A ia Chambre
EXPOSITION
ORNEMENTS
Téléplione 52
Téléphone <52
Samedi 25 Avril 1908
10 centimes le N°
43 Annee N° 44679
VILLE D'YPRES
Proposd'hier et d'aujourd'hui
GONSGIL COMMUNAL
On s'abonne rue au Beurre, 36)
k Ypres, et k tous les bureaux de poste du
royaume.
(Euvre de l'adoration Perpe'tuelle
et des Eglises Pauvres
VILLE D YPRES
Séance publique
du Samedi 18 Avril 1908, a 5 h. etdemie.
JOURNAL
YPRES
Organe Gatholique
de TArrondissement
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays
pour l'étranger le port en sus.
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10 francs les cent exemplaires.
Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser 1'Agene*
Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
Couvre de ton bouclier les petits, les en-
fants, les femmes, les travai'ileurs.
Ecoute leurs voix pitoyables...
Rends a leur personne humaine, créée a
l'image et a la ressemblance de Dieu. la
dignité et la liberté...
Préviens leurs révoltes, leurs haines, leurs
lultes fratricides.
Vas a eux avec douceur, avec tendresse.
Relève-Ies aide les a s'uiiir, aide les a
s'entre-soutenir, aide-les a vivre.
Code civil, deviens le Code social. Et si tu
f realises notre ambition de Lire régner la
avril de 11 a 1 heure et i justice parmi les hommes, tes préceptes se
DES
destines aux Eglises pauvres de la Belgique,
a l'institut Saint Joseph, (entree par Ia rue
St Jacques).
Le Dimanche 26
de 3 a 6 heures.
Le Lundi 27 et le Mardi 28 de 10 a 5
heures.
Nous engageons vivement nos lecteurs a
aller visiter cette intéressante exposition et a
patronner cette magnifique oeuvre.
C'est le titre d'un livre tout récemment
paru.
Et c'est up. p:u une signature car ces
simples propos annoncés sont en réalité
des discours oü l'éloquence la plus haute, la
poésie la plus noble le disputent a la psycho
logie Ia plus fine, al'érudition la plus vaste,
i la documentation la plus riche.
Ce livre sera sans doute enrichi, a sa pre
mière rée'dition, de plus d'un propos
supplémentaire, notamment de celui que
tint, l'autre samedi, M.Thomas Braun, au
Cercle Excelsior Les Yprois qui ont eu
le plaisir d'entendre la belle et savante confé
rence sur Emile Verhaeren ne s'étonneront
plus de lui voir qualifier de propos des
conférences aussi magistrales. Et s'ils ont j
été charmés par la simplicité d'aüures de
l'auteur du Livre des Bénédictions qui venait
leur causer de l'auteur des Débdcles, ils
communieront plus délicieusement et plus
intimement encore, dans les Propos cChier
et daujourdhui, avec cette Jme a la fois si
simple et si distinguée, si modeste et si
talentueuse, qui réalise en elle même mieux
encore qu'elle n'évoque par le langage les
perfections qu'elle se complait a nous faire
admirer a sa suite.
M. Braun aime les humbles et les simples
d'un amour profond, alimenté a ses instincts
chrétiens, purs et vivaces.
Comme le dit de lui Victor Kinon il est
catholique d'un bloc, sans l'ombre même
d'une possibilité de concession aux subfiles
hérésies de nos temps dangereux, catholique
jusqu'aux moelies, catholique de sang et
d'instinct encore plus que d'intelligence et de
volonté... C'est au catholicisme qu'il doit sa
forte santé intellectuelle, la robustesse de son
tempérament mental. Le doute n'a aucune
prise sur cette &me nourrie de la moelle de
lion des doctrines éternelles et le vice non
plus. Toutes ses pensees, toutes ses impres
sions sont naturellement chrétiennes et, par
conséquent aussi, morales. On le sent vivre
dans une atmosphere de simple, saine et
robuste honnêteté, a l'égale distance du vice
déliquescent, du puritanisme desséchant et,
aussi, de l'ascétisme cruel.
