A ia Chambre Telephone §i Téléplione 52 Samedi 2 Mai 1908 10 centimes ie 43 A naff |80 L'Elang de Zillebeke La Rt stauration des Malies Un discours patriolique 44 On s'abonne rue au Beurre, 36, A ¥pres, et Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. a tons les bureaux de poste da royaume, La Mission eivilisatrice a remplir au Congo Derniers vceux JOURNAL ©rgane Catholique de ['Arrondissement Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembrè. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent i5 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, i franc la ligne. Les numéros supplément aires coütent io .francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser 1 'Agenat Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. L'adjudication pour l'exécution des travaux de transformation de l'étang de Zillebeke et de Fétablissemeiu d'une conduite destinée a amener en ville les eaux du dit étang étant fixée au 16 Mai prochain, il ne sera peutêtre pas inutile de dire brièvement en quoi ils consistent. Une distribution d'eau saine et abondante est d'une importance capitale pour une ville. L'administration catholique, dès sou arrivée a l'hötel de ville, a taché de résoudre ce problème. Dans le but de compléter i'amélioration de la distrbution d'eau, radministration charges notre concitoye,n Mr E. Froidure, ingénieur principal des ponts et chaussées, d etudier ia question sous tous ses aspects. Dans un savant rapport auquel le conseil communal s'est rallié Mr E. Froidure conclut a l'endiguement des étangs de Dickebusch et de Zillebeke avec raccordement de ce dernier a la ville. L'endiguement aura pour effet d'améliorer sensiblement et d'urie facon permanente la qualité de l'eau. La pression en ville, en cas de raccordement direct avec l'étang, sera augmentée de telle lagon que l'alimentation directe de la ville par l'étang pourra se faire dans des conditions trés satisfaisantes. Les quartiers les plus élevés, et notamment celui de la Bascule seiont presque toujours pourvus d'eau, tout au moins au rez-de- chaussée et l'eau pourra au besoin être livrée constamment sous la pression du chateau d'eau. Le volume d'eau augmentera consi- dérablement et Iaquautité distrffiuable, dans des conditions normales, atteindra plus du double de l'eau dont nous disposons aujour- d'hui dans les mêmes conditions. Les considérations qui précédent se rapportent surtout a l'endiguement de l'étang de Dickebusch et les avantages en seront encore augmentés par les travaux de l'étang de Zillebeke, qui auront pour effet de mettre a notre disposition encore une plus grande quantité d'eau (puisque la capacite' de eet étang sera doublée) et permettront d'alimen- ter la ville, pendant l'exécution des travaux a l'étang de Dickebusch et en cas d'accident k la conduite de celui-ci. Au cas ou il ne serait pas nécessaire de faire usage de l'eau de Zillebeke pour l'ali mentation de la ville, elle viendrait toujours a propos pour l'alimentation des fossés de la ville et du bassin de natation et le cas échéant aux besoins de l'industrie. Ajoutons encore que dans les cas excep- tionnels oü l'étang de Zillebeke devrait servir directement a l'alimentation de la viile, l'indiguement aurait eet avantage d'améliorer sensiblement la qualité de l'eau de ce réservoir en évitant lintroduction dans l'étang des eaux polluées du village. Afin d empêcher l'introduction dans l'étang des eaux polluées provenant du cimetière de Zillebeke et des maisons de la place, la ville a acheté une bande de terrain jusqu a envi ron 200 mètres au de la de l'Eglise de Zillebeke, ce qui permettra d'amener dans l'étang au moyen d'une tuyauterie placée dans cette bande de terrain une eau saine. Les eaux polluées du cimetière et de la place se déverseront dans un ruisseau, qui sera construit le long et a une certaine distance de l'étang et d'oü elles s'écouleront dans l'actuelle Vijverbeke. Du cöté droit de l'étang une digue de io65 mètres de longueur sur quatre de largeur et une hauteur de im 5o sera construite.Du cöté gauche on construira une digue de 1019 mètres de longueur, d'une hauteur de trois mètres et d'une largeur de huit mètres. Les deux autres cötés de l'étang seront exhaussés, celui vers Ypres d'environ cinquante centi mètres. De cette facon l'eau de l'étang pourra monter sans danger jusqu'a une hauteur de 28 mètres au dessus du niveau de la mer. Une conduite en fonte ou en ciment amè- nera l'eau de l'étang en ville. Cette conduite suivra la Vyverbeke jusqu'au chemin de fer Ypres-Roulers, puis longera le chemin de fer pour aboutir derrière l'esplanade prés du chemin de ronde extérieur elle communi- quera la avec les conduites actuellemei.t existantes