APPEL
•- -
A la hambre
C Uk ONIQUE TPR O/SE
525* Anniversaire
Délivrance de la ville d'Ypres
Lc concert de Ia
Grande Harmonie
de Wattrelos
Lys a TYperlée
Actes officiels
Hu irelijksafkondigingen
Bensées du jour
défaite, eet horde» d'Arabei sauguiaaires
ils Ie» ont refoulées et décimée», et a l'heure
oüje Tousparle, partout oü flotte le dra-
peau bleu a l'étoile d'or, il n'y a plus d'es
claves, li en a coüté bien du sang, bien des
mort», nous le savonsnous «emblons ne pas
savoir ce qa'il en coöté d'héro'isme et de
sacrifice».
Et maintenant, vouiez- toub que tout ce
»ang coule 4 nouveau t vouiez vous qua
nouveau soient encbainés ces enfants et ces
femmes, et que la chasie recommence 4
toute cette chair humaine, et que par mil-
liers ces pauvrea noirs soient étalés sur les
marchés, palpé» et vendus et égorgés le long
des routes... Le vouiez vous
Dites que Ton ramène de la bas nos offi
ciers et nos soldats et no» arme» et notre
drapeau, mai» ce jour la, dites aussi que l'on
voile de crêpe l'image de la Patrie et ce
vieux Lion beige quia connu la défaite,
peut-itre, mais la honte jamais.
De la brutalité je voulus avoir le cceur net,
un de nos frères revenu au pay» pour y
faire construire une machine a briques de
son iüvention, m'en fournit l'occasion.
C'était un brave fils de nos campagnes fla.
mandes «Frère, est-il vrai qu'on soit si
brutal avec ces pauvres noirs II me ré-
ponditMon Dieu, Père, vous comprenez
bien qu'on ne gouverne pas ce» gens la en
leur promettant un morceau de réglisse.
Un souflet est vite donné, ou un coup de
baguette ou un coup de pied... Mais soyez
tranquille, ils n'en regoiveut pas autant que
j en ai regu, moide mon pèie et de ma
mère, et cela ne m'a pas mal tourné.»
En vérité, Messieurs, ce Congo est une
bonne tête de nègre
Ne dirait on pas qu'en votre pays tout est
crème a la vanille Que les disputes de ca
baret s'y fondent en de tendres baisers,
jamais un coup de couteau que personne, ni
femmes ni enfants surtout, ne s'y est jamais
battu qu'on n'y appelle que mon doux
ami...» que les braconniers tendent leurs
fusils aux gendarmes, en leur demandant
des pardons trés humbles.
O le doux pays oü ne fleurissent que les
orangers
Jen'absous pas les brutaux il y en a ici
comme il y en a la bas. Mais la bas comrae
ici la loi les c'uAtie. Que faut-il de plust
Exigez-vous que 14 bas déja soit organisée
la police et la gendarmerie Pour Dieu.don-
nez du temps.
Au reste, un fait répoud a l'objection de
fagon victori) use. Les blancs la bas sont
airaés.
Ah les blancs Iruais leurconduite la bas 1
Quel pervertissa t example I
Je n'absous rieD. je ne justitie rien
Je remarque simp'emeut qu'a l'origine de
toutes nos missions, dans toutes colonies
européennes uais-antes, au dela des mers,
nous avons rencontré le même obstacle. II
nous a dé olés oui maL découragés jamais
A quelques mil es d'u'ie coto, oü les com-
mergants espagiols étalaieut au soleil une
dépravation sans exemplc,nous avons fondé
ces reductions du Paragay, dont Voltaire,
qui envers nous ne déborde pas de tendresse,
disait «qu'elles furent le triornphe de
rhumanité
Encore une Ibis. je n absous pas les blancs
du pays noir ma's les blancs du pays blanc
sorit-ils.eux.rt'une splendour liliale ?...U» se
cachent du moins..Est-ce donca vos yeux un
si grand mérite, et ce manteau d'hypocrisie
tient il lieu de vertu On dit en parlant
de la bas avec des indignations superbes,
des mots trés durs polygamie concubinage.
On réserve piur par!er d ici des mots trés
doux et des pécbés mignons, habillés 4 l'an-
glaise.
