Téléphone §2
Téléplione 52
Samedi 4 Avril 1908
10 centimes ie N°
i76
Le printemps et le soleil
Le Congo et l'Angleterre
(Ja et La
CONSGIL COMMUNAL
43 Annee
N°
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Première Communion
Voici encore la grande fê.te blanche, la
fèle essenliel'ement religieuse et mystique,
la fête de L&me dans ses expansions les plus
intimes et les plus surnaturelles.
II semble done que le, journaliste doive
s'interdire de la mêler aux échos des événe- L
ments divers. II semble que ce soit en Ij
qnelque sorte la profaner et la déflorc r de y
son charme céleste que d'en parler ici.mème
pour la célébrer en paroles impuLsantes
mais élogieuses et dignes.
Serait-il possible cependant de passer
sous silence une solenriité religieuse qui
prend ('importance d'un événement public
etdontla répercussion est si grande non
seulement dans la limite des foyers, mais
sur le commerce et l'industrie, voire sur la
vie sociale
Le clair soleil d'Avril s'épanouissant
dans le ciel bleu comme le premier sourire
du printemps après le long deuil bivernal,
cejoyeux soleil même passe inapercu, effacé
par le manifeste sourire du Ciel qui rayonne
dans l'Ame des communiants.
Qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige,
l'animation extérieure de la fête s'en res
Bentira quelque peu, forcément, mais
l'événement n'y perdra rien ni en importan
ce vraie, üi en bienfaisants effets.
Objet des préoccupations des parents et
des enfants depuis de longues années déja,
il dotine lieu a des préparatifs et a des
dépenses de tont genre oü les divers métiers
et négoces trouvent une source de bénéfices
trés conséquente.
Mais ce n'est pas ce coté la de l'événement
que nous voulons mettre en reliefce serait
la chose plus opportune faire en France
et justement il nous revient que le peuple
francais commence a s'apercevoir combien
ses intéréts matériels eux-mêmes sont en
corrélation avec l'importance des manifesta
tions du culte catholique.
Mais par ces temps de démocratie, il nous
parait bon de rappeler que pour trouverles
véritables sources de l'égalité et de la
fraternité des classes, c'est toujoursdu coté
de la Religion qu'il faut se tourner. Oü
trouver ailleurs uu rapprochement, une
confusion com parables du riche et du
pauvre qu'au Banquet eucharistique
Oü trouver aussi un abandon plus iinpé-
rieux des preventions sectaires, un aprise-
ment comparable de l'hostilité antireligieu-
se, source des Apres querelles politiques,
que dans cette fête blanche oü l'enfant,
deveuu sous l'abondance de la grAce Lange
du foyer, opère par sa seule presence des
prodiges d'heureuse transformation dans
les esprits et dans les ceeurs
Le fait 'est d'observation courante, il
serait oiseux d'insister pour letablir.
Or,il n'y a la encore qu'une simple réper
cussion de la grAce dont le communiant est
le bénéficiaire immédiat.
N'est-il pas évident, dés lors, que pour
ramener la paix et la fraternité dans le
monde, c'est du coté de la Table sainte
qu'ii faut se tourner
La question sociale surtout ne sera jamais
pleinement résolue sans le retour aux
principes chrétiens qui s'alimentent a ce
foyer divin.
Et pour toutes les conditions sodales le
Problème du bonheur y trouve également sa
vraie solution.
L'était l'avis de Napoléon I, de l'homme
Qoi avait connu toutes les grandeurs
J'epassant en mémoire, sur le rocher de Ste
Helène, les iours heureux de sa vie, il
Proclamait sans hésiter que le plus beau
J°ur de sa vie avait été celui de sa première
communion.
Eaus la nuit du 21 au 22 mars, a rninuit
pö) le Printemps naissait et nous entrions
«aus 1 équiuoxe ou plutot, après six mois,
Soleil, traversant l'Equateur, quittait
U
l'hémisphère austral pour entrer dans notre
hèmisphère boréal.
