saison'dété CONCERT Téléphone 52 Téléphone 52 TP A la Ltiainbre ier Canton de Courtrai Liste démocrate Effectifs Deroost, 2' Canton de Courtrai Canton de Moorseele Canton de Mouscron Liste catholique Effectifs J. Poullet, Samedi 13 Juin 1908 10 centimes Ie iV 43 Amm N° 44|86 PROGRAMME DES FÊTES Courses de Chevaux et Fête Hippiqut Elections provinciates LA QUESTION DU CONGO On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et A tons les bureaux de poste du Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnemeftts sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. royaume. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centime® la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pc:;r les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser YAeenc4 Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse, VIL* E D'YiMlES 1908 Dimanche 14 Juin a 2 heures, a la Plaine d'Amour, avec le Concours de l'Ecole d'Equitation et de l'Harmonie Communale. A'óheures, Concert par laFanfare Royale. Dimanche 21 Juin a 2 heures, a la Plaine d'Amour, Fête Athlétique et Sportive organisée sous les auspices de 1 'Union beige des Sociétés de Sports Athlé- tiques (U. B. S. S. A.) Sous la présidence d'honneur du Prince Albert de Belgique, avec le concours de l'Harmonie Communale. A 6 heures, CONCERT par la grande Harmonie de Wattrelos (musique municipale, 100 execu tants.) Dimanche -5 Juillet a 8 heures, CONCERT par la Fanfare Royale. Dimanche 12 Juillet a 6 heures, par la phalange Artistique cle Bruxelles (ie prix d'excellence et grand prix d'honneur Paris 1895). Dimanche 19 Juillet a 3 heures, grande cavalcade de chars, voitures et vélo- cipèdes décorés et fleuris. Mardi 21 Juillet Fête Nationale, a 11 heures TE DEUM a la cathédrale de St Martin. a 8 1/2 heures CONCERT PATRIOTIQUE par la Fanfa re Royale. Dimanche 2 Aoüt au Dimanche 16 Aoüt Kermesse Annuelle dite Tuindag. Program- me spécial. du 14 Juin Lisle des Candidats R. Vanderschelde, A. Vangheluwe. Suppl. Gérard Buysschaert. Liste catholique Effectifs Octave Landas, Théoph. Toye, Ad. Verhaeghe, sortants. Suppl. Léon Beckaert, Gust. Calewaert, Gust. Van Robaeys. Liste sodalis te J. Coole, J. Debode. Liste Catholique EffectifsC. De Stoop, G. Doutreligne, Alb. Liebaert, Edg. Samain, sortants. Suppl. G. Claeys, L. Gillon, F. Nolf, V. Vandermenschbrugge. Liste socialiste A. Dejaeghere, G. Lefevre, F. Mattelaer, H. Sancoy. Liste catholique EffectifsA. De Brie, A. Devos, sortants. Suppl. L. Muiier. Liste du cartel H. Vandamme, C. Verstraete. Suppl. J. Debonnet, H. Vanackere. E. Demets, J. Pollet. Suppl. Delbar, J. Nuillée, G. Samain. Liste libérale Effectifs J. Delbecque, A. Dumortier, J. Jacquart. Suppl. L. Bonte, M. Bourdeau, A. De Smet. Liste socialiste Effectifs A. Bettens, J. Malysse, E. Steux. Suppl. J. D'Heigre, A. Terrier. Canton d'Ostende Liste libérale Effectifs E. Jean, A. Liebaert, A. Van Glabbeke, A. Van Iseghem, sortants. Liste catholique Effectifs H. Baels. Suppl. Dupont. Canton de Thourout Liste catholique Effectifs Ernest Bonte, Jules Storme, bon A. Van Caloen, P. Van Outryve, d'Ydewalle, sortants. Suppléants Ch. De Keiser, H. Proof, Robert van Malleghem. Liste libérale Polyd. Verduyn. Canton de Wervicq. Liste catholique Aug. Van Elslande, Jean Verhaeghe, sortants. Catholique dissident H. Lannoy. Liste socialiste Gust. Croymans, Bruno Deltour. Dans tous les autres cantons, a Messines, Dixmude, Furnes, Ghistelles, Ardoye, Hooglede, Oost-Roosebeke et Thiett, les candidats catholiques n'ont rencontré aucune opposition et ont été en