CÖNC T T
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Gffd&xiQüEÏP8Q S
Samedi 15 out iy08
10 centimes le
43 Annee N° 441 5
invasion des rnoustiques
i e Diuiénèfe
de la Tuindag
XPO ITI;)N
dès rts et Métiers a Ypie>
II
a
Ou s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et k tons les bureaux de poste du royanme.
SAMEDI 15 AOUT 1908
!ié<OQX3
JOUR
D'YPRES
©rgane Gatho'Jque
de "Arrondissement
Le Jcnrnal d'Ypres parait une fois par semaine.
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par a 1 pour tout le pays
pour l'étranger le port en sus.
Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre.
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Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans Ie corps du journal 3o centimes
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10francs les cent exemplsires.
Pour les annonces de Fiance et de Belgique (èxcepté les deux Flandres) s'adresser k VAgm&S
tlavasBruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
(assomption)
midi, Grand'Place
par la
FANFARE ROYALE
Direction de Af. L. Arschodt
PROGRAMME
1. Défilé des Nations, Marche
Louis Frémaux
2. Terpsis, Fantaisie Ballet Jeai Heymans
3. Doux revoir, Valse lente
soliste M. Ernest Wenes XXX
4 Fantaisie sur l'opéra
Der Freischutz Weber
Herleving onzer volksliederen (redeman ié)
Louis Arschodt
aTuindagliedje
b/ Het lied der Vlamingen
c/ Beiaardlied
d/ Arteveldelied
e/ Slotzang der Cantate
Vlaanderen Osc. Roels
f/ Belgisch volkslied Van Campenhout
P. Benoit
Gevaert
Le moustique est l'insecte le p us insup
portable que l'on puisse imagiii r. 1! est
agaijant, énervant, bien autrement que la
mouche, qui l'est déja et il est malfaisant et
méchant. Son siffLment finit pat rend re
malade et sa p qüre est cuisante..
11 en existe plusieurs espèces cede qui
sévit dans nos régions est appelée -• ennx
Ces rnoustiques finissent par vous coinmuni
quer unesorte de fièvre nerveuse.
En 1907, c'était un vrai fléau et cei tains
villages ont vraiment souffert.On était obligé
de fermer ses portes et ses fenêtres dès la
tombée du jour et malgré tout, ces fcêtes
insupportables se faufilaient partoui. On en
trouvait par douzaiues dans les cbambres a
coucher, accrochées aux muradles, aux
rideaux, aux tentures. Si l'on ou^rait une
fenêtie pour respirer, elies pénétraient
aussitotetse cachaient dans les anfractuosi-
tés des appartements. La lumière assurément
les attire, mais pas autant qu on le suppose.
J'ai personntllement essayé de tout pour
m'en débarrasser, sans grand succes, etj'ai
pu constater ainsi que la lumière dans les
appartements les laissait dans leur cachette.
On éteignait, on pensait qu'aucun insecte,
après un examen attentif, ne restait vivant
dans la pièce. Au bout d'un quart ü'beure un
moustique faisait entendre son sifflement
dans l'obscurité. Et sans se tromper, il se
dirigeait vers sa victime, et avec une rapidité
d'une flèche, il piqua.t sa trompe dans la
peau. On rallumait. On le cherchait, on le
tuait. Après celui la un autre et ainsi pius
d'une douzaine quelquefois dans une
chambre oü on les avait recherchés sérieuse-
ment. Ces bestioles crueües faisaient le mort,
puis, toute lumière éteinte, tombaierit sur
leur victime. J'en ai vu, rapporte Heun de
Parville,essayer de piquer leur proie derrière
une moustiquidre.
Dormez done ainsi entoursé! Le sifflement,
la piqüre renouvelée mettent les gens ner-
veux dans un état lamentable. Je comprends
que beaueoup se décident a céder la place a
ces bêtes énervantes. Et les enfants, ces
pauvres enfants a la peau tendre, sont litté-
ralement dévorés par cette horde malfai-
sante. Le visage, les bras et les mains sont
couverts de piqüres douloureuses. Le som
meil et impossible est finalement la santé
générale est atteinte.
La femelle du moustique pond ses mufs
a la surface de l'eau stagnante. Les oeufs
closent généralement deux ou trois jours
après la ponte. On voit la larv suspendue
dans l'eau, verticalement pour le culex,
horizontalement pour l'anopbèle. Ces la ves
se rencontrent surtout dans les eaux putrides,
dans les amas occasionnels d'eau, dans les
ornières, dans les vieux récipier.ls.'etc. Au
bout de vingt a vingt ci q jours dans ros
climats,les larves passent a l e t V nymphe,
LQnveloppe crève sur le dos l'insecte
rediesse la tête, riégage ses ailes 1 pose 'sur
l'eau ses pattcs.
