A ia Chambre L'agriculture cléricale Nomination La question du Congo Le mandememt do <-arême du cardinal Mercier A la Congrégalion de St .VI a rli \ux instituteurs A propos du 2b Mars Musique honnêtes, pour tous ceux et toutes celles qui veulent être et rester des chrétiens et des chrétiennes et pouritous les autres qui ne veulent pas ravaler leurs moeurs I A tous ceux-la nous recommandons l'abonnement i la Bonne Chanson. L'ceuvre paralt en fascicules mensuels. Chaque fascicule contient en moyenne 8 chansons avec texte et accompagnement de de piano, des poésies a dire (ohé, les mono loguistes de salon et ce qui ne gate rien, des notes historiques et autres sur les mani festations arlistiques de grande et parfaite tenue. L'abonnement coüte n francs Fan. Pour ce qu'on vous donne c'est pour rien Et d nest pas de pianiste amateur, pas de chan- teur ou chanteuse de salon qui ne dépensit dix foix plus pour dix fois moins de musi- ques S'adresser a M. 1 Administrateur de la Bonne Chanson, 3a, Faubourg St-Honoré, a Paris, en indiquant ses noms et adresse exacte. Les oeuvres de Boirel s'obtiennent facile- ment dans toutes les librairies vendant des musiques. Des recueils de choix ont été luxueuse- ment édités en ces derniers temps, citons Les Chansons en dentelles, (chansons Louis XV). Les Chansons de la Fleur de Lys, (guer res Vendéennes de 1793). Les Chansons pour Lison, (poèmes d'amour rustique). Les Chansons de Jean le Rêveur. Les Chansons de Not' Pays. Les Chansons des Petits Bretons. Tous ces albums artistiquement illustrés et sous couverture riche, contiennent en moyenne de ra a i5 chansons avec accom pagnement de piano prix 10 frs, par album (les chansons pour Lison coütent 8 frs, seulement). 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Quant a moi, persuadé quelle est inévitable et s'impose au pays comme un grand devoir de patriotisme et de dignité, je crois ne pouvoir désormais invo- quer les modalités du traité omme un motif suffisant d'opposition. Nous navons pas voulu admettre que la reprise iut subor- donnée a la Fondation do la Couronne, jugeant que cette condition limitant la souveraineté nationale en Belgique comme au Congo,et nous avons obtenu satisfaction. Les modalités nouvelles n'ont plus le même caractère elles laissent la souveraineté intacte et le projet de charte coloniale, dans sou ensemble, assure aux pouvoirs publics beiges l'excrcice d'un plein contröle sur (administration du Congo. Dans ces conditions, oa peut dire que (annexion du Congo est faite.Toute la dro.te votera, a une settle exception prés, cello ue M. Coifs, le traité de reprise et la loi colo niale. Quant a (opposition, il est certain que les libéraux de la nuance Hymans et les députés libéraux d'Anvers voteront avec la droite. II n'y aura done que les radicaux a la suite de MM. Lorand et Janson pour suivre les républicains et les socialistes de (extréme gauche. Car c'est par hostilité au Rot et k la mo narchie plus que par opposition a la politi que coloniale que l'extrême-gauche votera contre la reprise du Congo. M. Vandervelde se déclare partisan, en prineipe, de la politique coloniale. II dit a clos Chansons a dire, des Chansons qui veut (entendre que (annexion est, a ses fondateurg> yeux, inéluctable. Et tl entraine son parti a gsj..C0 tout M. de Schellinck défend la cause des instituteurs et demande que le gouverne ment relève le tauxde leur pension. M. Coifs prote8te contre la partialité avec laquelle les administrations publiques anticatholiques répartissent les subsides en matière scolaire. Les libéraux et les socia listes ne veulent pas que toutes les écoles soient mises sur Ie mêmTpied ils n ont de faveur que pour les écoles neutres