A la Chambre
iit
Téléphone §2
Téléplione 52
QHRQUtQUE fPÊGtSS
Samedi 2!) Février I WO8
10 centimes ie ft*
Etrermes Pontificates
"Volre enseignement libre
jugé par i'étranger
Brigades de gendarmerie
a Houlhem.
Locre, Warneton et NVervicq
Petile Bourgeoisie
Sermons francais
Le grand Concert
du '23 Février
43 A «nee
©ai s'abonne rue au Beurre, 36, a Ypres, et k tous les bureaux de poste du
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royaume.
JOURNAL
©rgane Gatholique
TPRES
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E. H. L. Cornette, onderpastor 5.00
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Vlr Mme Ev. Huys 5.00
Eoleta Devooght 5.00
Eudoxie Van Hocke 2.00
On n'a pas été sans remarquer, au cours
e la manifestation Struye, la predilection
êmoignée par le jubilaire pour les institu-
ons d'enseignement au nom desquelles des
erbes lui étaient offertes en même temps
ue des felicitations.
Dans les speechs tie remerciment quil
nprov sa en réponse a ces hommages, ce
■rand protecteur derenscignement catholique
plut a Lire ussortir non seulement les
ienfaits intrinsèques et immédiats de eet
rseignement, mais en outre les espérances
u'il renferme pour l'avenir du parti constitué
aur la défense des intéréts religieux et
loraux.
C'était le politicien clairvoyant et avisé qui
irlait c'était l'observateur judicieux de ce
ai se passé autour de lui, a l'étranger et
ïêrae dans notre pays.
La recrudescence d'efforts que l'on constate
l'heure actuelle, chez 1103 adversaires, en
ie de déchristianiser l'école et de priver
infant d'éducation religieuse, appelle, en
fet, de notre part un redoublement de vigi
nee et de fermeté. Et Pon comprend que
ilui qui s'altacha toute sa vie a défendre, a
"omouvoir et a soutemr l'enseignement
itholique se préoccupe de la bonne conti-
ration de son oeuvre favorite.
Mais eet enseignement n'eüt-il pas des
tres suprêmes a la faveur et a la générosité
:s catholiques, pour les raisons que nous
nons de rappeler, n'en constituerait pas
oins une des oeuvres les plus bienfaisantes
les .plus glorieuses de la patrie, au point
vue de l'intérêt général.
Voici a eet égard l'avis fort peu suspect
anjuge placé en dehois de nos quereües.
s'agitd'un rédacteur du Standaard le
urnal protestant du Dr Kuyper.
Depuis 1834, l'époque oü les catholiques
Iges grace a une organisation et une soli-
rité au dessus de tout éloge, remportèrent
victoire décisive au Parlement beige, la
Hganisation de l'enseignement libre, qui
lobjet principal du scrutin, n'a cessé de
iporter ses fruits. En effst, les succès rem-
rtés par les Beiges sur le terrain économi-
e, se multiplient au fur et a mesure du
teloppement de l'enseignement libre.
.a prospérité financière, le bien-être des
dtiples industries, l'accroissement intense
importations et exportations, distinguent
irevoisine méridionale des grandes nations
opéennes. Malgré la désorganisation du
rché financier américain, dont le contre-
ip tut si pénibie pour la plupart des firmes
rlandaises, la Belgique a traversé une
iode de développemeut extraordinaire, et
art une diminution du commerce mariti-
presque exclusivement passif, onnese
fit nullement douté de la crise.
jtacea la perspicacité de ses ministres, la
gique se trouve actuellement a la tête des
s européens au point de vue d'oeuvres
iales. Nulle part, celles-ci n'ont atteint
iportance qu'elles ont dans ce pays. Le
artement réservé aux oeuvres sociales, a
dernière exposition de Liége, était a la
un et une lecon aux grandes puis- j
-es. Voila le résultat de vingt-trois ans de j
de d un Gouvemement, qui, depuis son j
dement, n'a eu en vue que le bien-être
ëriel et intellectuel de ses sujets, résultat
ael 1 enseignement libre a contribue' pour j
large part.
(Suite)
Af. Colaertrapporteur. Si vous me
demandez ce que ces provinces dounent aux
établissements catholiques, je vous répon-
drai de la même fa^on qu'elles ne donneut
rien du tout. Rien nos établissements
d'enseignement technique écoles proies-
sionnelles, inaustrielles ou ménagères,
situées dans les lirnites de leur territoire.
Af. Demblon. Elles ont raison.
Af. Colaertrapporteur. Ah elles ont
raison L'opinion pubüque nous donnera
raison de critiquer les agissemmts de ces
provinces qui subsidient i'institut rationa-
liste de Forest situé en dehors de leur terri
toire, et d® ne pas subsidier les instituts
privés catho'iques de leur proviuee.
