Transformation de
l étang de Zillebeke
Le congrès des jeunes Gardes
catholiques a Saint-Nicolas
Le mandement de Carême
du cardinal Mercier
La Question du Congo
Actes offiicels
tions la parole est a M. de Lantsheere,
rapporteur du projet.
Le projet de reprise se présente mainte-
nant parce que la Chambre, par son ordre du
jour du 14 De'cembre 1906, a émis le voeu
d'aborder ce débat le plus tot possible, afin
de hSter la solution, quelle qu'elle soit. La
Belgique se trouvait vis-a-vis du Congo dans
une situation d'incertitude qui devait prendre
fin.
M. DE LANTSHEERE, rapporteur.
L'accord existe même avec 1'extreme gauche,
nous ne différons que quant aux moyens.
M. Hector Denis préconise l'internationali-
sation et M. Vandervelde nous parle de
colonisation en nom collectif. II est permis
de croire a l'inefficacité de ce moyen.
Nous devons coloniser il y a la une sorte
de loi a laquelle notre puissance actuelle ne
peut se soustraire.
Les avantages immédiats de l'annexion
s'en aper$oivent déji.
Pouvons-nous réussir L'expérience
démontre que nous disposons des deux
grands leviers de toute action civilisatrice
nous avons les hommes et les capitaux.
Nos hommes, ce sont nos missionnaires,
nos officiers et nos ingénieurs qui ont entre
pris au Congo une oeuvre admirable et qui
sont capables de la mener aussi bien.
Reste a savoir si le Parlement beige
s'acquittera aussi bien desa mission.Un droit
d'intervention lui est reconnu dans les
affaires de la colonie si l'affaire tourne mal
sa responsabilité sera beaucoup plus engagée
que celle du gouvernement.
L'orateur passé ensuite en revue les diffé-
rentes objections qui ont été formulées au
point de vue économique et souligne quel-
ques-unes des réformes qui devront être
réalisées.
Quant a la suppression de la Fondation
de la Couronne, l'actif et le passif de celle-
ci sont venus s'adjoindre a l'actif et au passif
de l'Etat. Demande-ton a la Chambre de
sanctionner autre chose.
Pour terminer, M. de Lantsheere fait un
vif éloge du Roi, de la profondeur de ses
conceptions, de sa force étonnante de résis-
tance et de volonté.
-
1Soete Brunon, a Ypres 102.940 fr.
Pour le cas de l'emploi de tuyaux en fonte
22 fr. le metre courant utile.
2. Henri Cheyle, Heyst 69.900 fr.
tuyaux en fonte 18 fr. le metre.
3. Ve Roose et filsa Ypres 82.857 fr-.
avec minimum de salaire. Tuyaux en fonte
23 fr. 75 le mètre. 81.806 fr. sans minimum
de salaire, tuyaux en fonte 23 fr. 5o.
La période éleotoralo qui bat son plein
dans la moitié du pays ne fait pas perdre de
régulier. II y a trois semaines c'était la
Fédération des cercles et des associations
qui tenait a Waremme ses tmposantes
assises. Ce fut ensuite a Liége le congrès
del'union démocratique.Samedi et dimanche
dernier se tint le congrès annuel de la
Fédération des Jeunes Qardes catholiques de
Belgique a la capitals du pays de Waes
était échu l'honneur de recevoir les 3000
Jeunes Gardes venus de toug les points du
pays pour la circonstance.
