond k son idéal Dans Ia négative, qu'il commence par faire rendre gorge k tous les spoliateurs de l'Eglise, depuis les Grands hommes de la première république fran^aise jusqu'a ceux de la dernière, en passant par tous les garibaldiens, tous les liquidateurs et tous les affameurs du clergé. Tant qu'il aura des complaisances pour tous ces détrousseurs d'Eglises, la plus élé mentaire décense lui commandera de se taire quand il sera question de taxes quelconques, du moment qu'elles ne portent pas sur les sacrements ou les choses saintes en général. Mais n'est-il pas étrange qu'il trouve k redire a une tax» qui doit, semble-t-il,écarter la foule de ces antres d'osbcurantisme et de superstition qu'on appelle les églises, et qu'il ne songe pas a rompre la moindre petite lance en faveur de la gratuité absolue de» théitres, ces foyers sacro-saint» de l'art, de la littérature et de l'éducation morale du peuple Voilk assurément du progrès a rebours, de la logique a rebours surtout. L'Eglise, elle, sincèrement soucieuse du progrès, se rend parfaitement compte que l'idéal serait la gratuité absolue de l'accès de l'église, aujourd'hui surtout que le lieu saint est l'in- firmerie oü notre société malade doit retrou- ver la santé. Et c'est pourquoi, malgré la dureté de» temps, ell*: travaille a réaliser ce progrès. Le Progrès feint d'ignorer que partout le pauvre est admis sans payer quelle est cette rétribution qu'on exige même des pau vres pour occuper une chaise a l'église demande t-il. Mais nous devons en convenir la classi fication du pauvre est extrêmement difficile et délicate k faire. En charger des chaisiers intéressés, c'est se confesser au diable et aboutir fatalement a i'abus, si honnêtts que puissent êire les chaisiers en cause. C'est pourquoi il importe dè tendre k la suppres sion pure et simple de la taxe chaisière. JOURNAL D'YPRES ©rgane Satholique de l'Arrondissement 60.00 MM. Fraeijs et Vandenboogaerde, échevins;

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 1