SASSON D'ÉTÉ
CONCERT
YPS1E-PL1ÖE1
CUkOMlQUE YPRQISE
PROGRAMME DES FÉfES
Courses de Chevaux
elFêle Hippique
Tas fier le Progrès
Nouvel Inspecteur
Petite Bourgeoisie
Adjudications a la prison
Un Comble
Saison d'été
Actes officiels
Faut-il une petite
bourgeoisie
Sport Hippiquo d'Ypres
Huwelijksafkondigingen
Instruction pr imairje
Taxe cl'abalage
Iiestauralion des Halles
VILLE D'YPRES
1908
Fête Athlétique et Sportive
phalange Artistique de Brvxelles
(ie prix d'excellence et grand prix d'honneur
Paris 1895).
Hospices civils.Les procès-verbaux de
location de biens ruraux et d'une vente de
terrain a batir a Woesten sont approuvés.
Fabriques déglises.Le conseil approuve
le compte de l'année 1907 de la fabrique
d'église de Saint Pierre portant en recettes
55.4i3 94; en dépenses 35.412 fr.64; excédent
1 fr. 3o, et celui de la fabrique d'église de
St-Nicolas, portant en recettes 6.631 fr. et en
dépenses. 6,484 fr. 71; Soit un excédent de
146 fr. 29.
Ecole moyenne.Le Conseil approuve le
compte de 1907 de l'école moyenne, accusant
en recettes 33.663 fr., 80 c., en dépenses fr.,
*9.607 74, soit un excédent de 4.056 fr., 06.
M. Sobry fait remarquer que 29 élèves ne
paient pas le minervalcomplet celui ci n'est
pourtant que de 2 et 5 fr. par mois il ne
serait done pasexcessif de faire payer l'écolage
complét par tous les enfants.
M. le Bourgmestre répond que cette ques
tion n'est pas de la compétence de l'admini
strafion, communale. Nous devons nous
borner a transmettre un avis au gouverne
ment.
M. le Bourgmestre explique que le regle
ment du 6 novembre 1897 concernant l'école
primaire pour filles de la rue Saint Jean,
permet au Collége échevinal d'accorder, dans
des cas exceptioneels,une reduction de la
rétribution scolaire, voire même la gratuité
compléte. Dans la pratique, le Collége n'a
usé de cette faculté qu'au profit des enfants
de fonctionnaires etil leuraaccordé la réduc-
tion de moitié chaque fois qu'il en a été sol
licité.
Le Collége ne tient pas a être armé d'un
pouvoir discrétionnaire surtout en une ma.
tière aussi délicate. Aussi vous propose t il,
d'accord avec la commission compétente, de
supprimer cet article du règlement et de
maintenir la rétribution scolaire au taux
actuel, e'est a dire a 15 fr. par enfant et par
trimestre, avec réduction a 10 fr. 5o lorsque
deux ou plusieurs enfants d'un même ménage
fréquentent l'école.
L'égalité sera ainsi rétablie entre tous.
M. Biebuyck. II doit être entendu que
les enfants qui jouissent actuellement de la
réduction de moité continueront a en bénifi-
cier.
M. le Bougmestre. Parfaitementil y a
la pour ainsi dire un droit acquis.
M. D'huvettere voudrait cependant laisser
au Collége échevinal un certain pouvoir d'ap-
préciation d:s situations spéciales qui peu-
vent se présenter. II faudrait songer aussi
qu'il est interdit aux fonctionnaires de faire
le commerce.
M. le Bourgmestre. Sans doute, mais
ils fondent des 'cooperatives. lis jouissent
d'autres avantages que n'ont pas les autres
citoyens. La bourgeoisie se plaint du privi-
lège que le règlement appliqué comme il l'a
été depuis toujours crée au profit de quelques
uns. Notez, du reste, que nous tenons a la
disposition de tous lies écoles primaires gra-
tuites qui ne le cèdent en rien a l'école
communale payante.
L'article en discussion est supprimé
purement et simplement.
M. le Bourgmestre. La taxe d'abatage
doit être tenouvelée tous les 5 ans.
Elle est actuellement de 0.008 fr. par kgr.
Elle était précédemment de 1 centime par
kgr. Eri 1895 nous l'avons réduite de 2/5 de
centime.
