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Téléplione 52
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IJ
Samedi 9 Mai 1908
10 centimes le Nu
Harmonic Communale
La Question du Congo
Quelques travaux
On s'abonae rue au Beurre, 36, k Ypres, et k tous les bureaux de
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
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DiïMNCHE 17 ÉVIAI (908
Programme
o
1. Allegro Militaire
2. Le Marcchal Chaudron,
ouTerture P. Lacome
3. Terpsis, fantaisic-ballet J. Heymans
4. La joyeuse Neuve,
pot-pourri P. Lehar
5Caprice Espagnol Weyts
Discours de M. Henkin
Ministre de la Justice
Messieurs
La question soumise aux délibérations du
Parlement est complexe. Son examen appro-
fondi touche au problème de la colonisation
considéré darts son ensemble et dans ses
rapports avec le pays colonisateur.
II exige l'étude de la situation exacte de
l'Etat Indépendant, de son avenir écono-
mique, des réformes qui s'imposeront, des
effets de 1 annexion sur la situation finan-
cière de la métropole enfin l'analyse et la
justification des clauses des deux traités et
de leur portee exacte.
Chargé de défendre les solutions propo-
sées par le gouvernement et de répondre
aux nombreuses objections que 1 on a formu-
lées contre eiles, je compte aborder tous ces
points aussi clairement, aussi succinctement
qu'il me sera possible de le faire.
J'espère que la bienveillance de la Cham
bre allégera la tSche qui m'incombe.
Mon exposé sera d'ailleurs absolument
objectif. Je considère cette question comme
question nationale. J'entre dans le débat sans
la moindre arrière-pensée de parti, avec
l'uniqup souci de l'avenir du pays. Pour moi,
il n'y a plus ici des partis qui se disputent
la direction politique du pays. Je ne distin
gue pas dans cette discussion entre libe'raux,
socialistes et catholiques. Je ne vois que des
Beiges qui ont le devoir de surmonter leurs
préjugés pour résoudre en ime et conscience
le problème important qui leur est soumis.
L'annexion rencontre deux sortes d adver-
saires i° ceux qui en principe combattent
toute colonisation 2C ceux qui combattent
l'annexion, soit a raison des charges qu'elle
imposerait ou des dangers qu'elle ferait
courir au pays, soit a raison des conditions
des deux traités.
Dans la première partie de mon discours,
je rencontrerai la thèse anticoloniale dans la
seconde, j'examinerai les traités.
PREMIÈRE PARTIE
Examen dc la Question Coloniale
Messieurs, les adversaries de la colonisa
tion mvoquent un argument d'ordre moral
et un argument d'ordre économiqqe.
L'argument d'ordre économique consiste
k dire que la colonisation est inutile a la
métropole, que le commerce de la Belgique
■'est admirablemeut développé sans colonie
et que, par contre, l'annexion nous expose
au danger de voir no3 finances ébranlées
par les dépenses qu'imposera la possession
d'une colonie ou a des conflits avec de
puisBants voisins.
L'argument d'ordre moral consiste a
dénoncer les abus qu'engendre la colonisa
tion. Elle est avant tout, a leurs yeux,
une oeuvre de cruelle exploitation. lis diseat
qu'au Congo notamment la population a été
réduite en esclavage et soumise k un régime
pire que la domination arabe.
Le point de vue moral
Messieurs, s'il se produisait des abus en
Belgique ou dans une colonie beige, j'ad-
mettrais parfaitement que notre droit et
notre devoir seraient de les discuter et de
rechercher les moyens d'y remédier. Mais,
ne l'oublions pas, une natioD est une grande
familie, et dans les families on n'aimepas
a étaler ses tares. A ce point de vue, mes
sieurs, j'expiime le regret d'avoir vu trop
de Beiges prendre une part trop bruyantu
a la campagne qui, a l'étranger, s'est pour-
suivie avec uu acbarnemeut sans exemple
contre l'Etat du Congo.
