C ONCERT
ON GERT
SAISON D'ÉTÉ
CONCERT
YPRBS-FLB9B1
Téléphone 52
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Les Sports
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Fanfare Royale
Dimanche 5 Juillet
8 heures du soir
au kiosque de la Giand'Place
sousla direction de M. Louis Arschodt
PROGRAMME
1. En Liesse, marche FERN ROUSSEAU.
2. Con/raternité, ouverture. V. BURY.
3. Blokjesdans, Arth.Van Oost.
4. Fantaisie sur l'opéra Fidélio
Lud. von Beethoven.
5. Hymen-Cortege COUVREUR.
DIMANCHE 12 JUILLET 1908
a 5 h., Grand'Place
par la
Phalange Artistique, de Bruxelles
(I' prix ^'Excellence et Grand Prix d'Henneur,
Parit, 1895)
PROGRAMME
1. Walk over, allegro
Jules Emile STRAUWEN.
2. Faust, valse-caprice
Gounod-Strauwen.
I. Peer Gynt, 2e suite d'orchestre,
a) Le matin (Pastorale) b) La mort
d'Aase c) Danse d'Anitra d) Les
Kobolds pourchassent Peer Gynt.
4 Petit Ruisseau, bluette
Jules-Emile STRAUWEN.
5. The Pyramidsvirtuose-polka
C. Coot.
6. Rapsodie Hongroise N° II LlSZT.
7. Guillaume Teilouverture ROSSINI.
VIL' E D'YPRES
PROGRAMHE DES FÉTES
1908
Dimanche 5 Juillet
a 8 heures,
CONCERT par la Fanfare Royale.
Dimanche ja Juillet
a 5 heures,
par la
phalange Artistique de Bruxelles
(i« prix d'excellence et grand prix d'honneur
Paris 1895).
Dimanche zg Juillet
a 3 heures,
grande cavalcade de chars, voitures et vélo-
cipèdes décorés et fleuris.
Mardi ai Juillet Fête Nationale,
a 11 heures
TE DEUM a la cathédrale de St Martin.
a 8 1/2 heures
CONCERT PATRIOTIQUE par la Fanfa
re Royale.
Dimanche a A out au Dimanche 16 A out
Kermes8e Annuelle dite Tuindag. Program-
roe spécial.
Les progrès de l'hygiène, les préoccupa-
ons d'« expansion mondiale» et d'autres
auses ont, depuis quelques années attiré
lus qu'autrefois l'attention sur l'éducation
hysique de la jeunesse. La question sportive
t al'ordre du jour. II n'y a pas a le nier,
8 jeux en plein air sont devenus populaires.
Les sociétés sportives se multiplient.
après la loi naturelle de propagation, le
Ort fera, s'il ne Ie fait déja, son tour du
ja. No» jeunes gens se doivent k eux
Smes et 4 leur éducatioa de ne point laisser
a d'autres l'honneur et le mérite
et de diriger les clubs sportifs.
Nous avons assisté, il y a quinze jours, a
une excellente fête athlétique, organisée par
le football club Yprois. Nous nous sommes
rappelé, a cette occasion, quelques paroles
d'orateurs illustres, de personnages éminents
consacrant l'éducation physique par la
Gymnastique, les sports et les jeux. Nos
lecteurs nous sauront gré de leur en donner
des extraits
Voici d'abord un mot de Mgr. Dupanloup,
évêque d'Orléans, de l'académie francaise.
(De rEducation T. I, pp. 149 et i5o).
L'Eglise, dit Mgr. Dupanloup, enseigne
que le corps de l'homme est le plus noble
ouvrage du Créateur après son üme. Parmi
les ceuvres les plus brillantes de la creation
matérielle, rien n'y est comparable et cela se
comprend. Le corps est comme le domicile
de l'üme c'est l'organe, l'instrument, la
puissance extérieure de l'Smeet voila
pourquoi.sans doute,le Créateur prit soin de
le fa^onner lui-meme de ses mains et cette
oeuvre travaillée par des mains divines
apparut sur la terre, revêtue de la forme la
plus digne et de la figure la plus belle qui
soit dans i'univers.
