Téléphone §2 Téléplione 52 Samedi 4 Avril 1908 10 centimes ie N° i76 Le printemps et le soleil Le Congo et l'Angleterre (Ja et La CONSGIL COMMUNAL 43 Annee N° On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a 1'adresse ci-dessus. k tous les bureaux de poste du royaume. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centime» la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentsirts coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser k 1'Agenat Hav^s, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a. Paris, 8, Place de la Bourse. Première Communion Voici encore la grande fê.te blanche, la fèle essenliel'ement religieuse et mystique, la fête de L&me dans ses expansions les plus intimes et les plus surnaturelles. II semble done que le, journaliste doive s'interdire de la mêler aux échos des événe- L ments divers. II semble que ce soit en Ij qnelque sorte la profaner et la déflorc r de y son charme céleste que d'en parler ici.mème pour la célébrer en paroles impuLsantes mais élogieuses et dignes. Serait-il possible cependant de passer sous silence une solenriité religieuse qui prend ('importance d'un événement public etdontla répercussion est si grande non seulement dans la limite des foyers, mais sur le commerce et l'industrie, voire sur la vie sociale Le clair soleil d'Avril s'épanouissant dans le ciel bleu comme le premier sourire du printemps après le long deuil bivernal, cejoyeux soleil même passe inapercu, effacé par le manifeste sourire du Ciel qui rayonne dans l'Ame des communiants. Qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige, l'animation extérieure de la fête s'en res Bentira quelque peu, forcément, mais l'événement n'y perdra rien ni en importan ce vraie, üi en bienfaisants effets. Objet des préoccupations des parents et des enfants depuis de longues années déja, il dotine lieu a des préparatifs et a des dépenses de tont genre oü les divers métiers et négoces trouvent une source de bénéfices trés conséquente. Mais ce n'est pas ce coté la de l'événement que nous voulons mettre en reliefce serait la chose plus opportune faire en France et justement il nous revient que le peuple francais commence a s'apercevoir combien ses intéréts matériels eux-mêmes sont en corrélation avec l'importance des manifesta tions du culte catholique. Mais par ces temps de démocratie, il nous parait bon de rappeler que pour trouverles véritables sources de l'égalité et de la fraternité des classes, c'est toujoursdu coté de la Religion qu'il faut se tourner. Oü trouver ailleurs uu rapprochement, une confusion com parables du riche et du pauvre qu'au Banquet eucharistique Oü trouver aussi un abandon plus iinpé- rieux des preventions sectaires, un aprise- ment comparable de l'hostilité antireligieu- se, source des Apres querelles politiques, que dans cette fête blanche oü l'enfant, deveuu sous l'abondance de la grAce Lange du foyer, opère par sa seule presence des prodiges d'heureuse transformation dans les esprits et dans les ceeurs Le fait 'est d'observation courante, il serait oiseux d'insister pour letablir. Or,il n'y a la encore qu'une simple réper cussion de la grAce dont le communiant est le bénéficiaire immédiat. N'est-il pas évident, dés lors, que pour ramener la paix et la fraternité dans le monde, c'est du coté de la Table sainte qu'ii faut se tourner La question sociale surtout ne sera jamais pleinement résolue sans le retour aux principes chrétiens qui s'alimentent a ce foyer divin. Et pour toutes les conditions sodales le Problème du bonheur y trouve également sa vraie solution. L'était l'avis de Napoléon I, de l'homme Qoi avait connu toutes les grandeurs J'epassant en mémoire, sur le rocher de Ste Helène, les iours heureux de sa vie, il Proclamait sans hésiter que le plus beau J°ur de sa vie avait été celui de sa première communion. Eaus la nuit du 21 au 22 mars, a rninuit pö) le Printemps naissait et nous entrions «aus 1 équiuoxe ou plutot, après six mois, Soleil, traversant l'Equateur, quittait U l'hémisphère austral pour entrer dans notre hèmisphère boréal. On sait que l'équinoxe coincide av:c ce moment oü le Soleil se trouve exactement sur cette ligne de l'Equateur, dit aussi ligne équinoxale, et, a égale distance des deux poles de la Terre, éclaire la moitié de ce le-ci, tandis que l'autre est dans l'obscu- rité. Aloi s le jour est égal, comme durée, a ia nuit dans toutes les parties du monde. La coincidence se produit deux lois dans i'année, le 21 mars et le 21 septembre. Avec i'cquinoxe de Printemps, le Soleil, venons- nous de dire,passé dans l'hémisphère