On sait que l'équinoxe coincide av:c ce
moment oü le Soleil se trouve exactement
sur cette ligne de l'Equateur, dit aussi ligne
équinoxale, et, a égale distance des deux
poles de la Terre, éclaire la moitié de
ce le-ci, tandis que l'autre est dans l'obscu-
rité. Aloi s le jour est égal, comme durée, a
ia nuit dans toutes les parties du monde.
La coincidence se produit deux lois dans
i'année, le 21 mars et le 21 septembre. Avec
i'cquinoxe de Printemps, le Soleil, venons-
nous de dire,passé dans l'hémisphère boréal;
avec l'équinoxe d'Automne, il retourne dan»
l'hémisphère austral. Actuellement il va se
rapprocher de plus en plus de nous et, au
21 septembre, s'en éloignera de plus en
plus.
Aussi le 21 septembre est-il toujours
empreiut d'uue certaine tristesse. Les jours
diminuent et la belie saison s'achève parmi
les feuilies mories.Le 21 mars, au contraire,
on éprouve une sensation d'aise. Quelque
temps qu'il lasse ce jour la, on sait que le
maussade hiver est en déroute et qu'il ne.
peut plus avoir que des retours offeusifs de
courte durée et d'une iutensité relative. Les
jours aliongent sensiblement, la nature com
mence a se purer.
Alphonse Karr a dit Dans les villes on
ne fait que soup^onner le printemps par les
indications de l'almanach C'est une
boutade d'humoriste a la ville autant qua
la campagne on, est sensible a la visite du
cboval er Printemps, au frais et rose visage,
aux yeux bleus de ciel, a la parure fieurie
et enguirlaridée. La buée rose du matin
euveloppe les maisons comme d'une gaze
légère. Sur les balcons les moineaux pia.il -
lent plus effrontément que jamais ot, par les
fenêtres ouvertes, une pénétrante et saine
odeur d her..G mouillée moute des pelouses
du jardin voisiu oü le soleil caresse acnou-
reusement les corolles des perces-neige, de
crocus, de jaciuthes, des primevères, des
violettes et sèche les hls de Ja Vierge.
Plus au large, il est vrai, les dernières
maisons des faubourgs dépassés, les haies et
Jes arbres bourgeonuent et bientót les au-
bépiues, les amandiers, les cerisiers feront
pleuvoir leurs fleurs blanches et roses
parmi les mousses rajeunies, les muguets se
préparent a öuvrir, comme des cassolettes
parlümées, leurs clochettes d'argent.Suivant
de prés les bouvreuils, les pinsons, les ver-
diers, quelques fauvettes apparaitront clier-
chant, dans un léger gazouillis, ia place de
leurs nids et,pour le dimanche de Quasi
modo, on attend les premières messagères
du retour des hirondelles.
Le rouge gorge qui, lui, ne connait pas
desaison et dont leschaudes amours toujours
flambent, est depuis longtemps de la fête.
11 nous semble que toutes nos idéés noires
et toutes nos afflictions physiques vont se
dissiper sous Taction des rayons dorés du
jeune soleil dont le printemps se nimbe.
II ne depend que de nous que ce ne soit pas
une illusion. En cette saison, il se produit
chez l'être humain, comme chezles plantes,
une série de phénomènes de renouveau.
Une sève nouvelle coule aussi en nous.Notie
sang et nos humeurs subissent une véritable
renovation et il convient dès lors de s'as-
treindre a un régime général sévère. C'est
bien d'aüleurs dans ce but que la prévoyante
Eglise, qui ne fut pas seulement l'éducatrice
des Ames, institua le Carême, avec son
abstinence et son jeune qui permettent, aux
estomacs surmenés par le3 excès des fêtes
hivernales, de se reposer et de se tonifier.
Si, au contraire, on continue, le printemps
venu, de surexiter toutes les fonctions, il en
résultera fatalement des désordres qui peu-
vent avoir, sur toute notre économie orga
nique et cérébrale, des effets a la longue
inseparables. Mieux vaut s'astreinde a uue
hygiène de sauvegaide.
