SAISON D'ÉTÉ
APPEL
Téléphone
Téléplione 52
A la Chambre
Samedi 18 Juillet 1908
10 centimes le iN(
43 Anmee N° 44§91
PROGRAMME DES F ÉT ES
Humiliation Générale
52 5e Anniversaire
Délivrance de la ville d? Ypres
CONSEIL COMMUNAL
On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 c. par an pour tout le pays
pour l'étranger le port en sus.
Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre.
Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus.
k tous les bureaux de poste du royaume,
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la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires coütent
10 francs les cent exemplaires.
Pour les annonces de France et de Belgique (exceptfe les deux Flandres) s'adresser k YAgtne*
Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
V1IXE DYPRES
1908
Dimanche 19 Juillet
a 3 heures,
grande cavalcade de chars, voitures et vélo-
cipèdes décorés et fleuris.
Mardi 21 Juillet Fête Nationale,
a 11 heures
TE DEUM a la cathédrale de St Martin.
a 8 1/2 heures
CONCERT PATRIOTIQUE par 1'Har
monie Communale.
de la Grand'Place.
Dimanche 28 Juillet
a 8 1/1 heures,
CONCERT par la Fanfare Royale.
Dimanche 2 A out au Dimanche 16 Aoüt
Kermesse Annuelle dite Tuindag. Program-
me spécial.
NOT RE-9 A VIE 0 THUYNE
Nous sommes heureux de pouvoir annon
eer aux Yprois qu'a 1 occasion de cette année
jubilaire, S. G. Monseigneur l'Evêque de
Bruges viendra assister solennellement a nos
fêtes du 2 Aoüt.
La Procession recevra un lustre extraor
dinaire par le concours des quatre paroisses
de la ville, et sortira a 10 1/2 heures la
grand'messe sera chantée a 9 heures, en
chant grégorien.
L'assistance tout entière devrait exécuter
ce chant.
Pour que cette manifestation soit vraiment
grandiose et digne tout a la fois de N. D de
Thuyne, de Mgr. l'Evêque et des Yprois, un
appel pressant est adressé a tous les amateurs
du chant grégorien des quatre paroisses pour
qu'ils viennent nombreux aux répétitions qui
seront données tous les jours a 8 1/2 heures
du soir, a l'Eglise St. Martin, a commencer
le Lundi prochain 6 Juillet.
Séance du Samedi 11 Juillet
v**
La séance publique s'ouvre a 5 heures et t
quart. Présents MM. Colaert, bourgmestre;
Fraeijs, Vandenboogaerde, échevins Fiers,
Vanderghote, D'Huvettere, Bouquet, Sobry,
Iweins d'Eeckhoutte, Lemahieu, Biebuyck,
Begerem, Boone, conseillers Gorrissen,
secrétaire communal. Excuse's MM. Struye
et Vandenpeereboom, conseillers.
Le procés-verbal de la dernière séance est
approuvé sans observations.
Décoration civique
M. le bourgmestre annonce que Sa Majesté
Léopold II vient de décerner a M. Cyrille 5
Boone, conseiller communal, la croix civique
de ire classe, en récompense des services
rendus par lui en qualité de marguillier de la j gratuites
e!Ie se fera l'un de ces jours, d'oü malaise
pj;ce qu'on ne connait pas exactement
l'heure de Ia gare et qu'on ne sait pas
de combien de temps on dispose encore pour
prendre le train.
M. le bourgmestre.En effet, nous avions
décidé d'unifier l'heure de la viile avec cdle
de la gare. Mais il avail éfé convenu que la
population serait avisée de ce changement
par voie d'affiche. Comme cette unification
ne parait pas être dans les vceux du public,
nouslaisserons subsister la différenced'heure;
l'horloge de la tour des Halles aura done,
comme par ie passé, une avance d'environ
sept minutes sur l'heure dela gare et je
demande aux représentants de journaux, ici
présents, d'en avertir le public.
M. D'Huvettere. Ne serait il pas
préférabie d'avoir toujours la même diffé
rence
M. le bourgmestre. Oui, seulement
l'horloge de la ville étant réglée le matin sur
celle de la gare, il se produit parfois des
changements au cours de la journée. Afin
d'obvier le plus possible a ces changements,
nous ferons examiner par un expert 1 horloge
de la ville.
M. D'Huvettere. Pendant que j'ai la
parole, je demande s'il n'y aurait pas moyen
d'obtenir de 1'Etat un horaire plus avanta-
geux pour les trains, partant d'Ypres et y
arrivant.