M. Vandervelde. S il y avait eu plus'tle
Beiges pour le faire, on n'aurait pas dfi
a'tendre l'intervention de l'étranger pour
amélioier la situation.
M, Renkin, ministre de la justice. La
question de l'organisation inférieure de la
Belgique et des colonies ne regarde que
nous nous aurons a la résoudre en pleine
iodépernlance envertu denotre souveraineté,
conformément a la justice. Et, puisque
1'autre jour M. Bertrand m'a demandé ce
que je pensais de certaines personnes qui,
actueiiement, se livrent a dc-s publications
particulièrement agressives contre l'Etat du
Congo, j'ajouteque nous aurons a résoudre
ces questions sans demander de conseils
aux ancidns agents de l'Etat du Congo qui,
après l'avoir servi pendant les longues
annéos, j agent bon de l'attaquer quand
leurs attaques ne peuvent avoir d'autre
effet que de nuire a leur pays.
C'est faire preuve d une criante injustice
que de vouloir juger l'ceuvro du Congo
d'après les défauts qu'elle peut présenter,
d'après les abus qui ont pu s'y comrnettre.
A entendre cei tains de ses détracteurs, il
semblerait que la colonisation beige au
Congo n'a été quffin vaste brigandage dont
les crimes rappelleraient les piros épisodes
de la colonisation du XVIe siècle.
M. Vandervelde. I'arfaitement.
M. Renkin, ministre de lajust.ce. - Rien
n'est plus faux, plus odieusement injuste. Je
ne conteste pas qu'il y ait eu des abus et je
les déplore, mais a cóté des abus que de
nobles effort, que d'actes d'héroïsme Nous
ne pouvons pas faire abstraction de tout
cela.
M.Vandervelde. Et le régime du travail
forcé
M. Renkin, ministre de la justice. Notre
action civilisatrico au Congo a eteadmirable.
j Nos concitoy ens y ont doimé l'exemple des
plus haute3 vertus.
j Le sergent De Bruyne.
Rappelez-vous l'histoire presque épique
de ce petit sergeut De Bruyne dont on rap-
pelait récemment le souvenir...
M. Vandervelde. Cela ne justifie pas
le régime de servage qui existe au Congo.
M. Renkin, ministre de la justice. Vous
ne voulez voir que des abus, j'entends expo-
ser les faits dans leur ensemble.
j Ce jeune liomme de 24 ans, a qui sou-
f riaint toutes les promesses de la vie, était
déteuu avec lelieutenantLippens a Kasongo.
11 refusa de suivre le lieutenant Tobback
accouru avec ses compagnons sur les bords
du Lomami pour le délivrer. II refusa de
s'échapper paree qu'il ne voulait pas aban-
donner son chef. Quelques jours plus tard,
il était assassiné avec lui. Il avait sacritié sa
vie au devoir. L'admiration publique a
élevé a cet bumble et glorieux soldat, sur les
rivages de la mer du Nord, un monument
qui rappelera a jamais son sublime sacrifice,
j fian que son exemple, a dit un de nos écri-
vains, stimule éternellement les Beiges de
l'avenir.
M. Berloz. Celui-la, est un liéros mais
cela ne justifie pas les abus.
I M. Renkin, ministre de la juitice.
Monsieur Berloz, soyez trauquille, j'exa
minerai la question sous toutes ses faces.
Ces iuterruptious sont inutiles.
Vous pouvez ouvrir les annales de l'huma-
nité. Nulle part vous ne trouverez l'exemple
d'un peuple comme le nötre...
j M. Vandervelde. Tous les peuples
I disent cela.
M. RenkiD, ministre de la justice.
...qui après des siècles de domination
étrangère, refait sa destinée, reconquiert
son indépendance. prend, malgré lexiguïté
de son territoire, une des premières places
dans le commerce du monde et fournit, a la
fondation d'une colonie, tous les explora-
teurs, tous les soldats, tous les mission-
naires, tous les administrateurs qu'elle
exigea.