Mais causons un peu du soleil bonjaar,
Soleil 1 dont ie retour dan3 notre hèmis
phère est la cause du reuouveau printanier.
Nous croyons tous le connaltre et nous
1 ignorons. C'est le soleil qui nous éclaire,
nous ekaiiffe, nous enveloppe de ses effluves
vivifiants et nous le voyons peine. Nous
distioguons une boule de feu aveuglante et
puis c'est tout. Ce n'est pas la le soleil.
La plus grandepartie del'astre nous échappe
noyée dans sa lumièreet nous ne pouvons
nous en apercevoir que pendant les éclipses.
A l'oeil nu, d'aüleurs, tous les détails
rostent invisibles pour nous, commun des
morteis qui n'avons pas a notre disposition
les puissauts télescopes des observatoires.
Ce que toat le monde voit en tout temps,
c'est le disque iumineux, ce que les astro-
nomes out appelé la photosphère. Elle n'est
nullement calme, cette sphère irradiante,
mais en mouvement perpétuel comme les
flots d uu océan de, \eu
fijt
Le soleil est el lie étoile, car les atoiies
qui brillent sous i -«oüte du ciel sont des
soleils ayant aussi des dimensions formida-
bles. Mais ces soleils sont six cent mille
fois, pour les plus voisins, quatre millions,
cii.q millions de fois plus éloignés de nous
de celui qui cemmande notre syslème pla-
nétaire. Et cependant, le soleil est déja
uaii.i un immense éloignement de nous un
train marchaut a la Vitesse d'un kilomètre
a la minute ne mettrait pas moins de 233
ans pour arriver jusqu'a iui, qui est a 149
millious de kilomètres de la terre.
Prenez un guéridon de 1 m. 10 de large
et meitez au milieu un grain de raisin de
un centimètre, voila toute la place qu'occu-
perait notre planète au centre du soleil.
Supposons ensuite qu'un Titan,renaissant
de la fable, prenue le soleil dans sa paume
droite, il devrait, pour faire contre poids,
pi endre dans sa main gauche 324.000 globes
comme la terre 1
Disons, pour en revenir a l'équinoxe de
printemps, que le printemps dure 92 jours,
20 heu-ies l'été, 94 jours. 15 heures l'au-
tomne, 89 jours, 18 heures, et l'kiver, 89
jours. Le printemps et l'été réunis nous
dounent 186 jours, 11 heures tandis
qu'ensemble l'autcmne et 1'hiver ue fournis-
sent que 178 jours, 18 heures. Le soleil
reste done environ 8 jours de plus dans
notre hèmisphère que daas l'hémisphère
austral. Bon Soleil, merci 1
Mabcel France.
Nous avons signalé 1 autre jour le dernier
iltumatum de 1 Angleterre, personnifie'e par
M. Morel. Dans une brochure intitulée A
propos du Congo, M. V. Lacourt s explique
la compagnie anglaise.
En effet, si réellement, les Anglais parlent
du Congo au nom de Thumanité pure et
simple, si re'ellement, ils rêvent d'une Afri-
que sans de'fauts, pourquoi n'interviennent-
ils pas dans les affaires de leur re'eente amie
la France qui se trouve au point de vue de
1 exploitation du bassin conventionnel dans
les mêmes conditions que nous.
Pourquoi n'interviennent ils pas dans les
affaires de leur vieil ami de Portugal qui,
dans l'Angola, depuis des siècles, n'y a
réalisé aucun progrès
Pourquoi ne donnent-ils pas a l'Allemagne
les conseils qu'ils nous donnent a nous? l'Al
lemagne qui, elle aussi, a adopte' le système
qui l'on blame chez nous.
Pourquoi sommes-nous les seuls a recevoir
leurs suggestions et qu'est ce qui nous vaut
cette avalanche de conseils, d'oü la sympa
pathie disparait, sous les menaces
Pourquoi-eet intérêt tout spécial pour les
seuls nègres du Congo beige et pour les Bei
ges eux mêmes
Uniquement parce que de toutes les
possessions africaines, le Congo beige est la
seule qui intéresse l'Angleterre parce que le
Congo beige est un obstacle a ses visées en
Afrique.
