K
'm
Etrennes Pontificates
A propos de nos monuments
et de nos arbres
Au Davidsfonds
Fanfare Royale
Au Christen
Vlaamsch Verbond
tnfin guérie
Erection de gendarmeries
Acies officiels
Retour d'age L s dames .evitent tout
i
I
te; i
a
.2
7" r. I/!|
Par arrêté royal du 18 Février 1908 M.
J. Boucquey candidat notaire a Poperinghe
est nommé juge suppléant a la justice de
paix du cantou de Poperinghe en rempla
cement de M. Boucquey demissionnaire.
Pourquoi p°u/quoi acheter des
y remedes chers pour güe-
Ici
til
de tous travaju de Peinture.
pergonne ne remplirait mieux que vous les
lonetions d échevin, jamais nous ne nous
serions aventurés a vous imposer une charge
qui, jointe au poids des années, pouvait
devenir périlleuse. Puis, vos proches parents,
qui vous aiment comme leur père.n'avaient-
ils pas quelque droit aussi a nous disputer
les années que la Providence vous réservait
encore
Cest vous, mon cher ami j'invoque
votre témoignage c'est vous qui vous êtes
impose la charge. Et voila qu a soixante
douze ans vous ètes devenu premier échevin,
alors qu'a soixante ans, au moment de votre
entrée au conseil, vous aviez cru devoir
décliner l'honneur du second échevinat.
La raison de ce changement, Messieurs,
se trouve tout entière dans le dévouement
désintéressé de mon collègue, et c'est bien
la une des qualités mattresses de sa vie.
Monsieur Struye est entré dans le college
échevinal sur l'rrdre de sa conscience,
comme il alia autrefois a la Chambre et au
Sénat sur l'ordre de ses amis, comme il
quitta ces assemblées quand il jugea que
lheure de la retraite avait sonné pour lui,
et que de plus jeunes pouvaient rendre k
ses électeurs et au pays les mêmes services.
N'avons-nous pas eu raison, chers amis,
de donner aujourd'hui libre cours a nos
sentiments envers un homme,qui personnitie
toutes les vertus chrétiennes et civiques,
et qu'un éminent chef de parti, l'honorable
Monsieur Woeste, appela un jour, en ma
presence, un grand citoyen
Notre intention nest pas de vous récom-
penser, cher Monsieur, de tout ce que vous
avez fait pour nous, pour moi-même, qui
n'oublierai jamais les précieux services que
vous m'avez rendus et les sages conseils
que vous m'avez prodigués. La recompense
est ailleurs elle est ia-haut, chez (Jelui qui
couronne toutes les vertus dès qu'elles ont
Dieu comme origine et comme tin.
Notre fête est un simple témoignage de
gratitude. Les manifestations se sont pas
raresla reconnaissance l'est davantage,
surtout en politique. Nous ne voulons pas
être des ingrats.
Mais il n'y pas que l'homme politique en
vous il y a l'homme de bien dans tous les
sens et sous tous les aspects le président
ou le membre dévoué de toutes nosceuvres,
l'ami du riche, l'ami du bourgeois, l'ami de
lajeunesse, l'ami surtout du pauvre et de
1'ouvrier.
C'est tout cela que nous fêtons aujour
d'hui c'est pour tous ces motifs que nous
vous avons offert un portrait qui reproduit
fidèlement votre figure ouverte et loyale.
Qu'il passe a vos héritiers comme un sou
venir de notre reconnaissance pour les
services que vous avez rendus a l'Eglise, a
la Patrie et a la ville
Nousbuvons a votre santé et a vos longues
années encore
De vibrantes acclamations saluent ces
paroles et M. Struye, trés ému, se léve a
son tour et répond.
Mes chers amis, a notre Assemblée géné
rale, je vous l'ai déja dit vous me faites'
trop d'honneurs c'est trop de louanges.
