K 'm Etrennes Pontificates A propos de nos monuments et de nos arbres Au Davidsfonds Fanfare Royale Au Christen Vlaamsch Verbond tnfin guérie Erection de gendarmeries Acies officiels Retour d'age L s dames .evitent tout i I te; i a .2 7" r. I/!| Par arrêté royal du 18 Février 1908 M. J. Boucquey candidat notaire a Poperinghe est nommé juge suppléant a la justice de paix du cantou de Poperinghe en rempla cement de M. Boucquey demissionnaire. Pourquoi p°u/quoi acheter des y remedes chers pour güe- Ici til de tous travaju de Peinture. pergonne ne remplirait mieux que vous les lonetions d échevin, jamais nous ne nous serions aventurés a vous imposer une charge qui, jointe au poids des années, pouvait devenir périlleuse. Puis, vos proches parents, qui vous aiment comme leur père.n'avaient- ils pas quelque droit aussi a nous disputer les années que la Providence vous réservait encore Cest vous, mon cher ami j'invoque votre témoignage c'est vous qui vous êtes impose la charge. Et voila qu a soixante douze ans vous ètes devenu premier échevin, alors qu'a soixante ans, au moment de votre entrée au conseil, vous aviez cru devoir décliner l'honneur du second échevinat. La raison de ce changement, Messieurs, se trouve tout entière dans le dévouement désintéressé de mon collègue, et c'est bien la une des qualités mattresses de sa vie. Monsieur Struye est entré dans le college échevinal sur l'rrdre de sa conscience, comme il alia autrefois a la Chambre et au Sénat sur l'ordre de ses amis, comme il quitta ces assemblées quand il jugea que lheure de la retraite avait sonné pour lui, et que de plus jeunes pouvaient rendre k ses électeurs et au pays les mêmes services. N'avons-nous pas eu raison, chers amis, de donner aujourd'hui libre cours a nos sentiments envers un homme,qui personnitie toutes les vertus chrétiennes et civiques, et qu'un éminent chef de parti, l'honorable Monsieur Woeste, appela un jour, en ma presence, un grand citoyen Notre intention nest pas de vous récom- penser, cher Monsieur, de tout ce que vous avez fait pour nous, pour moi-même, qui n'oublierai jamais les précieux services que vous m'avez rendus et les sages conseils que vous m'avez prodigués. La recompense est ailleurs elle est ia-haut, chez (Jelui qui couronne toutes les vertus dès qu'elles ont Dieu comme origine et comme tin. Notre fête est un simple témoignage de gratitude. Les manifestations se sont pas raresla reconnaissance l'est davantage, surtout en politique. Nous ne voulons pas être des ingrats. Mais il n'y pas que l'homme politique en vous il y a l'homme de bien dans tous les sens et sous tous les aspects le président ou le membre dévoué de toutes nosceuvres, l'ami du riche, l'ami du bourgeois, l'ami de lajeunesse, l'ami surtout du pauvre et de 1'ouvrier. C'est tout cela que nous fêtons aujour d'hui c'est pour tous ces motifs que nous vous avons offert un portrait qui reproduit fidèlement votre figure ouverte et loyale. Qu'il passe a vos héritiers comme un sou venir de notre reconnaissance pour les services que vous avez rendus a l'Eglise, a la Patrie et a la ville Nousbuvons a votre santé et a vos longues années encore De vibrantes acclamations saluent ces paroles et M. Struye, trés ému, se léve a son tour et répond. Mes chers amis, a notre Assemblée géné rale, je vous l'ai déja dit vous me faites' trop d'honneurs c'est trop de louanges. Pour beaucoup de nos oeuvres, je le répète, j'ai fait bien moins que tant d'autres.Remer cionsDieu, nous savons qu'il est l'auteurde tout bien. Nous l'aimons plus que tout; nous aimons et voulons servir aussi et Notre Mère la Sainte Eglise, et la Patrie, et notre ville natale, comme la Familie oü nous sommes nés. Oui, j'aime la ville d'Ypres et j'aime a y voir fleurir nos institutions chré tiennes c'est d'elles que dérivent les families chrétiennes et c'est par elles que se multiplient les families chrétiennes, qui sont la source du bien être et du bonheur de tout le peuple. J'aime tout spécialement notre Jeunesse