AU BON mod DENTISTE MEYER BISCUITS PAREIN L'Exposition des A rts et Métiers a Ypres Le jubilé du Révérend Père Hyacinthe A propos du legs Merghelynck Nécrologie ^horticulture et les jeunes filles Pour cause (TagraniLssements Liquidation Générale Une rencontre de trains sur la ligne Liége-Visé boulevard, dont la largeur doit rester de to miiru. Cette convention cat approuvée. Le Coosail donse Tautorisstion pour la miac ea rente au prix de 10 franca le metre carré d'ua terrain de i5 metres de longueur sur unc profondcur de 3o metre*, sis boule vard ée ia Station. Le Conseil communal autorise les Hospices civils k vendre sous certaines conditions, un terrain Porte des Récollets et un autre terrain de 17S metres carrés, Chaussée de Menin. Le Conseil communal émet un avis favora ble au transfert du bail d'une ferme k Dickebuach, propriété du Bureau de Bienfai- aance. M. Sobry demande la parole pour une motion spéciale. II rappelle les instances faites k différentes reprises par le Conseil communal pour l'achèvement du canal. Déjk en 1129 un vceu fut émis.et renouvelé ca tS3< k S. M. Léopold I, après des instan ces diverses une société obtint la concession du canal en 1861, mais dix ans après elle dut cesser lea travaux; après de multiples demar ches lc rachat du canal se fit en i186 et les travaux reprirent lorsqu'en 1893 l'effondre- ment du canal arrêta tout. Nous avons appris maintenant, que le ministre des Travaux publics est d'avis de faire reprendre les travaux et organise ai cette fin un concours pour le meilleur projet d'achèvement du tunnel et du canal. Je pro pose afin d'activcr la reprise des travaux d'achèvement, de fonder un Comité d'études comprenant tous les bourgmestres des communes intéressées. Ensuite comme la ville d'Tpres a toujours été reconnaissante envers les personnes qui ont défendu ses intéréts, ainsi qu'en témoi- gnent la statue d'Alphonse Vandenpeere- boom, la plaque Chantrell k la gare, la plaque Jules Vandenpeereboom li la poste, je voudrais qu'on decide dès a présent qu'il sera donné un témoignage de reconnaissance au ministre qui fera achever le canal. M Sobry insiste encore sur l'utilité du canal,qui reliera la mer du Nord la Sambre, la Meuse, l'Ourthe, la Vesdre et les canaux du Nord de la France. Mle Bourgmestre répond qu'il ne voit pas posaibilitéde réunir tous les bourgmestres des communos, qui ont intérêt au canal, surtouts'il faut aller jusqu'k la Sambre, la Meuse, etc. S'il ne s'agit que des bourg mestres de l'arrondissement, il n'y a que ceux d'Ypres, Hollebeke. Houthem et peut- étre Comines. La chose n'aurait peut-être pas grand effet. Quant au témoignage de reconnaissance li rendre, attendons d'abord l'achèvement. Pour le moment, émettons le voeu de voir une prompte exécution des travaux annon ces. Cet achèvement rentre d'ailleurs dans les vues de tous nos concitoyens, adversaires comme amis politiques. Ces derniers ont récemment, a propos d'un cortège, exposés leur manière de voir; ce que personnellement j'ai regardé de trés bon oeil. Dans un entretien que je viens d'avo:r avec le ministre compétent, celui ci m'a assuré que les travaux seraient entrepris et exécutés dans le courant de l'année prochaine, un ingénieur spécial en serait chargé. J'ai d'ailleurs fait comprendre qu'on doit faire quelque chose pour les petits arrondisse- ments et que si on les négligé encore, les députés de ces petits arrondissements auront leur devoir tout tracé. Je propose done en transmettant la motion de M. Sobry d'émettre le vceu que M. le Ministre ne fasse plus la promesse de faire achever le canal maïs tienne la parole qu'il a donnée a ce sujet. Les coriseillers, k l'unanimité, approuvent la proposition du bourgmestre. La séance