II suffit de voir le sourire, le regard, le
coloris, la parole et la grfice qui brillent sur
le visage d'un enfant et embellissent sa
physionomie il suffit de voir quelle vie
l'anime, quelle force le soutient,quelle ardeur
le transporte et l'élance, pour comprendre
que la beauté, la pureté, la dignité,l'adresse,
l'agilité du corps ne sont en aucune fa^on
des choses méprisables.
Mais si rien n'égale la noblesse de la
destinée du corps en ce monde, oü il est le
compagnon et le serviteur d'une intelligence,
que dire de sa destinée dans 1 autre, 0Ü Dieu
lui réserve une transformation céleste, qui
sera la glorieuse récompense de ses services
et sa félicité immortelle
L'éducation physique n'a certes pas pour
but de flatter ici-bas les sens et ieurs mau-
vaises inclinations, mais bien de rendre
l'homme, corps et ame, aussi fort, aussi sain,
aussi indépendant que possible des accidents
extérieurs. Ce seu! mot suffit pour faire
comprendre l'importance et la nécessisé de
cette éducation. En effet, sans une constitu
tion forte, l'homme le plus intelligent et le
plus laborieux est réduit x l'impuissance.
Triste jouet dts maladies, il se trouve arrêté
a chaque pas dans sa carrière. Les lettres, les
sciences, les arts, les métiers les plus humbles
comme les professions les plus élevées rien
nest possible sans le secours d'une bonne
santé.
k L'éducation physique a pour t ut de
conserver, d'affermir ou de réparer cette
santé si précieuse
Un des discours les plus caractéristiques et
les plus actuels du P. Didon est celui qu'il
pronon^a au Congres olympique du Havre
en 1897 et oü il traite de la puissance
éducatrice et de Taction morale qu'ont les
exercices physiques de plein air sur la
jeunesse, sur la formation du caractère et le
développement de la personnalité.
L'orateur montre d'abord Timportance du
sujet, puis il énumère les principaux résul-
tats obtenus par la pratique constante et
habituelle des exercices de plein air et des
sports athlétiques. C'est d'abord la multi
plication de Tactivité physique... condition
de grandes vertus morales c'est ensuite
le développement de l'esprit de combat et de
lutte...
Les sports font de Tenfant un adolescent
vaillant, de l'adolescent un homme qui ne se
détourne pas devant Tobstacle et qui n'a de
tranquilité qu'après avoir brisé, dompté,
vaincu c'est encore de donner la force
ou Tendurance c'est enfin de rapprocher
les individus et de préparer les bons groupe-
ments.
Après avoir répondu a cette question
pratique Comment les associations spor
tives doivent-elles être organisées pour
de fonder donner tous les fruits? Ie Père Didon parle
des adversaires des sports. Ecoutons
Quels sont, Messieurs, les adversaires des
sports? lis se classent en trois catégories
les passifs, les affectifs et les intellectuels.
Les affectifs, c'est vous, Mesdames. Le
plus grand ennemi des sports, c'est la mère.
Combien &i je entendu de mères dire Et
surtout.que mon fils ne joue pas au football
Madame, votre fils vous appartient, il n'y
jouera pas,si vous le défendez.Mais pourquoi
le défendez-vous Vous êtes calme en ce
moment, causons. Vout voulez done que
mon fils se casse une jambe, un bras, qu'il
meure Non, Madame, je veux qu'il
vive, et si on lui casse une jambe, nous la lui
racommoderons. Ah 1 nous voila bien
Ne savez-vous pas qu'une jambe racommo-
dée est beaucoup plus solide qu'une neuve
Vous voyez quelle est la resistance du
sentiment. Et, a ce propos je me rappelle un
mot de Claude Bernard. II s'agissait alors
de la vivisection, et les affectifs étaient en
mouvement. Toujours les sentimentaux 1
Les anglaises avaient fondé une ligue contre
la vivisection, et Claude Bernard faisait
remarquer qu'on ne pouvait pas discuter
avec les sentimentaux, paree que la raison,
même la meilleure, ne peut^ pas mordre sur
un sentimental.
