A la Chambre Fails divers BISCUITS PAREIN i Kquité cTad vers? ires Le scandale du jour ncore une affaire de haute trahison EXAMENS Distinction Pour cause d'agrand ssements Liquidation Générale Terrible accident du pélrole a Boubaix. - Huit victimes 3Süan,Cs0rHrfinaatteUr'-M' ^'S"mer Dujardin 38 ans, de Kant lui-même boulevard de Beaurepaire, 212, se trouvait dans re8tanjj net. II sortit aussitót, suivi du cabaretier, qui s etait mum d une wassingue mouil- lée, et de sa femme qni accourait avec un sceau d eau. Goütez Petil Beurre Is altBtis de 50 a 7() j>. mour.Or que de politicians disent en iparté Pourquoi exposer ces choses f Vous nuiset k notre cause.... Si vous les exposiez ■utrement l'opinion en serait tout differe- remment impressionnée En voili qui, jamais n'auraient ouvert les archives du Vatican a la curiosité des savants A travers tous les risques d'erreur, mar- chons droit avec l'intention ferme de voir les choses telles qu'elles sont, de ies juger avec équité. L'envie de ménager des puis sances ou de» intéréts se met elle entre le spectateur et le spectacle, le spectateur ferme lesyeux, ou il prononce fclanc Ia oü le noir apparait dans le rayonnement de l'évidence. Qui sert on ainsi Pas la vérité, pas Ia cause de Dieu a coup sür. Dieu n'a pas besoin de nos menson- ges, a dit un grand pape, la vérité n'est pas utilement servie par le mensonge, a dit Montalembert. Aussi 1'inverie se vérifie sous nos yeux, chaque jour depuis que nou» avons Tie d'homme pensantle parti qui s'emploie au service dei Terreur n'est qu'occasionnelle- ment sincere il dissimule ses desseins, il cache ses voies, il se déguisef II n'est pas libéral »,il n'est pas neutre il n'est pas démocrate Avec des mots il trompe et séduit I Victor Jacobs s'exprimait ainsi, peu de temps avant sa mort: II faut être droit avant tout; mais la droiture ne demande pas I être escortée par la malrdresse: il est bon, il est désirable, il est louable d'etre droit avec adresse Voila la définition de la bonne, de la saine Politique. On se trouvera toujours bien de l'avoirpratiquée, et rien de plus aisé, quand on ne poursuit que des buts purs et honnêtes. Les enfants pauvres des écoles communa les auront, par suite d'une décision du con- ■eil provincial du Brabant, droit a participer a toutes sortes de faveurs qui seront refusées aux enfants, tout aussi pauvres, fréquentant les écoles libres. En affet, k l'occasion de l'article 81 (sub sides aux communes qui consacrent une partie de leurs ressources a une distribution régulière d'aliments et de vêtements en faveur des enfants pauvres fréqueDtant les école communales) M. Goenen proposa un amendement tendant a faire participer les enfants pauvres fréquentant les écoles libres aux mêmes faveurs que celles qui sont dis- tribuées aux enfants des écoles communales. Cet amendement, vivement discuté et eom- battu par plusieurs membres des gauches, alors que d'autres s'y ralliaient.fut repousse par 42 voix contre 34 et 3 abstentions. II y a pourtant beaucoup de socialistes dans ce coDseil, qui ont certes voté avec la gauche et repoussé l'amendement. Jugent ils aussi que les besoins sont limités aux seules écoles officielies et que les pauvres d'autres écoles ue sont pas dignes de leur pitiéf Fort bien, maïs alors pourquoi faire tant de parade de principes égalitaires et parler de justice sociale, quand on ne l'ob- serve pa« soi même Toute l'équité de nos adversaires est danB ce vote et toutes leurs décisions sont em preintes du même sectarisme C'est ainsi que les feuilles libéral js sont tout tv-ureuses d'annoncer que les deux gauches du dit conseil se sont mises d'accord pour diminuer sensiblement la poste prévu au budget pour les travaux de construction ou d'appropria- tion des églises et des presbytères. Dans le Hainaut, ajoutent leurs journaux, la province ne subsidie plus les travaux