A la Congregation
de St Martin
Davidsfonds
Petite Bourgeoisie
Cercle d'Ëtudes
et de Conférences
Excelsior
Rapport de M. Colaert
La manifestation
Eugène Struye
Pensées du jour
1m eceupations plus relevées méme égoïstes,
■in* «peculative» ou de pur agremest.
Mail quand las affaires ne s'interrompent
que pour faire place a des préoccupations
d'intérêt primordial, a une activité intellec-
tuelle d'utilité morale, personnelle et
aociale et quand, aar dessus le marché,
tout cela s'opère dans des conditions et sous
une forme qui en font quand même un
délassement, une partie de société agréable
«t réconfortante, quels éloges De méritaent
paa les foadateura, dirigeants et membres
en généra: de cercles comme celui d'«Excel-
aior inatituéa dans ce but
Mais pourait-on attendre moins de la
vaillante Gilde de Notre Dame de Tuine, de
ees chefs et commissaires sayants actifs et
dévouéa a toute les nobles causeB
Nous ne résistons pas k l'envie de com-
mettre une petite indiscrétion en disant un
ttot d'une fête toute intime et toute fami
liale qui s'est passée dimanohe dernier a la
Congrégation de jeunes gens de St Martin.
Une vrai# fête de familie, en effet, oü des
•nfants aimants fètaient un vrai père com-
man, le[cher Directeur de la CoDgrégation.
Oh I nous n'entendons pas déflorer de
eon charme intime ce petit événement de la
vie congréganiste nous ne hvrerons pas a
tous les échos publics ces épanchements du
cceur qui ne se souciaient nullement d'être
des discours et qui n'en constituèrent pas
moins de petits modèles d'éloquence.d'esprit
et d'humeur. Nous n'achèverons pas non
plus a coups de plume les victimes lardées
de coups d'épingle, dans le plus aimable des
traquenards.
Mais cette oeuvre se rattache par trop de
cótée la vie publique, tant du présent que
de l'avenir, pour que nous n'éprouvions pas
le besoin de mêler aux felicitations privées
qui farent adressées aux zélé Directeur de la
Congrégation, celles de la société reconnais-
sante, a son tour, de tout le bi en social
opéré par cette institution.
Quoi de plus instinctif d'ailleurs, quand on
voitlejardin de 1 Eglise dévasté, la bas par
des cyclones ici par des insectesmaifaisants,
partout par la loi inéluctable de l'évolution
vitale, quoi de plus naturel que d'aller rani-
aer ses espérances dans la visite de ces
pépinières abritées qui doivent assurer
l'éteruel rajeunissement du jaidin 11 faut
avoir parcouru ces pépinières de bons chré- j
tiens, il faut s'ètre mèlé a leurs exercices de
piété, a leurs causeries, a leurs jeux, pour
•e rendre compte de la pureté et de la géné
rosité de la sève qui circule dans ses jeunes
imes.
Retrempées fréquemment, comme elles le
sont li, i la bonne source, pour se répandre
de li dans leurs families,dans leurs ateliers,
dans lespostes quelconquesde la vie sociale,
elles doivent nécessairemont s'y bien garder
d'abord, souvent aussi y réaliser un bien
considerable.
Mais que l'on ne nous reproche pas de
n'en avoir que pour les jeunes... II n'y a la
que des jeunes ou plutot Ton y reste éter-
nellemeat jeune, témoin, entre autres, cette
vieille branche de premier assistant qui pos-
sède encore le coeur le plus jeune de tous,
malgré, ou mieux a cause de ses cinq lus
tres de dévoüment exenaplaire au service de
la Reine des cieux.
II faut e* dire a peu prés autant des con
frères de la grande confrérie qui étaient en
fête, eux aussi, a la même occasion. Et ce
n'éiait pas le spectacle le moins réconfor
tant que celui de ces pères de familie modè
les mêlés a leurs onfants pour fèter ensem
ble, au pieds de la Mère du bel amour, le
même Directeur dévoué de leurs congréga-
tions respectives.