Vous voulez, dit-il en s'adressant la gauche, être les maitres absolus de 1 ensei gnement, être les seuls a décerner les diplö- mes afin d'empêcher ceux qui n'auront pas regu votre enseignement d'arriver aux em- plois publics. (Interruptions a gauche.) M. Janson próne(instruction obligatoire. M.PirmeNous sommes paitisans de (enseignement général, mais il doit être libre. M. Janson. Vous exigez que l'ensei gnement soit libre et subsidée. M. Colaert. Ils rendent le même service. M. Hoyois. Nous voulons l'égalité. Aux dires delIndépendance, (agriculture s'est cléricalisée, elle est devenue entre les mains catholiques un formidable engin politique, etc. Tout cela parce que M.Giroul a dit,(autre jour, a la Chambre, qu'il connaxt une laiterie coopérative oü onze curés et un député permanent catholique figurent parmi vous n'avez pas pour vous aider, le prêtre plein de zèle et de bonne volonté, le prêtre qui travaille sans vouloir rechercher dans son travail un intérêt matériel quelconque. Ce qu'il veut, ce u'est pas non plus la réus site politique de tel ou de tel parti, mais bien (intérêt matériel et spirituel du paysan. Et c'est bien cela qui exaspère les libé raux ils peuvent user de tout 1 ascendant possible, ils n'arriveront pas a posséder sur le paysan une autorité quelconque devront en faire leur deuil lis Monsieur Gilleberl-Feneau vient d être nommé par arrêté royal, sous-lieutenant au Corps des Sapeuis Pompiers d Ypres. A cette occasion 1 Harmonie Commuuale a donné Mardi soir une sénérade au nouvel officier. Monsieur le bourgmestre- député Colaert, Monsieur 1 échevin Fraijes président de (Harmonie Communale et Mr le Commandant Bau< ont pris la parole pour le féliciter et lui sou baiter une longue carrière dans ses nouvelles fonctions. Nos sincères félicitations. La Commission des XVII a adopté la loi coloniale par 11 voix contre 1 (M. Lorand) et 1 abstention (M. Vandervelde). La reprise du Congo est votée par 10 voix contre 2 (MM. Lorand et Vandervelde) et (abstention de M. Masson. Ont voté pour MM. Cooreman, Beernaert, Iluysmans, Hymans, De Sadeleer, Segers, Visart, Ver- haegen, DeGroote et Carton de VViart. Etaient absents MM. Begerem, Beltrand, WoestéetDe Lantsheere. M. Hymans a donné, au moment du vote, lecture d'une déclaration par laquelle il explique son vote. Nous en extrayoris le passage essentiel La question sur laquelle nous avons a nous prononcei'est celle de (annexion elie- Le Modernisme Voici la seconde partie de la lettre pas torale de S. E. le cardinal-archevêque de Malines Le cardinal dissipe deux equivoques dont bénéficie le modernisme. Le Pape, en condamnanl le modernismese serait mis en travers du progrès. La presse incrédule clame bruyamment que le Pape, en condamnant le Modernisme, s'est mis en travers da progrès et refuse aux catholiques le droit de marcher avec leur siècle. Trompés par ce mensonge, que certains polémistes catholiques ont impru- demment accrédité, quelques êmes droites, jusqu'ici fidèles a (Eglise, fléchissent, se découragent, s'imaginant bien a tort qu'elles ne peuvent en même temps obéir a leur conscience chrétienne et servir la cause du progrès scientifique. Je me ferai an devoir de répondre a cette accusation calomnieuse de la presse hostile, dans une communication plus spécialement destinée au clergé et dont il pourra, ia oü il le jugera a propos,utiliser a votre intention certains extraits. Est-il bien nécessaire, d'ailleurs, de faire voir aux hommes de bonne foi, en Belgique, yeux, inéluctable. Et il eutraine son parti i la repousser 1 Mardi 24 Mars Suite de (interpellation de MM. Mabille et consorts au sujet de (emploi des pierres dans la construction du Mont des Arts. Divers orateurs