Pour beaucoup de nos oeuvres, je le répète,
j'ai fait bien moins que tant d'autres.Remer
cionsDieu, nous savons qu'il est l'auteurde
tout bien. Nous l'aimons plus que tout; nous
aimons et voulons servir aussi et Notre
Mère la Sainte Eglise, et la Patrie, et notre
ville natale, comme la Familie oü nous
sommes nés. Oui, j'aime la ville d'Ypres et
j'aime a y voir fleurir nos institutions chré
tiennes c'est d'elles que dérivent les
families chrétiennes et c'est par elles que se
multiplient les families chrétiennes, qui
sont la source du bien être et du bonheur
de tout le peuple. J'aime tout spécialement
notre Jeunesse catholique. J'ai foi et con-
fiance en elle.Généreuse.intègre et vaillante,
elle est l'avenir et le progrès. Je salue cette
jeuuesse.
En ce jour, Messieurs, laissez moi vousle
dire, je suis heureux de voir réunis ici tant
de mes anciens électeurs de l'arrondisse-
ment. Je les salue de tout coeur. Je vous ai
servis pendant de longues années,mes amis,
comme je le pouvais alors. Ma devise fut
toujours La Vérité et le Devoir avant tout,
et j'ai mis a votre service ma bonne volonté.
A la Chambre et au Sénat, je n'ai guère
demandé la parole que lorsque quelque
éïose d'utile au pays ou a mes électeurs
restait encore a dire. Je l'ai dit alors nette-
ment et avec énergie avec opiniatreté au
besoin, quelquefois même avec enthou
siasme. J'ai taché d'être utile a mon pays et
A me» électeurs et j'ai rendu service a
d'autres aussi. Les intéréts commerciaux,
industrials etagricoles m'ont toujours éié a
coeur, comme les droits et les intéréts plus
personnels de tous mes commettants. Cette
multitude d'amis qui si gracieusement ont
apporté leur adhésion a cette grande
solennité me le témoignent.
Je ne puis que les en remercier tout ami-
calement.
Un seul mot encore, ici a ma droite, est
notre Bourgmestre d'Ypres et notre Repré
sentant A tous. Mes chers amis, laissez-moi
vous le dire A tous II est plus que temps
maintenant, il est plus que temps que nous
ui offriions son portrait il faut qu'il soit j
toujours présent dans sa demeure et dans
le souvenir de ses descendants, en sa qualité
de Premier Magistrat de la Ville d'Ypres et
demiuent Représentant.
Messieurs, permettez moi de finir par une.
prediction.
Avant que le Bourgmestre d'Ypres n'ffit
accompli vingt cinq années jubilaires de vie
publique, nous verrons son portrait installé
dans la galerie de ses prédécesseurs. Ce
sera le juste témoignage de la reconnaissan
ce de la Ville d'Ypres. (Acclamations). Il n'a
été donné a nul de ses prédécesseurs de
réaliser et d'assurer a ses concitoyens autant
de bien être et de progrès 1
Les paroles de M.Struye furent p'us d'une
fois chaleureusement applaudies. Elles
provoquèrent une ovation adressée a la fois
au Bourgmestre d'Ypres et au héros de la
fête.
De nouveaux appaudissements retentis-
senton ovationne avec frénésie le vaillant
lutteur, qui trouve même au milieu d'une
pareille manifestation un habile moyen
pour détourner les éloges et modestement
les reporter sur de vaillants alliés.
Pendant le diner c'est une succession de
télégrammes qui viennent apporter de tous
les points de la Belgique des témoignages
d'admiration et de sympathie. Parmi ces
télégrammes citons ceux du baron Ruzette.
gouverneur, du ministre des affaires étran-
gères, M. Davignon, de M. Liebaert, minis
tre des finances, et du chef du cabinet, M.
Schollaert.
M. Schollaert,
Je me joins a vos nombreux admirateurs
et amis pour vous féliciter et vous acclamer
Votre belle et longue carrière est pour tous
un vivant exemple d'inaltérable fidélité a la
cause et d'admirable abnégation
Franz Schollaert
Ministre de l'Intérieur.