Leur vceu le plus ardent, a eux aussi,
c éiait de voir, de longues années encore,
Mgr 1 Evêque rester absorbé dans ses hautes
études théologiques au point d'oublier ici ce
prêtre modèle dont la science théologique
le dispute au zèle et au talent qu'il montre
dans la direction des émes. Ad muitos
antios
La section Yproise du Davidsfonds
l'honneur d'inviter ses membres et les mem
bres de leurs families, ainsi que tous les
catholiques Yprois, une fête musicale et
littéraire qui se donnei a au Collége de St
Vincent de Paul a Ypres, lundi 17 février
1908 a 6 heures du soir.
Sujet de la Conférence O Conuell par le
révérend abbé Doom de Bruges.
Samedi, 22 février. Reunion publique, au
Volkshuis, a 8 heures précises. L'avocat
Begerem, conseiller commuual, pariera des
intéréts de la petite Bourgeoisie.
Nous espérons que tous nos amis tien
dront a prendre part a cette importante
réunion.
II importe de travailler sans retard au
relèvement de nos classes moyennes.
Mercredi ig février ipo8
k 8 1/2 heures trés précises a la Salle [weins
SIXIÈME CONFÉRENCE D'APOLOGÉTIQUE
par le R. P. Symphorien
Sujet1'Influence Economique
du Christianisme.
smr It budget du Ministère des Sciences et
des Arts, pour Vexercice ipoS.
On a signalé aussi l'insuffisance des locaux
dc la Bibliothèque. La nécessité d'agrandir
cea locaux ic manitesterait davantage encore
l'il était donné suite k l'idée d'un membre de
la Section centrale, qui estime qu'il faudrait
centraliser les bibliothèques des diffe'rents
départements ministériels. Cette proposition
mérite un sérieux examen, surtout s'il est vrai
que certains ministères sont encombrés de
livre» et qu'il y a même quelquefois double
emploi.
Enfin, un membre a proposé le dépot
obligatoire des ouvrages paraissant dans le
pays. Ce serait la, sans doute, un moyen
cfficacc de développer la Bibliothèque royale.
Lei crédits pourraient étre consacre's a l'ave
nir a l'acquisition d'ouvrages anciens et
étraagers. Mais on a fait observer que si le
dépót obligatoire est entré dans les moeurs de
certains pays, il n'en serait peut-être pas de
même pour la Belgique, oü la mesure pour-
rait être considérée comme vexatoire.
Quoi qu'il en soit, nous signalons cette
question, comme les autres, k la sérieuse
attention de l'honorable Ministre des Sciences
et des Arts.
IV. Enseignement supérieur. Les
nominations daas l'enseignement supérieur
La manifestation que le parti catholique
organise dimanche prochain pour célébrer la
longue carrière politique de M. Eugène
Struye, revêtira un caractèrejj grandiose.
Plus de trois cent cinquante adbésions sont
parvenuesau Comité organisateur. Cenombre
est d'autant plus significatif, qu'il s'agit non
dune froide manifestation officielle, mais
d'une manifestation de pure sympathie.
Pendant plus d'un demi siècle, M. Eugène
Struye s'est consacré tout entier au bien de la
religion, de la patrie, dans l'arrondissement
d'Ypres et dans sa ville natale.
M. Eugène Struye est né a Ypres le 7
février 1831II a fait successivement ses
études au collége épiscopal de cette ville et a
PUniversité de Louvain.
Revenue dans sa ville natale, M. Eugène
Struye s'est consacré immédiatement aux
ceuvres catholiques il a contribué a la
fondation de plusieurs d'entre elles, et par le
zèle qu'il y déploya, il a aidé puissamment a
faire connaitre et répandre les idéés catholi
ques. La lutte politique ne le laissa pas
indifférent. Toujours il fut sur la brèche, et
ses efforts contribuèrent largement a assurer
le triomphe définitif du parti catholique a
Ypres et dans l'arrondissement. Coup sur
coup, le parti catholique vit triompher ses
candidats pour la Chambre, pour le Conseil
provincial et pour le Sénat finalement en
1887 le premier de ses élus pénérrait a l'hötel
de ville d'Ypres.
M. Struye fut une première fois candidat
a la Chambre en 1872. II échoua k une mi-
ont été l'objet de vives critiques de la part
d un membre de la Section centrale, qui
prétend que souvent le Gouvernement a'plus
d égards aux opinions politiques qu'aux titres
scientifiques des candidats.
