Au Sénal
Téléphone 52
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A la Chambre
Samedi 18 Ayril 1908
10 centimes le N°
!V°
448)78
L'Agriculture
43 A«»kie
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Du discours que M. Schollaert, chef du
cabinet, a prononcé jeudi pour répondre
aux obstructionnistes de gauche, nous
extrayons le passage suivaut d api ès le
Coinpte-rendu aualitique Ces paroles
exposeut exc-'lleinment le point de vue
auquel il faut se placer dans le débat
Congolais.
Nous avoas l'intime conviction d'avoir
avec nous lltarnense majorité du pays,
tous les citoyens qui veulent le bonheur,
la grandeur matérielle et morale de la
Belgique.
De quoi s'agit-il en effet
La première période de la colonisation
est close. Une ère nouvelle va commencer.
II s'agit de recevoir des mains du Roi-
Fondateur un empire colonial que nous
n'aurions pas même il y a quelque trente
ans osé entrevoir dans nos rê*es les plus
hardis un territoire ayant quatre-vingts
fois l'éteadue de la Belgique, dont les
ricbes-es végétale» otminéralesapparaissent
immeuses.
Nous allons entrer en possession d'un
domaine colonial déj» organisé et que nou»
gouvernerons d'après les principes constitu-
tionnels de liberté et de controle parle
mentaire qui out présidé a son propre
développement.
II s'agit d'atteindre enfin ces horizons
coloniaux dont le mirage a si vivement
séduit nos pères et qui, dans le domaine
du commerce et de l'industrie, doit grandir
encore et dans quelles proportions
la place déjA si belle que notre patrie
occupe dans le monde.
II s'agit enfin de permettre a la Belgique
de dépenser sur une terre qui lui appartien-
dra les trésors de dévouement qu'elle
dépense depuis de» siècles sur tous les
continents et sous tous les climats pour
l'éducation et la civilisation des races
inférieures.
C'est pour moi, Messieurs, le coté le
plus beau de cette noble entreprise. Sans
doute, si ces conséquences pouvaient nuire
aux intéréts beige», peut-être pourrait-on
héiiter.
Mai» quand ces intéréts apparaissent
comme devant être garantis, comment ré-
sister a la seduction du role qui s'offre
a nousêtre les rédempteurs de la race
africaiue, des millions de nègres qui atten-
dent de nous le salut
pavilion. C'est ainsi que M. Vandervelde,
qui avait maintes fois défendu 1 idéé de la
représentation proportionnelle.l'acombattue
a la Chambre le jour oü elle a été proposée.
La même aventure se reproduit A propos
de la reprise. Les violents du parti, pour
lesquels les gros mots et les injures tieunent
lieu d'arguments et dont la violence n'est
d'ailleurs égalée que par la courte vue,
parviendront sans doute A imposer leur
tactique a des hommes qui ont assez le sens
des situations pour comprendre qu'il serait
honteux et absurde, de la part de la Belgique
d'abandonner le Congo a l'heure oü elle
doit décider sur le sort de sa colonie.
Les intellectuels suivronf probablement
les é.iergumènes, paree que ceux-ci ont ou
croient avoir derrière eux les groupes
électoraux du parti. Et déja on fait entre
voir a i'M. Picard et Grimard que' leur
réélectioa dépendra de leur soumission aux
ukaseB du parti Pepin.
II est permis d'accepter de la même
manière la violence de mauvais ton avec
laquelle, M. Destrée, dés le débat sur
l'ordre du jour, a cru devoir s'associer aux
clameurs pépinesques.
Au surplus, que les chefs socialistes se
laisseut en cette affaire comme en taint
d'autres imposer une décision par quelques
groupes sans respousabiiité plutót que par
le sentiment de leur respousabiiité person
nel le, ce sera taut pis pour eux. Bien de
plus.