Et précisément paree que si foncièrcment
catholique, il est simple car la simplicité
est une vertu essentiellement chrétienne.C'est
avec le Christ et en Lui qu'il aime non
seulement les enfants, mais tous les simples
et tous les humbles. Aussi, toute préoccupa-
tion politique et systématique a part, est il
foncièrement démocrate. Ecoutez le exhaler
les plus ardentes aspirations de son chris-
tianisme pur sang, dans son Discours au
Jeune Barreau de Bruxelles, a l'occasion du
centenaire du Code Napoléon
Qu'il me soit permis,petit livre jubilaire,
de t'exprimer des souhaits plus fervents.
Depuis cent ans tu garantis au tiers-état le
respect de ses droits. Jamais le propriétaire,
le patron, le marchand, le père, le mari,
n'invoqua vainement ton secours.
Les temps de mieux faire sont venus.
Les temps de protéger le faible contre le
fort.
confondront avec ceux de l'Evangile...
Car elle est chrétienne l'idée de réprouver
l'abus des richesses
il est chrétien le droit au jour, le droit a
la vie, le droit au pain
chrétien le droit du batard sur son auteur
chrétien le relèvement de la femme
chrétien le mariage indissoluble
chrétien le respect de la liberté et de la
personnalité humaine
elle est chrétienne l'égalité des hommes
chrétienne encore la solidarité sociale
Code civil, deviens le Code social chrétien.
Tels sont nos voeux de fête. Imprègne toi de
bonté imprègne-toi de charité, imprègne toi
d'amour
Mais si la pureté de son tempérament
chrétien l'incline ainsi vers les petits et les
simples, il n'est pas moins porté vers eux
parson pur tempérament d'artiste II trouve
nos imaginations obstruées d'aspects pré-
con$us.
Toute la beauté et tout le bonheur,dit-il,
resident non en des attributs plus campa
gnards, plus agréables ou plus traditionnelle-
inent charmants, mais dans la simplicité et
l'humilité joyeuse de la besogne... Cette
poésie, et, je puis le dire, cette morale n'a-t-
elle pas toute la dignité et toute la beauté
requises
II pense, avec E. De Bruyn, que de ce
sens de la vie résulte le sens de l'art la
réhabilitation de la vie ordinaire, en laquelle
vit Dieu d'une manière tout a fait quotidienne
et ou les moindres événement* semblent
cacher de bonnes pensées. Car le Créateur
fut satisfait de son oeuvre. Et erant valde
bona. 11 Et sunt valdebonaet tout est resté
trés bien et a voir telles choses qui nous
entourent, nous éprou verons de la joie, de la
confiance et du bonbeur.
II ne parle pas autrement en s'adressant
aux jeunes artistes de l'Ecole St Luc qu'il
aime a ce double titre d'ouvriers et d'amis lu
beau
Sachez aussi, comme les ouvriers des
cath'édrales et des beffrois, conteinpler la
nature qui nous entoure, avec la dilection
dont ils chérissaient la leur.
Vous devez y aller, selon le mot qui créa
le préraphaélisme, en toute simplicité de
coeur, sans rien rejeter, sans rien mépriser,
sans rien-choisir sans rien idéaliser.
Aucune déesse de sang grec, dit Ruskin,
n'a jamais été moitié si belle qu une jeune
Anglaise d'un s mg pur. Et ailleurs Ne
pas voir le beauté dans une hirondelle et
s'imaginer la mettre dans un séraphin,quelle
folie
L'ouvrier, il ne se contente pas de
l'aimer, il célèbre avec envie ses phalanges
ferventes créatrices de merveilles, il ambi
tionne de travaillet de ses mains Nous
sommes tous des ouvriers.Maisnous devrions
tous être des ouvriers manuels. On vous a
cité maintes fois Louis XIV l'horloger,Louis
XVI le serrurier, Gladstone et le Président
Roosevelt bücherons muscle's,et n'auriez-vous
pas vu Léopold fl grand batisseur, architecte
de jardins, circuler sur les chantiers, cimenter
le premier moellon de la digue du littoral ou
l planter le premier marronnier de l'Avenue
de Meysse Ne rougissons done pas
je ne parle plus pour vous, Messieurs, mais
pour moi-même et mes camarades d'univer-
sité de mettre la main a l'oeuvre et de
rendre nos paumes calleuses...