est levée a six heures. V Ce n'est pas sans une certaine hésitation que nous nous hasardons k coucher sur le papiar quelques notes hktives au sujet de la brillante exposition des Arts et Métiers Yprois organisée par le Burgersbond. Tout d'abord il faudrait pouvoir exprimer l'émotion ressentie dès la première entrée dans la grandiose salie des Halles, cadre magnifique, qui ne contribue pas peu au succes de l'exposition. Ensuite il faudrait pouvoir dire l'impression produite tant par l'arrangement merveilleux et artistique que par la disposition délicate et soignée des stands aussi nombreux que choisis. Enfin il faudrait pouvoir rendre dans la juste mesure k tout seigneur tout honneur, a César ce qui revient k César et k chacun sa part d'éloges. Heureusement cette tkche ne nous incombe pas un jury spécial sousla présidsnee de M. E. Fraeys, échevin des beaux arts, a pour mission délicate et difficile de juger les travaux exposés et de récompenser le mérite de l'ceuvre des exposants. Qu'il nous soit permis avant de parler de l'exposition elle-même, de féliciter chaleu- reusement le Burgersbond de son initiative et de la manière dont il a réussi, dès la pre- mièrsfois, k exécuter un projet audacieux peut-étre, mais incontestablement utile aux exposants et a toute la population. II y a lieu de présenter des félicitations toutes spé- cialesk Monsieur l'avocat Begerem,président du Burgersbond et du comité organisateur, l'kme de l'ceuvre de l'exposition, k Monsieur l'ingénieur-architecte J. Cooomans qui en fut la cheville ouvrière et au secrétaire actif et dévoué Monsieur Léon Dumélie. Par toute la ville, il n'y a qu'une voix unanime d'éloge et d'admiration. Le Burgersbond k peine né, a fait preuve de vie... et de vie pratique, entreprenante et pleine de promesses. L'Exposition est pour le Burgersbond un baptême de gloire. Indubitablement l'ceuvre du Burgersbond se poursuivra, s'élargira, s'étendra pour le grand bien social et moral de ses membres toujours plus nombreux. L'Exposition des Arts et Métiers Yprois n'est pas qu'un brillant feu d'artifice qui éclate soudainementdiset parait tout aussiiöl, elle constitue un enseigement durable dont les lemons pratiques profiteront a tous pour l'avenir. Les milliers de visiteurs qui se pressent dans les salles peuvent constater de visu ce que peuvent produire les métiers Yprois et en conclure efficacement que ce n'est pas besoin de quitter la ville, d'aller chercher ailleurs, dans la capitale ou d'autres grandes villes pour trouver des objets d'art, des objets de luxe et des objets de première nécessité, de toute première qualité, d'un goüt sür et d'un prix parfaitement en rapport et abordable. Les exposants et gens de métier peuvent étudier, comparer et en venir a des conclu sions pratiques qui les engageront a se per- fectionner encore et toujours tant pour leur propre profit que pour le bon renom des métiers Yprois et de la ville. L'Exposition disons-nous est riche en lemons. Elle ne contribue pas peu k l'éducation de la masse. Elle apprend qua dans la pres- que totalité des métiers l'art est inseparable du métier lui-même que l'art veritable n'existc que pour autant qu'il trouve son application dans le métier que l'art est essentiellement décoratif,appliqué,industriel, qu'il est une manifestation de l'industrie hu maine, déterminée par une fin sensible ef dirigée par un besoin d'idéal. L'Exposition apprend encore que l'art ne constitue pas le monopole d'une élite l'art est a tous, aux petits aussi bien qu'aux grands, aux pauvres aussi bien qu'aux riches, au peuple et a la petite bourgeoisie aussi bien qn'aux classes élevées. L'art vrai doit répondre a la nature, a nos sens, k notre esprit, a notre cceur. L'art