boréal; avec l'équinoxe d'Automne, il retourne dan» l'hémisphère austral. Actuellement il va se rapprocher de plus en plus de nous et, au 21 septembre, s'en éloignera de plus en plus. Aussi le 21 septembre est-il toujours empreiut d'uue certaine tristesse. Les jours diminuent et la belie saison s'achève parmi les feuilies mories.Le 21 mars, au contraire, on éprouve une sensation d'aise. Quelque temps qu'il lasse ce jour la, on sait que le maussade hiver est en déroute et qu'il ne. peut plus avoir que des retours offeusifs de courte durée et d'une iutensité relative. Les jours aliongent sensiblement, la nature com mence a se purer. Alphonse Karr a dit Dans les villes on ne fait que soup^onner le printemps par les indications de l'almanach C'est une boutade d'humoriste a la ville autant qua la campagne on, est sensible a la visite du cboval er Printemps, au frais et rose visage, aux yeux bleus de ciel, a la parure fieurie et enguirlaridée. La buée rose du matin euveloppe les maisons comme d'une gaze légère. Sur les balcons les moineaux pia.il - lent plus effrontément que jamais ot, par les fenêtres ouvertes, une pénétrante et saine odeur d her..G mouillée moute des pelouses du jardin voisiu oü le soleil caresse acnou- reusement les corolles des perces-neige, de crocus, de jaciuthes, des primevères, des violettes et sèche les hls de Ja Vierge. Plus au large, il est vrai, les dernières maisons des faubourgs dépassés, les haies et Jes arbres bourgeonuent et bientót les au- bépiues, les amandiers, les cerisiers feront pleuvoir leurs fleurs blanches et roses parmi les mousses rajeunies, les muguets se préparent a öuvrir, comme des cassolettes parlümées, leurs clochettes d'argent.Suivant de prés les bouvreuils, les pinsons, les ver- diers, quelques fauvettes apparaitront clier- chant, dans un léger gazouillis, ia place de leurs nids et,pour le dimanche de Quasi modo, on attend les premières messagères du retour des hirondelles. Le rouge gorge qui, lui, ne connait pas desaison et dont leschaudes amours toujours flambent, est depuis longtemps de la fête. 11 nous semble que toutes nos idéés noires et toutes nos afflictions physiques vont se dissiper sous Taction des rayons dorés du jeune soleil dont le printemps se nimbe. II ne depend que de nous que ce ne soit pas une illusion. En cette saison, il se produit chez l'être humain, comme chezles plantes, une série de phénomènes de renouveau. Une sève nouvelle coule aussi en nous.Notie sang et nos humeurs subissent une véritable renovation et il convient dès lors de s'as- treindre a un régime général sévère. C'est bien d'aüleurs dans ce but que la prévoyante Eglise, qui ne fut pas seulement l'éducatrice des Ames, institua le Carême, avec son abstinence et son jeune qui permettent, aux estomacs surmenés par le3 excès des fêtes hivernales, de se reposer et de se tonifier. Si, au contraire, on continue, le printemps venu, de surexiter toutes les fonctions, il en résultera fatalement des désordres qui peu- vent avoir, sur toute notre économie orga nique et cérébrale, des effets a la longue inseparables. Mieux vaut s'astreinde a uue hygiène de sauvegaide. Mais causons un peu du soleil bonjaar, Soleil 1 dont ie retour dan3 notre hèmis phère est la cause du reuouveau printanier. Nous croyons tous le connaltre et nous 1 ignorons. C'est le soleil qui nous éclaire, nous ekaiiffe, nous enveloppe de ses effluves vivifiants et nous le voyons peine. Nous distioguons une boule de feu aveuglante et puis c'est tout. Ce n'est pas la le soleil. La plus grandepartie del'astre nous échappe noyée dans sa lumièreet nous ne pouvons nous en apercevoir que pendant les éclipses. A l'oeil nu, d'aüleurs, tous les détails rostent invisibles pour nous, commun des morteis qui n'avons pas a notre disposition les puissauts télescopes des observatoires. Ce que toat le monde voit en tout temps, c'est le disque iumineux, ce que les astro- nomes out appelé la photosphère. Elle n'est nullement calme, cette sphère irradiante, mais en mouvement perpétuel comme les flots d uu océan de, \eu fijt Le soleil est el lie étoile, car les atoiies qui brillent sous i -«oüte du ciel sont des soleils ayant aussi des dimensions formida- bles. Mais ces soleils sont six cent mille fois, pour les plus voisins, quatre millions, cii.q millions de fois plus éloignés de nous de celui qui cemmande notre syslème pla- nétaire. Et cependant, le soleil est déja uaii.i un immense éloignement de nous un train marchaut a la Vitesse d'un kilomètre a la minute ne mettrait pas moins de 233 ans pour arriver jusqu'a iui, qui est a 149 millious de kilomètres de la terre. Prenez un guéridon de 1 m. 10 de large et meitez au milieu un grain de raisin de un centimètre, voila toute la place qu'occu- perait notre planète au centre du soleil. Supposons ensuite qu'un Titan,renaissant de la fable, prenue le soleil dans sa paume droite, il devrait, pour faire contre poids, pi endre dans sa main gauche 324.000 globes comme la terre 1 Disons, pour en revenir a l'équinoxe de printemps, que le printemps dure 92 jours, 20 heu-ies l'été, 94 jours. 