consequence proclamés élus. Dans les cantons oü il y a lutte les conseil- lers sortants sont tous catholiques, a l'exception deceux d'Ostende. Suite Une col mie peut-elle être utile la Belgique P Depuis septante ans, nous avons multi- pliéles tentatives de colonisation. Elles étaieutinutiles, nous dit-011, puisque noLe commerce n'a cessé de grandir sans colonies, et si nous avons de l'argent k consacrer a la colonisation,nous ferions mieux,ajoute-t-on, de le consacrer a combattre la misère chez nous, k augmenter les pensions, a améliorer les habitations ouvrières, a seconder les oeuvres de mutualité, etc. M.DELPORTE. Et notre outillage. M. RENK1N, ministre de la justice. Voila ce que disait hier M. Smeets, ce que M. Bertrand avait dit lasemaine passéeet ce que M. Berloz a répété tout a l'heure. Ces argument ne peuvent toucher ceux qui se donnent la peine de réflóchir a la situation du pays et aux conditions de sa vie économique. Nous sommes a l'étroit sur notre terri- toire de 30.000 kilomètres carrés. Nous avons dü chercber dans 1 exportation, done dans 1 industrialisation de notre activité, les ressources que notre sol ne peut nous donner. Nous avons industrialisé même notre agri culture. Je me demande si jamais nation a fourni un effort comparable au notre La richesse du pays s'est singulièrement développée. M. DEWANDRE. Grüce a faction privée de nos industriels et de nos commer- Cants. M. RENKIN. ministre de la justice. Je vous en prie, laissez-moi exposer métho- diquement mes idéés. Ai-je contesté l'aetivité de nos commercants et de nos industriels Au contraire, je l'admire. Les conditions de ia vie se sont notable- ment améliorées depuis vingt-cinq ans.C'est indubitable aussi que nous sommes encore loin de l'idéal. M. WAUWERMANS. La richesse publique c'est l'ensemble des richesses prlvees. M. RENKIN, ministre de la justice. II est incontestable que tous, tant que nous sommes, nous vivons mieux qu'on ne vivait il y a trente ans. M. DAENS, La grand© masse pas. M. RENKIN, ministre de la justice. Je répète que je ne prétends pas que nous ayons atteint l'idéal, mais le pessimisme de M. Daens est démenti par les fails ies pi us évidents soutenir que les conditions de la vie de la grande masse ne se sout pas amé liorées, c'est soutenir une absurdité. La colonisation et la elasso ouvrière M. Bertrand nous rappelait jeudi dernier les tristes conditions d habitation oü vit une partie de la population de nos grandes villes. esttrès difticiledans ces conditions,d'exposer clairement ses idéés. M. le PRÉSIDENT. Vous êtes inscrit, M. Delporte, et vous parlerez k votre tour. Veuillez continuer, M. le Ministre. M. RENKIN, ministre de la justice. Je dis que plus de 100.000 habitations ouvrières ont étéconstruites depuis IS ans en Belgique. M. DELPORTE. 100.000 c'est peine la proportion des ménages normaux. M. RENKIN, ministre de la justice M. Bertrand estime que ce n'est pas assez, qu il faut améliorer sans cesse les condi tions de la vie. Je suis de cet avis procurer a chacun la sufficiens copia, Ja suffisante abondance est un des buts d'une saine politique. M. DELPORtE. Voila un débouché pour le travail M. RENKIN, ministre de la justice. Mais d'accord sur le but, nous ne le som mes pas sur les moyeus M. Bertrand croit a la toute puissance de la loi pour l'amélio- ration des conditions économiques elle nie en cette matière la vertude la colonisa tion. Nous sommes d un avis opposé. Nous disons que le bien être du peuple dépend de la prospérité générale. La pros- périté générale d'un pays industriel et