Aux premiers froids. les fem s quittent
l'eau et se cachent dans les appartements,
dans les caves, les anfractuosbés passent
l'hiver immobiles et sans prendre de nourri-
ture. Aux premiers jours du prirtemps, elles
quittent leurs cachettes pour s'envoler dans
les appartements, chercher le sang de leurs
victim s; dies s'en vont a l'eau et y déposent
leurs oeufs arrivés a inaturité. Oe explique
par le mode de génération de l'insecte et par
ses mceurs l'habitude que les naturalistes ont
de conseiller de tuer les larves pour se débar
rasser des rnoustiques. Un peu de pétrole jeté
sur l'eau recouvre le liquide et empêche la
communication avec i'alr. La larve ne peut
plus respirer.
Les femelles sont seules a redouter; avant
de déposes leurs oeufs, elles se gorgent de
sang. Les males se nourrissent surtout du
sue des fleurs et des fruits.
On conijoit cómbien le problème de la
destruction des rnoustiques est difficile et
important. Une seuL femelle de moustique
anophèle, d'apiès M. Blirqmet en ci.culation
3i mtllionsjdcfemelles ctles femèli s d'autres
espéces cotnme les culex eugendrent l mil
lion de milliards dé femelles. La chasse
isolée de ces insectes restè done tien insuf-
fisante pour leur destruction.
Oa doit évidemment surveiller les eaux
stagiianteSj les endroits hutnides glans les
caves,U-s gouttièr-.-s, les toiiures,- les terrasses
les bassins. On a prétendu que les poissons,
les cyprins rouges notamm se nourri-
raiefit de larves et de nymphes, Nous ne
croyons pas plus a ces affirmations qu'a
Faction des libellules qui dévoreraient les j
jeunts rnoustiques. Maïs dans toute cavité, j
dans les mares, les bassins, il est tout indi- i
qué lie jeter a la surface de l'eau du pétrole,
de l'huile de palme, de l'essence de téreben-
thine.
On prétendquecertainsvégétaux éloignent
les rnoustiques. Parexemple, les plantations
d'eucalyptus, les plants de ricins. On a j
conseillé de placer, lesojr, prés des maisons,
des lampes sur des assieites contenant du
pétrole. Les rnoustiques.attirés pa: la lumière,
tomberaient dans l'assiette et seraient asphy
xies. Aux colonics, M Blin. en service a 1
ployé un yentilateur n par le courant
él' ctrique et ne dóp- ïisaht que quelques
cent'mes a l'heure. Dn se servirait de
même des ventilateurs qui l'ouctionnent
avec des ta uvement» d horlogerie. Les
moustiqu. s ne se som pas habitués a ce
régime et j'011 ai été enlia débarrassé.
Quant aux piqüres 1 mei fleur rnoyen de
calmer ie |türit et d'arfêter tout p énomène
i: fectieux, c'est d'uur-ti lts LprOefiëtés
antiseptiques et caustiqu s de l'iode. On fait
des atiouchements av< c<!- la tei ure d'iode.
MGlatard, d Or n, pour obtenir une
action plus ènergique, reinplace ia teinture
d'iod par la solution d'iode dan l'acétone,
solution déja employeedans le traitement
d<s furondes. Iode niétaliique, 4 grammes
acétone, 10 gr. A appuqm r avec un pinceau.
Voila en raccourci tout ce que je sais sur
les rnoustiques. Ces igm s' suffiront, pour
montrer que le problème de leur destruction
n'est pas commode et qu'il est difficile de
répondre d'un mot a crux qui ne cessent de
demander Débarrasse\-nous des mous-
ttques
L' second Dimanche traditionnel de
nolre Jiermesse, si counu des environs, a
am ené une f'oule énorme grace au temps fa
vorable et aux festivi.és inédites annoncées
au programme.
C était en effet un genre to t nouveau pour
Ypres quo la Grande Fêle Acrobatique de
l'apiès midi et la Grande Fête de Nuit
doi ée a 9 h. du soir.
A 4 heures de.T'après midi, la Place Van
deupeereboom est transformée en un vast
cirque du monde a toutes les fenêtres, föule
dans l'enceinte réservée, des milliers de per-
sonues sur la vaste p.ace.
Durant environ trois heures le nombreux
public a applaudi avec nthousiasme,
1 Les frères Lansini, acrobates équili-
bristes de la Scala d' A vers.
2) Les Rémonis dans leurs dislocations
exceutiiquo -comiqdes.
3} M. Kinder 's, ie i des athlètes, équi
Kaotonou a imaginé lev piégesa ooustiques. dbriste de force du cirque Beketow.
Ce sont des trous peu 'inclines dans la terre,
profonds de prés deciuquante c- 'ilimètres
larges de trente centimètres. Fes insectes se
réfugient en grand nombre dans e s trous.
II n'y a plus qua passer, dans ces anfrac-
tuosités artifleielles, une torche enflammée.