Decouverte de V Afrique centrale
Avant 1870, le centre de l'Afrique était
a peine connu. Le sort de Livingstone avait
excité l'intérêt public, les récits des explora-
teurs avaient éveillé la curiosité et l'horreur.
On savait vaguement que l'Afrique centrale
était une contrée mystérieuse et terrible,
désolóe par la traite des eselaves, que la
population, réduite en esclavage par les
razzias arabes, tyrannis-ée par les despotcs
locaux, était encore décimée par la maladie,
par les gueries de tnbu a tribu et Fanthro-
popbagie qui en était la conséquence.
Voici que Stanley entreprend la traversée
de l'Afrique parti de Ragamoyo, le 17
novembre 1874. il descend le Lualaba et,
après avoir parcouru le fleuve entier,
aboutit a Boma, au printemps de 1877
(9 avril). Le problème de l'Afrique ceutrale
était résolu.
Lo. Roi se préoccupait depuis longtemps
du problème de la colonisation, il s'agissait
d'ouvrir au pays des horizons nouveaux et
de servir en même
Beaucoup ont succombé et dorment k pré
sent sous la terre que leur courage a délivrée.
M. Delporte.Et il n'a pas un franc pour
leur familie
M. Renkin, ministre de la justice.
D'autres sont revenus parmi nous et modes-
tes, comme il sied aux héros, continuent
simplement leur admirable carrière. Leurs
noms, que je ne prononce pas, ne voulant
oublier personne, restent gravés dans nos
coeurs, car accomplissaut une tache civilisa-
tricedevaut laquelleles plus fortshésitaieut,
ils ont exalté devant le monde Fhonneur du
nom beige. (Trés bien sur un grand nom-
bre de bancs.)
En deux ans, l'esclavagisme était vaincu
et, continuant leur oeuvre, nos officiers
balayaient vers le Nord la domination
madhiste.
L'organisation de l'Etat du Congo
II ne suffisait pas de mettre fin a la traite.
A l'état de dósordre et d'anarchie 011
croupissaient les populations de ces terri
tories, il fallait substituer l'unité d'une
administration réguliere qui fit régner l'or-
dre et la paix la oü sévissait la guerre
temps la cause de sauvagede tribu tribu avec ses horreuis,
ces régions ont été combattues méthodique-
meut. Par l'introduction du vaccin, qui a
coüté des efforts et des études dont on ne se
doute guère, la vartole est enrayée.
La maladie du sornmeil, qui a presque
dépeuplé l'Uganda et fait quantité de victi-
mes au Congo, a préoccupé les autorités.
On a découvert un retnède qui a générale-
ment raison de la maladie a la première
période et pris des mesures spéciales pour
découvrir a temps les cas suspects et pour
combattre le mal.
La continuation de !a lutte contre cette
maladie sera une des taches essentielles qui
s'imposeront a la nouvelle administration.
Cette oeuvre immense a été accoinplie par
les Beiges. Dans aucune des colonies du
Bassin conventionnel, on n'a fait plus ni
mieux.
l'humanitó. L'attention du Roi s'était fixée
sur l'Afrique. II comprit que l'heure du
destin sonnait.
L'association internationale africaine se
fondait le 21 juin 1877 'Les premières
expeditions, notamment coile de 1879-1881, j
qui établit solidement la souveraineté de j
l'Association internationale et lar.qa les j
premiers steamers sur le Huut Congo, j
laissèrent l opinion publique assez iudiffé-
rente. Le sort de notie colonie, embryon-
naire encore, et des destinées se jouèrent j
sur la terre d'Afrique sans que nous nous j
en doutions.
Mes les délibérations du Congres de
Berlin, la formation de l'Etat nouveau I
fixèrent l'attention et la croisade entreprise j
par le cardinal Lavigerie provoqua a tra
vers lo pays une émotion intense. Depuis j
lors, les Balges ont occupé le premier rang
dans la lutte contre la barbarie.