Af. Demblon. C'est une erreur. Je
demande la parole.
Af. Colaertrapporteur. Non, il n'y a
pas d'erreur. 11 ne faut pas deux facons
d'agir. Lorsque vous accordez des subsides
aux institutions libres-penseuses, l'équité
exige que vous en donniez aux institutions
catholiques.
Af. Furnémont. Vous arriverez a limiter
l'iaitiative des provinces.
Af. Colaert, rapporteur. Si les provin
ces catholiques ne subsidient pas les institu
tions libérales ou socialistes qui se trouvent
sur leur territoire, c'est qu'il n'y en a pas.
Je suis convaiucu que le jour oü vous pren-
driez l'initiative de subsidier les établisse
ments catholiques, toutes les provinces
subsidieraient égalemeut les établissements
que vous voudriez créer,pourvu qu'iis ne
poursuiveut pas un but hostile a nos insti-
j tutions.
j Af. Demblon. Vous feriez comme pour
j les nominations d© bourgmestres.
M. Furnémont.Les subsides a I'institut
I rationaliste sont votés par vos amis au con-
Iseil communal de Bruxelles, par M.
Wauwermans entre autres.
I Af. Colaertrapporteur. Le conseil
j communal de Bruxelles n'est pas en cause
pour le moment. II s'agit du droit de la
province ©t je men tiens a celui-la, paree
que c'est le seul au sujet duquel il ait été
paiié en section centrale.
Af. Furnémont. Vous vou3 en prenez a
l'autonomie provinciale et ensuite vous sup-
primerez l'autonomie communale.
Af. Colaert, rapporteur. Nous sommes
partisans des deux.Elles ont toujours trouvé
des défenseurs a druite et nous n'entendons
pas qu'il soit porté atteinte a l'uue ou a
l'autre.
Af. Demblon. Vous ladétruisez
Af. Colaert, rapporteur. C'est entendu.
Nous sommes des destructeurs 1
Voici done les agissements de deux pro-
vinces vis-a-vis de eet institut les provin-
ces de Liége et du Haiuaut subsidient un
institut situé dans une autre province. C'est
absoiument inconstitutionnel et notre pacte
iondamental est formel a eet égard. La pro
vince ne peut sortir des lirnites de ses pou-
voirs et intervenir dans les affaires d'une
autre province.
Les provinces n'ont pas re</u non plus de
la part du législateur constituant une mis
sion d'enseignement. Voici, a ce sujet,
l'opinion d'uu homme dont vous ne récu-
serez certes pas l'autorité. M. Qiron, dans
son dictionnaire du droit administratif dit
ce qui suit
Le congrès constituant de la Belgique a
su éviter, dans lorgauisation proviuciale
nouvelle, las vices des divers systèmes qui
i'avaient précédé. 11 a consacré l'existence
du pouvoir provincial et lui a laissé la
gestion des intéréts administrates et civils
de la province, eu lui refusant, d'autre part,
tout caractère politique.
Je pense que c'est l'opinion qui doit être
soutenue en présence des textes de la
Constitution et de la loi provinciale.
II est probab e que la question n'aurait
pas été soulevée, si les conseils provinciaux
Mticléricaux étaient plus impartiaux, et si
notamment celui du Brabant ne refusait pas
a l'université catholique de Louvain le sub
side qu'elle accorde a l'université libre de
Bruxelles et même a l'université nouvelle.
Lorsque les catholiques avaientla majonté
au conseil provincial du Brabant, il y a
quelques aunées, fis ont donné l'exemple de
la to'érance et de 1" ijartialité en subsi-
diant les deux uuiver. .Jtde Bruxelles et de
Louvain de la même '41.Que pouvez vous
répond. e a cela
Af. V an der vel de. Dans le cas oü vos
amis redeviendraieut majorité au conseil
provincial du Brabant, subsidieraient-ils
l'ui iversité nouvelle
Af. van Limburg-Stirum. C'est bien
possible.
Af. Colaert, rapporteur.C'est probable.
Af. Furnémont. Le gouvernement
catholique lui a retiié le droit d'accorder
des diplómes.
A suivré)
Mardi 2S Février.
Comme d'habitude les ministres compé
tents répondent a une série de questions. On
trouvera plus bas le texte de la réponse faite
par M. le ministre de la guerre a une question
de M le député Van Merris.
La Chambre reprend la suite de l'inter-
pellation Vandervelde sur lapplication des
règlements relatifs au mariage des officiers,
interpellation provoquée par le suicide du
capitaine Gillieux.
Le ministre expose que le département de
la guerre se montre trés large dans l'applica-
t on des règlements, mais qu'il y a lieu de
maintenir ceux ci les officiers ont un rang a
garder dés lors, )e ministère de Ia guerre
ne peut se désintéresser complètement des
mariages a contracter par les officiers.