Le fait qu elle ne s'occupe que de notre
Congo démontre qu'elle n'a aucun intérêt
dans les possessions voisines qui,comme lui,
font cependant partie du bassin convention
nel.
II démontre aussi qu'elle n'y a aucun droit
et que par conséquent, elle n'en a pas davan-
tage dans le Congo beige.
Ses manigances a l'égard de l'État Inde-
pendant remontent a plus de vingt ans et
elle en est toujours aux suggestions, deve-
nues aujourd'hui plus pressantes parce qu'elle
rencontre de divergences en Belgique même
et qu'elle espère intimider le pays et peut-
être l'amener a commettre des fautes dont
elle profiterait aussitot.
Le moment de la reprise lui offre une
occasion qui disparaitra après.
Nous ne devons done voir dans son ingé-
rence qu'un bluff colossal.
La plus puissante campagne ne saurait
réduire nos droits ni entamer leur légitimi-
té.
Je sais il y a le coup de force, la supé-
riorité écrasante de la diplomatie anglaise,
les ambitions de l'impérialisme, les appétits
de cette grande nation que Ton a appelée
une nation de proie
L'histoire du Transvaal est trop récente
pour que nous ayons eu le temps de nous
refaire des illusions sur la magnanimité de
l'Angleterre.
Et il suffit de suivre les efforts de sa poli
tique pour comprendre avec quelle admira
ble lénacité elle travaille a protéger, a
assurer a étendre ses intéréts en Afrique,
comme dans son vaste empire des Indes.
Ses opérations a Gibraltar, a Malte, en
Egypte, a la Cote des Somalis, dans l'Ou-
ganda, au Cap, au Transvaal, en Rhodésie,
sans compter le golfe Persique et d autres
points stratégiques, son projet de chemin de
fer du Cap au Caire, montrent a suffisance
son plan d'occupation, son intention de cou-
per 1'Afrique en deux et d'occuper seule
toute la Cöte orientale.
Or, le Congo oriental est le seul obstacle a
la jonction des vastes territoires qu'elle pos-
sède en Afrique, le seul obstacle a la consti
tution de ce bloc d'un tenant dont rêvait,
dit-on, Cecil Rhodes du Cap au Caire.
Sans compter que cette région est précisé-
ment la plus riche du Congo.
Si quelqu'un doutait de son intention de
réaliser ce programme qui tient du merveil-
leux, je lui re'pondrais Jetez un coup d'oeil
sur la carte de 1'Afrique moderne et vous
constaterez que l'Angleterre a tout fait a la
Cöte orientale d'Afrique et s'est de'sinte'res-
sée de plus en plus de la Cöte occidentale.
Je lui répondrais Vous savez combien
elle est patiente, tenace, riche et puissante.
Voyez son oeuvre partout dans le monde.
Mais par contre, il faut se demander si les
autres puissances, qui ont des intéréts en
Afrique et aux Indes, toléreraient d'être
éconduites pour le plus grand profit de l'An
gleterre si la France, 1 Allemagne, l'Italie,
la Russie, assisteraient impassibles et immo-
biles a cette nouvelle conquête,a cette aug
mentation formidable de son influence.
II est permis de croire qu'elles ne^sont pas
dupes et que nous nous trouvons dans la
rivalité des puissances la meilleure sauve*
garde de nos droits et de nos intéréts.
Mais si, par impossible, cette rivalité
devait disparaitre un jour il est douteux que
cela se produise avant des années.
Dès lors, tout ne serait pas perdu encore.
Notre diplomatie et notre resistance ne
seraient pas incapables de prolonger l'état
des choses jusqu'a ce qu'un événement ou
une circonstance quelconques se produisant,
nous y trouvions une sauvegarde nouvelle.