Cette fois encore il nous est parvenu une
pétition des bouchers de la ville demandant
qu'il leur soit arcordé une nouvelle diminu
tion de la taxe. L'administration communale
a fait des sacrifices importants pour l etablis
sement de ['abattoir elle doit encore chaque
année faire face aux dépenses d'entretien et
d'administration. La moyenne des recettes
quinquennales couvre a peine la somme que
nous sommes en droit de compter annuelle-
ment du chef d'intérêts et d'amortissement du
capital et du chef d'entretien et d'admistra-
tion. La taxe ne représente done que la juste
rémunération du service rendu aux boucheis.
Pour que cette évaluation soit plus exacte, le
collége vous propose, après examen en sec
tions, de réduire la taxe d'un millime, ce qui
constituerait une diminution de recettes d'en-
viron ia5o frs.
M. Bouquet qui s'est fait a différentes re
prises ;le porte parole de la corporation des
bouchers se déclare satisfait de cette proposi
tion.
La taxe est fixée a l'unanimité a 0.007 ^r-
par Kg,
Le conseil se constitue en comité secret
pour statuer sur les adjudications des travaux
des Halles et de l'étang de Dickebusch. Après
une dembheure la séance redevient publique.
M. le Bourgmestre donne lecture du pro
cés verbal de de l'adjudication des travaux de
de restauration de l'aile oriëntale des Halles
(entre le beffroi et le Nieuwerck). II y a qua-
tre soumissionnaires, savoir MM. Albéric
Vandenkerchove, Ingelmunster, 84.924 frs.
Alphonse Angillis, Ypres 79.900 frs.; Veuve
Roose et fils, Ypres, 103.780 frs. J. Lelan-
Declerck et frères, Courtrai, 92-ooo frs.
MM. Lelan Declerck et frères de Courtrai,
sont déclarés adjudicataires, la soumission
de M. Angillis, d'Ypres, n'étant pas con^ue
dans les termes prévus au cahier des charges
et ne comportant pas l'exécution de tous les
travaux mis en adjudication.
Pour l'adjudication des travaux de
transformation de l'étang de Zillebeke, il y a
trois soumissionnaires MM. Soete Brunon,
a Ypres, 102,940 fr., pour la conduite en
béton armé, outre *2 fr. le mètre courant en
cas d'adoption d'une conduite d'amenée en
foute Henri Gheyle, a Heyst, 69,900 fr.,
outre 18 fr. le mètre de conduite en fonte
Veuve Roose fils, a Ypres, 82,857 fr. et
23 fr. 75 le mètre de conduite en fonte.
Lc plus bas soumissionnaire, M. Henri
Gheyle, de Heyst, est déclaré adjudicataire.
Sa soumission pour la conduite en fonte
s'élève a 88,627 20> chiffre ne dépasse
que de 5,770 fr. 20 le montant de la soumis
sion de Mme Veuve Roose fils, avec ciment
armé.
Vu les multiples avantages dune conduite
en fonte, et après avoir entendu son ingé
nieur conseil M. Froidure, le conseil decide
d'adoptei une conduite d'amenée en fonte.
Le Conseil approuve ensuite une acquisi
tion de terrains appartenant a M"e Marie
Surmont, a Zillebeke.au prix de 3ooo francs,
pour permettre le détournement du ruisseau
en amontde l'étang de Zillebeke.
La séance publique est levée a 6 h. 1/2.
En séance de huis clos on a nommé en
qualité de sous-institutrice a l'école primaire
gratuite, Mile Lucie Liefooghe, interimaire
depuis plusieurs années, en remplacement de
Mile Metz, démissionnaire, qui est admise k
faire valoir ses droits a la pension.
On a nommé membre de la commission des
fêtes, M. Albert Boone, brasseur.
CONCERT parl'Harmonie Communale.
Dimanche 7 Juin (Pentecöte)
a midi,
CONCERT par l'Harmonie Communale.
Lundi 8 Juin
a midi,
CONCERT par l'Harmonie Communale.
Dimanche 14 Juin
a 2 heures,
a la Plaine d'Amour,
avec le Concours de l'Ecole d'Equitation et
de l'Harmonie Communale.