Samedi soir eut lieu la réunion de travail
présidée par M. Maurice Pirmez, le vaillant
député de Charleroi, entouré de MM. Koel
man, vice-president, Ch. Vandercruyssen,
secrétaire, Thiran, Schoenmaekers et le
bureau de la Jeune Garde"door de eendracht
naar de zege de St Nicolas Toutes les
Jeunes Gardes importantes du pays étaient
représentées Ypres, Courtrai et Bruges y
avaient leur délégation. Après un discours
de bienvenue de M. Van Haver et une
allocution du président, M. Thiran, de
Mes Frères n'est ce pas chose étonnante,
ii mesure que le jeune homme grandit, il
tienta honneur de dóvelopper ses forces
physiques, d'accroitre la sotnme ue ses con-
naissances, d'affermir son jugement, d'en-
richir son expérience, de ch&tier son langage
et d'affiner son style, de s'initier plus com
plètement aux usages du monde, de se ren-
geigner davantage et mieux sur la marche
des événements. L'homme fait prend a coeur
sa culture professionnelle. Oü est, dites-moi
l'avocat, le magistrat, le médecin, le négo-
ciant, qui ne rougirait de devoir avouer, k
quarante ans, que depuis vingt ans il n'a
plus rien appris
Or, n'est-il pas vrai que, si on les inter-
rogeait, beaucoup de catholiques de vingt,
de trente et de quarante ans, seraieDt con-
traints de confesser que, depuis l'époque
de leur première communion, ils n'ont plus
appris leur religion, qu'ils l'ont, peut-être,
désapprise
Je comprends que en ce temps de désar-
roi, l'irréligion fasse des conquêtes et je le
déplore mais cequi s'explique moins,c'est
qu'un homme intelligent, croyant, conscient
de la faveur que Dieu lui a faite en lui accor
dant le privilège de la Foi, se résigne a
ignorer ce qu'il croit, pourquoi il le croit, a
quoi l'engagent envers Dieu et envers ses
frères Icb solennelles promesses de son bap-
tême,
Tout homme instruit devrait avoir dans
sa bibliothèque un catéchisme, sinon pour
réapprendre la lettre, du moins pour en
Mons, fit rapport sur la situation politique
du pays n'en déplaise au Progrès qui j
feint d'ignorer ce qui s'écrit dans la presse i
de son propre parti, cette situation est 1
excellente ponr le Gouvernement et le parti
catholique. Le 24 Mai en fournira la
preuve 1 M. Ch. Vandercruyssen de Gand
fait rapport sur l'activité des Jeunes Gardes
au cours de l'année écoulée et la situation
de la Fédérationcelle-ci comprend a l'heure
actuelle 282 groupements et 40,000 mem
bres.
M. Maurice Harmignie, de Mons, présente1
un rapport sur l'organisation et le fonction-
nement des secretariats populaires il en a
été institué un drand nomhre dans le bori-
nage ils rendeflt les plus grands services.
M. Harmigniarecommande a toutes les jeu
nes Gardes de créer un organisme du même
genre.
Ces différents rapports donnent lieu k
discussion et k d'intéressantes observations
de la part de plusieurs membres.
Le dimanche, la ville est pavoisée en
l'honneur des Jeunes Gardes et de M. Ren
kin, ministre de fa justice, quia consenti
a venir leur adresser la parole. M. ReDkin
prend place dans le cortège des 70 sociétés
participantes qui défilé dans les principales
rues et il est constamment l'objet de
manifestations enthousiastes
A midi se tient l'assemblée générale dans
l'immense salie de l'Académie qui regorge
de monde. Après plusieurs discours notam-
ment ceux de M. Vandercruyssen, secré
taire, Raemdonck, député de St NicolaB,
comte Louis de Bergeyck, ancien Gouver
neur de la province d'Anvers, oandidat pour
la Chambre a St Nicolas, Mertens, sénateur
de Termonde - St Nicolas, M. le ministre
de la justice prend la parole.
II s'adresse d'abord en termes vibrants
a la partie de son auditoire qui ne comprend
que le francais. Puis il prononce un beau et
vigoureux discours flamand qui soulève a
chaque instant les applaudissements.
Le ministre fait le procés du cartel et
montre comment celui-ci conduira les
libéraux a leur perte il retrace a grands
traits Importance de l'ceuvre du gouverne
ment catholique et l'influence bienfaisante
de son action. En passant il fait l'éloge des
candidats catholiques pour l'arrondissement
de St Nicolas, celui en particulier de M.
Van Naemen qui après une vie consacrée
toute entière k i administration de sa ville
natale et a la défense de la cause catholique
quitte la chambre pour occuper le poste de
combat sur la liste des candidats sénateurs.
II discute ensuite le programme scolaire
de nos adversaires et reprend avec éloquence
sur la question Congolaise une partie des
arguments qu'il a fait valoir k la Chambre.
II termine au cri de Voor God en Vader
land qui est répété par toute la salle.
A 2 h. eut lieu le banquet qui réunit 500
coDgressistes dans la grande salle de la
maison des Ouvriers.
L'accueil recu par la population Saint
Nicolasienne, l'ardeur et l'activité de nos
amis joints aux chiffres de lelection de 1906
comparés a la situation actuelle telle qu'elle
résulte des candidatures déposées samedi
dernier, constitue des preuves du succès
certain des quatre candidats catholiques.