11 faut, dit ce membre, que les Facultés
soient consultées, et, a ce sujet, il rappelle
qu'un projet de loi a été déposé.
En réponse a une question posée au Gou
vernement a l'occasion du Budget de l'an
dernier, M. le Ministre de 1'Intérieur et de
1 Instruction publique a déclaré que les pro-
fesseurs d'université sont consultés sur la
nomination des agents scientifiques attachés
a leur service (assistants, préparateurs, doc-
teurs, aide-préparateurs recrutés parmi les
étudiants). II en est ainsi également pour les
préparateurs mécaniciens. En cequi concerne
notamment les assistants, l'arrêté royal du
16 aoüt 1892 poite qu'ils sont nommés sur la
proposition du professeur intéressé et sur les
avis de la Faculte', du recteur et de l'admini-
strateurinspecteur. Le personnel subalterne
domestique est nommé par le Ministre sur la
présentation de l'administrateur-inspecteur
de l'Université.
Cette réponse p&ralt de nature a donner
satisfaction aux critiques
membre.
norité de cinq voix contre M. Alphonse
Vandenpeereboom Quatre années plus tard,
il triompha par 49 voix de majorité, du même
adversaire, qui, depuis trente ans représentait
l'arrondissement d'Ypres a la Chambre, et
avait été ministre et bourgmestre d'Ypres.
Depuis cette époque, M. Eugène Struye
fut constamment réélu comme membre dc la
Chambre jusqu'en 1894. A cette époque, il
fut élu sénateur provincial par le vote unani-
me du Conseil provincial de la Flandre
Occidentale; II résigna son mandat de séna
teur en 1902.
Pendant sa longue carrière de représentant
et de sénateur, le role de M. Struye fut des
plus important. Représentant un arrondisse
ment en grande partie agricole, il s'occupa
spécialement des questions ayant trait
l'agriculture, préconisant entre autres des
moyens pour l'exportation de nos produits en
France, s'intéressant a la crise houblonnière
et a tout ce qui pouvait relever la culture du
houblon.
La culture du tabac surtout fut traitée par
lui avec une competence spéciale. En 1883, i
combattit, non sans succès, l'impot établi sur
cette denrée par le gouvernement liberal et
depuis lors il ne cessa de réclamer des réfor-
mes et des allègements de nature a dégrever
dans une juste mesure les cultivateurs. En
1886, étant rapporteur du projet accordant
une réduction dans des cas spéciaux du droit
d'accises sur les tabacs, il fit porter ce
dégrèvement de ï5 a 3o pour cent et proposa
de le dégrever de un centime par plant. A
chaque session legislative, il demanda la
revision de la loi sur la culture du tabac.
Enfin, il vit triompher son opinion en
1895 et justifia le nouveau projet, qui fait
porter l'accise non plus sur la culture, mais
sur la fabrication ce qui mit fin aux fraudes
qui nuisaient au commerce honnête et
l'agriculture, et qui protégea l'industrie
contre l'importation étrangère.
Les intéréts commerciaux ne le laissèrent
pas indifférent non plus. Dès 1876, il de
manda le rachat des chemins de fer concédés.
En 1881i 1 poussa au rachat par l'Etat de la
concession du canal de la Lys a l'Yperlée
afin d'en activer les travaux, s'occupa, a
différentes reprises de ce canal, signala les
prejudices causes par les inondations occa-
sionnées par la Lys et l'Yser. II réclama la
transformation des gares d'Ypres et de
Comines et des améliorations aux corres
pondences de la ligne Armentières-Ostende.
Déja en 1882, il faisait ressortir la nécessité
d'une ligne reliant Ypres a Furnes il de
manda en même temps de nouvelles routes
et appuya les pétitions du Cercle commercial
d'Ypres,ainsi que celles émaoées de différen
tes communes rurales.
II prit la parole lors du débat sur la néfaste
loi scolaire de 1879 et ls combattit énergique-
inent.