et qui se dirigent vers le chateau d'eau et l'Esplanade, ou bien déboucher-a dans un réservoir peu coüteux, qui serait construit en deca du chemin de ronde et d'oü l'eau serait ensuite amenée en ville, sans que la pression subisse par ce fait une diminution notable. Ce réservoir ne sera construit que dans le cas 011 la conduite en ciment serait préférée a celle en fer. Ces travaux d'endiguement de l'étang de Zillebeke et de son raccordement a la viile sont estimés a 65oi3 fr. 08 et doivent être terminés dans le délai de six mois a partir de la date indiquée dans l'ordre de service prescrivant de les entamer. anciennes de la facade qui seront jugées ne ppuvoir être conservées seront remplacées les différents ornements telsgargouilles, chimères, chapiteaux etc, qui pour ainsi dire ont disparu actuellement, seront renouvelés; le restant de l'ancienne facade sera lavé et gratté, les portes du rez de chaussée feront place a de nouvelles portes doubles en chêne; tous les panneaux de verre seront a joints de plomb étire'et le verre sera de l'espèce dite Cathéd anglais. Qui pourrait croire qu'il y a a peine 5o a 60 ans que les Halles ont été restaurées? Sans avoir précisément 1 'air de ruines,il saute néantnoins a 1'oei], du moins expert même, qu'une restauration urgente s'impose. On croyait, aiors,detiès bonne foi, que la pierre de France durcirait au contact de l'air. C'est rnalheureusement le contraire qui est arrivé. Les ornements s'effritent et tombent. Le crêtage a presqu'entièrement disparu des crêneaux et des fleurons il reste peu de chose, beffroi et tourelles sont en mauvais état, une partie de la charpente, les voliges, quelques poutres intérieures soutiennent péniblement les immenses et lourdes toitures. Si nos Halles ne sont pas encore deveuues des ruines, elles sont en train de le devenir. De grandioses ruines peuvent être trés impres- sionnantes, être pittoresques et susciter l'ardeur des poêtes, ce ne sont toujouis que les marques d'un peuple impuissant et en décadence. Admirons les ruines mais faisons notre possible pour ne pas en créer. Nous applaudissons done a I'initiative de notre administration communale, qui a decide de restaurer nos monuments, tous nos monuments. A leglise Saint Pierre une grande partie est faite, a l'église Saint Martin les travaux de restauration du portail méri- dionnal avancent rapidement et le 9 Mai prochain se fera l'adjudication des travaux de restauration des toitures et de la fagade de l'aile oriëntale du batiment des Halles, c'est a dire la partie comprise entre le Beffroi et le Nieuwwerk. II s'en suit done que tout prochainement la restauration des Halles commencera.Cette restauration se fera par parties, comme de juste. Une question pourtant. Pourquoi commencer par la restauration de l'aile oriëntale et non par le beffroi Une fois cette aile oriëntale restaurée, est on bien certain que la demolition de certaines parties du beffroi ne sera pas un danger pour les nouvelles toitures et le crêtage par exemple de l'aile oriëntale restaurée? Nous n'insistons pas, car nous supposons que des précautions seront prises pour que la restauration d'une partie des Halles n'amène pas comme conse quence la restauration d'une partie de'ja restaurée L'aile orientale sera done restaurée et cette restauration est plus importante qu'elle n'en a Pair. La tourelle d angle vers le pignon du Nieuwwerk est en si mauvais état qu'elle n'est pas restaurable, il faudra la démolir et la reconstruire entièrement. Le crêtage actuel en pierre n'a plus aucun cachet, il sera enlevéet remplacé par un crêtage en plomb; la loiture en ardoise sera entièrement renou- velée ainsi qu'une partie de la volige, des chêneaux, solives et arrêtiers cinq iucarnes en bois de chêne seront placées dans la toiture un grand e'pi en plomb ornementé avec ossature en ferforgé et girouette mobile, le tout reproduisant un chevalier portant un fanion, terminera le crêtage des corniches, des gouttières doivent être renouvelées toutes les tenêtres de l'étage seront restaurées d'après le modèle qui se trouve a l'intérieur du petit marché au beurre toutes les pierres La simple nomenclature fort incomplète qui précède peut déja donner une idéé de l'importance de cette restauration dont le devis s'élève a 81282 fr. 5i et qui doit s'ache- ver dans le délai de huit mois, a partir de la date fixée dans i'ordre d'exécution. Espérons que tout marchera régulièrement et que nous pourons dire aux étrangers qui viendront en pius grand nombre encore visiter nos monuments c'est la gloire de nos ancètres de les avoir créés, c'est ie mérite de notre génératiou de les avoir conserves. Nos lccteurs liront avec le plus grand intérêt la fin du magnifique discours pro- noncé par M. Woeste a la 39e session de la Fédération des üercles oatkoliques. En lisant cette page vibrante de patriotis me et d'ardeur chfehenne, ils sentiront grandir encore leur admiration pour ce vieillard modèle qui no connait ui fatigues ni souffrances dès qu'il s'agit de la défense des intéréts primordiaux de la Religion et de 11 Patrie Messieurs, il y a une autre question qui préoccupe en ce momeut notre pays, et je crois de mon devoir de vous en parler c'est la question du Congo. Faul.