vrai doit être populaire c. a. d. qu il doit non seulement être accessible a la masse, mais pénétrer chez elle, la saisir dans cha cun de ses actes, la rencontrer dans chacune de ses pensées et finir par la régir dans tous ses sentiments. Dans cet ordre d'idées nous aurions aimé de voir i l'exposition quelques objets artis- tiques sans luxe et prétention, quelques productions et quelques meubles d'un bas prix, destines a l usage de la petite bourgeoi sie voire même du peuple. Mais nous tiendrons pour plus tard les quelques remarques critiques que le comité organisateur nous permettra certainement de lui présenter. Quant aux exposants et objets exposés... nous en trouvons de tous les métiers,de tous les goüts. Tout d'abord les deux splendides stands Hoflack et ViaeneetDoom pour le mon tage, nickelage et émaillage des vélos. En face la coquette exposition de la Société Flandria pour la fabrication de sacs en papier. Au milieu entourée de verdure l'élé- gante vitrine de M. Goethals coiffeur-perru- quier. Plus loin la riche exposition de Cannes et de parapluies de lamaison Bultiauw, celle de képis de M.Corneillie, celle de couleurs et vernis de la maison Dambre et Van Neste, et celle d'objets en cuivre de M. H. Desmedt. Le chalet fleuri de MM. H. et JCasier mérite une attention spéciale, les étalages de chaussures des maisons Alphons Riem- Ver- helst, Arthur Didier, Prosper Versaevel et Eugène Wenes, et de fins sabots ouvragés de M. Collet, constituent un des attraits de l'exposition. Nous faisons remarquer les comparti- ments de broderies de Mile Priem et de Miles Knockaert, le compartiment de cos tumes pour hommes de la maison Lamoot, ies compartiments de verreries et vitraux dart de MM. ClynckemailleSpilliaert et Tavernier. Le remarquable compartiment des forge- rons arrangé par Messieurs E. Delhoor, G. Delahaye, A, Desramault, Cuvelie- Peperstraeie, U. Clement et Baekelandt. Les salons de photographie artistique des maisons Antony-P'ermeke et Duhameeuw. Nous n'oublions pas le tonnelier M. Gouwy, le forgeron, M. Deconinck, les charrons, M. Vlaminck et M. V. Delahaye, les marbriers, M. Candeel et M. Durein, le plombier, M. Lalou, les selliers M. Van- neste etM. Wallaert-Swekels, les biscuitiers Yp-ois, M. Joos-Breyne, et M. Van Besien l'imprimeur Af. G. Bras-Tavernier et le couvreur M, Degrou- Quelques objets variés: un dessin de MM, Decadt, une couveuse nouveau systême de M. G. Didier, les crucifix de M. E. Ker- rinckx et de M.Peeters attirent aussi l'atten- tion des visiteurs. II faut mentionner spécialement les trois stands des tapissiers MM. PercqueMortier et Desalmon; la superbe exposition des ornements d'Eglise de M. Demeere-Van Ryckeghem, celle des peintres MM. Bryon peintre dessinateur de premier talent, De- groote, le professeur distingué, Beirnaert peintre bien connu, Monie\ et Ghysel. Enfin l'exposition de meubles et ouvrages en bois.et menuiserie-ébénisterie, sculpture. Les expo sants de cette catégorie étaient les plus nom breux, nous avons rencontré MM. H.Fiers, L. Coffyn, DewildeE. Ferrand, C. D'Haene, A. Pauwels, A. Mahieu et fils, Procureur, D'Haene père, M. D'Haene, MonfluCornillieE. Coffyn, Flamant, Liegeois, Spilliaert, et Vanbleu. Nous avons fait la simple énumération des exposantsnous réservant de revenir plus tard sur les oeuvres qu'ils ont exposés. II faut les louer tous d'avoir répondu a l'appel du Burgersbondet coopéré au succès de la brillante exposition. Un examen critique de leurs ouvrages ne permet certes pas de décerner a tous les mêmes éloges. Quoi qu'il en soit, les oeuvres meritants sont nombreux et k notre avis le jury n'a pas eu la besogne facile pour l'attribution des prix «et des distinctions. Un compartiment