Est ce une question de mots
Ah si le plus ccupaWe d'enDo les blancs
qui sont 14 bas. se dresFait soudain au mi
lieu de vos graudo» piacts, villes euro
péennes, et a la fourmillière de blancs et de
blanches qui »'entrecroi»ent,jetait eet évan-
gélique déti «Que celui d'entrc vous qui e»t
sans péché me jette la première pierre,»
combieu oseraient se baisser pour ramasser
des caillouxf
J'ai fini, Messieurs; je n'ai plus qu'un mot
a vous direvoulez-vous que vraiment
soient laissés 1* ce» millier» de frères qui
von» supplient et, comme le Macédonien de
Paul vous crient "Oh I ver.ez, venez a
nous...»
Vouiez vous que le Christ r< cule Vouiez
vou» abandonner la vos prêtres, vos reli-
gieuses, vos fils et vos tilles après tout, car
ils sont votre sang? Dite», ditos... Mais, ce
jour la, ce nest plusla patrie qu'il vous
faudra voiler de crêpe... Voilez la Croix et
le Crucifié, et que les vieux bourdons de
nos cathédrales sounent le glas funèbre. car
le peuple, le eracd peuple que le Christ
avait la bas, par del4 les mi rs, sera bien
prés de mourir.
La première partie de la séance du mardi
3o Juin est consacrée aux réponses faites par
les ministres aux questions qui leur ont
été posées; la seconde partie aux interpella
tions de M. Cousot sur l'accident de Roche
fort et de M. Hoyois sur celui de Maffles.
Les députés de ces arrondissements inter-
viennent dans le débat pour suggérer au
ministre des chemins de fer des amélioratiorrs
techniques dan» l'établissement des voies, la
traction et le mode de signalisation et lui
demander une augmentation de salaire pour
certains gardes barrière.
Le mercredi i"~ Juillet, on reprend la dis
cussion générale du traité de cession du
Congo.
M. Delvaux (libéral, Anvers) achève son
discours oü il s'est proposé principalement de
montrer l'importance des richesses agricoles
et minières du Congo. On a critiqué les
38o ooo frs. pour les serres de Laeken; grice
k ces serres oü se poursuivent des études »ur
les arbres et plantations utiles 4 introduire
au Congo on a obtenu de» résultats extraof-
dinaires. Aussi quelqueargent quecoütent ces
serres, elles ne coütent pas trop.
L'Etat du Congo a fait beaucoup plus que
ses voisins pour combattre la maladie du
sommeil.
Des anglais de renom ont reconnu que le
Congo beige est fertile et Bouriant; le Congo
frangais stérile etdésolé.
Mais aujourd'hui on ne veut entendre
que la voix de certain parti exalté qui veut
en Angleterre la conquête du Congo; ce parti
veut nous dégoüter du Congo en y introdui-
santdes réformes telles que la colonic serait
sans valeur pour nous; le gouvernement an
glais ne sait pas suffisamment lui résister.
Quant aux concessions, aucun auteur ne
souiient qu'elles violent l'Acle de Berlin. Le
régime en vigueur au Congo francais estiden-
tiqueacelui qui est appliqué au Congo beige.
L'Angleterre accorde des concessions dans les
mêmes conditions elle voudrait en obtenir la
suppression au Congo beige
Si les concessions étaientcontraires a l'Acte
de Berlin, elles seraient nulle--pas plus après
la reprise qu'avant la Belgique, ne devrait
d'indemnité aux sociétés concessionnaires
M. Janson qui a été pris a partie par M.
Delvaux prend la parole pour un fait person
nel il proteste de son patrio'isme et de sa
sincérité.
M. Schollaert, chef du cabinet, pr< nd Ia
parole pour metire fin a une confusion qui
tègnesur 1 origine de l'Etat Indépendant du
Congo, sur sa position dans le droit interna-
tionnal, sur ses obligations résultant des
traités et sur les conséquences des mesures
améliorant le sort des indigènes et garantis
sant la liberté du commerce. II développe
longuement les originesdei'Etatindépendant
et il en dé iuit contrairement 4 l'avis exprimé
par MM. Royer et van Marcke, et d'accord
avec tous les auteurs, que eet état n'est pas
une creation des puissances et qu'il ne doit
pas son existence a l'Acte de Berlin.
L'Acte de Berlin contient dts prescriptions
quant au role économiqne et au róle civilisa-
teur du nouvel Etat
La Belgique, est-il besoin de le dire, saura
remplir sans faiblesse et largement les obliga
tions de l'Acte de Berlin. C'est avec bonheur
et fierté qu'elle joindra cette mission civilisa
trice et cette têche économique 4 d'autres qui
lui ont valu depuis septante sept ans l'éloge
des puissances,mais elle le fera spontanément
appuyée sur son droit, résolue a maintenir
son indépendance et sa souveraineté.
