Distribution des Prix La Phalange artistique de BruxHIes a Ypres A propos de i'affaire Dollet S.ssio ordinaire du Conseil provincial La distribution solennelle des Prix aux élèves du CoTège St Vincent est fixée au Mercredi 5 A out. (Dernière Heure) LE MINISTRE DE LA GUERRE A YPRES Le Lieutenant-Général Hellebaut, mi- nistre de la guerre, s'est rendu A Ypres aujourd'hui, Saraedi, pour visiter l'école d'équitation. A cette occasion l'honorable minis- tre a invité A déjeüner avec lui, a l'Hótel de la Chatellenie, M. le Bourg- mestre Colaert, membre de la Cham- bre des Représentants. On dit que notre bourgmestre a en- tretenu le ministre de certains travaux et transformations qu'il voudrait voir exécuter en ville, et que leur entretien a eu pour objet l'école d'équitation, la Gendarmerie, l'Höpital militaire, la mai- son Meyskens. Toute manifestation vraimeni artistique est une bonne ceuvre et un bienfait public II est, eneffet, du plus haul intérêtpo ir le peuple de recevoir par le moyen des Beaux- Arts le complément, ^instruction que l'école ne pent suffl ament lui donaer et dont sa situation et son obligation de travail jour nalier l'empêcherait d'ailleurs de protiter. Si done la science est peu A la portée du peuple, 1 Art s'adresse a tous. C'est ainsi que dimanche dernier, nous avons pu nous convaincre que le vulgari-a- teur le plus puissant l'orateur le plus écoufé, l'hypnotiseur des foules, c'est bien, 1 'Art musical tel que le pratique la Pha ange Artistiquela brillante fanfare royale bru- xelloise, prix d'excellence et Grand i'rix d'Honueur du concours de Paris, conduite par sou éminent Directeur, M. Jules Emile Strauwen. Reque au train de midi par une délégation de 'a Commission des fêtes ayant a sa tête M. l'échevin Fraeijs, la Phalange Artistique de BruxMles comptant cent dix exécutants est cond ;ite a ['Hotel de vil e par l'Harrno- nie Communale au milieu d'u-.e foul syra- patbique.La réception a lieu dans la superb Salle écbevinal. M. le Bourgm, stre député Colaert, eutouré des membres du Conseil communa' et de la Commission des fêtes, souraitela bienvenue Monsieur Walckiers le distingué président de la Phalange Artis tique répond au uom du ce'le-ci, le champa gne circule, puis nos botes se répandmit dans '.es saües antiques de nos Half s et sont uuani nes pour exprim r leur sur prise et leur admiration de voir dans la petite ville d'Ypres tant de choses artisti- ques. Entretemps, de nombreux amateu s sont groupés autour du kio-que pour assLtera lamatinée musicale qui débute pa une execution grandiose de nos ai s nations ux Vers l'Avenird Gevaert et la Braban qonne de Yancampenhout. Ou se rond imméJiatem nt coinpte de la haute valeur du réputé corps musical l la savante interpretation de la Marche-Cortège de Gilsoi, comine 1 élégante fact ure de la suite de raises Jungherr walker de Gung'i ju tifient pleinement sa brillante refutation. Les applaudissements nourris de l'audltoire expriment son admiration pour cette fanfare pure (comprenant exclusivemeut des instru ments de cuivre ae mbouchure ronde) dor t la sonorité douoe, souple et séJuisante la met au rang d'une veritable syniphonie. Malgré le temps trés incert in, un public particulièrement nom reux s'est donné rendez-vous a la grand'placc pour le Grand Concert de 5 beures. L'encMnte ré-ervée est occupée par une foule d'amateurs et les principales families d'Ypres et de la région Le programme comprenait trois oeuvres du directeur M. J E, Sctrauwen doublé d'un compositeur émérite et fécond un allégro trés fouillé Walk overune délicieu- se bluette descriptive Petit Ruisseau, et un caprice sur Faust de Gounod d'une admir rabl orchestration. Ces morceaux dechoix consacrent le grand talent du compositeur dans sa connaissance et l'usage approfondi et logique des moyens qu'il possède pour réaliser et exprimer avec perfection ses pensées musicales.Elles font valoir la virtuo- Bité