explorateur comme le nótre dépend des La vie de nos industriels dépend de l'impor- tance de leurs débouchés. Que le protectionisme nous arracho domain un marché, et quantité de nos industries peuvent être atteintes. Et quand la crise sévit, messieurs, tout le monde en souffre mais celui qui est le premier et lo plus exposé c'est le travailleur. Aucune loi ne peut rien a cela Des lois réglementant le travail servent a peu de chose quand il n'y a pas de travail. La possibility de la législation sociale et son efficacité dependent en grande partie de la richesse générale. La oü il n'y a rien, le roi perd ses droits, dit Je dicton M. VANDERVELDE. En I'occurence le roi ne les perd pas. M. RENKIN, ministre de ia justice. mais le .travailleur les perd plus Nous n ignorons rien de cela. Mais M. complètement et pius vife, hélas La Belgique peut-elle se p sser de colonies P Sans doute, depuis trente ans, notre in dustrie a prospéré, nos débouchés se sont dóveloppés sans colonies. Uu honorable sénateur, M. Lambiotte, a écrit toute une brochure sur ce thème. II a oublié de prouver qu'avec les colonies la progression n'eut pas été plus forte et que sans colonies la progression se main- tiendra malgré l'üpre concurrence et les barrières protectionnistes dont elle couvre les marchés intérieurs. M. LORAND. Vous n'avez pas lu toute la brochure. M. RENKIN, ministre de la justice. Je l'ai lueetétudiée etjedis que M. Lam biotte a oublié de prouver qu'il peut être utile de négliger le point d'appui que donne la possession d'une colonie riche. En 1870, notre commerce avec l'outre- mer représentait un peu plus de 10 p. c. de nos exportations, soit 75 millions sur un j total de 690 millions. En 1905, il représente f 29 p. c., soit 684 millions sur 2,333 mil- j liODS. Ces chiffres valeut la peine d'etre médités 1 par ceux qui se piquent de comprendre la j signification des statistiques. lis indiquent que notre commerce et notre industrie ne se soutiennent que par l'expor- tation vers Foutre-merque done leur prospérité et, par conséquent, les progrès de la nation dépendent de l'ampleur des débou chés que nous possédons, M. DENIS. Vous oubliez la progres sion de notre commerce avec l'Europe. M. RENKIN, ministre de la justice. Monsieur Denis je n'oublie rien, je vous Bertrand ne devrait pas ignorer non que tous les hommes de coeur sans distinc tion de partis, déplorent cette situation et cherchent k i'améliorer. M. DAENS. Si l'on batit des palais, on 11e fait rien peur l'habitation du pauvre. M. DELPORTE. Vous n'y consacrez pas un sou. M. RENKIN, ministre de la justice C'est une grande erreur et ici je ne parle pas comme homme de parti mais comme I Beige c'est une grande erreur que de semer dans l'esprit des humbles, cette idéé que la majorité de la population les ignore ou les dédaigne. C'est une erreur et c'est une faute. On ne se diminue pas, on s'honore en sachant reconnaitre a ses adversaires le mérite qu'ils ont. La loi de 1889 sur les habitations ouvriè res que M. Beernaert a proposée et fait voter ici, a eu d'excellents effets. M. DELPORTE. C'est une bonne loi, mais elle est insuffisante. M. RENKIN, nnnistre de la justice. Des hommes de tous les partis, parmi lesquelsles nótres sont entrèsgrandnombre, se sont efforcés de la populariser, de la Jéconder par leur dévouement. Les résultats ont été cocisidérables... M. DELPORTE. Je ne le conteste pas, mais enfin ils ne sont pas ce qu'ils devraient être Vous n'avez pasconsacré les ressources de 1 Etat aux habitations ouvrières. (Bruit a droite.) M. van LIMBÜRG-STIRUM. Mais