de l'espèce. Et ils veulent faire admirer catte modéra- tion 1 On devine dès lors ce qu'ils feraient s'ils parvenaient a être les mattres Diver* amendement» sont proposés aux fins de reconnaïtre les libertés de prease, de réunion et d'association. Mi» aux voix dan» la séance du jeudi 30 ces amendements sont tous rejetés. Le mardi 28 juillet la Chambre a continué la discussion de l'interpellation Carton de Wiart surleMont des Art» et les explications du ministre Delbeke au sujet de ce projet. II eu résulte que le dégagement des musées se fera et le Mont des Arts aussi. Mais on ne s'en tiendra pas au projet Maquet qui a sou levé de si légitimes critiques. Enfin )a séance du matin du mercredi 29 a étéconsacrée a la discussion générale etala discussion des articles du projet de loi rela- tif a la saisie et a la surenchère sur aliéna- tion volontaire des navires et des bateaux. Le second vote aura lieu mercredi prochain. Plusieurs journaux anticatholique» 4ont la «Chronique», organe particulier de M. le bourgemestre de Saint-Josse-ten-Noode, suppriment nettement l'arrestation d'un instituteur communal de Saint-Josse ten- Noode, sur aveu, du chef d'actes immondes commis en pleine classe depuis cinq mois et dont quantité d'enfants ont été victimes. L'inspection ne savait rien. La direction ignorait tout. L'autorité communale dor- maitsur ses deux oreilles. Cet odieux systè- me d'éducation aurait pu se prolonger irdéfinimentsi un des écoliersn'avaitpréféré l'école buissonnière k cette école d'infamie et si, surpi is vagabondant par son père, un brave ouvrier, il n'avait été amené a dire ce qui l'éloignait de la classe, cet enfer. Alors, le père, alla rosser le «pionnier de la civilisation», sur le seuil de la classe et le «pionnier™ eut la noble assurance de por ter plaintea la police la, le père justicier révé'a pour sa défense, les faits ignobles qui avaient provoqué son intervention. De la, enquête les témoignages concordants des enfants, désignés par le premier plaignant, obligèrent le criminel a avouer. Certes, si uue telle révélation s'était pro- duite a charge d'un instituteur libre, toute la presse du Grand Orient eüt fulminé. Le «Peuple«, qui ne souffle mot, pas plus que la «Chronique», eüt lancé dans les rues une nuée de crieurs L enseignement clérical en action Epouvantable scandale 1 Achetez Le coupable en aveu FAUCHEUR PAR VENGEANCE Un inconnu, qui, croit-on a agi par I vengeance, vient, ét la faveur de la nuit, de faucher a rag de la terre une parcelle de plus de six mille plants de tabac cultivés sur les champs de M. Charles Vulsteke, fermier j au hameau du Moulin-Brü'é, territoire deZillebeke.jLa ustice recherche activement 1 auteur de cet acte de malveillance. Les journaux de France donnent de nom- breux renseignements sur l'enlèvement d'une jeune fille en automobile qui s'est produit samedi a Rueil pres de Paris, et qui ne res- 1 semble nullement aux enlevements romanes- ques qui de temps a autre défraient la chroni- que de certains journaux. Au moment oü MIIe Marie Bassot, fille 5 du general Bassot, membre de l'Institut, se rendait a la messe, son frère et deux autres personnes qui étaient postés prés d'une f automobile, l'accostèient et, malgré sesobser- I vations, l'entrainèrent jusqu'a la voiture oü ils la firent montei. Pendant la route, elle appela plusieurs fois a l'aide, mais ses cris ne furent pas entendus. Elle fut conduite dans un asile d'aliénés a Genève. Elle arriva mardi matin a Paris, oü elle a raconté son odyssee a son avocat,puis au juge d'instruction. Le directeur de l'asile ne voulant pas, après la lecture des journaux, prendre la responsabilité d'une sequestration arbitraire l'avait remise en liberté. Elle voulait se faire religieuse. Son père s'y opposa. Me'le Bassot, qui est agée de 3o ans, et qui veut consacrersa vie a l'enfance n alheureuse est une des