catholique. J'ai foi et con- fiance en elle.Généreuse.intègre et vaillante, elle est l'avenir et le progrès. Je salue cette jeuuesse. En ce jour, Messieurs, laissez moi vousle dire, je suis heureux de voir réunis ici tant de mes anciens électeurs de l'arrondisse- ment. Je les salue de tout coeur. Je vous ai servis pendant de longues années,mes amis, comme je le pouvais alors. Ma devise fut toujours La Vérité et le Devoir avant tout, et j'ai mis a votre service ma bonne volonté. A la Chambre et au Sénat, je n'ai guère demandé la parole que lorsque quelque éïose d'utile au pays ou a mes électeurs restait encore a dire. Je l'ai dit alors nette- ment et avec énergie avec opiniatreté au besoin, quelquefois même avec enthou siasme. J'ai taché d'être utile a mon pays et A me» électeurs et j'ai rendu service a d'autres aussi. Les intéréts commerciaux, industrials etagricoles m'ont toujours éié a coeur, comme les droits et les intéréts plus personnels de tous mes commettants. Cette multitude d'amis qui si gracieusement ont apporté leur adhésion a cette grande solennité me le témoignent. Je ne puis que les en remercier tout ami- calement. Un seul mot encore, ici a ma droite, est notre Bourgmestre d'Ypres et notre Repré sentant A tous. Mes chers amis, laissez-moi vous le dire A tous II est plus que temps maintenant, il est plus que temps que nous ui offriions son portrait il faut qu'il soit j toujours présent dans sa demeure et dans le souvenir de ses descendants, en sa qualité de Premier Magistrat de la Ville d'Ypres et demiuent Représentant. Messieurs, permettez moi de finir par une. prediction. Avant que le Bourgmestre d'Ypres n'ffit accompli vingt cinq années jubilaires de vie publique, nous verrons son portrait installé dans la galerie de ses prédécesseurs. Ce sera le juste témoignage de la reconnaissan ce de la Ville d'Ypres. (Acclamations). Il n'a été donné a nul de ses prédécesseurs de réaliser et d'assurer a ses concitoyens autant de bien être et de progrès 1 Les paroles de M.Struye furent p'us d'une fois chaleureusement applaudies. Elles provoquèrent une ovation adressée a la fois au Bourgmestre d'Ypres et au héros de la fête. De nouveaux appaudissements retentis- senton ovationne avec frénésie le vaillant lutteur, qui trouve même au milieu d'une pareille manifestation un habile moyen pour détourner les éloges et modestement les reporter sur de vaillants alliés. Pendant le diner c'est une succession de télégrammes qui viennent apporter de tous les points de la Belgique des témoignages d'admiration et de sympathie. Parmi ces télégrammes citons ceux du baron Ruzette. gouverneur, du ministre des affaires étran- gères, M. Davignon, de M. Liebaert, minis tre des finances, et du chef du cabinet, M. Schollaert. M. Schollaert, Je me joins a vos nombreux admirateurs et amis pour vous féliciter et vous acclamer Votre belle et longue carrière est pour tous un vivant exemple d'inaltérable fidélité a la cause et d'admirable abnégation Franz Schollaert Ministre de l'Intérieur. M. Davignon, Je me permets d'offrir a mon ancien collége mes sincères souvenir- et toutes mes plus vives et reconnaissantes félicitations. Davignon Ministre des Affaires étrangères. M. Liebaert, Je ne suis informé qu'aujourd'hui de la manifestation doDt vous avez été l'objet et je m'empresse de vous envoyer mes trés cordiales félicitations, bien au regret de n'avoir pu joindre mes applaudissements a ceux de? nombreux amis qui vous ont ovationné. Liebaert Ministre des Finances. Baron Ruzette, Au nom de la Westflandre entière je m'associe cordialement a la manifestation d'amitié et de reconnaissance en l'honneur du citoyen éminent et du grand chrétien que vous fêtez en ce moment et qui rendit tant de services a sa ville et a son pays. Puisse-t-il longtemps encore être conservé a notre affection et nous servir d'exemple. Baron Ruzette Gouverneur. M. Vercruyssesénateur, Je suis de coeur avec vos nombreux amis, qui vous acclament et rendent hommage a votre admirable