M. Colaert. II m'a été affirmé au mi
nistère des chemins de fer, qu'il est trés
difficile d'introduire des changements d'ho-
raires sans jeter trés souvent la perturbation
dans tout le réseau. Mais nous avons fait
des instances afin d'obtenir le dédoublement
de la voie a Houthem, ce qui permettrait a
certains trains de continuer vers Ypres et de
supprimer les stationnements inuuies en gare
de Comines.
M. Begerem. Deputs que le réseau est
repris par i'Etat, les tarifs ont augmenté.
Puisque nous payons plus, nous désirons
aussi obtenir quelques avantages.
M. le Bourgmestre. Des instances sont
faites en ce sens.
Comm un ications
M. le Bourgmestre donne lecture d'une
lettre de la Société nationale des chemins de
fer vicinaux annoncant qu'il y i impossibilité
d'avoir pendant la saison balnéaire des trams
directs Ypres la Panne, paree que les recettes
ne pourraient équilibrer les frais occasionnés
par ces trams directs et qu'en outre tous les
trams de la ligne Ypres-Furnes donnent cor-
respondance avec ceux de Furnes-La Panne.
Lecture est donnée d'une lettre de
l'administration communale de Saint Jean,
qui annonce qu'elle est revenue sur sa deci
sion de l'annét 1905 et qu'elle désire mainte-
nant l'installation en participation avec la
ville d'Ypres d'un poste de pompiers au
hameau mixte du Wieltje. La commune de
Saint Jean proposed'intervenir a concurrence
de 800 fr., pour les frais de premier établisse
ment et de 5o fr., par an pour les frais
d'entretien.
Le conseil charge le Collége échevinal de
reprendre les pourparlers avec la commune
de Saint Jean.
Instruction publique
Sont approuvés les comptes 1907 de l'écoie
primaire payante et des écoles primaires
Le premier se solde par un
fabrique.d eglise Saint Pierre et de conseiller
communal pendant une période de plus de
trente cinq années. II félicite M. Boone de la
distinction dont il est l'objet et aux applau
dissements du Conseil communal et du
public, lui remet les insignes de la croix
civique de P classe. M. Boone adresse
quelques mots de remerciement.
In terpellations
M. D'Huvettere dit que le public ne sait
plus a quoi s en tenir en ce qui concerne
l'heure de la ville. Le conseil a décidé il y a
quelques temps d'adopter l'heure officielle de
la gare pour le cadran du beffroi. Mais on
ignore si cette unification a été faite ou si
excédent de recettes de 388 fr., le second par
un excédent de 39 fr.
Fabriques déylisfS
Le budget 1908 de la fabrique d'église
Saint Jacques portant en recettes et dépenses
la somme de io.5o5 fr., 58 est adopté.
Bureau de Bienfaisance
Le procés verbal d'une location d'immeu
bles appartenant au Bureau de Bienfaisance
effectuée le 9 juin dernier est soumis a 1 exa
men du Conseil. Ces immeubles qui produi-
saient antérieurement un revenue annuel de
14.670 fr., produirontactuellement i5.85ofr.
par an. Ce procés-verbal est approuvé.
Hospices civils
Les Hospices civilssollicitentl'autorisation
de procéder a une restauration partielle du
monument du Lombard,a savoir la toiture et
la corniche les plans sont déposés, M.Bege
rem, propose d'engager les Hospices civils a
entreprendre la restauration de tous les
monuments qui sont leur propriété l'argent
d'ailleurs ne leur manque pas, il pourraient
inscrire a cette fin a leur budget un crédit
annuel de 100 fr.
M. le Bourgmestre. Nous ne deman-
dons pas mieux que de voir les Hospices
civils entreprendre la restauration de leurs
monuments et cela surtout sans demander
de subside a la ville.
Dans son rapport sur la gection des Hos
pices civils, M. Iweins d'Eeckoulte a insisté
sur cette restauration, surtout en ce qui con
cerne la rangée des beaux pignons, de rue de
Menin.
L'autorisation demandée est accordée.
Garde civique
Le budget 1909 de la garde civique se
montant en recettes et dépenses a 1.700 francs
est adopté.
Propriélés communales
Autorisation est accordée pour la vente au
sieur Knockaert, a raison de 10 fr. le mètre
carré, d'un terrain triangulaire appartenant
a la ville et situé ancienne chaussée de
Poperinghe, ayant un front de 5 m. 5o sur
une profondeur moyenne de i3 m. i5.
Le conseil de constitue en comité secret a
5 h. 3/4. La séance publique est reprise a
6 h.
SEANCE DU YENDREDI10 JUILLET
.M. Vandewalle, député libéral de Ma-
liues,«est partisan de 1' annexion, mais
il n' a pas tous ses apaisements sur les
ii'odalités du traité. II incline vers la re
prise, il est sympatique a l'oeuvre du
corps qu'il devine bonne et fructueuse
mais il voudrait voir supprimer les
classes qui grèvent la reprise. II vou
drait aussi que le gouvernement trou-
ve une solution a la question des socié-
tés concessionnaires et qu'il déclareca-
légoriquement qu'il entend faire suppri
mer tout travail forcé.