M. Davignon,
Je me permets d'offrir a mon ancien
collége mes sincères souvenir- et toutes mes
plus vives et reconnaissantes félicitations.
Davignon
Ministre des Affaires étrangères.
M. Liebaert,
Je ne suis informé qu'aujourd'hui de la
manifestation doDt vous avez été l'objet et
je m'empresse de vous envoyer mes trés
cordiales félicitations, bien au regret de
n'avoir pu joindre mes applaudissements a
ceux de? nombreux amis qui vous ont
ovationné.
Liebaert
Ministre des Finances.
Baron Ruzette,
Au nom de la Westflandre entière je
m'associe cordialement a la manifestation
d'amitié et de reconnaissance en l'honneur
du citoyen éminent et du grand chrétien que
vous fêtez en ce moment et qui rendit tant
de services a sa ville et a son pays.
Puisse-t-il longtemps encore être conservé
a notre affection et nous servir d'exemple.
Baron Ruzette
Gouverneur.
M. Vercruyssesénateur,
Je suis de coeur avec vos nombreux amis,
qui vous acclament et rendent hommage a
votre admirable dévouement.
M. Reynaert. député
Associé de coeur aux manifestants, je
présente a Eugène Struye mes félicitations
affectueuses.
Liste précé lente fr. 83o.oo
Heilige Vader zegen ons huisgezin
Desmidt, Yper 20.00
5.00
Mr Mme Louis
Onbekend
aux crevasses qui menaqaient de faire
tornber la tou'relle. Cet état est ancien. A
qui dès lors la faute
L'esthète du Progrès prétend que M. Co
laert, au lieu de donner des conseils aux
constructeurs ou propriétaires de maisons
par des hommes compétents, approuve et
signe, sans aucun examen ni souci de
i'esthétiquetous les dessins ou plans que le
premier venu lui soumet.
Or,tout le monde sait que l'embellissement
de la ville est-la preoccupation constante de
notre Bourgmestre. M. Colaert voulait
récemment faire donnar un subside de
1500 francs, au propriétaire du nouveau
cabaret l'Aigle d'or place de la Station.
Le subside a été refusé. Est-ce la faute du
ïfourgmestre si, au lieu d'une faqade comme
celle de la maison Coomans et autres, la
ville possède ia une nouvelle faqade banale,
qui gate i'aspect de la place
Le Progrès veut il dire que le Bourg
mestre doit refuser les dessins ou plans,
sils ne conviennent pas? Mais, Monsieur
l'esthète, apprenez que le Collége échevinal
n'a pas ce droit. Apprenez aussi que, par
exemple, le Bourgmestre a fait retourner
trois ou quatre fois a son propriétaire les
plans du In Elverdinghe Si vous étiez
intervenu un peu vous-même, Monsieur,
auprès de ce constructeur, qui est quelque
fois le'córrespondant de votre journal
Mais, il y a plus que l'inertie de notre
Bourgmestre. La ville a accordé, il y a
quelques années,dit l'esthète, une subvention
pour la restaueation de la maison dite des
Bateliers. Or, le propriétaire a tout bonne-
ment badigeonné a l'ocre jaune la faqade l...
Or, disons nous, la ville n'a donné aucune
subvention au propriétaire de cette maison
pour le motif que ce propriétaire a reculé
devant sa part dans la dépense qu'une
re8tauration convenable devait occasionner.
Le Progrès va-til répondre
Voila comment nos adversaires écrivent
l'histoire 1 Ignorance parfaite, et peut être
mauvaise foi.
Le Progrès trouve que la ville devrait
faire comme font d'autres édilités accorder
des subsides pour la restauration de faqades
monumentales. Or, la ville d'Ypres fait
cela depuis sept ou huit ans, elle inscrit,
dans le budget, une somme de 500 francs,
et, le plus souvent, elle accorde des subsides
extraordinair'cs en vue de la restauration de
faqades privées. Et c'est ainsi que plusieurs
faqades ont été restaurées ou sauvées de la
ruine. Faut il les énumérer Non, n'est ce
pas On n a qu'a ouvrir les yeux.
