C ONCERT ON GERT SAISON D'ÉTÉ CONCERT YPRBS-FLB9B1 Téléphone 52 Téléphone 52 48 Aüsee y° Ï4§89 Les Sports 10 centimes Ie v On s'abonne rue an Beurre, 36, Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Lc prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes lcs communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. A Ypres, et k tous les bureaux de poste du royaume. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, i franc la ligne. Les numéros supplémentaires coütent m francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser li YAemc* Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. Fanfare Royale Dimanche 5 Juillet 8 heures du soir au kiosque de la Giand'Place sousla direction de M. Louis Arschodt PROGRAMME 1. En Liesse, marche FERN ROUSSEAU. 2. Con/raternité, ouverture. V. BURY. 3. Blokjesdans, Arth.Van Oost. 4. Fantaisie sur l'opéra Fidélio Lud. von Beethoven. 5. Hymen-Cortege COUVREUR. DIMANCHE 12 JUILLET 1908 a 5 h., Grand'Place par la Phalange Artistique, de Bruxelles (I' prix ^'Excellence et Grand Prix d'Henneur, Parit, 1895) PROGRAMME 1. Walk over, allegro Jules Emile STRAUWEN. 2. Faust, valse-caprice Gounod-Strauwen. I. Peer Gynt, 2e suite d'orchestre, a) Le matin (Pastorale) b) La mort d'Aase c) Danse d'Anitra d) Les Kobolds pourchassent Peer Gynt. 4 Petit Ruisseau, bluette Jules-Emile STRAUWEN. 5. The Pyramidsvirtuose-polka C. Coot. 6. Rapsodie Hongroise N° II LlSZT. 7. Guillaume Teilouverture ROSSINI. VIL' E D'YPRES PROGRAMHE DES FÉTES 1908 Dimanche 5 Juillet a 8 heures, CONCERT par la Fanfare Royale. Dimanche ja Juillet a 5 heures, par la phalange Artistique de Bruxelles (i« prix d'excellence et grand prix d'honneur Paris 1895). Dimanche zg Juillet a 3 heures, grande cavalcade de chars, voitures et vélo- cipèdes décorés et fleuris. Mardi ai Juillet Fête Nationale, a 11 heures TE DEUM a la cathédrale de St Martin. a 8 1/2 heures CONCERT PATRIOTIQUE par la Fanfa re Royale. Dimanche a A out au Dimanche 16 A out Kermes8e Annuelle dite Tuindag. Program- roe spécial. Les progrès de l'hygiène, les préoccupa- ons d'« expansion mondiale» et d'autres auses ont, depuis quelques années attiré lus qu'autrefois l'attention sur l'éducation hysique de la jeunesse. La question sportive t al'ordre du jour. II n'y a pas a le nier, 8 jeux en plein air sont devenus populaires. Les sociétés sportives se multiplient. après la loi naturelle de propagation, le Ort fera, s'il ne Ie fait déja, son tour du ja. No» jeunes gens se doivent k eux Smes et 4 leur éducatioa de ne point laisser a d'autres l'honneur et le mérite et de diriger les clubs sportifs. Nous avons assisté, il y a quinze jours, a une excellente fête athlétique, organisée par le football club Yprois. Nous nous sommes rappelé, a cette occasion, quelques paroles d'orateurs illustres, de personnages éminents consacrant l'éducation physique par la Gymnastique, les sports et les jeux. Nos lecteurs nous sauront gré de leur en donner des extraits Voici d'abord un mot de Mgr. Dupanloup, évêque d'Orléans, de l'académie francaise. (De rEducation T. I, pp. 149 et i5o). L'Eglise, dit Mgr. Dupanloup, enseigne que le corps de l'homme est le plus noble ouvrage du Créateur après son üme. Parmi les ceuvres les plus brillantes de la creation matérielle, rien n'y est comparable et cela se comprend. Le corps est comme le domicile de l'üme c'est l'organe, l'instrument, la puissance extérieure de l'Smeet voila pourquoi.sans doute,le Créateur prit soin de le fa^onner lui-meme de ses mains et cette oeuvre travaillée par des mains divines apparut sur la terre, revêtue de la forme la plus digne et de la figure la plus belle qui soit dans i'univers. II suffit de voir le sourire, le regard, le coloris, la parole et la grfice qui brillent sur le visage d'un enfant et embellissent sa physionomie il suffit de voir quelle vie l'anime, quelle force le soutient,quelle ardeur le transporte et l'élance, pour comprendre que la beauté, la pureté, la dignité,l'adresse, l'agilité du corps ne sont en aucune fa^on des choses méprisables. Mais si rien n'égale la noblesse de la destinée du corps en ce monde, oü il est le compagnon et le serviteur d'une intelligence, que dire de sa destinée dans 1 autre, 0Ü Dieu lui réserve une transformation céleste, qui sera la glorieuse récompense de ses services et sa félicité immortelle L'éducation physique n'a certes pas pour but de