M. Debunne, députésocialiste deCour-
Irai, parle d'abord des atrocités congo-
laises. II ne manque pas de profiler de
l'occasionpour clamer contre les capita-
listes, les abus qui règnent en Belgique.
La reprise sera funeste a la Belgique
au point de vue financier. Les fils d'ou-
vriers seront attirés au corps pour y
servir comme soldats. II y a en Belgi
que tant d'oeuvres et de travaux d'uti-
lité publique auquels on pourrait affec-
ter les 45 millions et le fonds spécial de
50 millions. Le Congo nous engagera for-
cément dans des complications inter-
nationales.
M. Destrée, député socialiste de Char
leroi. L'opposition du parti socia-
jliste la politique coloniale et la re
prise du Congo n'est pas dictée par
le nxalin plaisir de faire pièce au Roi.
La classe ouvrière sait qu'il n'y a pas
pour elle de bonnes affaires; la reprise
du Congo füt-elle une bonne affaire que
les profits n'en servient que pour les
capitalistes, tandis que les charges pour
l'outillage économique de la colonie pè-
seront principalement sur le peuple. Et
du reste Plus l'affaire est belle, moins
il y a de chances que nous la gardions
pour nous.
La seconde raison pour laquelle les
socialistes sont hostiles a la reprise,
e'est que toute entreprise coloniale com-
porte nécessairement des violations de
droit. Nous refusons de nous associer,
même pour de l'argent, a des souffran-
ces et a des tyrannies.
SEANCE DU MARDI 14 JUILLET
M. le président fait part a la Chambre
du décès du comte de Mérode président
du Sénat.
Ancien conseiller provincial, ancien
membre et secrétaire de la Chambre des
représentants, ancien ministre des af
faires étrangères, ministre d'Etat, pré
sident du Sénat, bourgmestre de la com
mune de Westerloo, le comte de Mérode,
jeune encore, laisse une carrière ample-
ment remplie. II ne fut pas de ceux qui'
dédaignaient le travail ou en sont inca-
pables. II n'accepta point les mandats
publics comme des apanages dus a son
nom ou comme des distinctions attachées
a son rang, mais comme des obligations
dictées par le patriotisme et des charges
imposées par le devoir civique. II n'ou-
blia jamais qu'il appartenait k une fa
milie dont les fastes, a certaines pages
se confondent avec les fastes mêmes du
pays il a su d'ailleurs remplir les plus
hautes fonctions avec autant de distinc
tion qu'il a su les quitter avec dignité.
Le comte de Mérode était entouré,
dans tons les milieux, sympathie toute
spontanée par ce qu'elle allait d'emblée
a son exquise affabilité, et trés par ce
qu'elle était soutenue par une estime,
aussi inaltérable que les hautes qualités
de celui qui en était l'objet.
Le pays conservera le souvenir recon-
naissant de ce citoyen d'élite, de ce ser-
viteur fidéle, de eet ami dévoué.
M. Schollaert prend la parole au nom
du gouvernement. Nul ne ressent plus
que nous, dït-il, la perte douloureuse et
cruelle que le pays vient de faire.
Issu d'une illustre lignée, le comte
de Mérode comprit mieux que personne
le devoir impérieux qui s'impose aux
classes supérieures de travailler et de
se rendre utile.
Sa vie entière est un exemple admira
ble d'unité, de dignité et de travail.
II tombe en pleine maturité alors que
le pays pouvait durant de longues an
nées encore compter sur les services de
ce citoyen d'élite.
II a supporté ses souffrances avec une
chrétienne resignation et ses fermes
convictions religieuses ont adouci l'a-
mertume de ses derniers moments.
M. de Brocqueville, député catholique
dit la profonde douleur de la Gampine
dont le comte de Mérode était depuis
douze ans le mandataire au Sénat.
MM. Janson et Vandervelde font a
leur tour l'éloge de l'illustre défunt et
déclarent au nom de la gauche libérale
et socialiste s'associer de tout cceur au
deuil de la familie de Mérode.
La séance est levée en signe de deuil.
SEANCE DU MERCREDI 15 JUILLET
M. Destrée continue son discours de
vendredi. D'après lui, la colonisation
n'est qu'un brigandage organisé.
L'Etat indépendant en appliquant la
théorie des terres vacantes a procédé
a une spoliation déguisée.
L'orateur lit des passages de la bro
chure de M. Lefrancq au sujet des atro
cités commises par les chefs de poste.