Mais puisque le Progrès critique l'ad-
ministration communale catholique sous ce
rapport, ne voudrail-il nous dire si la
précédente administration a jamais subsidié,
ou encouragé seulement, la restauration
d'anciennes faqades Lesquelles La parole
est au Progrès.
CHROMIQUE YPRQISE
Nous ne répoudons pas généralement aux
articles que le Progrès consacre a la chro-
nique Yproise. II faudrait, pour le faire,
relever tous les huit jours, une série de
contre-véritésetde sottises; et nouscroyons
que l'opinion publique, qui est au courant
des faits divers locaux,répond a notre place.
Quelques mots seulement pour relever
les récentes caleinbredaires de l'esthète
du Progrès.
Ce délicieux observateur critique d'abord
l'administration cléricale paree que nos mo
numents se trouvent dans un état de défa-
brement complet, par suite de l'incurie de
cette administration.
Si l'on écrivait cela dans quelques siècles
on pourrait confoDdre M. Alphonse "Vanden
Peereboom avec M.Jules Vanden Peereboom
et faire croire au public que nos grands
monuments ont été restaurés de la faqon la
plus désastreuse sous une administration
catholique. Mais la génération actuelle ne
s'y méprendra pas. Si, tl y a 50 ans, les
restaurations avaient été bien faites, le tout
ne serait pas délabré et a refaire aujour
d'hui.
Réponse, s. v. p., confrère.
Les catholiques viennent de faire abattre
en partie la tourelle de l'Abbaye de St-Jean
du Mont, dit l'esthète. C'est vraimais la
commission des monuments, après un long
et minutieux examen, a ordonné cette
démolition. Est-ce encore par suite de
l'incurie de l'administration catholique
Nous savons que, c.ès qu'ils sont arrivés
au pouvoir,nos amis ont renouveléla toiture
du monument qui était dans un état lamen
table et la commi-sion des monuments a r- u,,VIUuus
trouvé qu'il n'y avait plus moyen de reaédier v°y°ns ainsi s'écrouler, le plus souvent sous
Autre critique abatages.
II s'agit de la disparition des arbres qui
s'alignent des dehx cote's du chemin de ronde
exte'rieur contöurnant le Majoorgracht.
Nous ne voulons relever, pour le moment
que quelques Observations du Progrès.Aussi
bien la question est a l'e'tude, comme l'a
déclaré M.le Bourgmestre,et nous attendrons
le résultat de cette étude pour nous pronon-
cer.
Mais comment l'esthète de la rue de
Dixmude peut il regretter la disparition des
arbres de l'Esplanade et leur remplacement
par d'autres süjets
Tousles ortnes qui se trouvaient la, il y a
douze a treize ans,étaient malades.Quelques-
uns étaient morts, et les connaisseurs don-
naient encore deux ou tiois ans de vie a la
plupart. Fallait-il, pour plaire au Progrès
les laisser laj morts ou mourants, et les
remplacer successivement par des sujets
jeunes 1
Quelle disparate cela eut faitMais l'es
thète du Progrès eut été satisfait peut-être.
II est a craindre qu'il en soit de même des
arbres des remparts extérieurs dans dix
ans il n'y en aura plus un seul. Qu'on inter-
roge les connaisseurs.
Ne vaut il pas mieux faire comme a l'Es
planade renouveler dun coup les deux
rangées et les remplacer par des sujets d'une
meilleure espèce Qu'on nous dise s'il n'est
pas vrai que les ormes de l'Esplanade font
déja-très bel effet,outre qu'ils résisteront bien
plus longtemps que ceux qui les ont précédés.