NOTKE-DAME 0 THUYINE
Nous sommes heureux de pouvoir annon-
eer aux Yprois qu'a l'occasion de cette année
jubilaire, S. G Monseigneur l'Evêque de
Bruges viendra assister solennellement a nos
fêtes du 2 Aoflt.
La Procession recevra un lustre extraor
dinaire par le concours des quatre paroisses
de la ville, et sortira a to 1/2 heures la
grand'messe sera chantée a 9 heures, en
chant grégorien.
L'assistance tout entière devrait exécuter
ce chant.
Pour que cette manifestation soit vraiment
grandiose et digne tout 4 la fois de N. D. de
Thuyne, de Mgr. l'Evêque et des Yprois, un
appel pressant est adressé a tous les amateurs
du chant grégorien des quatre paroisses pour
qu'ils viennent nombreux aux re'pétitions qui
seront données tous les jours a 8 j/s heures
du soir, 4 l'Eglise St. Martin, a commencer
de Lundi prochain 6 Juillet.
Décidément il faut reconnaltre que parmi
les belles festivités locales de notre saison
d'été ce sont les fêtes musicales qui font 4
notre population Yproise le plus grand
plaisir,
Nous en avons eu une nouvelle preuve,
Dimanche dernier, 4 l'occasion du grand
concert donné par la Grande Harmonie de
Wattrelos comprenant cent exécutants sous
l'hablle direction de Monsieur Paul Mager.
C'est bien le cas d'appliquer l'amusant
acrostiche que voici
UTile et agréable, unissant l'un 4 l'autre,
RÉgnant sur le» esprits.tur ègnes sur les coeurs.
MImique, danse ou chant, tu fais le plaisir nótre,
FAVorisant chacun de tes sons enchanteurs
SOLeil de l'art et sceur de la grande peinture,
LA foule accourt ardente 4 tes tendres accent»
SItót que l'on t'entend, on cesse tout murraure;
UTopiste et Penseur s'accordent dans ce sens.
A l'arrivée du train de llh.45,l'imposante
phalange musicale frangaise est regpe par
une délégation de la Commission des fêtes
ayant a sa tête son président Monsieur
1 échevin Fraeys. L'Harmonie Communale
joue la Marseillaise et le cortège escorte
parun public nombreux et sympathique se
rend aux Halles oü a lieu la réception offi-
cielle
Monsieur le Bourgmestre Colaert, entouré
de membres du Conseil Communal et de la
Commission des fêtes, regoit dans la superbe
Salle Echevinale. II souhaito la bienvenue
aux musiciens Wattreloiiens et propose de
boire une coupe de champagne au succes
du concert de l'après midi, a la prospérité
de la Grande Harmonie de Wattrelos etde la
France. Monsieur Jean Hassebrouck, vice-
président de la Grande Harmonie, répond en
excellents termes aux paroles aimables de
M. le Bourgmestre et dit tout le plaisir que
la société ressent dq pouvoir se faire enten
dre a Ypres.
Le champagne cipcule et les musiciens
chautent un vivat en l'honueur de 1'Admi
nistration CmnmiirgFe. l'uis une aubade est
doniiéedrvar t 1 Motel Ie Ville 4 Monsipur le
L..II-„mes!?-- En rt* temps un petit coucert
tiè- .".1 tL'L.u-' si don 4 la Grand'Place
par i o'r-- II i-numie Communale. Après le
ban'i' et scrviiia r< rrl catholique.DOS hó es
viMieni ia ville et ses beaux monuments.
A G hen esd i sjir, Bi uinei se Grand'place
se garnit o'uu public nombreux et l'enceinte
réservée est öceüpée par un grand nombre
de nos families Yproises etde musiciens
distingués de la ville et des environs.
Par une délicate attention 1'Hymne
Yprois est exécuté a la satisfaction générale
puis le brillant concert s'ouvre par la su
perbe marche Er&a de Volpatt. On peut
immédiatement apprécier la richesse d'or-
chestration, le jeu sür et les solides qualités
d'ensemble du distingué corp3 musical de
Wattrelos. Uneseulp observation nous sera
permise, c'est que dans le cours de deux ou
trois morceaux une légère dissonnance a
semblé démo ïtrer que quelques rares instru
ments n'étaient pas tout 4 fait justes.