15 heures l'au- tomne, 89 jours, 18 heures, et l'kiver, 89 jours. Le printemps et l'été réunis nous dounent 186 jours, 11 heures tandis qu'ensemble l'autcmne et 1'hiver ue fournis- sent que 178 jours, 18 heures. Le soleil reste done environ 8 jours de plus dans notre hèmisphère que daas l'hémisphère austral. Bon Soleil, merci 1 Mabcel France. Nous avons signalé 1 autre jour le dernier iltumatum de 1 Angleterre, personnifie'e par M. Morel. Dans une brochure intitulée A propos du Congo, M. V. Lacourt s explique la compagnie anglaise. En effet, si réellement, les Anglais parlent du Congo au nom de Thumanité pure et simple, si re'ellement, ils rêvent d'une Afri- que sans de'fauts, pourquoi n'interviennent- ils pas dans les affaires de leur re'eente amie la France qui se trouve au point de vue de 1 exploitation du bassin conventionnel dans les mêmes conditions que nous. Pourquoi n'interviennent ils pas dans les affaires de leur vieil ami de Portugal qui, dans l'Angola, depuis des siècles, n'y a réalisé aucun progrès Pourquoi ne donnent-ils pas a l'Allemagne les conseils qu'ils nous donnent a nous? l'Al lemagne qui, elle aussi, a adopte' le système qui l'on blame chez nous. Pourquoi sommes-nous les seuls a recevoir leurs suggestions et qu'est ce qui nous vaut cette avalanche de conseils, d'oü la sympa pathie disparait, sous les menaces Pourquoi-eet intérêt tout spécial pour les seuls nègres du Congo beige et pour les Bei ges eux mêmes Uniquement parce que de toutes les possessions africaines, le Congo beige est la seule qui intéresse l'Angleterre parce que le Congo beige est un obstacle a ses visées en Afrique. Le fait qu elle ne s'occupe que de notre Congo démontre qu'elle n'a aucun intérêt dans les possessions voisines qui,comme lui, font cependant partie du bassin convention nel. II démontre aussi qu'elle n'y a aucun droit et que par conséquent, elle n'en a pas davan- tage dans le Congo beige. Ses manigances a l'égard de l'État Inde- pendant remontent a plus de vingt ans et elle en est toujours aux suggestions, deve- nues aujourd'hui plus pressantes parce qu'elle rencontre de divergences en Belgique même et qu'elle espère intimider le pays et peut- être l'amener a commettre des fautes dont elle profiterait aussitot. Le moment de la reprise lui offre une occasion qui disparaitra après. Nous ne devons done voir dans son ingé- rence qu'un bluff colossal. La plus puissante campagne ne saurait réduire nos droits ni entamer leur légitimi- té. Je sais il y a le coup de force, la supé- riorité écrasante de la diplomatie anglaise, les ambitions de l'impérialisme, les appétits de cette grande nation que Ton a appelée une nation de proie L'histoire du Transvaal est trop récente pour que nous ayons eu le temps de nous refaire des illusions sur la magnanimité de l'Angleterre. Et il suffit de suivre les efforts de sa poli tique pour comprendre avec quelle admira ble lénacité elle travaille a protéger, a assurer a étendre ses intéréts en Afrique, comme dans son vaste empire des Indes. Ses opérations a Gibraltar, a Malte, en Egypte, a la Cote des Somalis, dans l'Ou- ganda, au Cap, au Transvaal, en Rhodésie, sans compter le golfe Persique et d autres points stratégiques, son projet de chemin de fer du Cap au Caire, montrent a suffisance son plan d'occupation, son intention de cou- per 1'Afrique en deux et d'occuper seule toute la Cöte orientale. Or, le Congo oriental est le seul obstacle a la jonction des vastes territoires qu'elle pos- sède en Afrique, le seul obstacle a la consti tution de ce bloc d'un tenant dont rêvait, dit-on, Cecil Rhodes du Cap au Caire. Sans compter que cette région est précisé- ment la plus riche du Congo. Si quelqu'un doutait de son intention de réaliser ce programme qui tient du merveil- leux, je lui re'pondrais Jetez un coup d'oeil sur la carte de 1'Afrique moderne et vous constaterez que l'Angleterre a tout fait a la Cöte orientale d'Afrique et s'est de'sinte'res- sée de plus en plus de la Cöte occidentale. Je lui répondrais Vous savez combien elle est patiente, tenace, riche et puissante. Voyez son oeuvre