Le sentimental ne se laisse jamais persua
der. Comment 1 vous allez disséquer
vivants mon chat, mon chien, mon petit
lapin disaient les membres de la Ligue.Et
Claude Bernard faisait cette réflexion, dans
sa raison supérieure Comment ces êtres de
sentiment, si pleins de compassion pour les
bêtes, en out ils si peu pour la pauvre huma-
nité De quelle fa£on apprendre a la guérir,
si ce n'est en taillant les. bêtes, en les exami-
mant a l'intérieur pour y chercher l'énigme
de la maladie et surprendre le secret de la
guérison Malgré Topposition tenace des
sentimentaux, la vivisection a continué d'être
pratiquée, et vous savez de quelles heureuses
découvertes ellea été le point de depart.
Avec toute votre sentimentalité, Mères,
vous n'empêcherez pas votre enfant de jouer.
C'est Tenfant lui même qui vous persuadera.
Quand il voudra se donner du mouvement,
Tattacherez vous, lui mettrex-vous les menot-
tes, pour qu'il n'exerce pas sa force avec ses
camarades 11 veut être plus fort qu'eux, et
vous ne le défendrez pas si bien que, mal
gré Tobjection des affectifs, les associations
sportives continueront a se développer.
Une autre objection est celle des éternels
réactionnaires les passifs, les partisans de
ce qui fut, les ennemis-nés et acharnés de ce
qui doit être. Une nouveauté Pourquoi
faire 1 Cela n'existait pas autrefois. Vous con-
naissez le thème. Le mouvement nouveau
les effraye, ils veulent, les p«ssifs, conserver
les belles et bonnes traditions non, non et
non 1 Pour gagner des victimes dans la vie, il
faut des forces vraies. des forces pratiques, et i
on ne les acquiert que par les exercices en
plein air, les sports athlétiques,qui trempent
le corps, qui trempent l'fime. Nous voulons j
des hommes d'action;les associations sportives
nous aideront a les créer,paree qu'elles déve j
loppent les qualités pratiques sans lesquelles
on ne peut rien faire d'ctile en ce monde.
11 y a une troisième objection celle des
intellectuels...
L'intellectuel dit Développez done les
cerveaux et non les muscles. Et moi je dis
Pour développer le cerveau il faut développer
le muscle. Quand nous aurons battu les in
tellectuels, l'heure approche, car lemuscle
triomphe,nous verrons, entre autres choses
neuves, ditparaitre des boulevards cette lit-
térature avariée dont on Tempoisonne.
Quelle belle victoire 1
Oui, ne serait-ce pas une grande victoire
que de pouvoir réduire ainsi les intellectuels
qui croient tenir Ie sommet de la pyramide
humaine, et redonner l'empire aux natures
saines et fortes Nous y arriverons, je Tespère
bien.
Nous ne pouvons point ne pas rappeler ici
en terminant, la fameuse fête sportive qui eut
lieu le 8 Octobre 1905, au Vatican a la cour
de S.Damase.sous les yeux de Pie X.entouré
de cardinaux et de prélats. Le matin le
commandeur Pericoli avait rappelé au S.Père
pendant une audience, qu'a la suite d'un
congrès tenu a Gènes six ans auparavant, les
catholiques italiens avaient reconnu la néces-
sité des sociétés de gymnastique. Oa savait
da reste, qu'une de ces sociétés, la Juventus
de Venite, avait été fondée par Pie X
lui même, dans les derniers temps de son
patriarcat.