...Michel-Ange a taillé lui-même le marbre
de Moïse...Tout artiste doit être un ouvrier.
On voudrait les répéter tous ces «propos»
intéressants et remarquables a tous égards
mais il faut se borner. Ne quittons pas
toutefois ce causeur émérite et bienfaisant
sans l'écouter un tantinet encore, tandis qu'il
parle avec émotion et fierté de sa catholique
Belgique
Un Beige peut ne plus crolre au catho
licisme, ne plus l'aimer peut ê<re 1 il ne
pourrait jamais cesser de le sentir et d'en
vivre.
Les socialistes l'ont bien compris lorsque
pour maintenir dans sa tradition le peuple
qui, en les suivant, aliait se trouver dépour-
vu du réconfort intime, ils lui offraient des
Noëls, des Paques rouges, des premières
communions, parodies sacrileges de la
touchante et radieuse succession des fêtes
liturgiques, charmant le cours de l'an.
Nous en sommes la.
II importe si nous voulons maintenir
intact le dépot sacré, notre caractère foncier,
notre originalité, notre ame beige, de la
laisser baigner dans 1 eau lustrale, de favori-
ser, ou tout au moins de tolérer et de respec
ter l'expansion de la religion catholique qui,
de son cóté, soutient l'expansion de la patrie
et qui, non contente d'aider par plus de
200 missionnains et plus de 5o.ooo chrétiens
nègres, le développement du Congo ou elle
a fondé les postes savoureusement beiges de
Mérode SaLator, Hemptinne St Benolt,
Bergeyck St Ignace, Bruxelles St Michel,
Floreffe St Antoine, et j'en passé, étend sa
renommée en Mongolië, au Bengale, a
Ceylan, au Zambèze, dans la Polynésie,aux
lies Molohaï,_ou le père Damien, l'apótre des
lépreux, s'est déja vu suivi sur la voie rouge
du martyr...
Da mihi Belgas.
Sous peine de forfaiture, sous peine de
déchéance, laissons done l'Eglise poursuivre
parmi nous sa mission providentielle,
A la fois fiére et souple, gar.lant intact le
pur cristal de ses dogmes, démocrate, elle a
su adopter sa doctrine aux besoinsnouveaux,
aux choses r.ouvelles du siècle rerum
novarum et elle continue a ressemblcr au
père de familie de l'Evangile, qui tire de son
trésor, nova et vetera les choses anciennes
et nouvelles.
Les alluvions chrétiennes sur lesquelles
s'est développé notre peuple, même recou-
vertes et rendues invisibles, gardent leur
vertu latente etunesortede fécondilé sub-
consciente.
Respectons les.
«La Belgique est foncièrement catholique,»
disait au Parlement M. Leclercq, ministre
de la justice. C'est le catholicisme qui ia
distingue nationalement. Ce caractère il est
heureux qu'elle l'ait. Ce caractère nous
devons le conserver précieusement, nous ne
pouvons pas le perdre sans nous perdre avec
lui.
A son tour M. Léon Hennebicq écrivait,
le 3o Octobre 1902, dans le Messager de
Bruxelles On se demande vraiment si les
passions politiques sont a ce point obnubi-
lantes qu'elles empêchent de voir les choses
ordinaires, simples et vivantes qui sont
autour de nous. La Belgique est d'un catho
licisme fervent c'est un des coins les plus
relïgieux de Europenous sommes tous
plus ou moins catholiquescette unité de
croyance, qui ne se rompit qu'a l'époque de
nos malheurs est la base de notre cohésion
morale. C est done une question de bon sens.
Etre anti catholique chez nous c'est se démo-
lir soi même on ne tire pas sur ses propres
troupes.