jeunes filles les plus dévouées de l'oeuvre de i'Aide sociale. En ce moment elle est résidente a la colonie de vacances de Rueil elle s'occupe des enfants qui vont en vacances. L'oeuvre est laïque et libre, la présidente esr laique et libre, elle aussi. Mais cette mis sion qui plait a Mile Bassot est désapprouvée par son père et son frè-e qui par deux fois ont voulu la séparer, par la force, de cette oeuvre. II y a quelques rnois de'ja, le procureur de la République était intervenu pour exiger la mise en liberté de Mile Bassot, qui est majeure et libre de ses actes. (lix ce .es i te res bu- s couehé a même le sol, le cadavre d'une femme dont 1'age n'a pu être détini. Le mot cadavre est peut-être mal employé ici, car il s'agit plutot d'un squelette ou tout au moins d'une inomie. La tête au milieu des vêtements apparait grosse comme le poing Tout le corps est décharné. Suivant l'expression populaire, il ne reste que la peau sur les os Encore cette peau st file patcheminée. La défuute est moi'te depuis au moins huitmoi'. On doit se trouvei' eu prése d'une maraichère ou d'une journalièr. environs. Prés du corps on a retrouvé un p monnaie vide et uue clef. Enfin, dét.-.i.' caractéristiqe, l'annulaire gauche s e. i ré d'une alliance en or d'une tiès forte seur et pouvant se séparer en deux par s. A l intéri' ur de ce bijou, on lit linscnj t n suivante; J. J M. N. 26 févru-r lO rl La morte était done jeune, en juger p. u la date assez récen e de son mariage. Su'r le craue, des cheveux adhèreut encore. Qu .nt a la dentition, elle est absolument comp ète et d'une remarquable blancheur. Par qui ce cadavre a t il été apporté en cet enrlroit? Car, le champ a beau être sit dans un lieu désert, il est inadmissib'e qu'un pa-sant ne l'ait pas remarqué plus tót II y a la un mystère que 1 enquête ouv< r.e ne saurait tarder a nous faire connaitre. sub is par les anciens élèves du Collége St. Vincent a Ypres. Mr. Jean Deruytter de Bruges a passé avec succès 1' examen de docteur en médecine 2e épreuve Mr Honoré Vander Ghote d' Ypres a passé avec succès 1' examen d' élève ingénieur des arts et manufactures et des mines 2e épreu ve II a été classé premier de son cours. Mr. Joseph Billiaert de Beernem a passé avec grande distinction l'examen du second doctorat en médecine. Mr. Tavocat Pierre Van Houver d'Ypres, ancien élève du Collége S' Vincent, a été proclamé lauréat du concours Universitaire 1907 08 pour son mémoire de procédure civile sur la valeur des jugements étrangers en Belgique. La discussion de la Charte coloniale se poursuit avec une désespérante lenteur. Des appel# nominaux sont réclamés pour le vote de chaque alinéa et parfois d'une section d'alinéa. A ce compte la on ne voit pas quand le débat actuel pourra prendre tin. La gauche voudrait fatiguer la droite et reporter k Octobre la suite de la discussion d'une question qui pèse depui» longtemps ■ur notre vie politique Le Jeudi a3 Juillet On vota l'article l«r qui consacre l'autono- mie flnancière afisolue de la colonie. Un amendement de M. Woeste mettant a la charge exclusive de la colonie le service de U rente congolaise fut adopté par 74 voix contre 44 et une abstention. L'article 2 règle les droit» et libertés de# beige», étrangers et indigènes. Des garanties de liberté individuelle et autres sont accor- dées, raai» on ne reconnait ni la liberté de la pre»se, ni la liberté d'association. Elles ne •ont néamoins pa» exclue». Comme le faisait remarquer M. Renkin il s'agit d'un pays oü ces libertés pourraient constituer un grave danger. Il faut laisser au législateur ordinaire le soin de les règler. Un grave accident a l'école régimentaire de Menin.Un élève de l'école du 3e chasseurs a pied, le soldat Raes, avait trouvé dans un poubelle, une cartouche pour tir réduitil l'avait prise et mise en poche. Or, se trou- vant dans la chambre avec