Le docteur Persoons, député radical socia-
liste, sera pour le plus grand bien de tous
renvoyé a ses clients.
méditer le texte. Le catéchisme le plus re-
commandable est «le Catéchisme du Concile
de Trente», oeuvre admirable de clarté, de
de précision, de méthode, oü, sur 1'ordre
des Pères du Concile de Trente, une commis
sion de théologiens de valeur a été chargée
de condenser la substance de la Foi, de la
morale, des institutions du christianisme-
Pour se renseiguer sur l'objet de leur Foi
les catholiques instruits devraient. en outre,
posséder un manuel des enseignements dog-
matiques de l'Eglise, par exemple, celui
de Denzinger, et les principales Encycliques
pontiticale8 qui s'adressent a notre géréra-
tion, notamment celles de Léon XIII, de
glorieuse mémoire, et de S. S. Pie X.
Puis, ils devraient avoir sous la main, si
non le texte intégral de la Bible, au moins
«le Nouveau Testament», c'est-a-dire les
Evangiles, les Lettres des Apötres, le récit
des Actes des Apötres. Il leur faudrait aussi
une «Histoirede l'Eglise» et un «Traité apo-
logétiqué».
Pour entretenir et alimenter sa piété,
chaque fidéle devrait posséder un «Missel
Romain et un Traité liturgique» qui lui
explique les cérémonies de la messe et des
principales manifestations du culte religieux
dans l'Eglise
Limitation de Jesus-Christ», les» Medi
tations sur l'Evangile» par Bossuet, l'«In
troduction k la vis dévote» de saint Francois
de Salt s; enfin,quelques vies de Saints, qui
nous représentant l'évangile en action, for-
meraient dans leur ensemble, et a un prix
trés modique, le minimum de la bibliothèque
religieuse d'une familie chrétienne.
Chaque familie, si humblesoit elle, devrait
posséder quelques livres de religion et de
Fst-il jaisonnabled'invoq er
les abus centre l'annexion?
Aujourd'hui que l'eeuvre est meuéea bien,
nous vous proposons de reprendre la colonie.
Un des arguments antiannexionnistes est
tiré des abus.
Il convient d'abord de préciser.
Le pire abus dont souffrent certaines co
lonies est l'exploitation de l'alcoolisme.
L'introduction de l'alcool amène le nègre
a travail ler et procure a l'Etat des béDéfices
énormes. Mais elle abrutit l'indigène et dé
truit la race. L'Etat Indépendant n'a pas
hésité. II a prohibé l'alcool dans tout le
Haut-Congo, dès 1887, trois ans avant la con
férence de Bruxelles.
Dans le Bas-Congo, qui ne faisait pas par-
tie de la zone prohibée, l'Etat a sans cesse
maintenu le maximum des droits d'entrée
autorisé par les accords internationaux. De
15 francs l'hectolitre a 50°, le droit a été
porté successivement j usque 70 francs. II
sera bientót delOO francs.
Le produit des droits d'entrée sur l'alcool
ne représente rien dans les recettes du
Congo.
II donne environ 50 p. c. des recettes de
la Nigérie du Sud.
Le second abus grave dont souffrent les
colonies, e'est l'exploitation sans mesure qui
épuise a la fois le territoire et les populati
ons. Ce fut le régime que subirent les Améri-
quesauXVRsiècle, les AntillesauXVIR etau
XVIII* siècle. C'estsous une autre forme, le
système de la rafle qui a encore ses partisans
aujourd'hui.
L'Etat la empêché par la constitution du
Domaine. II a compris que la conservation
et l'exploitation rationnelle des richesses
naturelles était la première condition du
progrès.
Mais, dit-on, le principal abus, et il fut
grave, vint de l'exploitation du domaine par
les agents de l'Etat, de la confusion dans les
mêmes mains du pouvoir politique et de la
direction de l'exploitation, du travail forcé,
des révoltes et des violences qui eu sont les
conséquences fatales.
J'incline a croire, en effet, que la confu
sion depouvoirs dans les mêmes mains fut le
délaut principal et que le progrès doii se
trouver dans la differentiation des fonctions
et dans la diffusion du commerce libre.