Dès maintenant il sera intéressant de
collectionner les déelarations de nos hom
mes politiques qui se prorionceront coDtre
la coloDisation. On les leur opposera dans
queiques années comme ön l'a fait jadis
pour lés politiciens A vue étroite qui cotn-
battirent i'établissement des premiers che-
min8 de fer.
Gouverneurs
Le moniteur du 9 avril publie un arrêté
royal acceptant la démisBion offerte par
M. Pety de Thozée de ses fonctions de
gouverneur de la province de Liège et
l'autorisant a conserver le titre honorifique
des dites fonctions.
En même temps, le journal officiel publie
un autre arrêté royal nommant M. Henri
Delvaux, membre de la Chambre des repré-
sentants, gouverneur de la province de
Liége.
M. H. Delvaux sera remplacé A la
Chambre comme député de l'arrondissement
d'Arlon-Marche-Bastogne par M. Léon du
Bus de Warnaffe, second suppléant de la
liste catholique. Les pouvoirs de celui-ci
viennent d'être validés par la Chambre.
Les socialisteset la reprise du Congo
A plus d'une reprise déji nous avons
assisté a des conflits trés significatits dans
le parti socialists entre l'élément intellectuel
et l'élément strictement démagogique. Le
premier compte parmi »es reprécentants
autoriiés MM. Vandervelde,Destrée, Picard,
Grimard, Lafontaine. Le second est plus
spécialement représenté par MM. Pepin,
Hubin, Caeluwaert et consorts.
Déja, dans la question électorale, nous
avious vu les premiers se prononcer pour la
représentation proportionnelle, mais les
seconds, qui orient plus fort, ont su faire
prévaloir leur avis et le» obliger a ainener
en recherchant les moyens de mettre un
tei ine a cette crise elle a préconisé l'amélio-
ration de la culture et des produits, grêce a
l'association des planteurs.
Pourquoi n'a-t elle pas continué ses tra-
vaux en étudiant la culture et le commerce
du houblon en Angleterre
Notre marché houblonnier depend en tout
point du marché de Londres. Si les condi
tions exigées pour nos produits nous étaient
mieux connues, nous pourrions trav.filler
plus assidüment et plus sürement dans li
voie de l'amélioration.
Déveiopper notre expoitation vers l'Ange-
terre, ce sera la une solution partielle de la
crise houblonnière.
Envoyez, monsieur le ministre, en
AnJeterre des spécialistes compétents pour
faire une enquête sur le négoce des houblons
et sur les moyens de déveiopper nos dé-
bouchés.
Dans le même ordrt d'idées, lei rapports
de nos consuls a Londres et a Nuremberg
devraient être publiés dans le bulletin de
l'administration de l'agriculture et communi
qués aux journaux agricoles locaux. C'est ce
qui se fait en France, oü les renseignemenis
consuiaires se publient au bulletin mensuel
de l'office des renseignements agricoles et
atteignent rapidement le monde houblonnier
par la presse agricole ou politique.
Les renseignements dont je viens de parler
guideraient nos planteurs aussi bien que les
négociants et leur éviteraienf bien des décon-
venues dans ce périlleux commerce houblon
nier.
Notre député M. Van Merris, a pfononcé
A la Chambre un important discours, que
nous sommes heureux de reproduire.
Af. Van Merris. Nous ne pouvons
méconnaitre que la vulgarisation des con-
naissances agricoles est due en majeure partie
aux agronomes de l'Etat. Comme conseillers
techniques et comme conférenciers agricoles,
ils ont largemeAt contribué au développe
ment des associations rurales. Toutefois, leur
action ne serait-elle pas encore plus efficace
si, d'une part, leurs circonscriptions étaient
moins étendues et si, d'autre part, celles ci
étaient délimitées non par arrondissement,
mais par régions a cultures spéciales Mon
honorable collègue M. Polet a fait observer
que la circonscription des cornices devrait
être déterminée par l'analogie de l'économie
rurale de la région englobée. I
Si la delimitation des cornices doit être
organisée sur cette base rationnelle, il s'en-
suit que le sectionnementdes circonscriptions
devrait se faire pareillement. C'est ce qu? M.
le ministre de l'agriculture baron van fier
Bruggen avait en vue quand il a formé une
seule circonscription pour la région houblon-
nière d'Alost et d Asscbe.