Après l'avènement du gouvernement
catholique en 1884, il prit part a l'élabora-
tion de la nouvelle loi scolaire et s'occupa
dans la suite, a plusieurs reprises, de ques
tions se rattachanf a l'instruction publique.
Dans la discussion des différents budgets,
il défendit vaillamment les intéréts de
1 arrondissement et vit, trés souvent,couron-
ner ses efforts par l'exécution de travaux
publics ou la réalisation du système pré-
conisé par lui.
Les lois sur l'institution d'un fonds cotu.
mun pour l'assistance publique et le droit de
licence, lurent l'occasion pour M. Struye de
faire adopter plusieurs amendements. En
1880, il critiqua la suppression de la légation
de Belgique auprès du Vatican, et prédit au
gouverment liberal que son programme de
guerre ne lui profïterait pas, les ministères
passent, mais la papauté reste.
Lors de la discussion des lois électorales
mais quil nous a paru plus pratique de les
traiter sous les chapitres relatifs a leur objet.
II sagit ici de la fixation du coefficient au
t/55 du traitement, par année de service, des
membres du personnel enseignant.
Cette question a été développée dans le
rapport de l'an dernier et elle a été adressée
au Gouvernement, qui y a re'pondu de la
fagon suivante
Le point de savoir s'il y avait lieu de
reviser les lois sur le régime des pensions
de manière a ajouter a eet avantage celui
du maximum le plus élevé auquel peuvent
atteindre d'autres fonctionnaires civils,
interesse plusieurs départements ministé
riels, notamment celui de l'Agriculture
celui de l'industrie et du Travail etsurtouv
celui des Finances. L'étude doit en être
aite dans des vues d'ensemble. Cette étude
se poursuit. II n'est pas possible d'en
prejuger actuellement les re'sultats.
La Section centrale pourrait se bomer k
demander au Gouvernement oü en
études. Mais elle croit devoir
en 1893, M. Struye, sans être proportionna.
liste, estima qu'il falJait corriger les défauts
du syst ème existant qui n'accordait rien aux
minorités. II se fit le promoteur d'un système
qui, tout en accordant des sièges aux partis
en minorité, assure une representation plus
importante aux partis qui obtitnnent la
majorité mais, étant données 1 es circons-
tances, il estima que ce système ne pourrait
être voté que plus tard.
M. Struye combattit le projet de loi rela-
tif a l'emploi de la langue flamande en
matière législative mais la Chambre ayant
introduit dans la loi un amendement qui lui
donnait satisfaction entière, il la vota.
Lorsqu'en 1891 les électeurs yprois en-
voyèrent pour la première fois une majorité
catholique a l'Hótel de Ville d'Ypres, M.
Struye fut du nombre. II fut constamment
réélu a de fortes majorités et fait encore partie
du Conseil communal. En toutes occasions,
il donna son concours pour rembellissement
et l'assainissement de la ville, la bonne
gestion fiqancière, etc... C'est grace a lui;
notamment que la ville d'Ypres applique un
système de subside pour les pensions de
vieillesse, qui fait l'admiration de tous les
mutualistes.Dans des circonstances difficiles,
il assuma la charge d'e'chevin et ne s'en
démit que fin décembre dernier.
Malgré ses multiples occupations,il trouva
le temps dese consacrer encore,d'une manière
active, aux oeuvres. Tous les dimanches,
depuis d'innombrables années, il se rend,
avec son ami, M. Napoléon Meersseman, au
patronage des hommes, pour y semer la
bonne parole et fraterniser avec la classe
ouvrière. II est en outre, président général
de la Conference de Saint Vincent de Paul,
président del'Association catholique d'Ypres,
président de l'Association des anciens élèves
du collége Sint Vincent de Paul, président
d'honneur de différentes mutualités et pro-
tecteur de toutes les bonnes oeuvres.
Disons enfin que M. Struye se prodigua
toujours pour rendre service a ses concitoyens
et mandants, quelle que fut leur opinion
politique.
Sa Majesté le Roi, voulant récompenser les
services rendus par M. Struye a Ia chose
publique,l'a nommé commandeur de l'Ordre
de Léopold. II est en outre décoré de la croix
civique et de la médaille commemorative.