M. VANDERVELDE.Le travail force
est il un bien
M. RENKIN, ministre de la justice.J#
viendrai a cetta question. Mais l'honorable
membre est trop cultivé pour ne pas com-
prendre que dans un débat aussi complexe,
1 orateur te plus haóile ne saurait discuter
toutes les questions a la fois.
M. VANDERVELDE.Parfaitement,
mais vous venez de pirler du travail forcé.
M. RENKIN, ministre de la Justice. Je
vous disais a l'instant que je considère coin-
me un mal le cumul des fouctions adminE
stratives et de la direction économique. Mais
il faut tenir compte de Ia difficultó du recru-
tement du personnel.
Pour le moment, je n'entre pas dans le
détail de la question je l'examinerai plus
loin au point de vue de ses conséquences
sur la situation de la colonie. Ici je l'exa-
mine seulement dans ses rapports avec l'op-
portunité de l annexioii.
A ceux qui invoquent les abus contre l'an
nexion, je réponds que s'il y a des abus et
s'ils sont dus pour une part a l'absolutisme,
c'est pour nous une rabon d'annexer le
Congo.
Assez de critiques acerbes. II faut faire
de l'art et prouver que vous pouvez faire
mieux que ceux que vous critiquez.
Nous nous sentons assez sürs de nous-
mêmes, de notre lo/auté, de notre énergie
pour affirmer que la oü domineront les
Beiges règnera la justice, et q'ils élèveront
plus haute que n'importe qui le drapeau de
la civilisation. Exclamations d l'extréme
gauche.)
M. ANSEELE.Commencez par la faire
régner eu Belgique alors.
M. MAROILLE.— Sougez tout d'abord
aux milliers de malheureux qu'i! y a en
Belgique avant de parler des nègres du
Congo.
M. BERLOZ.— Vous n'avez pas pensé a
notre pays d'abord
M.SEGERS.Mais ces explications de
vraient vous enchanter.
M. ANSEELE. C'est de la justice pour
l'exportation,
M. RENKIN, ministre de la justice.Je
m'étonne que mes déclarat-ions...
M. ANSEELE.C'est Injustice comme
a Anvers.
M. TONNELIER.-—La justice d'Anvers
est la même qu'a Gand.
M, RENKIN, ministre de la justice
puissent provoquer les protestations que
nous entendons de la part des adversaires de
l'annexion.
Entendent ils prouver leur amour de l'hu-
manité, leur comprébension supérieure des
intéréts du pays en amenant la Belgique a
renoncer a sa téche civilisatrice
Nous revendiquons au contraire pourno
Ire pays l'honneur de fournir sa part au
travail de civilisation qui englobe 4 présent
toutes les terres connues. (Trés bien Trés
bien
Nous y avons droit par la vaillance de
notre race, par l'intelligence de nos admini
strateurs, par le dévouemeut de nos mission
naires et de nos religieuses, par la bravoure
de nos soldats, par le sang de nos frères
tombés en Afrique pour la rédeaiption des
noirs. Vives approbations
M. BERLOS.Vousdevriez commencer
par améliorer le prolétariat beige.
M. RENKIN, ministre de la justice.Je
répondrai a tout cela, soyez trauquille, mon
cher collègue.
Installations curialf s
Monsieur le chanoine De Brouwer, doyen
d'Ypres, a procédé cette semaine k l'instal-
lation des trois nouveaux curés nommés
C'était Lundi a Bixschote oü le révérend
MonsieurCallens,ancien vicaired'Emelghem,
a été re$u avec enthousiasme, Le cortège
était trés beau et le banquet fut agrémenté
d'un toast aussi brillant qu'bumoristique de
l'éminentorateur flamaud curé Hugo Ver-
riest.
La pittoresque commune de Ghelpvelt, si
riante dans son cadre de fraiche verdure,
était en liesse Mardi dernier. Le nouyeau
pasteur Mrl'abbé Vanhoutte, aucien vicaire
de Swevezeele y fut complimentó k l'entrée
du village par Mrle bourgemestre Vuylsteker
au millieu d'une réception grandiose par une
brillante illumination.
La troisième installation a eu lieu Mercre-
di dans l'importante commune de Langhe-
marek. Une foule immense s'y était donuée
rendez-vous pour faire bon accueil èMTabbé
Barbe, ancien cuié de Westende. Les pa-
roissiens avaient prépaié une brillante
manifestation par la belle ornementation de
leurs demeures et un beau cortège historique
et religieux.