c'est insupportable, cette manie d'interrom- pre a cliaque instant. M. RENKIN, ministre de la justice. II montre qu'en 1870 nos exportations vers l'outre mer n'atteignent pas 10 p. c. de notre exportation totale. M. DENIS. Je vous dis, moi, que vous faites abstraction du développement de notre commerce avec l'Europe, notamment avec les pays qui nous avoisinent relative- ment a ce que peut être le commerce colonial pour nous. M. RENKIN, ministre de la justice. Je ne tais abstraction de rien. Je dis qu'en 1870 nos exportations d outre-mer repré- sentaient un peu plus de 10 p. c. de nos exportations totales qui atteignaient 690 m. qu'en 1905, elies représentent 29 p. c. de nos exportations totales qui atteignent 2,333 millions... M. LORAND. Sans colonie M. RENKIN, ministre de la justice. que par conséquent si nous n'avions pas triple notre exportation vers l'outre-mer notre commerce serait dans une situation bien moins favorable nonobstant le dévelop pement de nos affaires avec l'Europe. II ressort de la que nous devons nous tourner de plus en plus vers le commerce d'outre- mer. II serait iusensé d'oubiier les dangers que peuvent nous faire courir les barrières protectionnistes qui peuvent s'élever en Europe. M. DELVAUX. C'est cela Oü pouvions nous trouver une colonie En 1875 toutes les terres connues étaieut occupées. Le Roi parvint a créer 1'Etat congolais, oeuvre unique dans l'bistoire du monde, et chance unique dans la nótre I Au moment oü la terre entière, si l'on excepte les glacés du pole, est appropriée, le génie du Roi offre a son peuple unempire nouveau. (A continuer). La session extraordinaire pour la discus sion de la question coloniale s'est ouverte mercredi. Le bureau provisoire de la Chambre est présidé par M. Beernaert, doyen d'dge, assisté des juniores, MM. Gillès de Pélichy et Debunne, On auorde immédiatement la validication des póuvoirs des élus du .24 mai. Lecture est donnée d'une réclamation d'électeurs de 1 arrondissement d'Hasselt- St Trond contre l'élection de M. Peten, libé- ral. Le tirage au sort pour les commissions donne pour le groupe chargé d'éliminer les élections du Limbourg, 3 catholiques et 4 membres de la gauche. L'élection de Hasselt donne seule lieu a contestation,. Les élus de tous les autres arrondissemets prêtent successivement le serment constitutionnel. M. Braconnier, dé- putélibéral de Huy-Waremme, est salué par des applaudissements ironiques dessocialistes qui attendent sa démission et son remplace ment par leur copain Wauters. Séance de Jeudi. La commission chargée de vérifier l'élec tion de Hasselt n'a pas encore terminé ses travaux. D'après une information du XX' Siècle, elle aurait constaté, que dans un bureau sur 32 bulletins repris aux électeurs 2i avaient été oblitérés a l'avance en faveur de M. Peten. Elle compte vérifier vendredi tous les bulletins blancs et nuls. On passe a l'élection des membres du bureau. M. Cooreman.député catholique de Gand, est élu président par 111 voix contre 5 a M. Janson et 14 bulletins blancs (Applaudis sements a droite). MM. Nerinck et Harmignies, respective- ment députés catholiques de Bruxelles et de Moi s, sont désignés comme vice-présideots. Le secrétariat sera composé de MM. Delbastée, député socialiste de Bruxelles, Borboux, Carton de Wiart et Huyshauwer, députés catholiques de Verviers, de Bruxel les et de Gand. JOURNAL TPRES ©rgane Catholique de Fftrrondissement H. Glorieux, WUUltlUilO Uu lu WUUU11VUUU lucti uuivluuulu. --L - .1X pas jgn0ret. n0fi pjug i

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 1