d'autres cama- rades, 1 idéé lui vint de placer dans lo rnaga- sin d'un fusil la cartouche qu'il croyait vide de sa charge de poudre. Sur un lit, reposait le caporal Derock, qui, ayant pris la garde la nuit précédente, dor- mait profondément. Raes épaula son arme, mit en joue le caporal et visant a l'oeil gauche, il pressa sur la gachette. Une laible détonation se fit entendre: lecaporal Derock se leva précipitamment, la figure tout ensan- glantée. Le cartouche trouvée par Raes était en core chargée elle était partie et la balie en plomb avait atteint le malheureux caporal au dessus de l'ooil gauche. Le projectile s'applatissant sur l'arcade soucillière, avait fait sortir l'oeil de l'orbite. M. le docteur Debacker vint donner ses soins au blessé, dont la souffrance était grande. II constata une blessure a l'arcade sourcilière et a la tempe quant a l'oeil il pouvait être considéré comme irrémédiable- ment perdu. Le capoial Derock a été trans- féré vers 3 h. et demiea l'hópital d'Ypres. L'auteur involontaire de l'accident, inter- rogé, a témoigné beaucoup de regret de son acte. II a été mis en celluie. Un acci leut d'automobile vient d'arriver a M. Sands, beau tils de M. Vanderbilt, le riche Américain bien connu. M. Sands était 1 parti eu automobile de Deauville, hier ma J tin, a 5 h. 30, avec son chauffeur, M. Pic- kiDgs. M. Sands teDait le volant L'auto- mobile marchait a 100 kilomètres a 1' heure. Elleallait arriver au cbüieau des Grésillons, propriété de M Vanderbilt, quand tout a j coup une jante se détacha et la voiture, pro- I jetée contre un autre arbre. M. Sands resta sous la voiture renversée. M. Pickings était j tombé sur la route de Triel, les pieds pris sous la voiture. Les spectateurs de 1' accident voulurent se porter au secours des deux victimes, mais ils durent y renoncer momentanément, car la voiture était en feu et on craignait une explosion du moteur. Enfin, on put dégager M. Sands, dont la jambe, horriblement mu- tilée, resta sous la voiture. M. Sands fut transporte' au chkteau de sa familie. II y est mort ce matin a 9 heures, ayant conserve' jusqu k la fin sa connaissance. Le corps sera transporté a Paris. M. Sands était agé de 23 ans. II était marié et père de deux enfants, dont le plus jeune est ügé de six semaines. Le chauffeur n' a que des contusions légères. Ses chaussures ont été carbonisées par suite de 1' incendie de la voiture, mais il n' a aucune blessure aux jambes. La voiture est complètement brülée. II n' en reste plus qu un amas de fers tordus. m m GRANDS MAGASINS DE NOUVEAUTÉS RUE NEUVE BRUXELLES Afin d'éviter la deterioration des Marchandises Lundi 3 Aout et jours suivants I pq Q u j| Huit heures de travail, huit de J de repos et huit de délasse- I ment, ce serait idéal; mais encore faudrait-il avec ga, faire usage de la Pilule purgative Wal- théry, car sans elle, pas de santé,, et sans la santé, pas de repos, ni de bonheur; alors k quoi bon? Morte depuis dix-huit mois Le commi8saire de police de Saint-Denis s'occupe en ce moment d'une affaire qui pas sionne toute la population des alentours. Presque au milieu de la vaste plaine qui sépare les dernières maisons de la ligne de Soissons, on a découvert, dang un champ, Louis Berton et sa femme comparaissaient hier, devant la cour d'assisses de la Seine, sous l'inculpation de haute trahison. Louis Berton, age' de trente cinq ans, ori- ginaire de Dun-sur-Auron, se dit commis- sisonaire en marchandises. II est en même temps officier d'administration auxiliaire du service de santé. A Paris.il habitait rue du Baigneur, mais il avait loué dans le Cher, un chateau en ruines, au Val Guay. Berton faisait de fréquents voyages a 1 etranger. notamment en Allemagne, oü il faisait, pré- tend ii, le commerce des laines, objets d'art et antiquités. Le 12 octobre dernier, Me Chapuis.avocat a Paris se trouvaii a 1'hötel