Dans son discours,aux sociétés fédérées, le
Souverain Pontife pronon$a, entre autres, ces
paroles significatives«...Dans ces senti
ments je ne me contente pas d'approuver
toutes nos oeuvres de Taction catholique
mais de plus j'admire et je bénis de tout coeur
vos passe-temps et vosjeux: la gymnastique,
le cyclisme, Talpimisme, le nautique, le
podisme, les promenades, les combats, les
concours et les académies oü vous vous
distinguez car les exercices du corps
opèreront merveilleusement sur ceux de
l'espritles amusements auxquels vous vous
livrez par l'effort qu'ils demandent, vous
arracheront a l'oisiveté, mère des vices
enfin vos luttes amicales vous offriront une
image de l'émulation qu'il convient de
depioyer dans la pratique de la vertu... Tout
ce que je vous recoiumande, c'est de donner
pour fondement a toutes vos ceuvres la sainte
crainte de Dieu dans la piété chrétienne.
Pages a relire
Le Congo beige, par V.Van Tricht
Cette question lè, est économique, elle est
sociale, elle est religieuse; je veux Tenvisager
sous ces aspects, de valeur d'ailleurs bien
inégale.
Elle est politique aussi,me direz vous; eh
bien, je ne veux pas Tenvisager de ce cóté;
je m'obstinerai a ne pas regarder cette face
noire. Et j y aurai d'autaut plus d'aise qu'ou
chercherait eD vain a quel titre la politique
a pu se glisser la...
A moin8 qu on n'ait voulu, sur eet éebi-
quier du monde, comme au tapis vert des
salons, faire échec au Roi.
Vous me direz que je choisis mal mon
heure... que la mort, depuis quelque temps,
s'acharne trop a l'rapper p <r la s^s terribles
coups, qu'elle y abat trop de tètes si jeunes
encore, si vaillantes, et a qui souriaient
tant d'espérances 1 Que ces morts la, redites
k Tenvi et clamées par toute la presse, avec
des désespérances tragiques,épouvantent les
ames et les navrent.
Oui, je sais que la mort fait peur 1... Mai»
dans la bataille, quand tombent autour de
lui, l'un après l'autre,ses compagnons, trou-
veriez-vous fier le soldat qui recule Froi-
dement, bravement, les rangs d'arrière
avancent, remplissant les vides, et autour du
drapeau, debout, se drease la phalange des
glorleux.
Les grandes ames, derant la fortune ad-
verse, ne plient ni ne reculent; elle se raidis-
aent jusqu'A ce quelles i'aient domptée.
Pimodan était tombé a Cattelfidardo sous
les balles itatiennes; quand on Tannonca a sa
femme, tout son cceur se brisa, et, comme
une masse, elle tomba... Elle demeura long-
temps, silencieuse, les yeux hagards, sur le
fauteuil oü on Tavait reposée, puis une dé
tente se fit, ses larmes coulèrent, et elle san
glota...Elle vit clairement son amour mort,
aa vie ruinée, tout l'effondrement de ses es-
pérances dans ce sang versé la bas, son sang!
Or son petit fils, la voyant pleurer était venu
a elle il tachait a grimper sur ses genoux,
pour consoler et boire ses larmes dans de
doux baisers d'enfant.Quand elle sentit sur
ses joues glisser ces petites lèvres, elle fris-
sonna, elle se redressa toute, et baisant
passionnément ce petit enfant, le fils du
mort. elle Téleva haut,trés haut avec ce cri
de Romame; «Eh bien, quand même, toi
aussi tu saras soldat I
Que de fois j'ai songé a ce que devaient
souffrir ces pauvres exilés quand, dans la
solitude de ces brousseset de ces rochers.las
de travail, épuisés par Ténervant soleil des
montagnes, pour reposer et rafraichir leur
dme, ils lisaient les journaux de la patrie...