Enfin Camille Laurent, dans ses Curio-
sités révolutionnaires cite cette declaration
de Léon Dau let Nous sommes beaucoup
qui n'avons pas la foi, qui vivons hors du
dogme.de la croyance.de leurs manifestations
extérieures et qui cependant respectons le
culte, les serviteurs du culte, s'ils sont dignes
et modestes, et supportons avec peine les
outrages a leur endroit.
Car si nous sommes beaucoup qui n'avons
plus la foi, nous sommes cependant de sang
catholique. Et parmi les adversaires de la
religion, parmi ceux qui croient le dogme
dangereux, et le disent et l'écrivent, parmi
les irréconciliables ennemis de l'Eglise,beau
coup dans leur fa^on de polémiquer, dans
leur style, dans leur impétuosité décèlent in
dubitablement l'origine et l'empreinte catho
liques.
La foi en se retirant, laisse aux hommes
des tournures d'esprit. Et quand, depuis
dix-neuf cents ans, malgré bien des oscilla
tions,des décroissances et des recrud :scences,
une foi gouverne les cerveaux et les coeurs,
leur donne des interprétations hautes et
significatives de la vie morale, un même for-
mulaire d'appréciation sur le juste et l'injuste.
cette foi et les représentants de cette foi
demeurent dignes de respect, de justice et de
tolérance.
Peut on tr.ieux dire
Je m'en voudrais, Messieurs, de vous lais
ser sous une autre impression que celle de
ces aveux loyaux, qui n'hésitent pas a recon-
naitre combien la Belgique fut et est a jamais
imprégnée de catholicisme
Rien n'est plus doux, plus consolant, plus
émouvant a constater.
Nous avons done l'assurance qu'en appor-
tant, comme le firent nos pères, tous nos
efforts a l'oeuvre qui seule v; ut de vivre, le
règne de Jésus-Christ continuera a être assuré
dans votre patrie bien aimée.
Mais nous avons aussi la certitude qu'en
vertu même de cette vocation, cette patrie
continuera a développer son admirable indi-
vidualité nationale et poursuivra sa destinée
providentielle.
Elle ne pourra défaillir.
Dieu la protégé, notre Belgique 1
L'intérêt de la semaino passée s'est
couceutré tout entier sur la séance de
la Chambre de Mercredi après-midi, jour
fixé pour le début de la discussion générale
du traité do reprise et de la Charte colo-
niale.
La gauche socialiste encouragée par une
poignée de radicaux avait annoncé son
intention de s'i pposer par Ia violence au
vote de ces projets. Le gouvernement ap
puyé par la droite et par quelques. Jibéraux
modérés avait affirmé catégoriquem- ut son
intention de terminer avact les elections la
discussion des projets cougolais et afin de
remédier aux pei tes de temps, il avait fait
voter par la Chambre qu'elle tiendrait
séance tous les matins.
On 8'attendait done mercredi a voir les
socialistes offrir une nouvelle fois en spec
tacle le fonctionnement de tous leurs
procédés d'obstruction. II n'en a rien été
grace au large esprit de conciliation qui
caractérise le chef du cabinet actuel et dont
M. Schollaert a donné une nouvelle preuve.
Après le discours d'allure modérée
pronoticé par M. Destrée, dans lequel celui-
ci déclarait que le groupe socialiste voulait
discuter la question avec calme, mais dans
toute son ainpleur et qu'il ne songeait
pas a faire de l'obstruction a jet continu
M. Schollaeit était autorisé a s'entendre
avec la gauche socialiste au sujet de la
détermination de l'ordre des travaux de la
Chambre. Les propositions faites en ce sens
par M. Cooreman, président, furent unani-
mement acceptéeson décida done de ne
siéger ni le Vendredi, ni le Samedi saints,
de ne reprendre les travaux qui Mardi matin
et de ne tenir des séances du matin que
trois jours par semaine. La Chambre se
séparera le 9 mai, et si les projets congolais
ne sont pas votés k cette date une session
extraordinaire aura lieu en juin.