Terminus, a Strasbourg, oü il occupait la chambre n° 22. Etant entré par distraction dans la chambre voisine le n" 21, il y vit le locataire, qui s'était inscrit a l'hótel sous le nom d'Alexan dre, en conversation avec un homme de haute taille, a l'accent allemand, qu'il sut plus tard être un officier de l'armée alle. mande. Pendant qu'il s'habillait, M. Chapuis entendit parler dans la chambre voisine d'obus Robin, de cours de l'Ecole de guerre, etc. II se convainquit bientöt que son voisin avait déja livré et devait livrer encore a cet agent allemand des documents intéressant la défense nationale, car les deux interlocuteurs convinrent d'un langage éconventionnel horloge devait désigner l'obus Robin, estampes les plans et portitions Ls cours de l'Ecole de guerre. M. Chapuis fila cet individu jusqu'a Bon départ par le train de Paris, puis télégraphi 1 au préfet de police, qu'un anarchiste, dont il donnait le signalement, allait a Paris, poiu assassiner le Président de la Rédublique. A son arrivée a la gare de l'Est, Lou s Berton, car tel était son vrai nom, fut filé pa; deux inspectenrs de la Sureté qui ne lept- dirent pas de vue jusqu'a son arrestation, qu: eut lieu le 24 octobre. Elle fut motivée p.r la saisie a la poste, le 19 octobre, d'une leti d'Allemagne adressée a Mme Félicie AngL sa femme, dont les termes de convention corroboraient les déclarations de M.Chapuis. En outre, au moment de son arrestation, Berton était trouvé porteur d'un brouillon i Jettre adressée a un correspondant étrang. r oü il sollicitait des fonds pour en en d'autres. Les renseignements recueillis sur le compte de Berton le présentent comme un homme vivant d'expédients il était en relation avec plusieurs députés et officie-s, et venait de faire un stage volontaire a Belfort. II a établi qu'il avail eu en sa pussession des do cuments parlementaires et militaiies demi confidentiels qu'on n a pas retrouvés. Les temoins sont au nombre d'une ving- taine, parmi lesquels plusieurs officiers. La cour a rapporté un arrêt ordonnant le huis-clos complet. Berton a été condamné a la déportation simple. Un affreux accident a jeté l'émoi, mardi après-midi, dans le quartier du boulevard de Beaurepaire. C'est a l'estaminet de M. Arth. Coppens, situé rue Kellermann, que cette catastrophe s'est produite. La familie du cabaretier se compose du mari, agé de 38 ans- de la femme, Ce'line Blondeau, 32 ans, et dé trois enfants. Les deux plus age's étaient a a 1 école, seule la petit Simonne, une fillette de 26 mois, se trouvait a Ja maison oü était également une couturière, employée par la cabaretière, Mme Roussel.née RosineDuboi: 66 ans. demeurant en logement chez M. Cfi Holvoete, boucher, rue Beauxmarchais 3^ ainsi qu'une jeune bonne, Jeanne Vanden berghe, agée de 12 ans 1/». Depuis huit jouré seulement, la fillette avait été confiée k Mm Coppens. me Mardi après-midi, Mme Coppens avaitrectl la visite de deux soeurs venues de St Lé Vers quatre heures et de mie, comme til» se disposaient a partir, la cabaretière v0ul leur offrir du café et sortit dans son amê^ cour pour allumer une poêle placé sur ranB|" de la muraille. 8 Que s est-il passé a ce moment SeuL J cabaretière, qui se trouvait a la cour' sait exactement, mais la malheureuse femme dont l'état de prostration est extréme, n'a e re interrogée encore. L'opinion'la pl^ admise, qui circulait dans la foule accoiirueè l'estaminet, était qu'elle avait dü verser d pélrole sur le recipient avait flammes. M. Coppens, d'autre part, donne Une version differente. «Après avoir allume' son poele, dit-i avcc du papier et du bois ma femme voulut se servjr d'une longue broche qui etait appuye'econtre le mur. Au mom! de la prendre, l'extrèmiié supérieure du manche heurta un large bidon pètrok- placé sur un planche au-dessus d 1 poêle I e - dent tomba sur le foyer, prit feuTmmédS ment, et presque aussitót une fortedétonation se fit entendre. Et quelques secondes les vetements de ma femme prirent feu et elle tf p.