flatter ici-bas les sens et ieurs mau- vaises inclinations, mais bien de rendre l'homme, corps et ame, aussi fort, aussi sain, aussi indépendant que possible des accidents extérieurs. Ce seu! mot suffit pour faire comprendre l'importance et la nécessisé de cette éducation. En effet, sans une constitu tion forte, l'homme le plus intelligent et le plus laborieux est réduit x l'impuissance. Triste jouet dts maladies, il se trouve arrêté a chaque pas dans sa carrière. Les lettres, les sciences, les arts, les métiers les plus humbles comme les professions les plus élevées rien nest possible sans le secours d'une bonne santé. k L'éducation physique a pour t ut de conserver, d'affermir ou de réparer cette santé si précieuse Un des discours les plus caractéristiques et les plus actuels du P. Didon est celui qu'il pronon^a au Congres olympique du Havre en 1897 et oü il traite de la puissance éducatrice et de Taction morale qu'ont les exercices physiques de plein air sur la jeunesse, sur la formation du caractère et le développement de la personnalité. L'orateur montre d'abord Timportance du sujet, puis il énumère les principaux résul- tats obtenus par la pratique constante et habituelle des exercices de plein air et des sports athlétiques. C'est d'abord la multi plication de Tactivité physique... condition de grandes vertus morales c'est ensuite le développement de l'esprit de combat et de lutte... Les sports font de Tenfant un adolescent vaillant, de l'adolescent un homme qui ne se détourne pas devant Tobstacle et qui n'a de tranquilité qu'après avoir brisé, dompté, vaincu c'est encore de donner la force ou Tendurance c'est enfin de rapprocher les individus et de préparer les bons groupe- ments. Après avoir répondu a cette question pratique Comment les associations spor tives doivent-elles être organisées pour de fonder donner tous les fruits? Ie Père Didon parle des adversaires des sports. Ecoutons Quels sont, Messieurs, les adversaires des sports? lis se classent en trois catégories les passifs, les affectifs et les intellectuels. Les affectifs, c'est vous, Mesdames. Le plus grand ennemi des sports, c'est la mère. Combien &i je entendu de mères dire Et surtout.que mon fils ne joue pas au football Madame, votre fils vous appartient, il n'y jouera pas,si vous le défendez.Mais pourquoi le défendez-vous Vous êtes calme en ce moment, causons. Vout voulez done que mon fils se casse une jambe, un bras, qu'il meure Non, Madame, je veux qu'il vive, et si on lui casse une jambe, nous la lui racommoderons. Ah 1 nous voila bien Ne savez-vous pas qu'une jambe racommo- dée est beaucoup plus solide qu'une neuve Vous voyez quelle est la resistance du sentiment. Et, a ce propos je me rappelle un mot de Claude Bernard. II s'agissait alors de la vivisection, et les affectifs étaient en mouvement. Toujours les sentimentaux 1 Les anglaises avaient fondé une ligue contre la vivisection, et Claude Bernard faisait remarquer qu'on ne pouvait pas discuter avec les sentimentaux, paree que la raison, même la meilleure, ne peut^ pas mordre sur un sentimental. Le sentimental ne se laisse jamais persua der. Comment 1 vous allez disséquer vivants mon chat, mon chien, mon petit lapin disaient les membres de la Ligue.Et Claude Bernard faisait cette réflexion, dans sa raison supérieure Comment ces êtres de sentiment, si pleins de compassion pour les bêtes, en out ils si peu pour la pauvre huma- nité De quelle fa£on apprendre a la guérir, si ce n'est en taillant les. bêtes, en les exami- mant a l'intérieur pour y chercher l'énigme de la maladie et surprendre le secret de la guérison Malgré Topposition tenace des sentimentaux, la vivisection a continué d'être pratiquée, et vous savez de quelles heureuses découvertes ellea été le point de depart. Avec toute votre sentimentalité, Mères, vous n'empêcherez pas votre enfant de jouer. C'est Tenfant lui même qui vous persuadera. Quand il voudra se donner du mouvement, Tattacherez vous, lui mettrex-vous les menot- tes, pour qu'il n'exerce pas sa force avec ses camarades 11 veut être plus fort qu'eux, et vous ne le défendrez pas si bien que, mal gré Tobjection des affectifs, les associations sportives continueront a se développer. Une autre objection est celle des éternels réactionnaires les passifs, les partisans de ce qui fut, les ennemis-nés et acharnés de ce qui doit être. Une nouveauté Pourquoi faire 1 Cela n'existait pas autrefois. Vous con- naissez le thème. Le mouvement nouveau les effraye, ils veulent, les p«ssifs, conserver les belles et bonnes traditions non, non et non 1 Pour gagner des victimes dans la vie, il faut des forces vraies. des forces pratiques, et i on ne les acquiert que par les exercices en plein air, les sports athlétiques,qui trempent le corps, qui trempent l'fime. Nous voulons j des hommes d'action;les associations sportives nous aideront a les créer,paree qu'elles déve j loppent les qualités pratiques sans lesquelles on ne peut rien faire d'ctile en ce monde. 