Oh la marée montaute des injures arrivait
jusqu'ü eux, noyaot dans Tamertume leur
force et leur courage 1
Ilsn'outpas laisse tomberles bras pourtant,
ils ont été jusqu'au bout a travers les mécon-
naissances et les ingratitudes, etmaiutenant
justice est faite!
L'oeuvre est lü, debout, titanesque, défiant
ses détracteurs et auréolant de gloire ceux
qui lui ont consacré le meilleur de leur üme
et de leur vie.
Lisez la description enthousiaste qu'en a
taite M. Picard. Lisez la lettre récente de
Mgr. Augonard, évêque au Congo francais
elle est débordante, c'est presque un hymne
et souvenez vous de la fa^ondout l'an dernier
Mgr. Augonard jugeait le Congo des petits
Beiges.
Je ne m'étendrai pas sur ce cóté commer
cial de la question il est, je pense, hors de
débat. Même ceux qui ne croient pas aux
richesses de la colonie, les confirment sin-
gulièrement, par Tinsistance acharnée
avec laquelle ils battent en brêche ce fameux
d après eux, des sommes fabuleuses.
Passons... et toutefois qu'oa me permette
une remarque. Nos industries ont traversé
et traversent encore ce qu'Eudore Pirmez
avait appeló, trés sagement, une crise
d'abondance notre surproduction nous
étouffe.
II y a deux remèdes: cesser de pro luire
dans cette mesure exagéróe, ou développer
l'exportation.
Cesser de produire, c'est vouer a la faim
les milliers de bras qui se tendent implorant
du travail.
Développer l'exportation?... Comment for
cer lecercle d'airain des frontièresfermées et
cadenassées, par Taveugle égo'Lme des géné-
ratioos contemporaines Et la, vingt cinq
millions d'liommes, une région soixante-six
foL grande comme notre pays, s'ouvre au
large prête a recevoir notre travail
N'est ce pas la solution Dites.
Et que Ton songe nos pauvres ouvriers
qui.faute de travail ici sont allés en mendier
aux nations voisines.Lüon les jalouse, on les
poursuit, on demande contre eux des impóts
et qu'on les reconduise a la frontière.
Que feriez vous si rien que la France reje-
tait sur nous les cinq cent mille ouvriers
beiges qui travaillent chez elle Oü leur
chercheriez vous du pain
On n'a'lume pas la lumière pour lacacher
ensuite sous le boisseau,mais on l'élève bien
haut pour qu'elle luise a tous ceux qui Bont
dans la maison du Père. Nous n'avons pas
le droit, Messieurs,ooi is les civilisés.de nous
endormir béats dans la douceur de nos con-
quêles et de laisser croupir des frères dans
les bas fonds de la barbarie. II y a un apos-
tolat social comme il y a un apostolat évan-
gélique un nation fiére et consciente de sa
grandeur ne s'y refuse pas plus que ne s'y
est jamais refusée l'Eglise.
Ces ames congolaises, ou oublie parfois,
même parmis les chrétiens, que dans ces
beaux corps noirs il y a des Smes et qu'elles
valent nos ümes, ces Ames congolaises
douces, bonnes, intelligentes, pacifiques,
n'en étaient pas au dégré le plus bas de la
civilisation intellectuelle... leurs travaux
indiquaient une habileté singulière, une ré
flexion et un raisonnement aiguisé, et
d'incontestables tendances esthétiqurs. Ils
sont bospitaliers, fidèles a l'écbange du sang
et a la parole dounée dans leurs pala'jres,oü
leurs ruses et leurs plaidoiries les feraient
jalouser par les biaucs.
Eb bien. Messieurs, de cette traite féroce,
de ces razzias et de des battues humaines,
dans toute 1 immense étendue du Congo bei
ge, il ne reste plus un st-ul vestige. Nos
officiers, avec une poignée de braves, ont
ehassé, l'épée dans les mains, de défaite en
JOURNAL
YPRES
©rgane Gatholique
de l'Arrondissement
doraainp nrivó Hrvi»* 1/x 0^**1 j