dévouement. M. Reynaert. député Associé de coeur aux manifestants, je présente a Eugène Struye mes félicitations affectueuses. Liste précé lente fr. 83o.oo Heilige Vader zegen ons huisgezin Desmidt, Yper 20.00 5.00 Mr Mme Louis Onbekend aux crevasses qui menaqaient de faire tornber la tou'relle. Cet état est ancien. A qui dès lors la faute L'esthète du Progrès prétend que M. Co laert, au lieu de donner des conseils aux constructeurs ou propriétaires de maisons par des hommes compétents, approuve et signe, sans aucun examen ni souci de i'esthétiquetous les dessins ou plans que le premier venu lui soumet. Or,tout le monde sait que l'embellissement de la ville est-la preoccupation constante de notre Bourgmestre. M. Colaert voulait récemment faire donnar un subside de 1500 francs, au propriétaire du nouveau cabaret l'Aigle d'or place de la Station. Le subside a été refusé. Est-ce la faute du ïfourgmestre si, au lieu d'une faqade comme celle de la maison Coomans et autres, la ville possède ia une nouvelle faqade banale, qui gate i'aspect de la place Le Progrès veut il dire que le Bourg mestre doit refuser les dessins ou plans, sils ne conviennent pas? Mais, Monsieur l'esthète, apprenez que le Collége échevinal n'a pas ce droit. Apprenez aussi que, par exemple, le Bourgmestre a fait retourner trois ou quatre fois a son propriétaire les plans du In Elverdinghe Si vous étiez intervenu un peu vous-même, Monsieur, auprès de ce constructeur, qui est quelque fois le'córrespondant de votre journal Mais, il y a plus que l'inertie de notre Bourgmestre. La ville a accordé, il y a quelques années,dit l'esthète, une subvention pour la restaueation de la maison dite des Bateliers. Or, le propriétaire a tout bonne- ment badigeonné a l'ocre jaune la faqade l... Or, disons nous, la ville n'a donné aucune subvention au propriétaire de cette maison pour le motif que ce propriétaire a reculé devant sa part dans la dépense qu'une re8tauration convenable devait occasionner. Le Progrès va-til répondre Voila comment nos adversaires écrivent l'histoire 1 Ignorance parfaite, et peut être mauvaise foi. Le Progrès trouve que la ville devrait faire comme font d'autres édilités accorder des subsides pour la restauration de faqades monumentales. Or, la ville d'Ypres fait cela depuis sept ou huit ans, elle inscrit, dans le budget, une somme de 500 francs, et, le plus souvent, elle accorde des subsides extraordinair'cs en vue de la restauration de faqades privées. Et c'est ainsi que plusieurs faqades ont été restaurées ou sauvées de la ruine. Faut il les énumérer Non, n'est ce pas On n a qu'a ouvrir les yeux. Mais puisque le Progrès critique l'ad- ministration communale catholique sous ce rapport, ne voudrail-il nous dire si la précédente administration a jamais subsidié, ou encouragé seulement, la restauration d'anciennes faqades Lesquelles La parole est au Progrès. CHROMIQUE YPRQISE Nous ne répoudons pas généralement aux articles que le Progrès consacre a la chro- nique Yproise. II faudrait, pour le faire, relever tous les huit jours, une série de contre-véritésetde sottises; et nouscroyons que l'opinion publique, qui est au courant des faits divers locaux,répond a notre place. Quelques mots seulement pour relever les récentes caleinbredaires de l'esthète du Progrès. Ce délicieux observateur critique d'abord l'administration cléricale paree que nos mo numents se trouvent dans un état de défa- brement complet, par suite de l'incurie de cette administration. Si l'on écrivait cela dans quelques siècles on pourrait confoDdre M. Alphonse "Vanden Peereboom avec M.Jules Vanden Peereboom et faire croire au public que nos grands monuments ont été restaurés de la faqon la plus désastreuse sous une administration catholique. Mais la génération actuelle ne s'y méprendra pas. Si, tl y a 50 ans, les restaurations avaient été bien faites, le tout ne serait pas délabré et a refaire aujour d'hui. Réponse, s. v. p., confrère. Les catholiques viennent de faire abattre en partie la tourelle de l'Abbaye de St-Jean du Mont, dit l'esthète. C'est vraimais la commission des monuments, après un long et minutieux examen, a ordonné cette démolition. Est-ce encore par suite de l'incurie de l'administration catholique Nous savons que, c.