A óheures, Concert par la Fanfare Royale.
Dimanche 21 Juin,
a 2 heures, a la Plaine d'Amour,
organisée sous les auspices de
1'Union beige des Sociétés de Sports Athlé-
tiques (U. B. S. S. A.) Sous la présidence
d'honneur du Prince Albert de Belgique,
avec le concours de l'Harmonie Communale.
A 6 heures,
CONCERT par la grande Harmonie de
Wattrelos (musique municipale, jooexécu-
tants.)
Dimanche 5 Juillet
a 8 heures,
CONCERT par la Fanfare Royale.
Dimanche 12 Juillet
a 6 heures,
par la
Dimanche 19 Juillet
a 3 heures,
grande cavalcade de chars, voitures et vélo
cipèdes décorés et fleuris.
Mardi 21 Juillet Fête Nationale,
a 11 heures
TE DEUM a la cathédrale de St Martin.
a 8 1/2 heures
CONCERT PATRIOTIQUE par la Fanfa
re Royale.
Dimanche 2 Aoiit au Dimanche 16 Aoüt
Kermesse Annuelle dite Tuindag. Program
me spécial.
Dans son n° du 10 Mai le Progrès quali
fiait d' ex cellentes quelques reflexions faites
par Vindépendance sur lo discours de M.
Schollaert a Mous, et tout naturellement le
Progrès s'empressait de reproduire ces
excel lentes réflexions 1
Or la première de ces excellentes réflexions
comme le Progrès les appelle, consistait a
faire remarquer qu'il est par trop absurde,
qu'un homme qui est eufant soumis de la S'*
Eglise et qui accepte la véritéde légende
quelle entend imposer an mondeose se
«réclamer de la liberté» et se dire vrai libé-
ral 1 1
Puisque le Progrès proclamait excellente
cette réflexion, nous nous sommes crus
autorisés a lui demander si oui ou non il
était libre-penseur.
Et le Progrès nous répond que son article
se bornait a signaler 1'entrain avec lequei les
libéraux et les socialistes marchent k la
bataille... qu il avait simplemeut cité dn
dépendance...que nous nous sommes trompés
d'adresse.... 1
Tout comme le gamin qui est surpris en
flagrant délit et qui tout penaud tache de
ratirer son épingle du jeu en criant que ce
n'est pas lui... quec'est l'autre
Nod, décidément le geste du Progrès n'est
pas fier Retire t-il ou ne retire-t-il pas
lappréciation qu'il a émise en proclaimnt
excellentes les réflexions de Vindépen
dance l
Nous sommes tentés de croire que le
Progrès au fond ne retire rien du tout, que
c'était bien le cri du coeur..,et qu'il ne prend
des airs de saint-n'y-touche que pour autaut
que c'est nécessaire pour ne pas se cornpro-
mettre.
II est vraiment plaisant d'entendre après
cela le Progrès se* donner le beau brevet
suivant :Nous respectons toutes les croy ances
et nous sommes d'avis que la politique et la
religion constituent des choses absolument
distinctes... 1
Bravo On trouve excellentes et on pro-
clame excellentes des réflexions qui sont
l'expreasiou nette et claire de la plus pure
libre pensée, de eelle qui contlent un germe
de la justification de toutes les mesures sec-
taires, on s empresse de communiquer ces
excellentes réflexions a ses lecteurs et de
proclamer avec l'auteur de ces réflexions
que toute la doctrine de la Ste-Eglise n'est
qu'une vérité de légende qui choque toute
saine logique et puis quand on est mis en
demeure de maintenir ces excellentes ré
flexions on cane... on assure qu'on s'est
borné a citer... cc qu'un autre a dit... qu'on
a pour premier principe de respecter toutes
les croyances... qu'on est u'avis que la
politique et la religion... ne se toachent
même pas
Biensür! Celui des iédaeteurs vieux jeu
qui s'est chargé de meitre a sa place !e
rédacteur nouveau jeu auteur de l'article
iuci imiüé, n'en démordra pas mail nous
doutons fort que chez un grand nombre de
ses amis il obtienne plus qu'un baussement
d'épaules
Le Progrès (vieux-jeu) esquisse aussi une
réponse a la remafque que nous lui avons
faite par rapport au but que poursuivent
les libéraux en exigeant l'introduction de
l'enseignement obligatoire.