spécial est reservé aux meilleures oeuvres des élèves de l'école industrielle d'Ypres. Les ouvrages exposés font honneur aux élèves, a leurs maitres et k leur digne directeur M. l'ingénieur J. Coomans. Nous en reparlerons. Dès notre première visite, l'exposition fut une révélation, nos visites successives furent autant de régals réservant chaque fois de nouvelles surprises. Quand l'exposition fermera ses portes il y aura, a n'en pas douter un cri de regret, mais on se cousolera a 1 idéé que cette première entreprise sera suivie de toute une série d'expositions subséquen tes. II ne peut en être autrement que le Burgersbond nous permette de le dire et d'exprimer l'espoir d'entendre son comité décider que les expositions d'arts et de métiers Yprois seront pour le moins triënna les. X. Y. Z. CONCOURS DE CHËVRES Le concours organise par la Fédération des Syndicate d'élevage caprins del'arrondis- sement d'Ypres, a eu lieu Is jeudi de la Tuindag, au milieu d'une grande affluence L antique marchó au bótail offrait un aspect des plus pittoresques, et le succès a été grand. Environ sept cent chèvres, ces vaches du pauvre, comme on les appelle si justement, ont pris part au concours. Le jury a eu fort k faire pour décerner les prix, les beaux spécimeos étant nombreux. Ce concours qui devient traditionnel pen dant la fête communale d'Ypres mérite tous les encouragements et il importe de féliciter 1 Administration communale et les organisa- teurs du concours pour ce succès sans pré cédent. LA SOCIÉTÉ constituée fout récemment par un groupe d'anciens militaires, a fait sa première sortie a l'occasion de la remise des insignes de la présidence k M. O. Houzé. Les adherents sont déja fort nombreux et 1'on peut prévoir qu'il sera double pour l'an prochain. Mardi dernier a été célébré en grande so- lennité au Couvent des RR. PP. Carmes Déchaussés le jubilé de cinquante ans de vie religieuse du R. P, Hyacinthe, si favo- blement connu et apprécié par plusieurs générations Yproises Un grand nombre d'amis du véne'ré Carme ont tenu k prendre part a la belle cérémonie jubllaire. Nos sincères félicitations au R. P. Hya cinthe. Que Dieu le garde encore longtemps parmi nous. Le vieux du Progrès a trouvé une perle, et il la sert a ses amis, y compris la familie de M.Merghelynck. Savez-vous pourquoi M.Arth. Merghelynck n'a pas légué son Hótsl-Musée 4 la ville d'Ypres Paree qu'il était brouillé avec ses prochesf Paree qu'il avait, par écrit, renoncé a toutes ses vieilles amitiés Non mais pour faire piece a M.Colaert, pour bien lui marquer sa mésestime. Or, le Progrès sait que M. Colaert avait, dans la mesure du possible, donné satisfac tion a certains désirs exprimés par M. Mer ghelynck et si quelqu'un pouvait espérer que, dans son testament, M. Merghelynck songeat k sa ville natale, c'était précisément le Bourgmestre actuel de la ville d'Ypres. Mais M. Merghelynck avait des idéés personnelles, des goüts personnels, disons aussi des caprices tout-a-fait personnels. Si M. Colaert les avait suivis, e'est alors que le Progrès eut jeté des cris et des sottises il en a l'habitude k la tête de notre Bourg mestre. M. Arthur Merghelynck a agi vis-a-vis de la ville d'Ypres, comme il l'a fait vis-a-vis de ses parents. Qu'en peut M. Colaert Qu'en peut la familie du défunt Mais M. Colaert est un adversaire politi que du Progrès et le confrère doctrinaiie trouve bon de distiller, contrelui, même le fiel qui se trouve dans les foies (ksséchés. M. Colaert ne s'en portera pas plus mal. 11 sedira sans doute que la lecjon que le Pro grès daigne lui faire a été administrée a celui qui ladonne, avec cette difference se 1- lement qu'eile l'a été par d'autres. Le Progrès a copié dans lePetit Beige un