L'honneur beige, dit-il, a été compro
mis en Afrique et les petits nègres gran-
dissent dans la crainte des blancs et
des Beiges. Nous ne pouvons reprendre
par cette succession.
Nous devons rompre avec le Congo.
M. Henderickx présente une motion
d'ordre. II appuie la demande priorité
de M, Augusteyns en faveur de son in
terpellation au sujet du commandement
du navire-école et demande qu'on réu-
nisse la commission chargée de l'examen
de la proposition de M. Coremans. Une
solution devrait pouvoir intervenir en
novembre prochain.
M. Neujean, député libéral de Liége
plaide que le pays est moralement libre
1 d'annexer ou de ne pas annexer. Ilcraint
un conflit avec l'Angleterre et prétend
que le roi ne propose l'annexion que par
ce qu'il est acculé au déficit.
M. Waroqué, député libéral de Thuin
s'abstiendra au vote. II est un adepte
convaincu de l'annexion et de la poli
tique coloniale, et il ne veut point con-
tester au Roi le témoignage de gratitude
que lui doit la nation pour l'oeuvre gran
diose et- patriotique qu'il a fondée et
accomplie, avec 1'élite beige, sur la terre
d'Afrique mais il est convaincu que
les charges imposées par l'art. 4 sont
trop onéreuses et il redoute que le fonds
spécial de 50 millions attribué au Roi
pour être affecté a l'oeuvre coloniale ne
soit un jour, si l'entreprise tournait mal
le prétexte contre la monarchie, d'atta-
ques qui, dans l'histoire, assombriraient
le régne glorieux de Leopold II.
M. Pepin, député socialiste de Mons
votera contre la reprise par ce qu'elle
comporterait des dépenses fabuleuses
et par ce qu'il est hostile a la politique
coloniale a cause des atrocités.
M. Augusteyns, député libéral d'An-
vers, se déclare un adversaire convain
cu de la politique coloniale a eet égard,
il se sépare de ses amis d,u banc d'An-
vers. Au cours de la réunion qui s'est
tenue dans le cabinet du président de
la Chambre, plusieurs des orateurs ins-
crits pour la discussion générale ont re-
noncé spontanément a prendre la paro
le, notamment M M. Colaert, Picard'
Mélot, De Sadeleer, Hubert, Buisset'
Vandervelde et Huysmans. Dix-huit dé-
putés restent encore inscrits. tont é-
tat de cause, il est entendu qu'on termi
nera jeudi de facon a entamer vendredi
l'examen de la charte coloniale. Le
temps de parole serait, a cette fin, limi-
té a un quart d'heure.
La Chambre prolongera ses séances
jusqu'a 6 heures a partir de ce jour.
Séance du jeudi 16 juille
Af. Coifs repousse le projet paree que le
coup est devenu une oeuvre d'exploitation et
de barbarie, et paree que l'État indépendant
dissimule encore bien des choses.
Af. Denis réclame 1'iDternationalisation
du l'ongo.
M. Masson, député libéral de Mons,
defend la politique coloniale. La Belgique a
besoin de débouchés. II est ridicule de pré-
tendre que les exhortations se feraient au
seul bénéfice des capitalistes. Les ouvriers
ne seraient-ils pas les premiers a en profitert
On constato que c'est dans les pays colo-
nisateurs que les salaries atteignent le taux
le plus élevé. (Vacarme sur les bancs socia
listes).
L'internationalisation proposée par M.
Denis n'est qu'une variété de l'annexion.
L'annexion nous procurera l'occasion de
mettie fin aux abus. J'ai foi dans l'efflcacité
du controle du Parlement.
Af. Pepin. Les colonies francaises ne
sont pas mieux administrées que notre
Congo.
Af. Vandervelde Et Ton me disait a
Londres que les colonies francaises sont
mieux administrées que les colonies anglai
ses.
M. Masson.. si nous nous tenions au
Statu quo nous serions la risée de
l'Europe.
Je ne puis cependant admettre les condi
tions de la reprise. Elles sont trop onéreuses
et elles ressuscitent sournoisemeut la Fon-
dation de la Couronne.
Le gouvernement pourrait arracher une
dernière concession a I'Etat indépendant.
Af. Lor and, député radical de Virton,
répond ét M. Masson. II n'a pas confiancë
dans un régime nouveau, paree que les
griefs des populations noiresne parviendront
pas jusqu h nous. Le Roi sera toujours a la
tête de 1 administration coloniale.
Que fera M. Massou si le gouvernement ne
modifie rien au projet de traité
Un discours de Af. Demblon contre la
reprise clót la discuision générale.
rgane Catholique
de l'Arrondissement
DE LA
SOUS LES AUSPICES DE