Tous les vrais catholiques aurontacceur
de saisir la manifestation de dimanche pour
rendre un solennel hommage a M. Struye,
lui exprimer leur chaleureuse reconnaissance,
et lui offrir un témoignage durable de
sympathie et d'admiration
A midi se tiendra, au Volkshuis une
assemblée générale,au cours de laquelle aura
lieu la remise d'un portrait. A une heure, un
grand banquet sera servi en la salie Iweins.
Lourdes Ville énigmatique, sortie du
néant de son obscurité et devenue ville-
lumière. Qui done eüt prévu en 1858 qu'elle
atteindrait une telle célébrité? Bernadette
avait prédit l'afffuence des pèlerinages.Mais
qui avait pu lui révéler eet avenir grandiose
et réaliser cette prévision
Le monde de la science, des affaires, de la
politique? II était contre la suave apparition
et aurait voulu la brüler sur son églantier
comme Jeanne d'Arc sur son bücher.
Qui done aurait pu réaliser la prophétie
de Bernadette Demandez plutot qui eat
capable de soulever la masse des eaux de
'océan a l'heure de la marée 1 II y faut la
puissance d'attraction d'un astre. Ainsi pour
pousser la foules vers le Gave, seul l'astre
du Surnaturel était assez puissant, seul
capable, par sa mystérieuse attraction, de
produire a Lourdes ces marées humaines
presentées par
V. Enseignement moyen. A propos
de la discussion de ce chapitre, un membre a
présente des observations qui se rapportent
plutot au chapitre des Pensions et secours,
sont ses
—7tl"uu uevoir entrer dans
j <luel<lues développements, k propos d'une
question qui lui est de nouveau signalée par
plusieurs membres de la Chambre.
La loi du i3 janvier «886 a fort heureuse-
j avant^8es sont plus factices que réek i Bi,„
que peu de recriminations saufen ce qui 5™ A m,7*>"S.du P"Sonnd
concerne 1 article 4 qui stioule r PQ j i demandentleurm.se a Ja retraite a l'age de
sitions SDéciales n„i „Isp°"i 55 ans; et Slle relèvement de «/60 a 1/55 n'exis-
les pensionnés de l'enseignement
les pensions de la magistrature, du corps
enseignant, du clergé et les pensions mili
taires sont maintenues.
Ibes dispositions spéciales sont, en ce qui
concerne le corps enseignant, les suivantes
i° Les professeurs de l'enseignement pri
maire et moyen de l'Etat peuvent étre mis
d'office a la retraite a 1 age de 60 ans
20 lis peuvent demander leur mise a la
retraite a l'age de 55 ans s'ils comptent trente
années de service
3s Le coefficient par année de service est
de t/55 au lieu de i/60 fixé pour les autres
fonctionnaires civils. La pension des profes
seurs ne peut dépasser les 2/3 du traitement
moyen des cinq dernières années, ni la
somme de 5,000 francs, tandis que les autres
fonctionnaires civils peuvent atteindre les 3/4,
du traitement quinquennal moyen et 7,000
francs.
La difference de situation entre les fonc
tionnaires civils en général et les membres
fu corps enseignant est basée sur ce que
ceux-ci jouissent d'avantages spéciaux.
Ces prétendus avantages sont done les
suivants a) mise a la pension a un age
moins élevé; b) calcul de la pension sur une
base plus élevée. Mais qui ne voit que ces
avec le fracas de leur supplications et
l'écume de leurs souffrances.
Tout cela était impossible, tout cela est
réel. C'est le miracle qui ne s'impose pas a
notre foi, comme les miracles de l'Evangiie
maiB a notre bonne foi.
Je me promenais un soir a Lourdes sur la
terrasse supérieure. Les étoiles resplendis-
saient, mais un autre spectacle captivait
l'attention.
Dévalant des rampes du Rosaire, de
l'csplanade, des allóes jusqu'au S. Michel,
de petites lumières, chétives, palottes, four-
millant comme des astres, se déroulaient en
lignes sinueuseschapelet de feu égrené
par une main invisible. Et vraiment, la
procession aux flambeaux semblait d'abord
m'empêcherde voir les lumières plus loic-
taines du firmament.