se plaignent comme M. Mabille de (ostracisme qui atteint la pierre bleue du pays. M. Snoy préférerait qu on fit ud sacrifice dargent et qu'on renongat a a ce projet fantaisiste. M. Monville traite le projet d'absurde et (oeuvre de Maquet de barbare et d'abominable. M. Delbeke,ministre des travaux publics, déclare se rallier a (ordre du jour Mabille sous les réserves quila exprimées précé- demment. Get ordre du jour répond trop bien a ses sentiments personnels pour qu il veuille le combattre n'importe quel point de vue. L'ordre du jour Mabille est adopté par assis et levés. M. Verheyen adresse au ministre du travail une interpellation relative aux socié- tés de secours mutuels. M. Hubert déclare n'y rien comprendre. M. Asou interpell© le ministre de 1 Inté rieur au sujet de la validation des élections de Tournai qui avaient été annulées par la deputation permanente du Hainaut. Mercredi 25 Mars A propos de la discussion du budget du sciences et des arts, Af. H. Delvaux se déclare adversaire de (instruction obliga toire, dont (introduction serait absolument inutile chez nous mais il demande qu'on remédie a (absentéisme. Af. Gilles de Pélichy préconise les visites a domicile chez les parents par les instituteurs, comme cela se pratique en Allemague. M. de Ponthière réclame la mise de (enseignement libre sur Ie même pied que (enseignement officiel. Jeudi 26 mars M. Daens parle en faveur de (instruction obligatoire. que, pour être avec le Pape contre le Moder nisme, on n'en est pas moins a«ec son siècle pour promouvoir le progrès et honorer la science Grêces en soit rendues a Dieu, nous vous (avons dit, les catholiques beiges ont écliappé aux hérésies modernistes. Les représentants de (enseignement philosophi- que et théologique de notre université et de nos facultés libres, des séminaires, des congrégations religieuses ont unanimement et spontanément déclaré et montré, dans un document signé par chacun d'eux, que, par sa courageuse Encyclique, le Pape a sauvé la Foi et protégé la science. Or, ces mêmes signataires n'ont-ils pas le droit de se tourner fièrement vers leurs accusateurs et, au nom des institutions catholiques qu'ils représentent, de leur demanderQuelle est done la science que nous n'ayons servie et ne servions aussi bien, sinon mieux que vous Nos maitres redou- tent ils d'être comparés aux votres Les élèves que nous formons et que les concours publics mettent en présence de vos élèves ne dépassent ils pas régulièrement les votres La vigueur des convictions et la sincérite de (amour s eprouvent au sacrifice. Connaissez-vous, Mes Frères,des largesses d'incroyants au profit de la science Si oui, je m'en rejouis et je vous invite, sans crainte, et les mettre en parallèle avec les millions que verse la générosité des catholiques beiges Est-ce tout Oui... après cela, il n'est pas étonnant que les cures n'incitent pas leurs ouailles a voter pour les libéraux, puisque ceux ci leur dénient le droit (et a quel titre done I) de participer a la foudation d'une laiterie, par exemple. Ce qui n'empêche VIndépendance de con- clure comme suit O11 a le grand tort a gauche de ne pas attacher a la conquête du paysan, la même importance qü'y attachent les cléiicaux. C'est de la boune politique, n'est ce pas? Voyez ce que font les cléricaux; haro Mais entre nous, puurquoi ne ferions-nous pas de même Et qu'est ce qui nous vaut ainsi (indigna tion du grave journal Quels sont tous les attentats que nous avons perpétrés contre les paysans Le compagnon "Anseele s'est chargé de le dire a la Chambre le 19 mars dernier Vous autresmessieurs de la droite, vous ave$ créé des oeuvres agricoles, BELLESNOMBREUSES et FORTES aussi ave\-vous rencontré de nombreuses