de ses interprêtes par leur compréheu- sion parfaite de la musique et leur science Bolide des moyens techniques. La virtuose polka The Pyramids de C. Coot a été un véritable enchantement grace aux six cornets d piston qui, avec un en semble prodigieux et une justesse idéale ont exécuté les Solos trés compliqués de cette page déiicieuse. Lillusion était parfaite tant on semblait n'entendre quun seul in strument. Une ovation enthousiaste a salué les brillants interprêtes: MM -Henri Strauwen cornet et petit bugle soprano Solo, Hernardin, Schinck, Dubois et Bethè\e, cornets Solo. L'admirable oeuvre d'orchestre bien con uue d'Edward G.ieg Peer Gynt a laissé une impression iueffacable, de même que la célèbie Rapsodie hongroise n°II du maitre Liszt qui ne sj serait jamais attendu A ce ju'une fanfare fut capable de refléter la perfection de son génie si personnel et ses prodigieu es paraphrases si adorablemeat musicales. Netait ce pas un rêre d'entenlre cette Fanfarevrai groupem nt artistique de virtuoses ayaut atteiut c.-tte perfection dexécution faite non seulomeut de la douce pureté du son,mais de l'exactitude des notes, les nuances, des rythmes' de l'accent, et pouvant communiquer a la foule l'enthou- siasme et l'émotion qu'ils resseutent eux nêmes en partageaut l inspiratioo de leur chef idéal. S'il nous est impossible de ies citer tous, nous les confoudons daus les uoms déjA Cités en y ajoutant ajuste titre ueux de MM. Vandevelde,bu^le solo,Marckx petit bugle solo, Jos Renard, tuba solo, D. Degromcor solo, A. Descamps, trompette solo, et Guillemin ie lalemueux timbalier de la Monnale. Cette audition magistrale s'est terminée par l'ouverture de l'opéra Guillaume Teil te i'immortel Rossini. Le célèbie duo et le majestueux final bissé par les acclamations, Out couronué ce graad succès et mis le comble a ['enthousiasme des auditeurs ravis. C'est au milieu d'uue ovation prolongée que M. le Bourgmestre félicite la Phalange artistique et son Directeur émérite. II remet en souvenir de cette belle mauifestatiou d art une médaille en vermeil grand module représentant ies iialles d'Ypres et forme le voeu de revoir bientöt a Ypres la première fanfare du pays. Nous espóroas que ce voeu sa réalisera et que dans le courant de i'hiver prochai i nous pourrens applaudir eet admirable plóiaia d'artistes dans le cadre majestueux deala grande Salie des fètes des Halles réputée par sa merveilleuse so orité. R mereions et félicitoos la Commission des fêtes ei eu partidulier soa membre le plus actif et le plus dévoaé M. J. Baus, d'avoir organisé cette belle et iaaubliable so'ennité musicale qui uurquera billament dans les aunales de notre clière cité. Mardi matia, est décédé en soa hond d la rue d'Elverdingho, des suites dune affec tion cu-diaque.Mossire Arthur Merghelyack, écuyer, Chevader de I'ordre de Leopold décoré de la médaille civiqu de lra classe et de la médaille commemorative, chevalier avec collier de lordre de gt. Jacques et de I'ordre du C iristde Portugal, officier d'aca démie de France, membre du conseil héral dique, ancien archivists des villes d'Ypres et ie Furnes, ancien bourgm ;stre de Wul veringhem et membre du bureau de bien- faisancedela dite commune, ancien mem bres des commissions administratives, de la Bibliothèque et du mu.séé d'Ypres. Issu d'une familie tixée A Ypres dep.iis plus de quatre siècles et dont de nombreux membres accuppèrent des situations hono rifiquestant daas le clergé q ie dans la magistrature et les administrations chari tables, il était né a Ypres le 9 mars 1853 als de Messire Léopold Merghelyack et de Dame Elise Carton. Encore enfant, il tém >igDa e son goü oour l'art et l'arcbéologie. Revenant un jour du Collége, il lui arriva de se rendre adjudi- cataire de sculptures provenant de la démoli tion d'un pignon en bois. II devangait ainsi les goüis de son époque, alors que les administrations en étaient encore a