-il annexer le Congo a la Belgique Certains manifestent a ce sujet des crain- tes trés vives. Pourquoi une colonie La Belgique s'en est bieu passée jusqu'ici. Pourquoi assume- rait-elje la lourde charge de gérer eet immense empire africain. Ceux qui parient ainsi ajoutent depuis quelques jours II y a un dessein caché derrière tout cela. Ou veut envoyer lk-bas les fils des families ouvrières et rurales. Ceux-la disent le contrail e de la vérité. lis savent que la Constitution l'inte. dit et que le recrutement des troupes coloniales ne peut se faire que par des engagements volontaires. Leur attitude donne un triste exemple de moralité politique. Ils répondent, je le sais, qu'il suffirait de reviser la Constitution. Cette revision, croyez-le, n'est pas prés de se faire. II faudrait pour cela l'assentiment des deux tiers des membres du Parlement et je ne mains pas de dire qu'il n'y a en ce moment aucun représentant ni sénateur qui soit prêt a voter pareille mesure. N'ayez done pas d'iDquiétude a ce sujet. Répondez a ceux qui répandent cette calomnie, que c'esl le mensenge qu'ils col portent et qu'un parti donne, en faisant ce qu'ils font, une triste idéé de son savoir- faire. On fait encore k l'annexion une autre objection. L'annexion, nous dit-on, imposera au pays de grandes dépenses et l'obligera a chercher dans de nouveaux impöts les sommes nécessaires pour faire face au'déficit de la coloDie. Electeure, on vous toudra, on va vous tailler a, merci. Ce que j'ai dit tantöt des engagements forcés pour le service militaire s'applique aussi a ces affirmations. En vertu des projets déposés au sujet de 1'annexioD, la Belgique n'aura pas a inter - venir même si le budget du Congo solde un jour en déficit. Mais s'il y a déficit, vous objecte-t-OD, comment la métropole pourra-t-elle ne pas veuir au secours de la colonie Ceux qui parient ainsi n'ont pas égard aux richesses exceptionnelles de eet immense empire. II y a la des richesses forestières sans égales, peut-être, dans le reste du monde, des richesses minières dont l'exis- tence est reconnue même par nos adversai- res, des mines riches qui se trouvent presqu'a fleur de terre. Il y a, en outre, un immense domaine national, for mé des terres vacantes, non occupées par les indigènes, nou cultivées jusqu'ici et qui fourniront, par une exploitation sérieuse, des ressources iues pérées. Tranquiilisez-vous done a ce sujet. Ce que l'ou dit, la-dessus vieut d'imaginations voiontairemeDt surcliauffées et n'est pas en harmonie avec la verité. X M - Ces craintes écartées, élevez vos rimes et considérez le grand cöté chrétien et civilisa- teur de cette importante question. Vous êtes, Messieurs, des chrétiens con- vaincus, heureux d'avoir ces croyances qui font la force et la consolation de toute votre vie. Eh bien il y a lk-bas une immense empire oü trente millions denègres croupis- sent sous ie joug d'un fetichisme abrutissant ou de ce dogme musulmau qui fut jadis pour l'Europe, qui reste aujourd'hui pour l'Asie, une cause funeste d'afïaiblissemeut moral. Ou vous demande de soustraire ces popu lations a ce joug, de leur donner en partage ce que vous êtes heureux de posséder, de remplir a 'eur égard un devoir élémentaire dechaiité chiétienne. Et la Belgique reculerait Elle oserait direJe suis catholique et j'en suis heureuse et fiére, mais que m'importe: t les nègres Que d'autres s'en occupent moi je m'en désintéresse. Non n'est ce pas. Et pourtant ceux qui j reculent devant l'annexion, aboutissent a ce résultat désolant. Messieurs, élevez done vos ames et songez qu'il y a la-bas pour, notre pays une missiën de premier ordre, a rulle autre, pareille dans l'histoire, mission qui cousiste, en soutenant les missionnaires, a assurer la régénération de ces populations si ióngtemps privées des biens spirituels dont vous jouissez. Vous le comprendrez, Messieurs, et vous vous raliierez tous a la décision qui doit annexer le Congo a la Belgique. Encore quelques mots avant de terminer. Saint Fraugois d'Assise, se présentant un jour devant le Rape Honorius, lui disait Saint-Père, je ne vous demande pas des années, mais des kmes. Je suis arrivé a un age oü i'on n'a