Une mention spéciale pour les trois pages
savantes du grand-maltre Massenet, l'Ouver-
ture de Concertvrai labyrinthe d'accords
harmoniques; le conté lyrique trés fouillé
Griselidis et une séiection trés ingrate du
superbe opéra le Jongleur de Notre-Dame.
Si cette exécunon artistique est peu goütée
des profanes elle a été doublemenl appréciée
par ceux qui en comprennent les grandes
difficultés.
La séiection de Mireille a fait Ie plus
grand plaisir, tant pour la richesse mélodique
qui constitue le grand attrait de toutes les
ceuvres de l'immortel Gounod, que pour
l'excellente interprétation des différents solis
tes et de toutes les parties dans eet ensemble
si harmonieux.
La délicieuse Cavatine du Barbier de
Séville de l'illustre Rossini a été un succès
personnel pour l'excefient piston solo qui par
son jeu d'une admirable pureté et d une mer-
veilleuse douceur s'est révélé artiste consom
mé.
Le Ballet Egyptien dr Luigini est une
composition de tout premier ordre, faisant
valoir toutes les -ressources de l'excellente
Harmonie qui en a fait apprécier avec un
grand succès toutes ses beautés.
La fantaisie et valse Espagnole Fita de H.
Parès, l'éminent chef de musique de la Garde
républicaine a clöturé ce brillant concert par
une interprétation du savant compositeur.
C'est au milieu d'applaudisserpents enthou-
siastes que le Concert prend fin. tandis que
Monsieur le Bourgmestre monte au Kiosque
pour féliciter le talenturux Directeur et ses
méritants interprêtes de la parfaite réussite
de leur brillante audition musicale. II leur
remet en souvenir une jolie médaille grand
module représentant les Halles d'Ypres.
La Grande Harmonie répond par une
vibrante Brabangonne, puil sur les instances
du public exécute la Marseillaise.
La Grande Harmonie de Wattrelos nous
laisse un excellent souvenir, et nous espérons
bien qu'elle nous donriera encore l'occasion
d'applaudir 4 ses nouveaux succès.
Musica.
Lemystèrede la Bande Beige
Sous ce titre, un journal radical de Fran
ce, Le Réveil du Nordreproduit en partie
par des organes de la presse beige, se livre 4
des imputations aussi mensongères qu'odi-
enses contre un de nos magistrats, 4 propos
de l'instruction des crimes et délits comtiiis
en Belgique par la bande Pollet.
Ce magistrat n a pas besoin que nous le
défendions; mais il nous permettra de pro
tester de toutes nos foices contre des atta
ques injustes, dirigées nvant tout contre la
magistrature beige.
Si certains journaux se croient en droit
d'injurier et de difïamer, 4 propos de ses
fonctions judicraircs, un bommé dont la vie
privée est au-dessus de tout sou| gon. nous
croyons que la presse bouuête a le devoir
de défendre en sa personne, la maf isUature
beige, une des plus dignes et des plus pro
be» de l'Europe.
Ce n'est pas l'intérèi. politique qui nous
guide, le magistrat visé n'apparten mt pas 4
notr® opinion. Nous ne song^ons même.;;
pas 4 défendre notre magistrature contro le
reproche de tiédeur qui, au dire du Réveil
du Nord, lui aurait été ad'össé par le'pré
sident de la Cour d'Assises de S' Omer
nous n'avons, pour en jnger, ni les docu
ments nécessaires, ni lLutorité et la com-
pétence voulues. ais quand on reproche
a un magistrat beige de s'être laissé influen-
cer, dans une instruction, par sa passion
pour la scBui d une femme qü'öti pretend
complice d'assassins, nous avons le devoir,
répétons le, de vengër le magistrat et le
corps suquel il a 1 honneur d'appartenir,
quelle que «oit leur opinion politique.
C'est la raison de nbtra protestation
puiise t-elle être enteudue de tous nos
concitoyens qu'on chercbe a ég irer
Le canal de la
Le ministre des travaux publics, M. Del
beke, vient dé décidef l'achèvement du canal
de la Lys a l'Yperlée dans Ie sens que voici
On salt que la grosse difficulty réside dans
le passage de la créte de partage des bassins
de la Lys et de 1 Yser le grande trancbée
d'Hollebeke.oreusée dans un terrain extraor-
dinairement mouvant, s'est affaissée en
maint» endroits, et tous les travaux exécutés
pour remédier 4 cette situation sont restés
vains. Le ministre a done décidé deconstruire
un tunnel a ciel ouvert, ou une dunette en
béton sur toute la longueur de la partie du
canal affaissée.