On peut s'en convaincre par ce qui se
passé en Perse, en Orient, dans les Balkans,
au Maroc oü, depuis des années, les puissan
ces formulent des plaintes, des menaces,
sans jamais parvenir a s'entendre et sans
qu'une d'elles ose faire le premier pas.
Et la Belgique et les Pays-Bas I objets des
plus vives convoitises, qu'estce qui garantit
le mieux leur indépendance, si ce n'est la
rivalité encore
Mais, il y a mieux. Le Congo n'est guère
vulnerable et l'on ne saurait y établir un
blocus, l'accès de ses eaux étant libre k tou»
les pavilions.
Nous n'avons done pas a nous émouvoir
des menaces d'Outrc Manche.
Et, en tout cas, nous ne gagnerions rien k
y faire attention.
N'oublions pas que nous ne devons notre
indépendance qu a la ténacité de nos pères.
Tenons bon, en dépit des menaces, des
suggestions et des injures et unissons-nous
pour protester avec la dernière énergie contre
cette campagne ir.ique qui porte atteinte a
notre honneur national.
C'est bien cela. Le bout de l'oreille devait
fïnir par percer.
II y a encore cette circonstances que nous
sommes les maitres chez nous, et que nous
aimons bien de faire de plein gré nos petites
affaires, et non sous les menaces d'autrui.
II est done bien vrai, ainsi qu'il a été dit,
que notre dignité nationale demande que
nous fassions abstraction des menaces
anglaises pour résoudre la question Congo-
laise avec tout le calme et la largeur de vues
que comporte la situation.
La protection des arbres. Lo ministrs
des travaux publics a adressé a tous les
chefs de service de l'administration des
ponts et chaussées une circulaire dans
laquelle il leur adresse quelques recomman-
dations relativement A la protection des
arbres.
Au cours de mes inspections,dit notam-
ment M. Delbeke, j'ai eu l'occasion de
constater que les services d'exécution, au
moment même oü ils soumettent k mon
département des propositions d'abatage de
plantations, font pratiquer dans le tronc des
arbres condamnés des entailles profondes
causant le plus grand tort a ceux-ci.
Dans bien des cas, les arbres ainsi
meurtris sont a tel point endommagés qu'il
serait impossible de panser convenablement
les blessures faites au cas oü l'abatage ne
serait pas autorisé.
C'est ia un usage abusif auquel il con
vient do mettre un terme.
Je désire qu'a l'avenir les marques
soient appliquées sur les arbres au moyen
d'une trace de couleur ou autrementmais
de toute facon moins barbare et avec le soin
du respect des plantations.
Vous aurez done bien soin de donner
les instructions les plus expresses a eet
égard aux fonctionnaires sous vos ordres
Ostende-Douvres. On affirme que M.
Helleputte a repris les pourparlers avec la
Société Cockerill pour la construction d'une
nouvelle turbine.
Si ces pourparlers aboutissent, celle-ei
serait aussitöt mise sur chantier.
Aux ponts et chaussées, M. De Beyl,
directeur général, sera remplacé par M.
Maillet, inspecteur général.
Dans le corps diplomatique. Le bruit
court a Tanger que M. de Buisseret, minis-
tre de Belgique a Tanger, sera prochaine-
ment nommé k la légation de Belgique k
Stockholm.
On annonce de Londres, que sir Arthur
Hardinge.ministre d'Angleterre a Bruxelles,
va être incessamment nommé ambassadeur.
VILLE D YPRES
Séance publique
du Samedi 28 Mars 1908, a 5 h. du soir»
TrésentsMM. Colaert, bourgmestre
Fraeijs, éclievin Struye, Fiers, Vander-
gothe, D'Huvettere, Bouquet, Sobry, Iweins
d'Eockoutte, Lemahieu, Biebuyck.Begerem,
Boone, conseillers Boudry faisant fonc
tions de secrétaire commuual. Excuses
MM. Vandenboogaerde, échevin Vanden-
peereboom, conseiller,
JOURNAL D'YPRES
©rgane Gatholique
de ['Arrondissement
ACTUALITÉ