11 y a une troisième objection celle des intellectuels... L'intellectuel dit Développez done les cerveaux et non les muscles. Et moi je dis Pour développer le cerveau il faut développer le muscle. Quand nous aurons battu les in tellectuels, l'heure approche, car lemuscle triomphe,nous verrons, entre autres choses neuves, ditparaitre des boulevards cette lit- térature avariée dont on Tempoisonne. Quelle belle victoire 1 Oui, ne serait-ce pas une grande victoire que de pouvoir réduire ainsi les intellectuels qui croient tenir Ie sommet de la pyramide humaine, et redonner l'empire aux natures saines et fortes Nous y arriverons, je Tespère bien. Nous ne pouvons point ne pas rappeler ici en terminant, la fameuse fête sportive qui eut lieu le 8 Octobre 1905, au Vatican a la cour de S.Damase.sous les yeux de Pie X.entouré de cardinaux et de prélats. Le matin le commandeur Pericoli avait rappelé au S.Père pendant une audience, qu'a la suite d'un congrès tenu a Gènes six ans auparavant, les catholiques italiens avaient reconnu la néces- sité des sociétés de gymnastique. Oa savait da reste, qu'une de ces sociétés, la Juventus de Venite, avait été fondée par Pie X lui même, dans les derniers temps de son patriarcat. Dans son discours,aux sociétés fédérées, le Souverain Pontife pronon$a, entre autres, ces paroles significatives«...Dans ces senti ments je ne me contente pas d'approuver toutes nos oeuvres de Taction catholique mais de plus j'admire et je bénis de tout coeur vos passe-temps et vosjeux: la gymnastique, le cyclisme, Talpimisme, le nautique, le podisme, les promenades, les combats, les concours et les académies oü vous vous distinguez car les exercices du corps opèreront merveilleusement sur ceux de l'espritles amusements auxquels vous vous livrez par l'effort qu'ils demandent, vous arracheront a l'oisiveté, mère des vices enfin vos luttes amicales vous offriront une image de l'émulation qu'il convient de depioyer dans la pratique de la vertu... Tout ce que je vous recoiumande, c'est de donner pour fondement a toutes vos ceuvres la sainte crainte de Dieu dans la piété chrétienne. Pages a relire Le Congo beige, par V.Van Tricht Cette question lè, est économique, elle est sociale, elle est religieuse; je veux Tenvisager sous ces aspects, de valeur d'ailleurs bien inégale. Elle est politique aussi,me direz vous; eh bien, je ne veux pas Tenvisager de ce cóté; je m'obstinerai a ne pas regarder cette face noire. Et j y aurai d'autaut plus d'aise qu'ou chercherait eD vain a quel titre la politique a pu se glisser la... A moin8 qu on n'ait voulu, sur eet éebi- quier du monde, comme au tapis vert des salons, faire échec au Roi. Vous me direz que je choisis mal mon heure... que la mort, depuis quelque temps, s'acharne trop a l'rapper p <r la s^s terribles coups, qu'elle y abat trop de tètes si jeunes encore, si vaillantes, et a qui souriaient tant d'espérances 1 Que ces morts la, redites k Tenvi et clamées par toute la presse, avec des désespérances tragiques,épouvantent les ames et les navrent. Oui, je sais que la mort fait peur 1... Mai» dans la bataille, quand tombent autour de lui, l'un après l'autre,ses compagnons, trou- veriez-vous fier le soldat qui recule Froi- dement, bravement, les rangs d'arrière avancent, remplissant les vides, et autour du drapeau, debout, se drease la phalange des glorleux. Les grandes ames, derant la fortune ad- verse, ne plient ni ne reculent; elle se raidis- aent jusqu'A ce quelles i'aient domptée. Pimodan était tombé a Cattelfidardo sous les balles itatiennes; quand on Tannonca a sa femme, tout son cceur se brisa, et, comme une masse, elle tomba... Elle demeura long- temps, silencieuse, les yeux hagards, sur le fauteuil oü on Tavait reposée, puis une dé tente se fit, ses larmes coulèrent, et elle san