Pour que la solution soit plus rapide. il
sera procédé 4 une adjudication par voie de
concours des travaux a exécuter. Deux hy-
pothèses devront être examinées; i° en main
tenance niveau de flottaison actuel du bief de
partage 2* en relevant ce niveau par la con
struction de deux biefs supplémentaires,
un de part et d'ature de la crête de partage
des bassins de la Lys et de 1 Yser.
Pour cette adjudication, il sera procédé
comme il l'a été fait en 1880, pour l'exécu-
tion des travaux de mise 4 grande section du
canal de Charleroi 4 Bruxelles, a travers la
crête de partage des bassins de la Sambre
et de la Senne 4 Seneffe. Des soumissions
et propositions seront adressées au départe
ment "des travaux publics, et l'auteur du
meilleur projet présenté recevra une prime
de 2$ ooo francs.
C'est a la suite d'une visite faite sur les
lieux par M. l'inspecteur général Pierrot que
M. Delbeke a décidé la solution que nous
venons d'indiquer.
Nos renseignements nous permettent d'af-
firmer que cette note parue dans différents
journaux est parfaitemeut exacte. Cette bonne
nouvelle que nous nous empressons de com-
muniquer 4 nos amis leur fera certes plus de
plaisir qu'4 Monsieur Nolf le député des
libéraux et des socialistes de l'arrondissement
d'Ypres.
Par arrêié du 3i Décembre 1907 paru au
Moniteur du 27 Juin «908 un sübsid'e de
1004 fr., 78 est alloué 4 la fabrique d'église
de Saint Médard 4 Wervicq pour la restaura-
tion de ce monument.
Par arrêté du i5 Juin 1908 la reconnais
sance légale est accordée aux sociétés
mutualistes De Vooruitzichtkas, établie 4
Poperinghe, la Prévoyance des travailleurs
établie 4 Comines.
Par arrêté royal du 27 Juin 1908 la croix
civique de 1" classe est décernée 4 MM. L.
Biebuyck,président du tribunal de i« instance
d'Ypres, I. Gastel, greffier de Ia justice de
paix du canton d'Ypres, L. Vanderheyde,
chirurgien 4 l'hópital civil de Poperinghe,
en récompense des services rendus dans le
cours d'une carrière de plus de trente-cinq
années.
Par arrêté royal du 1 Juillet 190I la mé
daille commémorntive du règne de S. M.
Léopold II est décernée aux persosnes
dénommées ci-après MM. F. Vancaysaele,
adjudant ét Coüwet, pompier aü corps des
sapeur pompiers communaux armés 4 Pope
ringhe, MM. F. Pinteion, P. Vefntéulens,
E. Leroy, E. Cocle, E. Verdoene, E. Èeir-
naert,pompiers,au corps dess^piurs pompiers
cpmmunaux armés 4Ypres,
Un arrêté royal du 17 Juin 1908 autoriss
le conseil communal de Wytschaete 4 perce-
voir une taxe sur les chiens.
Un arrêté royal du 17 Juin 1908 autorise
lê conseil communal de Wervicq 4 perce-
voir des cottsations personnelles. j
Ftorimqntf' Barnsteen kiste, si?iiöe 1u^a fc er ge
huisvest te Zillebekè en l.udoyie Teriyn, geliuis-
vest te Yper.
Jóannus Laiuhert, mijnwerkergebuisfv^i Ie
Luik, en Eveline Busr-yne," dieristunid
vesl Ie Luik, isï: ufi t.
BURGERSTAND VAN YPER
Q Vaj) iien 26 Juni tot den 3 jöii tysk u"
Geboot ten:
Suiagghe, Gastöiï, Doorgangstraai.
Vandelanolfe, Stephanus;. J, Capronstiaal,
Debollaqder; Gerniana. Bukkerstr: T
La.odérwijn,. IvqiVna. Patleelstr. c
Dauchy, Francis Klaverstr.
Wuliepil, Joseph, Boomga rdstr;
Garcy, Raymond, Oude Houlmaiikl
ftepuydi, Maria, Meenensteeuweg '•-»>*«
Vanhoutie, Suzanna, Oude Kleermarltf
I) iity, Hogee, Ei.-enheerdstraat.