Reinarqué surtout les deux chars de St
Paul et de la St Vierge et le group impres-
sionnant de l'Hosannab bénissant celui qui
vient au nom du Seigneur.
Nos sincères felicitations aux nouveaux
pasteurs. Que Dieu bénisse leur sainte
mission et qu'ils vivent en paix au milieu de
de leurs paroissiens.
Pour arrétè royal du 6 Avril 1908. La
Fédération des mutualités de retraite des
arrondissemenfs de Courtrai et d'Ypres est
reconnue.
Un arrêtó du 30 Pécembre 1907, paru
dans le Moniteur beige du 10 Mai 1908, al-
loue aux diverses communes dont les noms
suivent, des subsides pour l'exécution de
travaux d'amélioration de cbemins vicinaux
d'intérêt agricole, savoir Watou 1577 frs.
Proven 660 frs., Rousbruggge - Haringhe
5315frs Locre 493 frs., Crombeke 1902 frs.,
Comines 1528 frs., Dickebusch 270 frs.,
1 our arrêté royal du 1 Avril 1908 la de
coration militairede H'e classe est décernio
a Mr. G. Lejeune.maréclial des logis, maré-
chal-ferranl, au ler laDciers, en subsistance
a l école d'équitation, celle de 2"le classe a
M.M. Verduyn et Boei seigouts majors au
3me de ligne.
Le bassin de natation sera ouvert au pu
blic a partir du 18 Mai prochain.
Un vol rue de la limite. d Bruxelles.
Grand émoi, hier soir, rije de la liipite, oü
pne qparantaine de personnes poursuivaient
en criant 1 au volepr! pn indivjdp que
l'on eut bientöt fait d'arrêter et de soumettre
a un interrogatoire en règle. C'était encore
un drame de la misère. Le pauvre ouvrier
qu'on vengit d'arrêter avoue que sa femme
était, depuis plusieurs semajnes, clouée ap
lit par un rhumatisme aïgu qui ne laissait
aucune chance de guérison. Désirant, malgré
tput, le salut desa compagne et trop pauvre
pour lui procurer le médicarpent capabje de
la soulager, il avait pénétré li spbrepticetpent
dans la pharmacie Vincent, rue de la limite,
et y avait dérpbé un flacon d'Elixir antigout*
teux antirhumatismal,
M. Vincent, ému jusqu'aux larmes, refusa
non seulement de porter plainte, maig fit
remettre au malheureux père de familie un
nouveau flacon, afin qu'il put assurer la cure
compléte et durable de sou intéressante mé-
nagère.
la solution du conflit. L'évêque chef des
deux paroisses, était fidéle au ChrjstrDieu,
mais il était notoire que sou archevêque le
désavouait. Comment sortir d'un pareil dé-
Barroi Est il admissible qu'il y ait un
Evangile auquel nous devions crojre,et,que
d'autre part, personne n'ait qualité poup
nous dire ce qu'il contient
Le ministre anglican, dont je me rappellr
distinctement le souvenir,ne pouvait se rési-
gner a le penser. L'unité sociale de la foi
est impossible, sans une autorité l'autorité
en matière de foi estincomplète sans le pri
vilège de rinfaillibilité II se le dit, le crut,
recounut l'autorité du Pape et devinti son
tour, un apótre de la foi catholique et ro-
maine.
Et c'est au moment oü les protestants re
ligieux assaillis par le libéralisme, ballottés
par le doute, appellent désespérément le se-
cours de l'autorité, en disant Seigneur,
sauvez-nous, car nous périssonsl», c'est a ce
moment que les Modernistes voudraieut
nous ravir le Chef que les &mes des sectes
séparées nous envient, et qu'ils nous invitent
a refaireune expérience, dont quatre lamen-
tables siècles ont fait éclater l'éctiec 1
Non, Mes frères bien-aimés, nous ne refe-
rons point cette douloureuse expériencel
Plus étroitemeut que jamais, nous nous ser-
rerons autour de Pierre, le Vicaire de Jésus-
Christ. L'unité de la foi chrétienne n'est
sauve que dans l'Eglise catholique; l'Eglise
catholique n'est stable que sur le siège de
Pierre. «Nous nous tournerons done, disait
sant Irénée, évêque de Lyon de la fin du
second sciècle, vers la plus grande et la plus
ancienne des églises, counue de tous, l'é-
h glise fondóe et constituée a Rome par
les deux trés glorieux apótres Pierre e}
Paul nous montrerons que la tradition
qu'elle tieat des Apötres et la foi qu'elle a
auuoncée aux hommes sont parvenues jus-
qu'a nous par des successions régulières
d'évêques et ce sera uu sujet de collision
pour tous ceux qui, soit par vanité, soitpar
aveuglement et par sentiment mauvais re-
cueillent sans discernement toutes sortes
d'opinions qui leur plaisent. Car telle est
la supériorité de la prééminence de l'Eglise
de Rome, que toutes les églises e'est-a dire
les fidèles de tous les points de l'univers
doivent être d'accord avec elle et que les
fidèles, d'oü qu'ils soient, trouvent intacte
en elle la tradition apostolique.