Le lutte contre l'esclavagisme
11 n'est pas inutile de rappeler qu'k la
conférence de Bruxelles, reünie du 18
novembre i889 au 2 iuiilet 1890 pour orga
niser la lutte contre la traite des eselaves
et régler le régime des spiritueux en Afrique,
les plénipotentiaircs beiges propose; ent
aux puissances de s'obligor a poursuivre
la répression de la traite.
Je lis le texte même du protocole Lord
Yivain, plénipotenïiaire de la Grande-Breta-
gne, a expfiiné le voeu que les puissances ne
s'obligeassent a poursuivre la répression de
la traite par les moyens susmentionnées que
graduellement suivant que les circonstances
le permettrout. Le gouvernement britanique
estime, en effet, qu'une entreprise aussi
vaste que celle dont la conférence prépare
la réalisation ne peut être accomplie que par
un politique prudente et continue et avec
une entière liberté d'actiou quant au choix
du morneDt.
Les restrictions proposées au texte rédigé
par les Beiges furent adoptées.
L'Etat Indépendant et les Beiges placés
au coeur de la domination esclavagiste ne
tinrent pas compte de ces restrictions.
Sans hésitation, ils entamèrent la vaste
entreprise que les puissances estimaient si
difficile.
Ils s'attaquèrent aux puissants chefs ara
bes qui dominaient tout le territoire au delk
des Falls et du Lomami. Le Roi fut l'inspira-
teur de cette memorable compagne. Le Roi
et la Belgique seuls firent face aux lourdes
dépenses qu'elle entrainait. La Belgiquo
seule fournit les officiers et les hommes
d'élite qu'ii fallait a une telle ceuvre.
Au moment oü nous allors annexer la
colonie, il convient de rendre un solennel
hommage a ces braves qui ont écrit avec
leur sang une des plus glorieuses pages de
notre histoire. (Trés bien sur plusieurs
bancs.)
quicombattit lescauses de mort et multipliüt
les sources de vie.
Avant 1880,dansce territoire de 2,350,000
kilomètres carrés, il n'existait aucune orga- j ter ccpendant que c'est
temps seulement que le
nisation sérieuse.Apeine yavait-il quelques
comptoirs commeiciaux dans le Bas-Congo.
Depuis cette époque, tout le territoire a
été exploré et reconnu.
L'administration a été organisée.
Après quatre ans d'occupation en 188(3,
il y avait au Congo 45 postes et 91 agents de
l'Etat.
En 1905, il y avait 296 postes et 1,615
agents de l'Etat.
C'est encore peu de chose sans doute au
point de vue absoiu mais, pour se rendre
compte de la supériorité de l'Etat du Congo,
il suffit de comparer sous ce rapport la
situation des divers territoires du bassia
conventionnel que je résumé dans le tableau
suivant
En ce qui concerne l'organisation de la
justice dont le bon fonctioucement est un
élément si essentiel du progrès, notre supé
riorité n'est pas moins certaine. Mon hono
rable collègue, M. Schollaert, vous a donné
a ce sujet des chiffres probauts.
Le pays a été mis en valaur. La culture
forestière organisée de manière k maintenir
la richesse des forê.s et a développer les
les plantations caoutchoutières.Les cultures
vivrières se multiplient. Dans le Bas-Congo
surtout, la culture des produits coloniaux
donne d'excellents résultats.
Le réseau fluvial navigable d'un dévelop-
pement de 18,000 kilomètres a été reconnu.
Des voies de communication ont été créées
ou sont en construction.
I e chemin de l'er des Cataractes, voie de
péi.étration indispensable, oeuvre colossale
jugée presque impossible en 1890, le chemin
de fer des Grands Lacs d'autres sont pro-
jetés en vue d'assurer le tratic régulier du
produit des mines
Des routes se construisent en vue de
supprimer définitivement le portage. Le
système de transport par automobiles com
mence a s'introduire.