encou rager, par 1 olloeation de primes, la démolition des plus vénérables vestiges du passé. L'enseignement artistique, a eet époque était entièroment négligé, et ce n'est ni au collége d Ypres ni a lathénée royal de B:uxel!es, oü il fit ses études, qu il aurait pu développer le goüt inné qu'il professait pour lebeau. Rentré daus sa familie, il prit comme professeur M. DésiréBohm, l'artis'e et larcaéologue le plus méritant d'Ypres et c est avec la collaboration de celui ci qu'il entreprit plus tarü i'oenvre savante de restauration et d'aménagement du chateau de Buauvoorde. Uue voie toute spéciale dans laqu'elle s'engagea Messire Merghelynck, dès son plus jeune Age, fut celie des trayaux généa logiques et héraldiques. En vue de ces reckerbhes laborieuses, il quitta Ypres pen- plusieurs années pour aller se fixer a Bruges, it c'est pendant son séjour en cette ville qu il entreprit la restauration d'une uaison située au quai long, dont la belle facade gothique retient journellement 1 at tention des étrangers. Plus tard devenu archiviste, a titre hono rifique, des villes d'Ypres et de Furnes, il ne recula pas devant l'éoorme somme de tra: vail que représentait le dépouillement de ces deux vastes dépots. Toujonrs avec l'aide de soa commis paiéographe, M. E. De Saegher, il explore, pendant les nombreux étés qu'il passa au chAteau de Beauvoorde, toutes les archives des communes environ nantes. Parmi les priucipales pubicatioas du défunt rous ciLrons Receuil de gé ealv gies iué lites de F.andre (1878; Kpitapbes nobles et prtriciennes des églises de St. André, St Michel, Oostcamp, Beernem et St. Georges (1878). Généalogie de la familie «Tax» (1882; Généalogie de la familie «de Maulde de la Tourelle» et «d K mmel» (1882), Souvenir des lêtes jubilaires de N.D. de Tuine (1883). Hotel Merghelynck a Ypres (1891). Vade-mecum pratique et utile des connaissance» historiques 1896 97), Monographic de l'hótel musée Merghe ly ck (1900). Le fief-manoir dit le chateau de Beauvoorde a Wulveriiighem (1900) Souvenir du 4e centenaire de l acquisitiou du droit de cité a Ypres pat la familie Merghe lynck (1902). II pub'ia eu outre, des articles daus les revues et ies jonrnaux, et un ouvrage assez considérable restera probablemeut inaehevé par sa mort survenue trop tót. Collectionneurérudit,Messire Merghelynck travaillait avec passion a la ree nstitution des mabiliers du passé. C'est ainsi qu'il réu- nit, d'abord daus les nombreuses salles du chate m de Beauvoorde tout ce qui se ratta- chait a l'art de la Renaissance et du moyen age, et qu'ensuite, dans l'hóUd-musée auquel il attacha son nom, il recoustitua avec une patience iulassable un mobiher complet des époques Lonis XV et Louis XVI. La plupart des musée3 publics n'oflfreut a la vue que des eutassenaents d'objets hétérO' elites qui, par leur mélange, ne peuvent uullement donner une idéé de l'art d'une époque. La conception du groupemeut des objetmobiliers d'uue même époque en salles éparées est toute récente, et nous considé- rous comm immense le mérite pour un particulier, d'avoir rompu avec les anciennes traditions et d'avoir montré, par deux ceuvres impoi tantes, la voie a suivre par les administrations A venir. Beauvoorde et rhótel-musóe sont des prototypes des musées fu ars. Nombreuses étaient les relations que l'archóologue yprois setait créées tant en Belgique qu'a l'étrauger. II était mem'are lu conseil héraldique de Belgique, de la conven ion internationale u'héraldique, de la société royalede nu ismastique, les socié tés' archéologiques de Bruxelies, de Tournai et de Courtrai, de la société d'ém dation de Bruges, de la société dunkerqnoise. du comité flam md de France et de la société l'études historiques de la province de Oambrai membre du bureau de bienfaisance de Wulveringhem. Nous pouvons dire que si Messire Merghelynck a dispara pour toujour, nous avons la consolation de le voir survivre dans