difficultésmalgré la situation favorable dans laquelle vous vous trouvie\. Ce n'est plus la vérité dans la boucbe des enfants, mais dans la bouche d'un adver saire. Faut-ii que cette vérité soit claire, saute aux yeux, pour que nos ennemis eux mêmes soient forcés de la confesser Oui, nos oeuvres agi icoles forment au parti catholique une belle couronne. Ce sont les diverses assurances contre] la mortalité animale les syndicats d'élevage ayant pour but (amelioration des races les syndicats pour (achat des engrais et des semences les laiteries les caisses de pensions les sociétés de secours mutuels (enseignement agricole, etc. Faites en autant, Messieurs les libéraux, ou plutót, essayez d'en faire autant, car nous n hésitons pas k le dire etnous ne nous en cachons point, vous risquez fort de ne pas réussir, et cela pour le simple motif que La fête musicale et dramatique organisée par nos vaillants jeunes gens de la Congré- gation de St Martin avait amenié Dimaucbe et Lundi derniers une énorme ffl tence de parents, bienfaiteurs et amis. L'exéculion du programme aussi varié qu'intéressant nous a révélé les précieuses ressources dont dispose la Congregation en fait de membres musiciens, chanteurs et bons acteurs. Toutes nos félicitations a ces jeunes gens d'élite espoir de (avenir, et tous nos remer- ciements a Monsieur le Directeur et a Monsieur le (réfet, et aux membres du Oonseil qui se dévouent a cette oeuvre par excellence, la préservation de la jeunesse. réchauffé. Mais (occasion nous parait opportune pour mettre uue fois de plU8 QQ relief on ne le fera jamais ass0z (igno rance générale des ennemis de notre Foi. Cependant, pour bieu moutrer que nous n'y mettons aucuae exagóration, nous comineucerons par avouer a ceux que nous accusons que, de notre cötécatte ignorance n'est pas rare uon plus sur le cbapttre spécial du dogine de 1 Immaculée Concep tion. Nombreux sont les catholiques quj coufondent cette prerogative avec la virgi. nité parfaite de Marie. Mais l'inconvéuieit de notre cóté est minime il ne porte pas* conséquence. Combien d autre» dogmes auxquels nous adhérons pieinement san» être seulement capables de les comprendre 1 Que d'axiomes, que de vérité» d'ordre mathématique que nous acceptons sans pouvoir les démontrer 1 Mais du moment que (on se. permet de combattre une vérité admise et proclameé par uue foule d'espiits supérieurs, il faut suvoir étayer sa négatiou. Tout au moins est-il indispensable, dans ce cas, que l'0n n'éttle pas inconsciemmeut une ignorance, qui doit vous faire récuser tout de suite. Telle est pourtant la gaffe que commet- teut la plupart des insulteurs de Ia Foi et en particulier les contempteurs du dogme de i'Immaculée Conception. Nous en avons maint spéciment sous les yeux. Et leur lecture nous a paru paiticulièrement savou- reus8 au moment de célébrer le» gloires jubilaires de la Vierge Immaculée. Cette confusion de (ignorance constatée chez ceux-la même qui se prévalent de la science pour nier ce que nous croyons n'est certe» pas le moindre parmi les hommages écla tants et universels que le 25 Mars a suscités en l'bonueur de la Mère de Dieu. séden- biver, aux a (oeuvre de (enseignement primaire, secon daire et supérieur. Seconde equivoque. L' assimilation incon scienle de la constitution de l'Eglise aux organisations politiques modernes. La seconde équivoque qui profite a la pénétration de (esprit moderniste parmi la jeunesse et qui le rend parfois séduisant aux masses, c'est (assimilation inconsciente de la constitution de l'Eglise catholique organisations modernes. Sous le régime parlementaire, chaque citoyen est supposé investi d'une part d'auto- rité dans la direction des affaires publiques les