Une delimitation analogue pourrait s'éta-
blir dans la Flandre .occidentale en scindant
la sixième circonscription la partie septen-
trionale, ou Furnes-Ambacht, est la région
des pSturages et de la grande culture des
céréales, tandis que la partie méridionale
présente surtout les cultures spécales du
tabac, du houblon et tie la chicorée. j
fi n attendant la discussion des propositions
de loi établissant un droit d'entrée sur les
houblons étrangers, je desire, monsieur le
ministre,appeler votre bienveillante attention
sur deux points.
La situation critique de la culture houblon-
nière en Belgique a pour cause, d'après la
commission extraparlementaire, le discrédit
qui atteint nos produits tant sur les marches
anglais qu'a l'intérieur de notre pays oü les
consommateurs accordent une certaine pré-
férence aux houblons étrangers.
La commission d'enquête a fait oeuvre utile
Discours de M. Colaert,
(Suite)
M. le Président. - Nous reprenons la
discussion générale en cours.
La parole est continuée a M.ie rapporteur.
M. Colaert, rapporteur. Au moment
oü la séance d'hier a été levée, j allais
examiner la dernière objection que je crois
devoir faire a l'instauration de l'enseigne-
ment obligatoire. Cette objection est tirée
des sanctions par lesquelles on veut assurer
l'application de l'enseignement obligat ure.
Maïs avant d'aborder ce sujet, je tieus a
défeudre les rapport des sections centrales
de 1905, 1906 et 1907 contre les objections
présentées quelquofois ici, dans des inter
ruptions, ou daus certains congrès, et qui
ont souvent trouvé de l'écho dans des
organes de la presse. II sera d'autant plus
opportun de ie faire que le budget de
l'instruction publique n'a guère été discuté
depuis 1904.
La Ligue des instituteurs officiels s'est
prévalue de mon rapport de 1907 pour
réfuter mes chiffres et en tirer des conclu
sions qu'il 1 e comporte pas.
Dans un document produit au congrès
de la ligue, tenu a Schaerbeek en Septembre
dernier, je lis ce passage extrait de mon
rapport
Le rapporteur de la section centrale
chargée d'examiner le budget de l'instruc-
tion publique pour 1907 affirme qu'il devient
de plus en plus inutile d'établir.en Belgique,
la coutrainte scolaire, que les progrès
constants de l'enseignement primaire, et
notamment la diminution du nombre des
illettrés rendent superflu l'organisation dans
notre pays de l'enseignement obligatoire
On a prétendu, ajoute le même
rapporteur,, c'est toujours de moi qu'on
parle que le nombre d'enfants qui ne
regoivent aucune instruction selève a
125.000, chiffre équivalent a peu prés au
1/6 de la population scolaire qui en 1900
était de 807.675 enfants Agés de 6 a 12 ans.
Ce chiffre est considérablement exagéré
environ 80.000 enfants au lieu de 125 000
n'allaient pas A l'école ou ne recevaient pas
d'instruction en 1900.
Af. Verheyen. C'est encore trop.
M. Colaert, rapporteur. Je 1© sai» bien,
mais ce chiffre n'est pas exact, et c'est
contre l'interprétation eironée donnée a
mon texte que je viens protester.
Je n'ai pas écrit, ni dans mon rapport de
1907, ni dans mes rapports précédents,
qu'il y a en Belgique 80.000 enfants ne
fréquentant aucune école. Je visais les
écoles communales ei les adoptées et
adoptables.
Si l'on retranche du chiffre de 869,811 les
enfants qui ont dépassé l'Age de 12 ans, on
peut pi étendre que 80.000 enfants de 6 a 12
ans ne fréquentaient, en 1905, aucune école
communale, adoptée ou adoptable, et ne
recevaient done pas leur instruction dans
une école iDspectée. Voila, messieurs, ce
que le rapport de 1907 a voulu dire voilé
ce que dit en termes formels le rapport de
1906.