glota...Elle vit clairement son amour mort, aa vie ruinée, tout l'effondrement de ses es- pérances dans ce sang versé la bas, son sang! Or son petit fils, la voyant pleurer était venu a elle il tachait a grimper sur ses genoux, pour consoler et boire ses larmes dans de doux baisers d'enfant.Quand elle sentit sur ses joues glisser ces petites lèvres, elle fris- sonna, elle se redressa toute, et baisant passionnément ce petit enfant, le fils du mort. elle Téleva haut,trés haut avec ce cri de Romame; «Eh bien, quand même, toi aussi tu saras soldat I Que de fois j'ai songé a ce que devaient souffrir ces pauvres exilés quand, dans la solitude de ces brousseset de ces rochers.las de travail, épuisés par Ténervant soleil des montagnes, pour reposer et rafraichir leur dme, ils lisaient les journaux de la patrie... Oh la marée montaute des injures arrivait jusqu'ü eux, noyaot dans Tamertume leur force et leur courage 1 Ilsn'outpas laisse tomberles bras pourtant, ils ont été jusqu'au bout a travers les mécon- naissances et les ingratitudes, etmaiutenant justice est faite! L'oeuvre est lü, debout, titanesque, défiant ses détracteurs et auréolant de gloire ceux qui lui ont consacré le meilleur de leur üme et de leur vie. Lisez la description enthousiaste qu'en a taite M. Picard. Lisez la lettre récente de Mgr. Augonard, évêque au Congo francais elle est débordante, c'est presque un hymne et souvenez vous de la fa^ondout l'an dernier Mgr. Augonard jugeait le Congo des petits Beiges. Je ne m'étendrai pas sur ce cóté commer cial de la question il est, je pense, hors de débat. Même ceux qui ne croient pas aux richesses de la colonie, les confirment sin- gulièrement, par Tinsistance acharnée avec laquelle ils battent en brêche ce fameux d après eux, des sommes fabuleuses. Passons... et toutefois qu'oa me permette une remarque. Nos industries ont traversé et traversent encore ce qu'Eudore Pirmez avait appeló, trés sagement, une crise d'abondance notre surproduction nous étouffe. II y a deux remèdes: cesser de pro luire dans cette mesure exagéróe, ou développer l'exportation. Cesser de produire, c'est vouer a la faim les milliers de bras qui se tendent implorant du travail. Développer l'exportation?... Comment for cer lecercle d'airain des frontièresfermées et cadenassées, par Taveugle égo'Lme des géné- ratioos contemporaines Et la, vingt cinq millions d'liommes, une région soixante-six foL grande comme notre pays, s'ouvre au large prête a recevoir notre travail N'est ce pas la solution Dites. Et que Ton songe nos pauvres ouvriers qui.faute de travail ici sont allés en mendier aux nations voisines.Lüon les jalouse, on les poursuit, on demande contre eux des impóts et qu'on les reconduise a la frontière. Que feriez vous si rien que la France reje- tait sur nous les cinq cent mille ouvriers beiges qui travaillent chez elle Oü leur chercheriez vous du pain On n'a'lume pas la lumière pour lacacher ensuite sous le boisseau,mais on l'élève bien haut pour qu'elle luise a tous ceux qui Bont dans la maison du Père. Nous n'avons pas le droit, Messieurs,ooi is les civilisés.de nous endormir béats dans la douceur de nos con- quêles et de laisser croupir des frères dans les bas fonds de la barbarie. II y a un apos- tolat social comme il y a un apostolat évan- gélique un nation fiére et consciente de sa grandeur ne s'y refuse pas plus que ne s'y est jamais refusée l'Eglise. Ces ames congolaises, ou oublie parfois, même parmis les chrétiens, que dans ces beaux corps noirs il y a des Smes et qu'elles valent nos ümes, ces Ames congolaises douces, bonnes, intelligentes, pacifiques, n'en étaient pas au dégré le plus bas de la civilisation intellectuelle... leurs travaux indiquaient une habileté singulière, une ré flexion et un raisonnement aiguisé, et d'incontestables tendances esthétiqurs. Ils sont bospitaliers, fidèles a l'écbange du sang et a la parole dounée dans leurs pala'jres,oü leurs ruses et leurs plaidoiries les feraient jalouser par les biaucs. Eb bien. Messieurs, de cette traite féroce, de ces razzias et de des battues humaines, dans toute 1 immense étendue du Congo bei ge, il ne reste plus un st-ul vestige. Nos officiers, avec une poignée de braves, ont ehassé, l'épée dans les mains, de défaite en JOURNAL YPRES ©rgane Gatholique de l'Arrondissement doraainp nrivó Hrvi»* 1/x 0^**1 j

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 1