théories révolutoinnaires mises en circu lation par J. J. Rousseau et formulées dans la Déclaration des Droits de (homme deiySq, ont répandu dans les masses cette ide'e irréfléchie que (autorité directrice d'un pays est faite de la somme des volontés indivi- duelles de la collcctivité sociale. Les repré sentants du pouvoir sont ainsi considérés comme des délégués, do.it le lóle exclusif est d'interpréter, de faire valoir la pensée et la volonté de leurs commettants. C'est cette conception du pouvoir que Doellinger voulait appliquer aux évêques réunis en concile au Vatican. A son tour, Tyrrell (applique aux évêques comme aux fidèles, ecclésiastiques ou laïques de la communauté chrétienne, pour ne réserver aux évcques et même il (autorité suprème, Le priutemps va revenir et avec iui les oiseaux. Ceux ci, et les "quelques espèces taires qui ne nous quittent pas en vont conslruire leurs nids. Instituteurs, dites et redites a vos élèves qu'ils d .ivent respecter ces nids, qu'ils doi- vent protéger les oiseaux. C'est un devoir, et cela devient une ne- cessité. Les dénicheurs font aux oiseaux la gsurre la plus cruelle. Les ceufs détruits seraient de ren us des oiseaux qui auraient dévoré un nombre incalculable d'insectes dangereux et nuisible3. Que les parents et les institu teurs usent de laur autorité pour mettre fin a ces actes de vandalisme. La fête de (Aononciation, célébrée mer credi dernier, avait pri3, cette année, une importance exceptionnelle du fait de sa coincidence avec la commémoration cinquantenaire de la principale des 18 apparitions de Lourdes. C'est, en effet, le 25 Mars 1858 que la Vierge, après avoir apparu déja quinze fois a Bernadette, se laissant manifestement faire violence par la prièi e iustanïe de (humble enfant, contirma plutót qu elle ne révéla son idenlité, mais avec le titre spécial d'Immaculée Concep tion. C'était la confirmation par le Ciel lui même de (iniaillibdité pontificale c'était la ratification de la défiuition dogmatique faite par Pie IX de la conception immaculée de la Mère du Christ, C'élait le couronne- ment des quinze apparitions précédentes et (apoBtillement de toutes les merveilles qui devaient se produire dans la suite, a Lour des. Aussi <.etle journée jubilaire du (25 Mars a-t-elle été célébrée avec un éclat extraor dinaire. Nos lecteurs en auront lu déja le compte rendu dans les erganes quotidiens. Notre intention n'est pas de leur servir du au Pape, que le droit d'enregistrer et de proclamer authentiquement de qu ont pensé aimé, seuti les membres dispersés de la familie chrétienne, voire même de la société desêmes religieuses. Cette assimilation est trompeuse, mes Frères. La société civile nait, suivant une loi naturelle, de (union et de la coopération des volontés des membres qui la constituent. Mais l'Eglise, société surnaturelle, est essentiellement d'institution positive ou externe et doit être acceptée par ses mem' bres, avec (organisation quelle a reguede son divin Fondateur. C'est au Christ lui- mème qu'il appartient de nous dieter sa volonté. Ecoutez done le Fila de Dieu fait homme, donnant a ses Apotres ses instructions souveraines et imprescriptibles Allez, leur dit-il, dans ie monde entier, prêchez l'Evangile k toutes les créatures.Celui qui i) croira la foi que vous lui enseignerez et se fera baptiser, se sauvera mais celui qui refusera de croire sera condamné. L'évangéliste Saint Marc, qui cite ccs paroles a la dernière page de son órangile, conclut son récit par ces mots Et le Seigneur Jésus, après avoir ainsi pai-lé, s'éleva dans les cieux oü il est astis a la droite de Dieu sou Père tandis que les apotres partirent dans toutes les direc- tions pour prêcher l'Evangile avec (aide du Seigneur. FRANCISCUS A TOURNAI. La Société de musique de Tournai avait, on le sait, préparé pour son grand concert de cette année (admirable oratorio de M. Edgar Tinei. M. Stiénou du Pré et M. De Loose accomplis8aient eu cela une i éi itabie mis sion réparatrice a 1 égard d'un des ouvrages les plus considerables et les plus élevés de la musique c mtemporaine: ilest incroyable, en effet que cette partition dont les audi tions a 1'étranger tant en Amérique qu'en Europene se comptent plus, nait pas, depuis pi ès de vingt ans, été exécutée a BruxeÜes.La pénurie decboeurs dont souffre notre capitale est évidemment la cau»e pre mière de eet abandon mais il n'y aurait pa» d'impossibilité majeure a ce qu© les choeurs de Tournai se ransportassent jusque cnez nous, pour que le grand public püt a son tour apprécier l'ceuvre et renouveler a (égard de notre compositeur national l#s marques chaleureuses de sympathie et d'admiration dontjl a_été bier l'objet. Les ovations qui ont salue Tinei ont atteints, en effet,a un degré d'entbousiasme qui fait honneur i la fois au maitre, aux interprètes et a l'auditoire capable d'éprou- ver dans toute son intensité la céleste beauté,1 inspirition profondémeDt religieuss, le rayonnement de cbarité et de foi d'aoe telle oeuvre. Ce sont d ailleurs ces caractères que M Henri De Loose,avec son ame de croyant et son ardeur de musicien ouvert aux beautés spirituelles, a mis en relief dans la magni- fique exécution qu'il a obtenue de ses cbeeurs cèlébres. Ferveur intime, émotioii communicative, enthousiasme exultant toutes les nuances du sentiment religieux qu'exprime le Franciscus ont trouvé dans les phalanges tournaisiennes la tr»- duction la plus fidéle et la plus expressive, Quant a la figure de Frangois, elle a été personnitiée par le ténor Plamondon avec u n art admirable, une perfection au-dessu» de tout éloge beauté supérieure dustyl», cbarmo d'une voix souple et nuaocée, séré- nité lumineuse, onction et grandeur. Le superbe organe et la large diction de M. Fröhlich-de la Cruz out été apprécié» com me les années précédentes. Mme Auguez de Montaland, sans doute mal disposée, n a pas été a la hauteur de se» partenaires. L'orcbestre s'est vaillammentcomportéjmais on sait qu a Tournai il a coutume de rester inférieur aux éléments choraux il n'a du resté nullement compromis la perfection de cette magistrale interprétation, ni le triom phal^succès de cette journée qui constitue une gloire de plus pour la, Société de mu sique de Tournai, pour son infatigable président,et son directeur éclairé et dévoué. Eh bien, les évêques sont les continateure de la mission apostolique. Les fidéle» doivent done les écouter, croire a leur enseignement et leur obéir, sous peine de damnation éternelle. Si quelqu'un refuse d'obeir k l'Eglise, dit encore Notre Seigneur,considérez le comme un publicain ou un païen,c'est a dire,comme un homme qui n'a pas la foi. Car je tou» le dis en vérité,tout ce que vous lierez suf la ter re sera lié daus le ciel, et toutce que vous délierez sur la terre sera délie dan8 le ciel. I Conclusion. Le chrétien doit sauvegardef sa foi en iéclairant. La bibliothèqttt religieuse d'une familie chrétienne. Attachez-vous, Mes Frères, a la pierrC angulaire de votre Foi. Appuyez-vous sur votre évêque, qui lui-même s'appuie sur 1' successeur de Pierre, (évêque des évêqueSt le représentant immédiat du Fils dé DieU» Notre Seigneur Jésus Christ. Protégez avec vigilance le trésor de votre foi, sans laquelle aucun bien, aucune oeuvre ne vous profiteraient pour (éternité. Perfectionnez votre instruction religie"5®' (X suivrt) Aliivs frAOCalovi Pi Mvjixtlijron.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 2