MSchollaert donne lecture d'une decla
ration qui forme a la fois un magnifique
programme de réformes a réaliser au Congo
et un iiiventaire trés complet de la situation
économique du Congo.
M. Woeste, fidéle a son parti, malgré la
maladie qui le mine, prononce un éloquent
plaidoyer en faveur de l'auuexioti. II montre
ce que le Congo est devenu après trente
année» d'un labeur incessant. Si la Belgique
repoussait l'anoexion, ce serait de sa par
une véritable abdication morale.
L'éminent ministre d'Etat traite successi-
vement du régime légal de la propriété
privée du Congo, du travail forcé, de la
liberté commerciale et des concessions, pour
terminer par l'annajyse des dispositions
contenues dans le projet de Charte coloniale.
M. Davignon lit une note relative a la
situation du Congo au point de vue inter-
national.
Pi ndaut !a séance de jeudi après-midi on
a entendu un discours du baron de Broquè-
vi'lie qui s'attache a exposer les progrès
moraux réalisés au Congo et le merveilléux
développement que ce pays a pris au point
de vue économique en un court laps de
temps.
A noter un petit incident assez vif entre
M. Buyl d'une part et MM.Pirmez et Hoyois
de l'autre. M. Buyl prétend qu'on a attaqué
son honneur il s'est reconnu parmi ces
instituteurs, doutparlait M. Pirmez, qui se
faisaient peusioaner sans motifs, en trom-
pant le gouvernement.
Le socialiste Bertrand entreprend ensuite
une longue diatribe contre l'oeuvre congo-
laise, contre le Hoi, enfin contre les condi
tions de la reprise. II énumère toutes les
charges du budget congolais et les exagère
quand il le peut, mais il ne parle pas des
ressources dont il dispose.
PrésentsMM. Colaert, bourgmestre
Fraeijs, Vaudenboogaerdo, éciievin; Struye,
Fiers, Vandergothe, D'Huvettere, Bouquet,
Sobry, Lemahieu, Begerem, Boone, con-
seillers Gorrissen, secrétaire communal.
Excusés MM. Vandenpe8reboom,lweins,
d'Eeckoutte et Biebuyck, conseillers. Le
procés-verbal de la dernière réunion est
approuvé. M. le Bourgmestre propose de
délibérer d'urgence 3ur une demm.de de .la
fabrique deglise de Saint- dartin qui
désiro déposer a la Banque nationale, de»
titres de route beige, afin d'obtenir i'aigeat
nécessaire pour payer les premiers travaux
da restauration de l'église Saint-Martin.
L'urgeuce et le fond sont admis.
M. Bouquet signale que d'auenns préten
dent que ceriaines pierres employéés aux
travaux de restauration de l'église Saint-
Martin ne sont pas couformes aux types
exigés au cahier des charges,
M. le Bourgmestre répond que la chose
lui avait été sigualée.L'ingénieur en chef de
la province a été invité a examiner l'affair»
et il en résulte que les pierres employées
sont bien celle# exigées par le cahier des
charges.
M. D'huvettere signale le mauvais état du
trottoir qui mène a la gare de Zillebeke
il demande également un réverbère sur le
pilier gauche a l'entrée du cimetière, et
signale enfin ie mauvais état de la petite
route pavée vers la chaussée de Bruges.
M. Fraeijs, échevin des travaux publics,
répond a l'houorable membre que des ordres
ont été donnés an service des travaux pour
la réfection de la route pavée et du chemin
cyclable et que ces travaux seront exécutés
a bref délai. Quant au réverbère du cime
tière il estime que la demande de M.
D'huvettere peut être accueillie favorable-
meot.
M. Sobry siguale que certains travaux
sont prévus pour l'Esplanade, tels caserne
de gendarmerie, travaux pour l adduction
de l'eau de l'étang de Zillebeke, etc. Ce
quartier se transformera done en grande
partie et il demande que le service de
travaux dresse un plan d'eusemble afin de
mieux se rendre compte des travaux prérus.
Satisfaction sera donnée.
M. Begerem signale l'fiumiditédu terrain
du cimetière il voudrait qu'on veille a ce