Puisque,disions nous,... même le Progrès
d'Ypres approuve hautement Vindépendance
qui proclame qu'on ne peut même pas se
réclamer de la liberté lorsqu'on se poseen
enfant de l'Eglise et qu'on professe de croire
la vérité de légende qu'elle enseigne, il n'est
que trop facile de comprendre ce que veu-
lent dire ces libéraux lorsqu'ils proclament..
devant leurs amis (c'est tout autre chose que
lorsqu'on lance un manifeste aux électeurs...
ou qu'on écritun article...en réponse a une
question embarrassante) non pas que l'in
struction obligatoire a pour but de généra-
liser 1 instruction moins bien, dJnaugurer
une ère dlémancipation intellectuelle.
Voila ce que nous avons lu dans les
réflexions de Vindépendance que le Progrès
proclamait excellentes.
Qu'il ne vienne done pas nous dire que
pour nous instruction obligatoire et destruc-
tiondelareligionsont synonymes.Estee qu'en
Allemagne oü le curé (horreur) a le droit de
donner des ordres aux gardes champêtres
pour faire assister les enfants aux classes,
l'instruction obligatoire est synonyme de
destruction de la religion
Mais ce qui est absolument synonyme de
destruction ou de tentative de destruction
de la religion, c'est l'instruction obligatoire
comme la rêvent nos libéraux beiges a
l'imitation des sectaires fiancs-magons de
France.
Voila ce que nous avons dit. Et voila ce
k quoi le Progrès ne ïépond p.»s...et est
bien décidé a ne pas répondre.
Nous apprenons avec un vif regret, que
que M. Henri Roets, le sympathique inspec
teur des écoles catholiques fibres, vient de
donner sa démission. Pendant de nombreuses
années, M. Henri Roets s'est consacré a
l'éducation de la jeunesse. Etant membre du
corps enseignant de l'Etat, il donna, lors de
la malheureuse loi scolaire de 1879, sa démis
sion et sacrifiasa situaton et un brillant ave-
nir pour entrer dans l'enseignement libre.
Joignant a sa profonde science, si apprépiée
par les nombreuses générations qui ont eu le
bonh'eur de l'avoir pour maitre, une extréme
modestie, il ne voulut rester que simple in-
stituteur. Ce n'est que pour ainsi dire forcé,
qu'il accepta, en 1904, a la mort de son frère
les functions d'inspecteur des écoles catholi
ques fibres. Le Souverain Pontife voulant
récompenser ses grands mérites, lui décerna
la croix Pro Ecclesia et Pontijice. II est en
outre titulaire de la croix civique et de la
croix commémorative.
II sera lemplacé comme inspecteur,par M.
Charles Hallaert, actuellement insiituteur a
Voormezeele et auteur de plusieurs livres
classiques trés appréciés.
Le premier couis de petit outillage s'est
donné lundi après midi. Une vingtaine de
patrons menuisiers et ébénistes étaient p é-
senis. Avec un sens pratique tres grand, le
conférencier, un ingénieur délégué du minis-
ère de l'industrie et du travail, a moniié
l'ulilitéet la nécessité d'un outillage mécani-
que pour le petit artisan et les moyens de se
procurer ledit outillage mécanique. Une in
stallation d'outiilage mécanique, aciionnée
par un moteur, a permis de donner des ex-
périences pratiques diverses. Les cours se
poursuivront, ainsi que les expe'iiences.
1. Travaux de peinture et divers: Beirnaert
Vandaele. Ypres 315 francs 2 Fournitures
de bois divers Beirnaert-Vandaele, Ypres,
20J fr., *3 Aline Spilliaert, Ypres 220 fr.,
77 3 Fournitures d'articles de maconnerie:
Veuve Roose et fils, Ypres, 142 1 r.55, Beir
naert-Vandaele. Ypres, 142 fr.75 4 Four
nitures de peinturage Hamal, Liège, 188 fr.
3o, Salomé, Ypres, 218 lr., 35 Carpentier,
Ypres, 2*1 fr. 5o, Beirnaert-Vandaele, Ypres,
240 fr. 3J.