Allons, Progrèsau lieu de critiquer,
donnez votre avis que feriez-vous
Mais n'allez' pas répéter cette autre obser
vation saugrenue que vous faites On
abat les arbres pour faire de l'argent.ou pour
le platsir d.'en,planter d'autres. ou .pour avan-
tager -un pépiniériste clérical. Tout cela
ne^peut faire que hausser les épaules, de
même que cette autre critique consistant a
dire que M. Qolaert a fait abattre,il y a deux
ans, les beaux peupliers, encore en pleine
croissance, qui longeaient des deux cöiés le
chemin au nord de la Plaine d'amour.
Voudriez vous, confrère, relire certains de
vos articles, oh vous vous faisiez l'echo des
pfaintes des voisins et même des habitants de
toute la ville, au sujet des cotons qui Se
re'pandaient partout, a certaine époque de
l'année
Demandez a la commission des courses ce
qu elle pensait de cette plantation de belle
venue. Quelle idéé, n'est-ce pas pour une
administration libérale, de planter de ces
sujets la, dans les environs immédiats de la
ville!
Mais tout ce que cette administrationa fait
était bien fait pour le Progrès. N a-t-elle pas
planté des noyers qui donnent déja un beau
revenu
C'est vrai, confrère, et l'administration
actuelle en fait autantEt si vos arbres a
coton n'ont pas encore été remplacés par des
noyers, c'est peut être a raison d une circon-
stance que nous connaitrons plus tard.
Nous avons de la patience, nous et nous
le ridicule, toutes vos critiques, et tous vos
débjnages. Ne pensez pas, conlrère, que le
public ne juge et ne compare pas. Et appre
nez qu'un esthete même, s'il veut êtreécouté,
doit être vrai, impartial et juste. Ce que vous
n'êtes pas encore et que vous menacez de
n'être jamais.
Pas de grande fêle sans lendemain. C'est 1-
Davidsfonds qui s'était chargé d'organiser
le lendemain de l'inoubliable journée d>-
dimanche dernier, prolongée le soir par la belle
reunion du Christen Vlaamsch Verbond
Malheureusement, aux Iranspoi ts eiilbousias
tes de la veille avait succédé, sembleU-il, une
certaine lassitude, et la fête de lundi ne fut pas
suivie comme elleméritait de 1'èir--; l'élites ui-
était présente. Plus que jamais les absents om
eu tort, lis y out perdu un concert de premier
ordre.
MM. Albert Van Egroo et Louis Van Iloulte
tout d'abord,l'un au piano, l'autre sur le violon
ont fait valoir toute la souplesse et toute la
mailrise de leur talent musical.
Malgré tout, leur musique transcendanle fm
reléguéeal'arriêre plan par une mu-iqueplns
séduisante encore nous voulons parler de la
parole du conférencier.
0n eüt dit que M. l'abbé Doorn avait rapporlé
de Bruges, avec l'hme d'un descendant de
Breydel et de Coninck, la voix du plus beau
carillon du monde.
C'était une vraie musique que ce noble verbe
flamand qui ruisselaitde sa bouche,harmonieux
et expres-if, en unegammed'accents infinimpnt
variée. Cela coulait de source, sans heurts et
sans hésitaiions, drapant délicieusement, artis-
tiquement toutes les formes de la pensée.
Le moins flamingeant des auditeurs, le moins
familiarisé avec la langue flamande devait né-
cessaiivment se coniplaire h cette audition.
Et nous ne parions ici que du régal servi a
l'oreille.
Mais quel charme supplémentaire pour l'es-
prit que l'emploi d'une langue aussi mhle,aussi
expressive et aussi riche pour parler d'un
homme d'action comme O'Connell.au caractère
énergique, indomptable, k lême ardente et
passionnée pour son triple idéal Dieu,l'Eglise
et la Patrie i
Comme le fit observer M. Doom, au début de
sa belle conférence, l'histoire d'O'Connel n'a
aucun rapport direct avec notre histoire ni avec
la cause flamande mais les grands hommes
appartiennent a tous les peuples et leurs nobles
exemples sont le patrimoine de l'humanité
tout entière. Le patriotismed'O'Connell est fait
pour servir d'exemple auxFlamandsnon moins
qu'aux Irlandais.