ses oeuvres et son souvenir sympathique ne -i'effacera jamais de notre mémoire. Nous prions Madame la Douairière Merghelynck de recevoir l'expression de nos respect neuses condoléansce. Une étrictation Le Réveil du Nord se rétracte. II rectifie ses informations erronées tout d'abord en ce qui concerne la jus tice beige; ensuite il declare calomnieux ce qu'il a dit de la prétendue partici pation de certaine personne qu'il dé- nomme, aux crimes de la bande Pollet. II convient, dit-il, de rendre cette V justice aux magistrats beiges qui eu- rent a s'occuper de tous les points de Tinstruction de I'affaire Pollet (parlie beige) que leurs recherches furent faites et menées avec un inlassable acharnement, qu'aucune influence de de quelque nature quelle füt n'a ar- rêté la justice du pays voisin dont les représentants, contrairement aux bruits qui avaient été répandus dans la Cour d'assises, n'ont eu a résister a des sollicitations coupables. Est-ce que le président de la Cour d'assises de Saint Orner, qui avait, d'a- près le Réveil du Nord taxé nos magistrats de tièdeur dans l'instruction de I'affaire, rectifiora a son tour? Ce serait d'une justice et d'une im- partialité élémentaires. La magistrature beige a droit a pareille rectification. En ce qui concerne la calomnie qui atteignait a la fois un de nos magistrats et certaine dame, Le Réveil du Nord lient a rendre hommage a la parfaite honorabilité de braves gens sur le compte desquels l'opinion publique de leur pays n'a jamais pu se mé- prendre. Avouons que la rétractation est un peu tardive. II ne fallait pas, confrère, vous exposer a devoir la faire. Si vous aviez poussé votre enquête en Belgique avant d'accuser nos concitoyens de méfaits ignobles, vous ne vous seriez pas exposé a laisser planer sur de forts honnêtes gens de misérables suspicions, et vous vous seriez épargné a vous-même de fa- de la Flandre Occidentale L i session ordinaire du conseil provincial de la West-Flandre s'est ouverte le Mardi y Juillet sous la présideace de M. Loontjens, toy en d'Age M. le Gauvjraeur, baron Razette, pronon- ce le discours d'ouverture. II traite de 1 im portante question de la dis ribution deau potabb daus la basse Belgique. Nous publierons, dans notre prochaiu numéro, es passages essentiels de ce discours. La validation des pouvoirs des nouveaux élus aedonnelieua aucuue discussion, sauf en ce qui concerne le canton de Mouscron. Le bureau principal Je ce canton avait a tort, proclamés élus comme suppléants des can- •lidats qui u'avaient pis atteiut la majorité absolue. Or la loi stipule formellemeot que même au bnllottage les suppléauts doivent recueillir la majorité absolue des suffrages. Après un échange de vues entre MM. D'hu- vettere, R. Fraeijs, Aib.Liebaert et Br meel de Montpeilier, les conclusions de la com mission sont adoptées et les candidats eflec- tifs de Mouscron sont seuls proclamés élus. Oa procédé ensuite a la prestation de ser- ment et A la constitution du bureau définitif. MM. Yan Hee, Reaé Fraeijs, Goethals, Firmin de Thiebault de Boesinghe, Maes et M. Van Outryve d'Ydewalie, sont respecti vement nommés président, vice president, secrétaires et secrétaires adjoints du conseil provincial. M. le président prend place au bureau, assisté de MM. G ;ethals et Maes. II remer- cie le conseil pour Fhonneur qu'il lui a fait unefois de plus en l'appelant a la présidence. 