article au sujet de M. Arthur Merghelynck. Comme le fait remarquer le Progrès, l'article est de M. Dumont Welden et le Petit Beige n'a fait que le copier. Nous est avis que le Progrès eut mieux fait de ne paB reproduire l'article en question Si l'on peut excuser M. Dumont- Welden En Province st le Petit Beige, il n'en est pas de même du Progrès, qui pendant la vie de M. Merghelynck, avait beaucoup d'égards pour lui, et lui devait même certaine re connaissance. «■■HaKs&MBHSsaaBBtBsaanaraaHaEBUssfiiSËKss! Dimanche dernier, 2 Aoüt, est mort a l'Hópital militaire de Bruxelles, notre jeune concitoyen M. Achille Cilor, fils d'Emiie et de Marie Carre, qui uaquit a Ypres le 18 fèvrier 1889. Dès son premier age Achille se distingua par une grande aménité et douceur de carac- tère qui lui conciiièrent l'affectiou de tous ses camarades. II se fit de nombreux amis a l'école S. Michel et au Collége S. Vincent de Paul, oü ses nobles-.sentiments lui valurent l'estime générale. Achille manifesta dès sa plus tendre enfance un goüt tout particulier pour la mu sique, et a lage oü tant d'autres enfants s'adonnent k leurs joyeux ébats, il fréqueu- tait, tout petit encore, les cours de l'école de musique, dont il resta toujours Télève le piusassidu.etil eu devintundessujetslesplus distingués. II n'avait pas fait sa première communion encore, que déja il faisait partie de l'Harmouie communale. Achille n avait qu'un seul but et ne rêvait qu'une seule chose: faire dans la musique sa future carrière. La musique! mais c'était toute Inspiration de sen ame et le rêve de sa vie A peine avait-il achevé ses études au collége, que déjk il songeait a suivre les cours du conservatoire, et dans cette inten tion il entra dans le corps des (grenadiers k Bruxelles. Entré le 4 Mars 1907, il fut admis déja le lr Avril suivant, comme membre effectif de la célèbre phalange musicale des Grenadiers. Le lr Septembre, xl était admis a suivre les cours de musique au conserva toire. II n'a pas fallu beaucoup de temps a ses neuveaux Professeurs et a son Directeur, M. Lecat, pour reconnaitre ies brillantes dispo sitions musicale8 de leur jeu ne éiève, a qui ill osaieut prédire un brillant avenir. Achille conserve toujours un goüt tout particulier pour la musique religieuse qui fit le charme de son enfance et de sajeunesse. A l'kge de 7 ans il était chantre 4 l eglise St. Jacques. A Bruxelles, il prêta son talent et sa voix chaque Dimanche, a l'église si fréquentée des Pères Redemptoristes. II n'y manqua jamais. Le grenadier chantre était connu de l'auditoire. Achille est resté au Corps des Grenadiers ce qu'il fut toujours a Ypres,un jeune homrae au caractère agréable, ouvert et sincère, et e'est avec uue douleur bien profoude que ses camarades apprirent la nouvelle de sa mala- die qui fut bien courte, et ceile de sa mort. Achille était atteint d'une pneumonie, mal qui ne pardonna pas. Il est mort comme il avait vécu, en vaillant chrétien, après avoir re$u les derniers sacrements dans des senti ments d'une foi profoude et d'une piété ardente. Les obsèques ont été célébrées Mardi après midi. Les absoutesont étéchaotéesparM. l'abbé Vansoom, AumSnier militaire. A la sortie de 1 eglise de l'Höpital militaire M. Lecat,Directeur de la musique des grena diers, retraca entermesémus en présence de tous ses compagnons enplenrs, les débuts de la carrière musicale du jeune homme, que la mort enleva si töt,débuts qui faisaient conce- voir de si brillantes espérances pour l'avenir. Le deuil était conduit par le père qui était accompagné de quelques amis d'enfance d'Achille, de son ancien Directeur et de son Professeur M. Siroux, qui te us avaient tenu k rendre un dernier hommage a la dépouille mortelle d'un ami