Af. Vandervelde dépose un ordre du jour
réclamant la suppression du décret de 1808
prescrivant un minimum de fortune il le
développe longuement.
Af. C0//5 estime que l'enquête du minis
tère de la guerre ne peut et ne doit porter
que sur la question de moralité. D'après M.
Verhaeghen, au contraire, aussi longtemps
que les traitements des officiers ne sont pas
plus élevés qu'il ne le sont actuellement, on
doit exiger de la future une certaine garantie
de fortune.
Af. de Brocqueville dépose un ordre du
jour tendant a faciliter dans la plus large
mesure possible le mariage des officiers.
L'appel nominal est réclamé par laliroite.
La Chambre n'est plus en nombre. Néan-
moins on passe au vote par assis et levéI
lor.Ire du jour Vandervelde est voté extréme- 1
gauche contre droite.
Suit une interpellation de M. D'hauwer au
sujet d'un conseiller communal suppléant de 'j
Nukerke.
Mercredi 26 Février
M. Helleputte, ministre des chemins de
fer, s'explique au sujet du droit d'association
des ouvriers du railway.il est disposé a le leur
reconnaitre de Ia fa^on la plus large iorsqu'ii
s'agit decréer des mutualités ou des syndicats de la gendarmerie pou7 908,7'^
d'intérêt professionnel. Mais il ne peut les
Jeudi 27 Février
Af. Bertrand interpelle le ministre des
Chemins de fer sur 1 interdiction de la vente
des journaux socialistes dans les gares.
Le ministre répondra a la fin de la discus
sion du budget. II s'occupe de questions
d'intérêt local.
Vendredi 28 Février
Séance trés arumée. La question du Congo
revient sur le tapis a propos de la demande
de Af. Vandervelde de communiquer a la
Chambre ou de faire traduire le Livre
blanc publié par 1 Angleterre.
Af Schollaert, au nom du gouvernement,
donne lecture d'une de'claration au sujet du
Congo. Nous ne pouvons, dit-il, accueillir
la demande de M. Vandervelde. Le gouver
nement a le souci de renseigner le Parlement.
Mais i 1 est contraire aux usages qu'un gou
vernement fasse distribuer des recueils de
documents diplomatiques publiés par des
gouvernement8 étrangers.
Tout gouvernement soucieux des intéréts
et de la dignité du pays dont la direction
lui est confiée doit avoir a cceur de régler les
questions qui concernent la nation dans une
pleine et entière indépendance (Trés bien!
a droite).
Je puis assurer que d'ici peu de jours nous
saisirons la Commission des XVII des modi
fications que nous proposerons au traité de
reprise.
La discussion s'engage entre MM. Woeste,
Verhaegen, Hymans, Neujean et Meche
lynck.
Un ordre du jour de Af. Mechelynck t st
rejeté par 76 voix contre 56 et l'abstention
de M. Beernaert.
Au sujet de la vente de journaux socialis
tes dans les gares Af. Helleputte répond que
la question a été a plusieurs reprises soumise
k la Chambre qui a maintenu l'interdiction.
On continue la discussion du budget des
chemins de fer. La Chambre entend
Af. de Smet de Naeyer qui répond a des
critiques formulées par Af. Mechelynck.
autoriser a se syndiquer puur faire pièce
a l'état. Ce serait l'anarchie.
Le ministre estappuyé par MM. Waroqué,
Masson, Carton de Wiart et Hymans
lorsqu'au nom de l'intérêt général et de la
sécurité des voyageurs il conteste aux ou
vriers du railway le droit de grève.
II conclut qu'il se montrera favorable k
toute proposition qui sera utile aux ouvriers
en sauvegardant les intéréts de l'Etat.
Af. Destrée soutient que les ouvriers de
l'Etat doivent être mis sur le même pied que
ceux de l'industrie privée. II défend l'ordre
du jour Anseele.
L'ordre du jour de M. Mabille accepté
par le ministre des chemins de fer, est voté
par 60 voix contre 3i et 13 abstentions pour
sa première partie qui dénie le droit de grève
et par assis et levés quant a sa seconde partie
qui declare que les ouvriers de l'Etat doivent
jouir du droit de s'associer librement dans
toute la mesure compatible avec la nécessité
de sauvegarder l'ordre et la discipline.
M. van Merris, député de l'arrondissement
d'Ypres, avait posé une question a M. le
lieutenant-général Hellebaut en faveur de la
prompte installation de brigades de gendar
merie a Houthem, Locre, Warneton ct
Wervicq.