éc,pita dans la cuisine" cherch nt du s cours. Pres de la porte, elle se jeta sur L premiere persoone anVII»»a a éplucher des po mm es de^t'e'rnn ents de la fillette p tour. La petite Simonne e sa mère, U pour I acnver, et qUe le explosé au contact des premiere persoone qu'elle rencontra. C èta la servan.e, Jeanne Van denberghe, occupée pommes de terre. Bieniór l« vetements de la fillette prennent feu a 1 tour La pe.ite Sim„„„eP pre» des, 4 peri- ivoy4 ne Pourrait retraêer les peties. M. Coppens raconte alors qu'il se trou vait a 1 etage au moment oü il entendit I explosion. Parvenu au reZ-de chaussée vit sa femme, sa Sella,,e e, sa b„„„e p.Sr la mataon en tons sens, ainsi ,„e del L'une des belles-soeurs voulut venir en aide maïs elle dut se 1 éfugier dans la cuisine pour eT'tutrë1ïur0na e°fant Pr,t feu e'galëment. L autre sceur, a ce moment, reievait dans la maison la vieille couturière, Mm Rous- selle, qui-dans la bousculade, avait été proie tee par terre, se brisant la jambe gauche M Coppens allait d'une des victime lrf^riaC es vêtements, se brülant lui-même aux mains et ne parvenant point purent aiusi a ai rêter les flammes. .Malgré son épouvante, Coppens ou- lui il -rue en P°ussant devant elle sa fillette euvironnée de flammes elle senfuitvers l'estaminet contigu de M Fr-in gom Deproost. u M Dujardin arracha les vêtements de M"'« Coppens tandis que M Deproost envelop- pait la fillette de sa wassingue De son 'öté, Mme Deprooot aspergeait d'eau les deux victimes. Les flammes être éteintes. Les sauveteurs pénétrèrentalors dans 1 es- tauunet Coppens. lis apergurent la servants dans un coin serrée entre une table et un mur, ies traits coutractés, complètement devetue et le corps noirci par ies 'brülures. Ln reste de corsage brülait encore a hau- teur de la poitrine. Us 1' arrachèrent et la jeuue fille se. précipita dans la rue, et se rcfugia dans la peignage de Beaurepaire, situe en face de l'estaminet. Des ouvrier magons et le concierge ac- coururent vers elle et la transportèrent chez VI. Coppens, oü elle fut étendue sur des toi- les dans la cour et aspergée d' eau. Un docteur qui avait été mandé fit les constatations suivantes La servarite brülures du trosième degré, drs pieds a la fete chair calcinée au ventre danger ue mort immédiat. La pauvre fillette a ete transportée dans un état désespóré a 1 hopital de la Fraternité' La petite Simonne brülures du deuxième et troisieme degré sur différentes parties du corps; danger de mort, mais état non déses- pere. Mme Coppens brulures du deuxième et troisième degre au bras droit. M. Coppens brülures aux deux mains. M. Dujardin b ülure; aux deux mains et aux deux avant-bras. Une sceur de la cabaretière: brüluressupcr- ficieiles a la face et son petite bébé, brülu res superficielles aux mains. Uue enquête est ou verte pour établir les causes de ce terrible accident. Ainsi qu on pouvait malheureusement le prevoir, les deux principales victimes du ter rible accident qui a eu pour tbe'ltre un esta- minet de la rue Kellermann, mardi après- midi, n ont pas tardea succomber aux hor ribles brülures qu'elles avaient regues. L enfant de M. et Mme Coppens-Blondeau a petite bimone, agée de 26 mois, est morte la premiere, mercredi matin, a ur.e heure et demie, au domicile de ses parents. Quant a la petite bonne de M. et Mme Coppens, Jeanne Vandenberghe, agée de 12 ans. qui avait été la plus grièvement brülée, elle a expire', un peu avant six heures du matin, en présence des membres de sa famil- e qui étaient venus de bonne heure a son chevet, a l'hópital de la Fraternité Dans les dernières heures, les forces de la mort bonde s épuisant, se.s souffrances avaient été moins atroces. ;C

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 2