enlevé si jeune a leur affsetion. Au cimetière d'Ixelles, devant la tombe ouverte, le Directeur de la Société Chorale «Cecilia- dit un dernier adieu au plus jeune membre de la société et présenta ses doléan- ces émues, au père et a la familie plougée dans le deuil. Nous présentons au père si rudement éprouvé et a la familie nos bien sincères condoléances. Achille, repose en paix et au revoir au ciel. L'émineüt directeur général de i' office rural, M. Proot, songe a créer dans lespen- sionnats et les maisons d'éducation pour filles un enseignement de l'honiculture et de l'aviculture. Le but visé est un but émi- nemment socialrappi-ocher les jeunes filles aisées des jeune3 filles pauvres, faire des premières les monitrices des secondes et donneraux unes comme aux autres le goüt des choses de la campagne. Les jeunes pay- sannes deviendront ainsi des ménagère?, connaissant suffisamment la profession hor- ticole pour pouvoir en vivre d'autres reste- ront au service des dames de la bourgeoisie et pourront, aussi bien que d'babiles jardi- uiers, entreteixir les jardins et fleurir les habitations de leurs obktelaines. Un premier essai, dans cet ordre d'idées, sera tenté par l'Office rural avec le concours des Dames de la Sainte Familie qui dirigent k. Heimet un pensionnat de jeunes filles au- quel est annexée une école professionnelle ouverte aux enfants pauvres des maraichers de la région. Et l'on fera probablement la même chose a Overyssche et a Héverlé oü existent des écoles ménagères permanentes. Ceci sans préjudice pour les autres établis sement! dïnstruction qui iutroduiraient une demande aux mêmes fins et qui présente- raient les conditions requises, c'est-a-dire qui posséderaient un verger, un potager et des mattresses capables de contribuer d'une facon sérieuse a l'enseignement. Ds son cöté, l'Office rural apportera le concours de ses conférenciers. Parallèlement a l'enseignement de l'hor- ticulture, ces conféienciers donneront des lemons d'aviculture qui permettront aux jeunes pensionnaires et jeunes paysannes de tirer plus tard le meilleur parti d'une basse cour et d'y trouver maintes distractions. Afin d'éviter la détérioration des Marchandises Lundi 10 Aout et jours suivants Habuis de 50 a 70 p. c. Nombreux blessés Liége, 7 aoüt, vers 9 1/2 du soir, uxx train direct de marchandises Liége-Visé a tampon- né le train de voyageurs 969, k la halte de Sarolay prés d'Argenteau. Le chef-garde Jacquemin, du train 969 venait de donner le signal du départ lorsque le train de marchandises vint se jeter sur l'arrière du train de voyageurs, le fourgon d'arrière fut entièreraent détruit. Tous les butoirs furent orisés, les vitres volèrent en éclats, et la caisse d'une voiture de troisième fut détachée de son chkssis. Du choc, les voyageurs furent lancés violemment contre les parois et les banquet tes quelques-uns furent contusionnés, un habitant de Hermalle, M. Bostin a été blessé aux jambes, le chef-garde Jacquemin qui a été projeté sur le sol se plaint de douleurs internes. Le machiniste Hallet lancé contre ses leviers s'est fracture' plusieurs cotes, de plus il a été fortement brülé aux mains. Enfin 1 avant de la machine du train de marchandises a été éventré. Si le mécanicien du train tamponneur n avait pas serré les freins aussitöt qu'il a pu et réduit la Vitesse de son train, il se fut produit une véritable catastrophe. La circulation a été entravée pendant 3 heures. On 9 pu déblayer une voie pour per- rnettre le passage des premiers trains. Jeudi matin, tout était terminé. On nous prie d'annoncer que le de Courtrai sera absent jusqu'au 10 Septembre, GRANDS MAGASINS DE NOUVEAUTÉS RUE NEUVE BRUXELLES

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 2