Environ 600 missionaries (400 catholi
ques, 200 protestants) poursuivent FcEuvre
de l'évangélisation.
L'enseignement, qui coütait 10,000 frai cs
en 1891, coüte aujourd'hui 472,425 francs.
Toute une législation a été élaborée, trop
parfaite peut-être pour un peuple encore
sauvage.
Les maladies épidémiques qui désolaient
Dans une des dernières séances du con-
seil communal, M. G. Begerem signalait
avec raison les inconvénients et les dangers
qu'il pourrait y avoir k laisser subsister aux
environs du quartier de la station la nappe
d'eau qui formait le dernier reste de l'ancien
fossé si malencontreusement comblé par
l'administration libérale. II est juste d'ajou-
en ces derniers
comblement pro-
gressif de cette mare d'eau a présenté des
inconvénients et que depuis 1'été dernier la
surface et le volume d'eau ont été róduits
dans de trés fortes projiortions.
11 devenait urgent d'empêcher les émana-
s tions qui ne manqueraient pas de se dégager
de cette eau staguante pendant les fortes
chaleurs.
I Le remède radical était de combler im-
médiatement. Mais oü trouver l'énorme
j quantité de terres nécessaire, et quel prix
n'aurait-il pas fallu payer pour les acheter
S et les transporter en cet endroit f
La difficulté a été trés heureusement
i tournee par M. lechevin des travaux
publics en faisant abaisser le niveau des
terrains vagues adjacents il a pu disposer
de terres suffisantes au comblement complet
j de l'ancien fo3sé. Ce travail a été effectué
tres rapidement. II restera provisoirement
j uu vallonuement qu'on fera disparaitre au
fur et a mesure que des terres ou décombres
se trouveront disponibles ou qu'il se pré
sentera des acquéreurs pour certains lots.
La prudence exigera toutefois de prendre
des mesures spéciales afin de prévenir que
des ga-mins n'aillent jouer sur ces terres
sans fixité et ne courent le danger de s'y
enliser.
Nous avons fail a cette place, autrefois,
le dénombrement des rues repavées et remi
ses a neuf par les soins ou grace a l'inter
vention de notre aJmimst ration catholique.
Les rues courte et longue de Thourout, le
vieux marché au bois et la rue St Jacques
passaient jadis, a fort juste titrs, pour être
parmi les moins carrossables de la ville.
Notre service des travaux a mis uli terme
a cette situation au grand avantage de tous.
La rue St Jacques vieut, en dernier lieu,
d'être réfectionnée, en partie a l'aide de
pavés neufs, en partie k l'aide de pavé»
épincés.
Le dernier travail est pour ainsi dire
achevé. En attendant qu'il le soit tout a
fait, n'y aurait-il pas moyen de désencomber
une centaine de mètrrs de cette rue, la por
tion qui va de la rue neuve St Jacques a la
rue de Moscou. Ce bout de rue présente
actuellement un aspect lamentable qui tient
a la f013 du chautier et de la barricade.
II y a loDgtemps que les riverains de la
route d'Ypres a Warnêton se plaigneiit de
l'ammoncellement de pavés et de débris de
pierres qui bordent les deux cotés de cette
importante voie de communication. Cela
dure depuis prés de deux ans. A qui la taute
en incombe-t-elle A l'entrepreneur qui a
négligé de nettoyer la route, ou au service
©rgane Gatholique
de l'ftrrondissement
A MIDI
COLONIES
Superficie
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j Afrique or. angl.
Afrique or. allem.
Rhodésie du N. E.
Rhodésie du N. O.
Angola
2,35o,ooo 20,000,000 i6i5 $9 3o
1,7$ i,ooo 3,65o,ooo 258 it 11 244
281,777 4,ooo,ooo 84 3 i5 29
5i6,ooo 4,o36,ooo 264 4 i5
95o,ooo 7,000,000 4 33
281,220 346,000 53
469,560 320,400
1,290,000 789,946
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