Le Davidsfonds ne pouvait être mieux inspiré
dans la poursuite de son but palriotique qu'en
recourant h la parole et au coeur de M. l'abbé
Doom pour metlre en relief les beautés de la
langue flamande et la noblesse d» cette grande
ame si bien peinte par elle même dans cette
formule lapidaire de son testament Je lègue
mon corps a l'Irlande, mon coeur h l'Eglise,
mon hme h Dieu.
Demain, Dimanche soir A 7 1/2 h. Grand
Concert a la Salie Iweins.
Madame ERNA LD Y, du thé&tre royal de
la Monnaie. le Baron J. de Vinck de
Winnezeele, pianiste, et la Schola de
St-Michel prêteront leur concours a cette
fête.
La séance musicale et littéraire,organisée
dimanche soir par la section yproise de la
ligue chrétien ne flamande contre le bias
phème et le l'obscénité avait attiré un nom
breux public. La Symphonie Saint Michel,
sous la direction habile de M.G.Desramault,
a exécuté avec entrain et justesse quelques
morceaux choisis et la société chorale, sous
lapuissante impulsion de M Ch. Bostyn, a
fait goüter la suavité et l'expression des
Liederen de Mendelssohn, alors que la
Schola de Saint-Michel a interprêté avec
art et finesse le Chant du Printemps, de
Fr. Andelhof
M. Sebrechfs, ingénieur a Berchem, le
conférencier du jour, a exposé dans un
discours choisi les grands obstacles au
bonbeur de la vie familiale le désir immo-
déré des voyages, l'abus des boissons alcoo-
liques, les reunions de danse et les orgues
du carnaval il a exprimé le désir de voir
les classes dirigeantes prêcher d'exemple et
a terminé son remarquable discours par le
cri des ancêtres Pro aris etfocis
Par arrêté royal du 17 Février 1908 M.
H. D'Hoine est nommé bougmestre de la
commune de Wytschaete.
Notre député, M. Van Merris, aadresséla
question suivante a M. le ministre de la
guerre
Dans la séance du 6 juin 1907, M. le
ministre a déclaré au Sénat que les brigades
de gendarmerie de Houthem Locre, War-
neton et Wervicq étaient déja érigées. Or,
jusqu'ici, aucune suite n'a été donnée a cette
décision. II me serait agréable vu l'impor-
tance de ces postes, de savoir quand Pinstal-
lation de ces brigades aura lieu.
Nous ferons connaitre la réponse de
M. le général Hellebaut.
Les subsides suivauts sont accordés
5,468 fr. 72 a la fabrique de l'église
Passcheudaele pour la restauration
l'agrandissement de l'église.
12,500 fr. a la fabrique de l'église de Le
Bizet a Ploegsteert pour la construction
d une église.
3 994 f'r. a la fabrique de l'église de War-
neton, pour l'achèvement de la restauration
de l'église.
Par arrêté royal du 29 Janvier 1908 M.
H. Colaert, a Poperinghe est autorisé, sous
certaines conditions, a établir une fabrique
de tabacs en cette ville, section F.N.1316 li.
du plan cadastral a 4185 mètres de la
frontière.
de
et
I orsque vous souffrez beaucoup, lorsque la
maladie vous poursui sans trève, sa' s relache,
qu'anrès avoir- souffert le jour il vous faut eoeore
souffrir la nuit, il n'y a rieu d'aussi dts-Jant c|ue
de ue pas enten 're un petit mot d'esppir, Inais
au contraire ces tristes mots II n'y a pjöu a
faire
A ceux a qui pareil langage a été tenu, nous
ne saurions trop conseiller de se rendre compte
par eux mêmes de co qui leur convient de
regard er ce qui se passé autour d'eux, de rai-
souner un peu, de se baser sur l'expórience de
leurs aruis, de leurs voisins voire même des
étrangers.