ès qu'ils sont arrivés au pouvoir,nos amis ont renouveléla toiture du monument qui était dans un état lamen table et la commi-sion des monuments a r- u,,VIUuus trouvé qu'il n'y avait plus moyen de reaédier v°y°ns ainsi s'écrouler, le plus souvent sous Autre critique abatages. II s'agit de la disparition des arbres qui s'alignent des dehx cote's du chemin de ronde exte'rieur contöurnant le Majoorgracht. Nous ne voulons relever, pour le moment que quelques Observations du Progrès.Aussi bien la question est a l'e'tude, comme l'a déclaré M.le Bourgmestre,et nous attendrons le résultat de cette étude pour nous pronon- cer. Mais comment l'esthète de la rue de Dixmude peut il regretter la disparition des arbres de l'Esplanade et leur remplacement par d'autres süjets Tousles ortnes qui se trouvaient la, il y a douze a treize ans,étaient malades.Quelques- uns étaient morts, et les connaisseurs don- naient encore deux ou tiois ans de vie a la plupart. Fallait-il, pour plaire au Progrès les laisser laj morts ou mourants, et les remplacer successivement par des sujets jeunes 1 Quelle disparate cela eut faitMais l'es thète du Progrès eut été satisfait peut-être. II est a craindre qu'il en soit de même des arbres des remparts extérieurs dans dix ans il n'y en aura plus un seul. Qu'on inter- roge les connaisseurs. Ne vaut il pas mieux faire comme a l'Es planade renouveler dun coup les deux rangées et les remplacer par des sujets d'une meilleure espèce Qu'on nous dise s'il n'est pas vrai que les ormes de l'Esplanade font déja-très bel effet,outre qu'ils résisteront bien plus longtemps que ceux qui les ont précédés. Allons, Progrèsau lieu de critiquer, donnez votre avis que feriez-vous Mais n'allez' pas répéter cette autre obser vation saugrenue que vous faites On abat les arbres pour faire de l'argent.ou pour le platsir d.'en,planter d'autres. ou .pour avan- tager -un pépiniériste clérical. Tout cela ne^peut faire que hausser les épaules, de même que cette autre critique consistant a dire que M. Qolaert a fait abattre,il y a deux ans, les beaux peupliers, encore en pleine croissance, qui longeaient des deux cöiés le chemin au nord de la Plaine d'amour. Voudriez vous, confrère, relire certains de vos articles, oh vous vous faisiez l'echo des pfaintes des voisins et même des habitants de toute la ville, au sujet des cotons qui Se re'pandaient partout, a certaine époque de l'année Demandez a la commission des courses ce qu elle pensait de cette plantation de belle venue. Quelle idéé, n'est-ce pas pour une administration libérale, de planter de ces sujets la, dans les environs immédiats de la ville! Mais tout ce que cette administrationa fait était bien fait pour le Progrès. N a-t-elle pas planté des noyers qui donnent déja un beau revenu C'est vrai, confrère, et l'administration actuelle en fait autantEt si vos arbres a coton n'ont pas encore été remplacés par des noyers, c'est peut être a raison d une circon- stance que nous connaitrons plus tard. Nous avons de la patience, nous et nous le ridicule, toutes vos critiques, et tous vos débjnages. Ne pensez pas, conlrère, que le public ne juge et ne compare pas. Et appre nez qu'un esthete même, s'il veut êtreécouté, doit être vrai, impartial et juste. Ce que vous n'êtes pas encore et que vous menacez de n'être jamais. Pas de grande fêle sans lendemain. C'est 1- Davidsfonds qui s'était chargé d'organiser le lendemain de l'inoubliable journée d>- dimanche dernier, prolongée le soir par la belle reunion du Christen Vlaamsch Verbond Malheureusement, aux Iranspoi ts eiilbousias tes de la veille avait succédé, sembleU-il, une certaine lassitude, et la fête de lundi ne fut pas suivie comme elleméritait de 1'èir--; l'élites ui- était présente. Plus que jamais les absents om eu tort, lis y out perdu un concert de premier ordre. MM. Albert Van Egroo et Louis Van Iloulte tout d'abord,l'un au piano, l'autre sur le violon ont fait valoir toute la souplesse et toute la mailrise de leur talent musical. Malgré tout, leur musique transcendanle fm reléguéeal'arriêre plan par une mu-iqueplns séduisante encore nous voulons parler de la parole du conférencier. 