11 re id hommage a la mémoire de M. de Gheus, le réputé doyen d'Age du conseil et exprimele regret d'avoir vu se retirer MM. v'erté, le baron Oscar de Crombrugge et le barou del Fosse d'Espierres. Dans la séance du Mercredi 8 JuilletM. de Thiebault de Boesinghe a renouvelé sa motion apropos de la détestableuconsD'^wede la Salie des Séances. M. Ie gouverneur a r ippelétous les essais qui ontété faits poury remédier. De nouvelles tentatives seront faites. Le maudat des députéspermanents sortants asivoir ceux de MM. Van Hee, Loontjens et Alb. Liebaert, et celui de MM. Ver- iiaeghu et Landas qui étaient. soumis a ré - 1 ;ction comme conseillers, est réoouvelé. Le conseil vote un subside de 100 frs eu f iveu'r du monument Lambermont. II lui estdouné connaissance d'une réponse .le M. le ministre des chemins de fer par 1 tquelle celui-ci déclare qu'il est impossible i'effectuer 1'unification du réseau lélépho- nique des groupes de Courtrai, deGand. du iittoral et de Termonde. On décide de laire le nouvelles démarches Séance du Jeudi 8 Juillet. M. Maselis fait raport sur 'ia requête du syndicat des paveurs Saint-Pierre de Gheluvelttendant a fixer le minimum de salaire qui devra être adopté duns les ahiers des charges des adjudications publi- (jues dans toute la province II proposede soumettre la requête a Fexamen de Ja députation permamei te. M. Van Haecke appuie la requête. Le renvoi est ordonné. II est donné lecture d'une série d'autres rapportspuis le conseil vote divers subsi- .les, uotamment un crédit de 250) frs, comme indemnité a allouer aux controleurs des contributions de la province du chef de 1 mr coopération a la perception des taxes provinciales. La demande des employés des commissa riats d'arrondissemt tendant a obtenir un supplément de traitement sur les fonds de li province fait l'objet d'un rapport défavo- rable de la 3e commission d'accord avec la députation permanente. MM. Alb. Liebaert et Van Haecke appuient la requêU. A la demande de ce dernier, cette affaire est remise a une prochaine séance. Le conseil vote un subside de 250 fr. pour Xecongrês des instituteurs chrétiensil décide d augmenter de 455 fr, Pallocation en faveur de la caisse des ouvriers décorés et rejette une requête tendant a l'établissement d une taxe sur les éleveurs et marchands de chiens Au début de la séance du vendredi io juillet MM. Albert Libaert et Cariierdounent c rtaines explications relativement au vote de la ville en faveur de la caisse des ouvriers décorés. Divers rapports coucluant a la recevabilité de cerïaines demandes de subsides sont lus et leurs conclusions adop ées La ville d'Courtrai demande un subside pour IcCjconstruclion d'une porte monumentale a l'entrée de l avenue conduisant au monument de Groeninghe. Les conclusions de la lre commission sont défavorabies. M. Alb. Liebaert défend avec beaucoup de feu la demande de subside. La somme demandée est minime 2,333 fr. L'amende- ment qu'il dépose en ce sens est appuyé par cheux desagréments. La légèreté n'est pas tout-a-fait incon- MM. Aug. Liebaert et Doutreligne. Le vote patible avec votre caractère. Profitez est remis a jeudi. de la lefon et ne recommencez plus Une discussion s'engage au sujet de la cat, s'il y a des juges a Berlin, il y en taxe sur les chiens. On propose de considé- a aussi, espérons-nous, a Paris. rer comme chiens de luxe, possibles de la taxe, de 10 frs les lévriers qui ne sont pas employés a la chasso; ils payaient actuelle- ment 50 fr. Renvoi a la l'« commission. Uu subside extraordinaire est dt-mandé en faveur de l'église St-Jean Baptiste a Cour trai. On demaude 43,799,63 fr.; la commis- ion propose d aceorder 1/8 de la dópeuse totale. Séance du mercredi j5 Juillet M.R. Fraeijs interpelle M. le Gouverneur sur l'achèvement de 1' hotel provincial. M. le Gnuverneur rappelle d'abord le chemin parcouru. Il faudra ea premier lieu, faire des demolitions. Larésultat del'adjudi- cation de ce premier travail est actuellement soumis a l'approbation da Padministration, Les plans sont faits. mais ils ne sont pas encore tous approuvés, Je porte a cete oeuvre uu tel intérêt, que si elle venait a subir désoimais des retards qui ne seiaient pas raisonnablement jusfifiés, je laisserais a un autre gouvernement le soin de ve: ir les expliquer au conseil et A mes concitoyens. Le conseil vote des subsides de 35,008 frs. pour l'église St Jean Brptiste de Courlrai, de 4,500 frs. pour la restauration