Depuis mardi le drapeau beige est arboré
au local de I'association libérale. Pourquoi?
Pour la défaite des libéraux, qui ont perdu
4 sièges a la Chambre qui de 5i qu'ils y
étaient avant les élections n'y reparaitront
plus qu'au nombre de 43.
Nous sommes tentés de croire que l'asso
ciation libérale a voulu le mettre en berne.
Gageons qu'aux élections légisiativesprochai-
nes nous y verrons le drapeau Rouge.
La fameuse prédiction d'Anseele ne se vé-
rifxe t-elle paschrque jour d'avantagequand il
disait aux libéraux Vous suivre\ le drapeau
Rouge ou vous ne sere\ rien. Le temps
viendra et il n'est pas bien éloigné oü ils
auront a choisir entre le parti de l'ordre et
celui dudésordre Ne nous faisonspasillusion;
ces Messieurs se jetteront pour les nonante
neuf centièmes dans les bras de Marianne.
Plutot Turcs que Papistes, n'est ce-pas
Le premier concert d'été de la Fanfare
Royale, donné Jeudi dernier, fête de
l'Ascension, a été un succès pour notre
distingué corps musical et pour son nou
veau Directeur Monsieur Arschot, lauréat
du Conservatoire Royal de Bruxelles.
De l'avis de nombreux amateurs, les
progrès de la Fanfare Royale sont incon-
testables l'excelleate exécution des divers
morceaux du programme, trés bien composé,
en a fait preuve.
Notons spécialement la superbe Jan-
Frans Willems Marsch, dl Oscar Roels.et le
Chceur des Pélerins del'opéra «Tannhaüser»
de Wagner.
Nos sincères félicitations.
A propos du programme des fêtes de la
Saison d'été 1908, nous sommes d avis avec
notre confrère le Progrès que ies grands
concerts qui seront donnés par les musiques
étrangères devraient se donner plus tót qu'a
8 heures du soir. II importe en effet que les
nombreux amateurs de nos environs puissent
assister a ces solennités artistiques. Nous
sommes d'ailleurs persuadés que la commis.
sion des fêtes partagera notre avis.
Au moment de mettre sous presse nous
sommes heureux de pouvoir faire part a nos
lecteurs que la commission des fêtes a
modifié dans sa réunion d'aujourd'hui l'heure
des'deux giands concerts qui se donneront
respectivement le 28 Juin et le 12 Juillet.Ces
solennités musicales auront lieu a 6 heures
du soir de fagon a permettre aux nombreux
amateurs des communes et villes voisines de
venir entendre ces excellents corps de
musique, dont la réputation n'est plus a faire.
Par arrêtó du 23 Mai 1908, la croix civi
que de liere classe est décernée aux
personnel ci-après désignées en recompense
des services rendus dans le conrs d'une
carrière de plus de treute-cinq anuées. MM.
J. Dumont, juge suppléant k ia justice de
paix du cantoD deWervick, F. Gravet, juge
de paix du premier canton d'Ypres.
En recompense des services qu'il a ren
dus a l'enseiguemeut primaire pendant une
carrière de plus de vingt cinq années la
médaille civique de 1* classe est accordée
it Mr A. Maes instituteur adopté a Lange-
marek, S. Julien.
Poser ia question c'est la résoudre.
L existence d'uue classe moyenne différente
par des caractères nettement distincts des
autres classes sodales, ayant des intéréts
propres ei uneutilite spéciale est indéniable
et son maintien est nécessaire au bon ordre
de ia société. II serait calamiteux de la voir
disparaitre par la transformation des chefs
des petites industries et des petits négoceB
en employés subalternes, en salariés. La
classe moyenne est une écolo d'hommes
d initiative et d énergie; c'est elle qui réalise
l'idéal de la distribution des richesses et
étaiil conservatrice par instinct, par tradi
tion et par intérêt elle constitue pour la
société un rempart de l'ordre social et de la
tranquiliité publique.
Si le maintien de la petite bourgeoisie est
reconnue nécessaire pour tous et que tous
sont d'accord pour affirmer que sa dispari-
tion est inévitabie si tous ne travailleut pas
avec acharnemeut son reièvemeut, il peut
paraitre étrange que les plus recalcitrants
pour essay- r de ces moyens soient les pe'its
bourgeois eux-mêmes. Reconnaissons qu'ils
se plaigucnt beaucoup, qu'ils gémfisent tou
jours mais qu'ils ne font rien pour améliorer
leur situation.