0n eüt dit que M. l'abbé Doorn avait rapporlé de Bruges, avec l'hme d'un descendant de Breydel et de Coninck, la voix du plus beau carillon du monde. C'était une vraie musique que ce noble verbe flamand qui ruisselaitde sa bouche,harmonieux et expres-if, en unegammed'accents infinimpnt variée. Cela coulait de source, sans heurts et sans hésitaiions, drapant délicieusement, artis- tiquement toutes les formes de la pensée. Le moins flamingeant des auditeurs, le moins familiarisé avec la langue flamande devait né- cessaiivment se coniplaire h cette audition. Et nous ne parions ici que du régal servi a l'oreille. Mais quel charme supplémentaire pour l'es- prit que l'emploi d'une langue aussi mhle,aussi expressive et aussi riche pour parler d'un homme d'action comme O'Connell.au caractère énergique, indomptable, k lême ardente et passionnée pour son triple idéal Dieu,l'Eglise et la Patrie i Comme le fit observer M. Doom, au début de sa belle conférence, l'histoire d'O'Connel n'a aucun rapport direct avec notre histoire ni avec la cause flamande mais les grands hommes appartiennent a tous les peuples et leurs nobles exemples sont le patrimoine de l'humanité tout entière. Le patriotismed'O'Connell est fait pour servir d'exemple auxFlamandsnon moins qu'aux Irlandais. Le Davidsfonds ne pouvait être mieux inspiré dans la poursuite de son but palriotique qu'en recourant h la parole et au coeur de M. l'abbé Doom pour metlre en relief les beautés de la langue flamande et la noblesse d» cette grande ame si bien peinte par elle même dans cette formule lapidaire de son testament Je lègue mon corps a l'Irlande, mon coeur h l'Eglise, mon hme h Dieu. Demain, Dimanche soir A 7 1/2 h. Grand Concert a la Salie Iweins. Madame ERNA LD Y, du thé&tre royal de la Monnaie. le Baron J. de Vinck de Winnezeele, pianiste, et la Schola de St-Michel prêteront leur concours a cette fête. La séance musicale et littéraire,organisée dimanche soir par la section yproise de la ligue chrétien ne flamande contre le bias phème et le l'obscénité avait attiré un nom breux public. La Symphonie Saint Michel, sous la direction habile de M.G.Desramault, a exécuté avec entrain et justesse quelques morceaux choisis et la société chorale, sous lapuissante impulsion de M Ch. Bostyn, a fait goüter la suavité et l'expression des Liederen de Mendelssohn, alors que la Schola de Saint-Michel a interprêté avec art et finesse le Chant du Printemps, de Fr. Andelhof M. Sebrechfs, ingénieur a Berchem, le conférencier du jour, a exposé dans un discours choisi les grands obstacles au bonbeur de la vie familiale le désir immo- déré des voyages, l'abus des boissons alcoo- liques, les reunions de danse et les orgues du carnaval il a exprimé le désir de voir les classes dirigeantes prêcher d'exemple et a terminé son remarquable discours par le cri des ancêtres Pro aris etfocis Par arrêté royal du 17 Février 1908 M. H. D'Hoine est nommé bougmestre de la commune de Wytschaete. Notre député, M. Van Merris, aadresséla question suivante a M. le ministre de la guerre Dans la séance du 6 juin 1907, M. le ministre a déclaré au Sénat que les brigades de gendarmerie de Houthem Locre, War- neton et Wervicq étaient déja érigées. Or, jusqu'ici, aucune suite n'a été donnée a cette décision. II me serait agréable vu l'impor- tance de ces postes, de savoir quand Pinstal- lation de ces brigades aura lieu. Nous ferons connaitre la réponse de M. le général Hellebaut. Les subsides suivauts sont accordés 5,468 fr. 72 a la fabrique de l'église Passcheudaele pour la restauration l'agrandissement de l'église. 