de l'église de Weaduyne, de 7,150 frs. pour l'église St Joseph a Menin. II vote ausM un subside pour la construction d'un chemin pavé de Zandvoorde a Ostende par le contredam. Sur la requête du Burgersbond d'Ypres, tendant a obtenir un subside ea faveur d'une expositi in locale des arts et me'tiers, la 3e commission propose, a l'unanimité de ses membres d'accorder un subside de 500 frs. Ces conclusions sont adoptées. Le conseil considère comme inutile de for meler u i vceu en faveur d'uue tarification légale des traitements minimes des receveurs communaux, puisque la Cbambre est saisie d une proposition de loi sur la matière. Un subside de 3j0 frs. est accordé a la Fédération des planteurs de houblon, établie a Poperinghe, en faveur de son exposition régionale de houblons. La 2e commission exprirne le désir que la fédération tienne la députation au courant de ses travaux et des résultatsde ses expériences. MM. J. Verhaeghe et de Limbourg Stirum apprécieut une demande faite par M. l'ingé meur Vanderghute d'Ypres en vue rie la liquidation de ses frais de route et de séjour aff'érents a 1 année 1904. Accordé. M. Van Elslande, comme président de la 2C commission alteste que tel est bien le désir de la commission.il ne s'agit pas de diminuer lc subside, mais de mieux le répartir. MBruneelde Mjatpellier. Oa devrait provoquer la créaiion d'une Fédération provinciale, ou tout au moins de fédérations régionales. Ces fédérations répartiraient eües mêmcs les subsides, après examen.Cela cadrerait avec l'organisation des cornices agricoles. C est la commission provinciale d'agriculture, organisme central, qui répartit les subsides entre les cornices d'après leur importance et la nature de leurs travaux. Une fédération provinciale des syndicats d'élevage pourrait remplir le même office. M. J. Verhaeghe. La députation per manente aura soin de tenii compte des désiderata qui viennent d être émis. Les conclusions de la commission sont adoptées. Séance du 14 Juillet A l'ouverture de la séance M. Biuneel de Montpeilier propose de charger le bureau d'adresser les condoléances du conseil a la familie du comte de Mérode. M. Iweins d'Eeckhoutte fait rapport sur les demandes de subside en faveur de tra vaux de voirie secondaire dans arrondisse ment d Ypres. Des rapports du même genre sont présen- tés pour les autres arrondissements. La recevabilité de ces demandes est admise. M. Kervyn de Merendré présente un rapport sur le budget de 1909 Le budget extraordinaire se présente dans des condi tions favorables et permet de faire face a de nouvelles dépenses. Le budget ordinaire s'équilibre d'une facon normale. Les chiffres sont sensiblement les mêmes que ceux de l'exercice antérieur. Conformément aux engagements pris nous proposons de réduire de un franc la taxe sur les vélocipèdes elle serait désormais de 5 fr. Nous espérons que les sociétés velocépédi- ques se déclareront satisfaites et n'inirodui- ror.t p'us de nouvelles revendications. S nous n'avions pas opéré ce dégrèvement, la province disposerait aujourd hui de »5o,ooo fr. de plus. MM. Carpentier, R. Fraeijs et consorts ont présenté un projet tendant a majorer le crédit en faveur des écoles industrielles, j académiesécoles de dessin et de musique. Dcpuis 1907, la députation permanente a modifié les bases de Ia réparlition du subside. La part d'intervention est fixée a un pour cent déterminé du budget de cbaque école, soit 1/6 pour les écoles industrielies ej professionnelles, 1/12 pour les académies de dessin et i/i5 pour les écoles de musique. La conséquence de cette mesure a été, dès la première année, une diminution atteignant un dixtème pour beaucoup d'écoles, qui se trouvent en outre dans la perspective de voir cette diminution se répéter cbaque année jusqu'a réduction au tiers de l'allocation primitive. ==jwüB ii "in i i 1 u"1 inur-imi

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 2