partout dans le monde. Mais par contre, il faut se demander si les autres puissances, qui ont des intéréts en Afrique et aux Indes, toléreraient d'être éconduites pour le plus grand profit de l'An gleterre si la France, 1 Allemagne, l'Italie, la Russie, assisteraient impassibles et immo- biles a cette nouvelle conquête,a cette aug mentation formidable de son influence. II est permis de croire qu'elles ne^sont pas dupes et que nous nous trouvons dans la rivalité des puissances la meilleure sauve* garde de nos droits et de nos intéréts. Mais si, par impossible, cette rivalité devait disparaitre un jour il est douteux que cela se produise avant des années. Dès lors, tout ne serait pas perdu encore. Notre diplomatie et notre resistance ne seraient pas incapables de prolonger l'état des choses jusqu'a ce qu'un événement ou une circonstance quelconques se produisant, nous y trouvions une sauvegarde nouvelle. On peut s'en convaincre par ce qui se passé en Perse, en Orient, dans les Balkans, au Maroc oü, depuis des années, les puissan ces formulent des plaintes, des menaces, sans jamais parvenir a s'entendre et sans qu'une d'elles ose faire le premier pas. Et la Belgique et les Pays-Bas I objets des plus vives convoitises, qu'estce qui garantit le mieux leur indépendance, si ce n'est la rivalité encore Mais, il y a mieux. Le Congo n'est guère vulnerable et l'on ne saurait y établir un blocus, l'accès de ses eaux étant libre k tou» les pavilions. Nous n'avons done pas a nous émouvoir des menaces d'Outrc Manche. Et, en tout cas, nous ne gagnerions rien k y faire attention. N'oublions pas que nous ne devons notre indépendance qu a la ténacité de nos pères. Tenons bon, en dépit des menaces, des suggestions et des injures et unissons-nous pour protester avec la dernière énergie contre cette campagne ir.ique qui porte atteinte a notre honneur national. C'est bien cela. Le bout de l'oreille devait fïnir par percer. II y a encore cette circonstances que nous sommes les maitres chez nous, et que nous aimons bien de faire de plein gré nos petites affaires, et non sous les menaces d'autrui. II est done bien vrai, ainsi qu'il a été dit, que notre dignité nationale demande que nous fassions abstraction des menaces anglaises pour résoudre la question Congo- laise avec tout le calme et la largeur de vues que comporte la situation. La protection des arbres. Lo ministrs des travaux publics a adressé a tous les chefs de service de l'administration des ponts et chaussées une circulaire dans laquelle il leur adresse quelques recomman- dations relativement A la protection des arbres. Au cours de mes inspections,dit notam- ment M. Delbeke, j'ai eu l'occasion de constater que les services d'exécution, au moment même oü ils soumettent k mon département des propositions d'abatage de plantations, font pratiquer dans le tronc des arbres condamnés des entailles profondes causant le plus grand tort a ceux-ci. Dans bien des cas, les arbres ainsi meurtris sont a tel point endommagés qu'il serait impossible de panser convenablement les blessures faites au cas oü l'abatage ne serait pas autorisé. C'est ia un usage abusif auquel il con vient do mettre un terme. Je désire qu'a l'avenir les marques soient appliquées sur les arbres au moyen d'une trace de couleur ou autrementmais de toute facon moins barbare et avec le soin du respect des plantations. Vous aurez done bien soin de donner les instructions les plus expresses a eet égard aux fonctionnaires sous vos ordres Ostende-Douvres. On affirme que M. Helleputte a repris les pourparlers avec la Société Cockerill pour la construction d'une nouvelle turbine. Si ces pourparlers aboutissent, celle-ei serait aussitöt mise sur chantier. Aux ponts et chaussées, M. De Beyl, directeur général, sera remplacé par M. Maillet, inspecteur général. Dans le corps diplomatique. Le bruit court a Tanger que M. de Buisseret, minis- tre de Belgique a Tanger, sera prochaine- ment nommé k la légation de Belgique k Stockholm. On annonce de Londres, que sir Arthur Hardinge.ministre d'Angleterre a Bruxelles, va être incessamment nommé ambassadeur. VILLE D YPRES Séance publique du Samedi 28 Mars 1908, a 5 h. du soir» TrésentsMM. Colaert, bourgmestre Fraeijs, éclievin Struye, Fiers, Vander- gothe, D'Huvettere, Bouquet, Sobry, Iweins d'Eockoutte, Lemahieu, Biebuyck.Begerem, Boone, conseillers Boudry faisant fonc tions de secrétaire commuual. Excuses MM. Vandenboogaerde, échevin Vanden- peereboom, conseiller, JOURNAL D'YPRES ©rgane Gatholique de ['Arrondissement ACTUALITÉ

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 1