12,500 fr. a la fabrique de l'église de Le Bizet a Ploegsteert pour la construction d une église. 3 994 f'r. a la fabrique de l'église de War- neton, pour l'achèvement de la restauration de l'église. Par arrêté royal du 29 Janvier 1908 M. H. Colaert, a Poperinghe est autorisé, sous certaines conditions, a établir une fabrique de tabacs en cette ville, section F.N.1316 li. du plan cadastral a 4185 mètres de la frontière. de et I orsque vous souffrez beaucoup, lorsque la maladie vous poursui sans trève, sa' s relache, qu'anrès avoir- souffert le jour il vous faut eoeore souffrir la nuit, il n'y a rieu d'aussi dts-Jant c|ue de ue pas enten 're un petit mot d'esppir, Inais au contraire ces tristes mots II n'y a pjöu a faire A ceux a qui pareil langage a été tenu, nous ne saurions trop conseiller de se rendre compte par eux mêmes de co qui leur convient de regard er ce qui se passé autour d'eux, de rai- souner un peu, de se baser sur l'expórience de leurs aruis, de leurs voisins voire même des étrangers. Voici, par exemple, le cas d'une jeune tepipie qui intéreSsera tout le monde 'et particullère- rrient ceux qui commanoeut a d uter d'uue gtjé- rison trop lente a venir. Mile Altermann (Photo. Beyer et Gie,Brux.) Abandounée et Condamnée Mademoiselle Maria Altermann,ouvrière en fabrique a Forest, demeurant a Bruxelles,- 103, rue de Flandre, était condamnée et abandonnée. A dix reprises on lui avait doDné a comprendre qu'elle ne guérirait nas. Elle avait fréquentéjes höpitaux sans succes. Les personnes qui la voyaient la co sidèraient comme perdue,- let cependant elle se porte bien, en tout cas suffl- samment bien pour travailler a Forest de 8 b. du matin a 6 h. du soir. ;J Mile Altermann, anémique et rhumatisante au dernier dearé. a été confortablement guórie par les pilules Pink. Après des années de souffrdn- ces, les pilules Pink lui ont donné le repos Les pilules Pink sont souveraines cpntre l'anémie, la chlorose,la faiblesse générale, les maux d'estomac, migrHnes, névralgies, sciaiti- tiue. rhumatismes. On trouve les pilules Pink dans toutes les pharmacies et au dépot: Phia Derneville, 66, boulevard de Waterloo, Bruxelles. Frs 3,50 la boite. Frs: 17,50 les six boites, franco. a Dépot a Ypres, pharmacie G. LIBOTTE 5 Poperinghe, phaimacie MONTEYNE. rir les rhumes, la toux et les maux de gorge, quand on est certain d'être guéii avec une boite d'un fr. de Pastilles Wahhéry f Ail vVf-J Jo Notre reporter, se trouvant rue des Images a Anvers, apprit qu'une guérison remarquable venait de se produirs dans la rue voisiüe, la rue du Meeting. Aussi vite que ses jambes le lui permirent.il se dirigea ver» l'endroit indiqué. De tous les cótés on lui cria Iet chez Mada me Josephine van de Velde. Et Madame van de Velde Wjjnne, habitant m 1 rue du Meeting a Anvers, lui confla re qui suit J'ai souffert pendant deux ans d'une maladie de poitrino mes glaires restèrent fixers je toussais toute la .journée. Souvent, la nuit, les angoisses m'empêchèrent de dormlr. Ma poitrine sifflait, haletante surtout.lorsque javais pris un froid, javais des oppressions terribles.Je n'avais pas le moindre appétit, je 'tin <1 ti. JOSEPHINe vonrfcUtlDt-WIJNne d'après photographie ne pouvais plus vaquer a ma besogne. Je mai- grissais a tel point que mes amis et les membres de a lam lie ne me reeonnaissaient plus après un certain temps. Je.ne pouVais monter lés esca- liers sans être prise de »erribles battements de coeur Quelques simples pas me fati-uaient J avats en vain employé tous les reraèdes possi bles et ïmrossible.-). Une amie attira mon attention sur le Sirot.i de l'Abbaye, du Gpuvent Sancta Paulo, remède beaucoup vanté pour son action excellente Après avoir pris' un flacon. },®s F'aires se détachèrent ajsémenf, j'avais i intuition que re remède me ferait du bien. J'en pris encore 5 bouteilles par la suite, et mé voila complètemen' guérie Vous pouvez publier mon attestation et mon portrait dans les journaux. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 2