L'honorable M. Vandervelde s'est trompé
lorsqu'il a prétendu que nous soutenons,
l'honorable M. Woeste et moi, qu'il y a, dans
les écoles, plus d'enfants que n'en accuse le
recensement de ia population scolaire.
Encore une fois je n'ai rien dit de pareil et
ceux qui voudront bien relire mes rapports
de 1906 et de 1907, se convaincrout qu'en
parlaut ainsi l'honorable M. Vandervelde
comprend dans la population scolaire de 6
a 12 ans, les enfants qui fréquentent l'école
jusqu'a l'age de 13 et même de 14 ans.
Si l'on netient compte quede la population
deséco es dont je viens de parler, on peut
prétendre que 80 000 enfants,ou un dixièmë
de la population en age d'école, ne fréquen
tent pas ces écoles. Mais que fait on, dans
ce cas, de plusieurs catégories d'enfants qui
fréquentent d'autres écoles, et notamment
ceux qui vont a l'école privée non subsidiée
Ne faut-il pas tenir compte aussi de ceux
qui se trouvent daüs les sections prépara-
toires des écoles moyennes, dans les écoles
de bienfaisance et de l'armée, ou qui recoi-
vent l'instruction a domicile
Et les iufirmes Puis encore certaines
catégories, comme les enfants des bateliers
enfin, les enfants anormaux et ceux qui, a
cause de leur inconduite, ne sont reg.us ni
dans l école officielle ni dans l'école privée
Tous ces enfants sont compris dans les
80.000 dont je pariais tout a l'heure et si
vous les retranchez, vous arrivez a ce
résultat qui est consigné daus mon rapport,
qu'il n'y a pas actuellement en Belgique
5 p. c. du nombre des enfants en Age scolaire
qui ne fréquentent aucune école.
Ou m'a répondu que ce chiffre est encore
trop élevé. Certes, il ne devrait pas y avoir
d'enfants ne fréquentant pas l'école, mais
nous marchons vers ce résultat, et nous
sommes heureux de constater que bientót en
Belgique, il n'y aura que 2 p. c. d'enfants
ne fréquentant pas l'école, ou ne recevant
pas l'instruction a laquelle il» ont droit.
M. Verspeyen. Acceptons eu l'augure.
M. Colaert, rapporteur. Oui, acceptez
en l'augure, en attendant, écartez l'ensei
gnement ob igatoire qui ne donnerait pas de
meilleurs résultats.
Voici du reste quelques chiffres éloquents.
D'après le recensement general de 1800, le
nombre des habitants êgés de dix a quinze
ans était de 647,173 dont 570,912 savaient
lire et écrire. Le nombre de ceux de quinze
avingt ans était de 644,779 dont 583,879
étuient lettrés. Ils forment respectivement
88,22 et 90,55 p. c. de la population de leur
Age.
La statistique établit aussi que pour les
habitants de vingt A vingt-cinq ans, la
proportion des lettrés est de 90,21 p. c.
Enfin, il est établi que le nombre des
illettrés parmi les habitants qui se présen
tent au tirage au sort, était de 44.15 p. c. en
1850 et ne s'élève plus eu 1905 qua 9.65
p. c.
II y a done en réalité, d'après ces statisti-
ques, en I9u5, 9.65 p.c. d'illettrés parmi les
jeunes gens qui sont appelés au tirage au
sort. Cela vous prouve que la fréquentation
scolaire doit avoir fait dans cette categorie
de personnel des progrès considérables.
M. Franck. Ils fréquentent l'école
d'une manière quelconque, pendant un
nombre de semaines ou de mois quel-
conques.
M. Colaert, rapporteur. S'agit-il des
habitants agés de moins de 25 ans, sachant
lire et écrire, voici les statistiques officielies
que vous pouvez contröler comme moi.