Ils ont perdu et ils perdent encore beau
coup de temps a regretter la fondation da
c-iopératives, graudes matsous de commerce
sociétes anonymes, bazars etc. au lieu d'étu-
dier ces installations et do voir s'il n'y
aurait pas utilité pour eux a marcher dan§
la même voie.La cause? La petite bourgeoisie
manque d'organisation, ne chercho pas,
comme l'ont fait la classe ouvrière et les
cultivateurs, son reièvemeut dans I'associa
tion.
Elle ne peut pasabandonneraux pouvoirs
publics le soin de cette organisation. Elle
doit agir et travailler par elle-même, bien
entendu avec le concours, l'encourageuient
et l'appui de ca pouvoirqui ne fait pas dé-
fuut et qui va en s'é-éndant toujours.
L'euseignement professioanel est uu pre
mier moyea de velèvement mais il ne
produira son effet qua lorsque ce jeune
artisan qu'il formera pourra utiliser les
connaissances acquises.
Ainsi en est il encore de la loi sur les
patentes qui ne portera sos fruits qu' après
plusieurs années.
II y a un autre moyen de relèvement dont
les eftets pourraient se faire sentir immédia-
tement. Celle ci consiste dans la formation
dissociations distinctes de tous les artisans
d'un même métier, tous les négociants d'un
même négoce. Afin de travailler ainsi d'un>
commun accord dans un intérêt général,
avec les mêmes aptitudes professionnelles,
ils étudieront plus avantageusement tout ce
qui se rapporte a leur profession. Ils augmen-
teront leurs connaissances professionnelles,
rechercheront les meilleurs moyens d'achat
et de vente, par une réclame intelligente
feront mieux apprécier leurs produits, et ils
pourront ainsi faire la concurrence aux in
stallations a grands capitaux. C'est ce que l'on
cherche a mettre a exécution a Ypres
sous l'initiative de quelques personnes dé-
\ouées. Un groupement général avec bureau
consultant est formé, des groupements d'un
même métier se forment, une exposition
d'arts et métiers se prépare, des cours de petit
outillage ont déja été donnés pour les travail-
leurs du bois et les boulangers.
Un mouvement sedessine done, il y a
quelque chose de changé, ce n'est déja plus
l'ancienne routine. Espérons que ce mouve
ment ira en s'élargissant ct que les bourgeois
s'affranchiront de cet esprit d'e'goïsme et de
jalousie, qui fait du détaillant d'en free un
ennemi II y a un ennemi plus puissant qui
les menace et pourrait les écraser. Qu'ils se
souviennent de la fiére devise de la patrie
beige L'union fait la force
AïlX lirriPS si le peuple pouvait
t% UA ui t ik- voter en faveur des remè
des, avec quel ensemble, il voterait pour la
Pilule purgative antiglaireuse Walthéry,
qui est pour ainsi dire le seul remède qu'il
emploie depuis 30 ans.contre la plupart des
maladies. 1 fr. Une boite suffit pour un an.
■.■■«HWII'f—TTl P-n—
La location du buffet principal est ouverte,
pour les journées des courses du 14 Juin
jusqu'au Dimanche 7 Juin inclus.
Les soumissions seront ouvertes au Café
du Sultan a midi.
Hector Huyglie, steenhouwer en Florin*
Simoens, kanten werkster wdwe Gustaf VanlioVfl
beide te Ypor.
Hector Vanelslande, koperslager te Vlamer-
tinghe en Ida Degrendel, dienstmeid te Lange-
marek voorg. te Yper.
Georges Segers, beeldhouwer en Magdalena
Devaux, naaister, beide te Yper.
Camiel Vandenbergbej smidgast te Yper en
Emma Deconinck, z. b. te fiedeberg wonende
te Yper.
Luciaan De Groote, schilder en Valerina
Bartier, z. b beide te Yper.
Maurits Coffyn, sergeant bjj het bestuur Batal
jon te Aarlen en Albertina Braem, naaister, to
Yper.