Voici, par exemple, le cas d'une jeune tepipie
qui intéreSsera tout le monde 'et particullère-
rrient ceux qui commanoeut a d uter d'uue gtjé-
rison trop lente a venir.
Mile Altermann (Photo. Beyer et Gie,Brux.)
Abandounée et Condamnée
Mademoiselle Maria Altermann,ouvrière en
fabrique a Forest, demeurant a Bruxelles,- 103,
rue de Flandre, était condamnée et abandonnée.
A dix reprises on lui avait doDné a comprendre
qu'elle ne guérirait nas. Elle avait fréquentéjes
höpitaux sans succes. Les personnes qui la
voyaient la co sidèraient comme perdue,- let
cependant elle se porte bien, en tout cas suffl-
samment bien pour travailler a Forest de 8 b.
du matin a 6 h. du soir. ;J
Mile Altermann, anémique et rhumatisante au
dernier dearé. a été confortablement guórie par
les pilules Pink. Après des années de souffrdn-
ces, les pilules Pink lui ont donné le repos
Les pilules Pink sont souveraines cpntre
l'anémie, la chlorose,la faiblesse générale, les
maux d'estomac, migrHnes, névralgies, sciaiti-
tiue. rhumatismes.
On trouve les pilules Pink dans toutes les
pharmacies et au dépot: Phia Derneville, 66,
boulevard de Waterloo, Bruxelles. Frs 3,50 la
boite. Frs: 17,50 les six boites, franco. a
Dépot a Ypres, pharmacie G. LIBOTTE 5
Poperinghe, phaimacie MONTEYNE.
rir les rhumes, la toux et les maux de gorge,
quand on est certain d'être guéii avec une
boite d'un fr. de Pastilles Wahhéry
f Ail
vVf-J Jo
Notre reporter, se trouvant rue des Images
a Anvers, apprit qu'une guérison remarquable
venait de se produirs dans la rue voisiüe, la
rue du Meeting. Aussi vite que ses jambes le
lui permirent.il se dirigea ver» l'endroit indiqué.
De tous les cótés on lui cria Iet chez Mada
me Josephine van de Velde. Et Madame van de
Velde Wjjnne, habitant m 1 rue du Meeting a
Anvers, lui confla re qui suit
J'ai souffert pendant deux ans d'une maladie
de poitrino mes glaires restèrent fixers je
toussais toute la .journée. Souvent, la nuit, les
angoisses m'empêchèrent de dormlr.
Ma poitrine sifflait, haletante surtout.lorsque
javais pris un froid, javais des oppressions
terribles.Je n'avais pas le moindre appétit, je
'tin
<1 ti.
JOSEPHINe
vonrfcUtlDt-WIJNne
d'après photographie
ne pouvais plus vaquer a ma besogne. Je mai-
grissais a tel point que mes amis et les membres
de a lam lie ne me reeonnaissaient plus après
un certain temps. Je.ne pouVais monter lés esca-
liers sans être prise de »erribles battements de
coeur Quelques simples pas me fati-uaient
J avats en vain employé tous les reraèdes possi
bles et ïmrossible.-). Une amie attira mon
attention sur le Sirot.i de l'Abbaye, du Gpuvent
Sancta Paulo, remède beaucoup vanté pour son
action excellente Après avoir pris' un flacon.
},®s F'aires se détachèrent ajsémenf, j'avais
i intuition que re remède me ferait du bien. J'en
pris encore 5 bouteilles par la suite, et mé voila
complètemen' guérie Vous pouvez publier mon
attestation et mon portrait dans les journaux.
Le Sirop de l'Abbaye est un remède délicieux
pour la protection de jeunes et vieux contre
toutes les affections de la noitrine et des pou-
mons, l'asthme, la coqueluclie, les glaires les
froids anciens et ré-alcitrants, les suites de
1 influenza, les maux de gorge, etc. etc.
Prix 2 fr., i fr. et 7 fr. le flacon.
Dépöt-général L. I. Akker, Rotterdam.
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Windekens, et dans toutes les bonnes phar
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