Cependant jo lerais lesyeux et je pensais
que les étoiles scintillantes sont des prèuves
de la Religion que les ames contemporaine^
ne regardent plus et que, pour ces aveugles
des lumières du ciel, les lumignons qui
serpentaient le long du Gave représeutaieut
les miracles de Lourdes. Certes, il ne rem-
placent pas les hautes clartós des signes
évangéliques, mais y ajouteut leur éclat,
conduisent les masses populaires a la
Vierge, et Celle-ci les mène a son Fils.
O Vierge, notre foi est entière, maisdüt-
ello faillir, elle se ruüumerait par la boute
foi aux splendours de vos merveilles
S. Coubé.
Les miracles sont-ils possibles? Cette
question serait impie si elle n'était absurde.
Ce serait faire trop d'honneur a celui qui la
résoudraitnégativemeHt que dele punir. II
suffirait de l'enfermer. Mais aussi, quel
homme a jamais nié que Dieu püt faire des
miracles JRousseau
Le surnaturel est un fait permanent au
sein de la Religion. Pourquoi chercher a le
bannir II nous reiève, il répond a une ten
dance invincible de notre kme. Cela est si
vrai que voulant échapper au surnaturel
divin,les hommes se tournent presqu instinc-
tivement vers un autre surnaturel les tables
tournantes, les tables parlantes, le sommeil
magnótique, le somnambulisme et le spiri
tisme. Mgr C. Pieraerts.
La devotion a Marie n'est pas une dévotion
fe'minine elle est essentiellement virile. Elle
a une vertu miraculeuse pour tromper les
ames. Elle leur offre un idéal de bravoure
chevaleresque. Marie nous apparait dans
1 Ecriture et la liturgie avec un profil guerrier
et des attributs belliqueux son nom y
retentit dans un cliquetis d'épées et de
glaives. C est la tour de David, d'oü pendent
mille boucliers, la tour d'ivoire, la citadelle
imprenable, l'armée rangée en bataille c'est
la femme forte: mulierem fortem, et I'Eglise
lui chante ce que l'Esprit Saint disait a
Judith Fecisti viriliter et confortatum est
cortuum. Virile a été ton action et magna-
nime ton coeur.
Aussi la dévotion a Marie a-t elle toujours
eu les sympathies des ames les plus énergi-
ques. Elles les attire et les berce elle les
aguerrit et les charme. Si jamais nous obte-
nons les hommes dont nous avons besoin,
soyez certains qu ils nous viendrons de la ce
seront des chevaliers de Notre Dame.
S. Coubé.
I OU f'fluoi Pour<Iuo' acheter des remê-
1 des chers pour guérir les
rhumes, la toux et les maux de gorge, quand
on est certain d'être guéri avec une boite d'un
fr. de Pastilles Walthéry
n'atteindraient souvent pas les 2/3 de leur.
traitement, a l'age de 60 ans qu'ils ne peuvent
dépasser dans 1 exercice de leürs fonctions.
Et n'oublions pas que, pour le calcul de la
pension sur le traitement moyen, les cinq
dernières années (censément les plus favora-
bles pour ce calcul) ne le sont pas toujours k
cause des fluctuations que peuvent subir le
minerval dans les athénées, le boni dans les
écoles moyennes et les indemnités du chef
de cours accessoires.
La Section centrale soumet ces observations
a la bienveillante attention du Gouvernement
et de la Chambre, en les priant de donner
une prompte solution la question. II lui
semble qu'il y a lieu de placer les membres
du personnel enseignant dans la même situa
tion que les autres fonctionnaires civils, au
point de vue de la pension.
VI. - Enseignement primaire. C'est
la question de l'enseignement obligatoire qui
a fait presque exclusivement les frais de la
discussion de ce chapitre.
Un membre a proposé qu'une enquête soit
latte par le Gouvernement sur les points sui
vants
i° Quel est le nombre d'enfants de 6 k 11
ans qui fréquentent l'école
Quel est le nombre d'enfants de 11 k 14
ans qui ne fréquentent aucune école
3° Quel est le nombre de ceux que fiéquen-
tent 1 ecole irrégulièrement
4° Quelles sont les causes de cette irrégu-
larité
(A suivre).