;'H' Huwelijken
l>e Bras, FrancisCus, labrielt werker e>i Cou-
telle Julia kanlenwerksler beideii o- Vp--i
TangheTneophiél, .smidgast 'II.' ugji-Wért,
AU 'ïs. z. b. beiden te Yjier.
Overlfidens.;[f
Déhièsè Joseph, 59 j. z. „óngêiufdjvi,.
Tuouroutstr. -*«1
ILb.iu Jules, 3 j. L. Meerscbstr.
Ki.ock'jjert Andreas, 6 j. PoperinghesteenwjBg.
Dourguignoti Laura, 32-j. z.- !b. eéhrfgte. Ergo
Alfred, Popèriiighestnenweg.
Ueiciifl Alphbtisiua, 65 j. zv b. echlgtè, Ma-
- bieu Victor, Poperingli»steenvS^g. .•-"Ta
Dicrauier, Petrus. 46 j. bakkér ecbtgté Ver-
briLghé Romania, St Jacobstraat,
ViSP E" ce moment de erisè oü Bar
gent est si rare, il est bon de se
rappeler que la Pilule antiglaireuse Waltéry
qui guérit la plupart des maux ne cMfe
qu'un franc la botte Une böite suffit a fine
familie pour une année entière. a
- - .'IA iiCÏ
Quiconque a fait sans Dieu de la gloire n'a
reussi qu a déchainer sur la terre le monstre
sanglant des batailles sans fin quicpnqüe a
fait sans lui de l'industrie n'a reqssi q'B" a^ru"
tir les hommes 4 transformer L- moffdfi en
chaudière et les ames immortelle-s en rouages
souffrants et irrités qui touroijnt, bfasphè-
ment et se brjsent.daus ia nuitquicoqque a
fait sans lui de la sciènce s est enfoui dans les
sables de la raisoopure et de Taitière critique;
quiqoncque afait sans iui de l'autorité a glissé
dans le sang des victoires révolq^pniyiires
et quiconque a fait sans lui de la 1 iberté s'est
réveille partout, serré 4 la gorge par un soldat
qui lui a dit en le chargeant de fer: «Je suis
la liberté I 9
Abbé Perroyve
Dieu est le maitre da temps. Lui scul fait
les saisons et énvoie, au moment propice. la
chaleur dés jours, la fralcheur des nuits.et
les ondées saluliares qui fécondent le sol et
le couvrent de riches moitsons.
II couvre la main, dit la Sainte iEcriture,
et tout ce qui respire prend une uie nouvelle;
il la ferme, et tout se fane et meurt...
Qui donca découvert le secret de cré-r
seulement un brin d'herbe, ou un graip-dc
ce blé qui nous rend vingt, trente, quarante
pour un f Dieu I« multipüe par des müliarcs
de milliards pour donner la ration quo!i-
dienne a ces quinze cents millions d'habitap ts
du globe terrestre, qui viennent plu sic ut
fois par jour s'asscoir 4 sa table 1 Öuand'il V
manque quelqué chose, t est 14 "fkuYf d'.s
serviteurs parèsscux, imprévoyants, ingrats,
infidèles, égoistes, qui ï'ónt pis su cKerclter
d abord le royaume dés cieuxcondition
essentielle pour obtenir le reste par surcroit.
Eg bien, mes chers amis, taut que nous
n'aurons pas trouvé le moyen de faire la
pluie et le beau temps, nou» serous obliges
de recourir a celui qui a les clé? de» réser
voirs célestes, qui commando aux astres' 'et
donne la maturité 4 vos sentences,
Nous croyons trop 4 notre science, 4 notro
savoir-laire, a notre iutelligence nons -
serions teutés de ne vouioir ni Dieu ni
maitre. Dieu nöue arertit qu'il veut rester
Dieu et maitre, et que les hommes, quelqu
méchants et puissaüts qü'ils soient, ne la
fófceront jamais d'abdiquercé sont eux qui;
passeronti et sérónt mis au rebut, com mo
un vêtement u»é. -
Mgr l'Archevêque d'Aix.
Die u veut tout ét tout lui est dü.
FÉNELÖN.
jv irc/ovyin 'te vuus ie aire
DE LA
SOUS LES AUSPICES DE
B <stf '-?• si 'ï.aïstoe '„ni;
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