Sous ce rapport également, nous avons
réalisé de seusibles progrès
Habitants sachant lire et écrire.
De lü a 15 ans
Année 1880 Année 1890 Année 1900
80.09 p. c. 83.37 p. c. 88.22 p. c.
De 15 a 20 ans
Année 1880 Anaée 1890 Année 1900
80.96 p. c. 85.28 p. c. 90.55 p. c.
De 20 a 25 ans
Année 1880 Année 1890 Année 1900
79.51 p. c. 85.09 p. c. 90.21 p. c.
Est-ceque je n'étais done pas fondé a
dire, dans mon rapport de 1907, qui si le
recensement de 1910 accusait la même
progression, et tout porte d'ailleurs a le
eroire, le chiffre des illettrés ne s'élèvera
plus a 5 p. c. parmi les habitants de 10 a 20
ans, qui comprendront alors les enfants Agés
aujourd'hui de 6 A 12 ans?
M. Verheyen. Pour combieu les
grandes villes sont elles comprises dans ce*
chiffres g
M. Monville. Jedésirerais vous poser
une question. Je voudrais vous demander
ceci Je ne discute pa.s vos ohifïres, je ie»
considère comme parfaitement inexacts...
M. Colaert, rapporteur. Ils sont offi
ciels.
M. Monville. Pas plus tard qu'fiier, a
propos de la population d'une commune
qu'avait citée M.Buyl, on lui a dit que les
renseignements officiels n'étaient pas exacts,
et eest le bourgtnestre de cette commune
qui l'a dit.
M. de Broqueville. Ils sont exacts.
Af. Monville. Mais je suppose vo»
chiffres exacts et je vous dis Si une loi iu-
staure l'instruction, croyez-vous que vous
auriez encore un si grand nombre d'illettrés
et ne pensez-vous pa3 qu'il vaudrait mieux
avoir moins d'illettrés?
M. Colaertrapporteur. Moins il y
aura d'illettrés, mieux cela vaudra mais
l'enseignement obligatoire n'amènera pas ce
résultat, tandis que la liberté nous le don-
nera, je viens de l'établir.
Quant aux chiffres de M.Degroote, s'ils ne
sonts pas exacts, vous les rectifierez.
Af. Monville. Mais non, je prierai M.
Degroote de le faire.
Af. Buyl. Vous trouvez qu'il n'y a
rien a faire alors que dans des communes
comme Clercken il y a 60 p. c. d'illettrés 1
Af. Colaert, rapporteur.Est-ce que vous
pouvez prouver cela au moyen de la statisti
que
Af. Buyl. Oui et il s'agit d'une com
mune de 5,6oo habitants.
Af. Colaert, rapporteur. J'ai fait moi-
même une enquête dans une ville de 19,000
habitants, celle que j'ai l honneur d'admini-
strer, et personne n'a pu me prouver qu'il y
avait 1 p. c. d'enfants ne fréquentant pas
l'école. Et quand je me suis adressé A des
instituteurs officiels et privés de mon arron
dissement, pour savoir qu'elle était, dans
leurs commuues, la situation au point de vue
de la fréquentation de l'école el au point de
vue de la régularité de cette fréquentation,
tous m'ont dit qu'il, il n'y avait même pas
1 p. c. d'élèves ne fréquentant pas l'école.
Interruptions a gauche.)
On m'a opposé la commune de Clercken.
Mais cette commune se trouve t-elle dans
une situation normale C'est peut-être, je ne
le méconnais pas, une des plus arrie'rées du
pays, mais c'est aussi une des plus pauvres.
Je suis cependant convaincu que lorsque
nous aurons les chiffres de l'honorable M.
Degroote, nous pourrons constater que la
aussi il y a progrès.
Mais ce n'estjpas la situation de Clercken
qui doit être prise ici en consideration ce
qu'il faut considérer, c'est la situation
JOURNAL
Organe Catholique
de l'Hrrondissement
- -•
5 r:
Rapporteur du Budget des Sciences et des Arts