M. le ministre a fait la réponse suivante
au cours de la séance de la Chambre du
25 février
En déclarant, a la séance du Sénat du
6 juin 1907, que la création de brigades de
gendarmerie a Houthem, Locre, Warneton
et Wervicq serait comprise dans le budget
avais espéré
j que l'étude de ces questions par les autorités
v compétentes aurait été terminée suffisam-
j ment a temps.
La coordination du travail d'ensemble
de la gendarmerie ne l'ayant pas permis, les
j crédits nécessaires a ces quatre creations
i seront portés au budget de la gendarmerie
pour 1909.
En attendant, mon département a fait
installer un poste provisoire a Houthem
depuis le 29 octobre dernier et il fera hater
1'établissement depostes similaires a Locre,
Warneton et Wervicq.
Le sud de notre arrondissement re^oit
ainsi une satisfaction partielle au point de
vue de 1 amélioration de la police rurale. II y
a lieu de s en réjouir. Notre dévoué représen
tant M. van Merris ne manquera pas, nous
n'en doutons guère, de revenir a la charge,
afin d'obtenir de M. le Ministre de la Guerre
une exécution aussi prompte que possible de
ses promesses.
Quatre a cinq cents personnes assistaient
samedi soir en la salie du Volkshuis a 1&
réunion préparatoire pour la constitution
d'une Ligue pour la défense des intéréts de
Ia petite Bourgeoisie. M. Dierckx, d'Anverg,
secrétaire général de la Kédération nationale
remplacant M. Hector Lambrec its, chef de
division au ministère de l'industrie et du
Travail, einpêché, paria en premier lieu.
Au moyen d'exemples, il prouva que la
réuovation de la petite bourgeoisie doit se
réaliser par l'union et l'éducation profes-
sionnelle. Après lui, M. l'avocat Begerem,
conseiller communal, qui présidait, exposa
ce que le Comité provisoire a eu en vue en
fondant la ligue pour la défense des intéréts
de la petite bourgeoisie, ce que seroct
ses premiers travauxet finit par u i vibrant
appel pour la coopération de tous.
A l'occasion du Carême, le R. P. Hoff
mann, des Frères prêcheurs, le prédicateur
qui a eu taut de succès les années prócé-
dentes, viendracette année encore faire une
série de sermons en francais. Ces sermons
auront lieu le jeudi en léglise St-Nicolas,
pendant le salut de 5 heures 1/2. Le premier
est fixé au jeudi 5 mars prochain.
Décidément notre sociéfé royale a bien
faities choses eu cette saison d'hiver la
parfaite réussite du grand concert de Di-
manche dernier en est une nouvelle preuve.
Un audiloire «particulièrernent nombreux
emplissait la vaste Balie Iweins brillarnment
éclairée.
M. le sénateur baron de Vinck présidait
entouré de la plupart des autorités et d'un
grand nombre de dames aux riches toilettes
apparteuant aux piincipales families de la
villa et des environs;
La Fanfare Royale avait mis au program
ma 4 cóté d'oeuvres coquettes et variées,
1 artistique Fantaisie-ballet Terpsis de Jean
Heymans,exéc:itée brillarnment sous l'habile
direction de M. E. Verstraete, premier prix
du conservatoire royal de Bruxelles.
Trés bcdle exécution du chteur mixte de
la Schola de St Michel qui a déja acquis
partm nous une réputation de bon aloi.
Les trois oeuvres Jachtlied, Meilied et
Zeelied de Mendelssohn, pages délicieuses
dn maitre coloriste, sensitif et poétique, ont
été interprétées avec justesse et expressiou
par les 85 membres de la Chorale, tandis
que l'Hymne au Printemps de Andelhof,
a révélé les heureuses qUalités vocales
acquises par les cinquante enfants de la
Bchola. Un succès considérable a salué leur
savant et dévoué Directeur, M. Charles
Bostyn.
Madame Gaby Ernaldy, cantatrice du
Théütre R,oyal de la Mounaie, a grandement
contribué au succès de la tête. Daus la page
si difficile 1 'Air de Louise de Charpentier,
et la délicieuse Villanelle de Ia Dell'Aqua,
elle a fait valoir sa voix pure, bien timbre©
at les qualités maitresses d'une belle diction
et d'une justesse impeccable qui révèlent uu
grand talent. Rappelée plusieurs fois avec
enthousiasme la gracieuse artiste dont la
voix sepanouit en vocalises superbes a
chanté encore deux pages exquises de sou
riche répertoire.
Une part de ce succès revient également
a son excellent pianiste accompagnateur,
notre concitoyen M. Louis Vanhoutte dont
la reputation artistique n'est plus a faire.
Le gracieux concours de M. le Baron
J. de Vinck de Winnezeele, pianiste, neveu
du Président de la Fanfare Royale, a été une
surprise charmante et un succès considé
rable.
Trés heureux dans le choix et l'interpré-
tation des oeuvres de Chopin et des maatres