plus le droit de demander des années, mais je vous demande avec instance de contribuer a susciter partout des ames chrétiennes fortement trempées, pénétrées de leur res- ponsabiliié et comprenant que dans les iuttes acharnées dirigées conti e nous sur tous les terrains,' elles ont des devoirs sacrés a remplir. Aujourd'hui, la lutte n'est pas seulement politique, elle est de plus sociale ét reli- gieuse. Dans tous les bataillous qu'elle réclame, il y a place pour tout le monde. Que chacun choisisse les oeuvres qu'il préfère, mais que tous fassent quelqu» chosc. Cet appel, je l'adresse surtout a la jeunes- se. La jeunesse, c'est, suivant la parole de üoethe, l'arbre aux fruits d'or. Jeunes gens, je vous adjure de ne pas dépenser votre jeunesse dans les plaisirs et fêtes, de ne pas la jeter aux quatre vonts du Ciel. Vous avez mieux a faire. Vous avez des trésors de zèle et de dévouement, d intelligence et de générosité, répandez-les partout et cherchez a sauver des ames. 11 y en a tant qui sont en péril. Ce n'est pas seulement le clergé, mais chacun de nous qui doit travaillar a les sauver. II faut que nous marchions tous la main dans la main pour consei ver le cher et vieux renom de notre chère Belgique catholique. A la veille d'une grande échéancé' elec torale, je vous crie encore une fois, Mes sieurs, avec toute la force de mon dure En avant pour Dieu et pour la Patrie 1 L'assistance qui compte a ce moment prés de deux mille personnes, acclame avec enthousiasme les dernières paroles de M. Woeste, et fait au yaillant ministre d'Etat une iüdescriptible ovation. Son discours, pronoiicé avec une étonnante vigueur,' ou rien ne relève les derniers assauts de Ia maladie, avait d'ailleurs été souvent csupé par les applaudissements. La partie qui traite de la question congolaise n'est celle qui a recueilli le moins d'approbation. Les cris de Vive Woeste I salueut sa péro- raison et obligeat le président a repréndre la parole. M. WOESTE remercie avec émotion tous ceux qui viennent de l'acclamer et de crier Vive Woeste 1 11 est certain que ce voeu est sincère et 1'accueille avec joie, mais ea ■•appelant a l'auditoire que les hommes comptent peu et la cause est tout. II leur demande en conséquence de crier aussi Vive la cause catholique et d'appuyer cevceu.de leursactes en n'oubliant pas "les résolutions adoptées dans cette 1 ession. Ce sera, conclut M. Woeste, le moyen de me procurer la plus grande satisfaction au déclin de ma vie. Souvenez-vous chaque jour qu'aujourd'hui il ne suffit pas d'etre d honnêtes gens. 11 faut, en outre, que vous soyez tous des sol fats et des apötres. Ces paroles sont longuement ovationnées et la séauce est levée au milieu d un enthou siasme délirant. Samedi 20 A pril M. Renkin, ministre de la justice, pro- nonce un éloquent plaidoyer en faveur du Congo et de sa reprise par la Belgique. Chacun de nos lecteurs tiendra a le lire in extenso soit dans les Annales parlementaires, soit dans le tract que vient de publier VAction catholique. Les adversaires de la reprise prétendent que l'annexion serait dangereuse pour les finances de la Belgique ils invoquent, d autre part, les abus de la colonisation. Qu'il y ait eu des abus au Congo, on ne peut le contester. Mais a cöté de ces abus que d'actes d'héroïsme de Ia part de nos officiers, de nos missionnaires et de nos religieuses 1 Quels progrès réalisés dans tous les domaines en l'espace de 25 années 1 Dans aucune colonie du Bassin convention- nel du Congo, on n'a fait plus, ni mieux 1 La Belgique n'a jamais marchandé son sang ni son or. L'histoire retiendra deux faits la grandiose conception du Roi et l'annexion par la Belgique, qui placera notre pays au rang des peuples colonisateurs. Après 80 ans de prospérité, ce serait déchoir que de ne pas savoir montrer l'énergie qu'il fautl On se demande si la Belgique, en repre- nant le Congo, va faire une bonne affaire. Le rapport des mandataires de la Belgique résoud la question par l'affirmative. Sans doute, on objecte ia baisse du prix du caoutchouc. Mais cette baisse est provo- quée par une crise temporaire, et du reste, le caoutchouc n'est pas le seul produit du Congo. On a vivement critique le système d'ex- ploitation en vigueur au Congo. Mais il n'est pas douteux que sous le régime nouveau le travail libre prendra un rapide développement. Lundi 27 Avril M. Franck, depute' liberal d'Anvers, se prononce pour l'annexion qui est l'aboutis- sement logique et inevitable de la politique que la Belgique poursuit depuis 20 ans. Quant aux difficultés internationales que dans certains milieux on parait redouter surtout, il répond que nous entretenons avec

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 1