piété. Nous préciserons, prochainement, a
ce sujet a 1'intentiou des lecteurs francais
et flamands les informations que nous nous
bornons a indiquer ici.
II m'est arrivé de parcourir du regard la
bibliothèque d'amis voués aux carrières libé-
rales; il s'y trouvait des livres de sciences,
de littérature, d'bistoiro profance; que de
fois l'on y eüt cherché vainement le rayon
de la littérature religieuse
Est-il bien surprenant que, sur des esprits
si mal armés pour la résistance, une objec
tion formulée avec audace ait aisément
prise? On s'épouvante alors et l'on appelle
au secours 1 apologétique.
L'apologétique a son röle dans l'Eglise,
sans doute. A i'attaque il faut opposer la
défeuse. Quand quelqu'un est malade, il fait
bien d appeler le médecin.
Mais l'bygièue vaut mieux que la méde-
cine
Etudiez de préférence l'exposé et les preu*
ves de la doctrine catholique, pénétrez-vous
de ses enseignements, méditez-les; mettez
vous au courant de l'bistoire de l'Eglise,
renseignez-vous sur les oeuvrea de son apos-
tolat.
Exhortation a la vigilance et a la prière.
Puis veillez et priez. Par la droiture de
votre vie, par la pureté de vos moeurs, par
l'humble confession de la dépendance oü
vous êtes vis è-vis de Dieu et du besoin que
vous avez de sa Providence, supprimez les
raisons intéressées de l'incrédulité, et vous
verrez se dissiper le plus souvent,comme les
nuages aux clartés du soleil, les doutes qui
montaieat dans votre ame et obscurcissaienl
son horizon. Que si, parfois, sur un point
spécial, un doute surgit en votre conscience,
consultez un traité d'apologétique,ou mieux,
adressez vous k un homme éclairé la solu
tion que vous recevrez sera alors,pour vous,
adaptée a votre mentalité et a votre état
d'üme du moment elle sera beaucoup plus
efficace que les réponses qui s'adresseraient
indéterminement a une masse eonsidérable
d'auditeurs ou de lecteurs a la fois.
Mais, bien chers Frères, en réalité, nous
n'apprécions pas assez notre bonheur d'avoir
la Foi. Mais l'horame est ainst disposé qu'il
ne remarque plus ce qui est définitivement
acquis au trésor de ses habitudes. Vous avez
la vue claire, l'ouïe bonne, les poumons
saius, le coeur intact remerciez-vous sou
vent Celui de qui vous teaez ces bienfaits
Ah 1 si vous étiez menacés de cécité,de sur-
dité, de phtisie ou de paralysie, combien
plus haute serait votre appréciation des
biens que vous croiriez sur le point de vous
écbapper, combien plus spontanée votre re
connaissance le jour oü la sécurité vous se
rait rendue
Mes Frères, les nations protestantes sont
malades. Voila quatre siècles que ie ferment
du libre examen les travaille. Ecoutez avec
quelle douloureuse anxiété les ames religieu
ses sont tiraillées par les mille et une sectes
qui se disputent leur adhesion, sacs qu'au-
cune ait un titre èi offrir pour se faire déci-
dément préférer aux au tres.
II me souvient d'un ministre anglican qui
vers l'année 1895, se convertit au catholicis-
ine. Loyal de caraetère, il enseignait a ses
paroissiens, telle qu'il la croyait, la divinité
de Jesus-Cbrist. Uu confrère, pasteur d'une
paroisse voisine, la niait devant ses ouailles
La population pieuse, en émoi, demandait
v liv/o c«.xj.v1oo aoauv/ictlli/iio leut licl Villi
dans son doyenné.