A l'intérieur des appartemems, la lutte est
limitée.cmais tout aussi difficiie. .Au point
que souvent on y renonce et .l'on adopth e
moustiquaire et les tissus légers aux fenêtres
et aux portes. Et encore ces filtre* sont sou
vent insuffisants. Nous avons person elle-
ment fait, en Amérique et en France, de
nombreuses expérieuces pour tuei les
rnoustiques. Nous avons expérimenté iss
procédés indiqués, en general saus eif'et. On
a recommandé de placer dans les thambres
a coucher des feuilles de ricio, de l'essence
de térébenthiop, de l'iodoforme, du formol,
des infusions de feuilles de taba'c, de la
menthe poivrée du pétrole 1 On a recom
mandé de s'endufre la peau d odeurs dïverses:
citron, oignon, lavande, etc.; ou encore de
vaseline camphrée, de pommades a base de
chrysant'ème, de pyrèthre, etc. On a próné
le quassia amara, dont la solution, éten ue
sur la peau, éioigneraic les rnoustiques. J'ai
essayé vainement de tous ces procédés, qui
se sont moutrés partout parfaitement medi
ci ces.
Avraidire.ee qui m a le mieux réus i,
e'est Faction d'ua vent s me: r u desus de
raon lit et. conveuaHemeiP placé. Le mou
vement de l air e-t as>ez rapide pour ehassgr
les mou-tiqtit's. Et cè'ux cbne se hasardent
plus dans la zone d'action rle l'appareil. La
méthode peut rendre des services. J 'ai em-
4) Les trois Car lens, lts rois de la force
aux anneaux dargent, du cirque des variétés
de Rotterdam.
5) Dalmarnhy et son nègrecéiènres jon
gleurs comiques du palais d été.
6) Letrio Josbermo 's, les rois du tapis,
merveillenx dans leu' numéro du pont
vivant, du cirque Fchumanii.
7) Les Werd' s Brothers, daas leur numé
ro exCentrique, l'homme qui tombe, de la
Scala d Ostende.
Cette Grande Fête ncrubatique suivie
d'une Pautomine un peu burh que, a dé-
montré lo g and tal nt de ces artistes des
plus grands cirques d l'EuroPè qui y prê-
taient leur i O' cours 11 fait bonneurau Direc-
teui Af Benoit Bredford, impresario a
Bruxelles.
La Grande Fete de nuit, donuée a la
Grand'place avec e concours du Blondin
Américain a été particulièrement brillante.
Notre immense forum, occupé par des
milliers d prois et d etrangers, présentait
un coup d'oeil unique, jamais peut-on dire
ne vit-on plus de monde ré: mi pour assister
k une fête.
Pen lant plus d'uue beure. Af. Mac
Daulay.i tIre - Blondin Américain -> a
émei veillé son public par ses f xercicés aussi
mervei eu.\ qu'audacieüx sur un cable télé-
phonique a 10 metres de hauteuravec cvcle,
bicyclette agrémentés de briljants feux
d artifice.
Les applaudissements enthousiastes après
chaque exercice ont prouvé combien tous les
assistants appréciaient la merveilleuse adres-
se du grand artiste. Nos sincères félicitations
a MMac Dauley et au Directeur M Bred
fort qui a le grand avantage du le po.séder
parmi ses artistes.
Cette brillante.soirée a produit la meiileure
impression et dignement clóturé les belles
festivités de notre Tuindag 1908.
De louies parts arrivent des éloges pour la
belle réussite de toutes ces fêtes, et la popu
lation tout eDtière, sans distinction de parti,
est d'avisque 1 administration communale ct
la Commission des Fêtes méritent les félici
tations et les remerciments de tous leurs con
citoyens.
Lundi passé s'est clöturée la splendide
Exposition des Arts et Métiers Yprois orga-
nisée par le «Burgersbond»
Nousaimonsa revenir quelques instants
>ur cette manifestation dart dont les métiers
Yprois, grace au Burgersbond, tireront le
plus grand profit.
Nous avons dit que la presque totalité
des métiers sont plus ou moins susceptibles
d'être des métiers d'art.
L' rt ne sera vrai que pour autant qu'il
trou era son application aa métier et péne
trera ainsi dans ia vie de l'artisan comme
danscelledu consommateur.
Air.si l art jouera son röle social, ennoblira
les sentiments, épurera les goüts, donnera a
la vie même la plus humble, un rayon de
bonheur, un sourire de beauté, aidera a la
pacification sociale, a l'entente entre les clas
ses de la société. Si lart et le métier doivent
marcher de pair, il faut aussi que les métiers
d'art s entendent entre éux.
Aucun métier d'art ne subsiste par lui
même, pas même le principal: l'architecture.
I.'architecture s'entend a tracer des plans,
a élever des constructions. Pour exécuter
les projets de l'architecte, pour batir des
habitations il faut déja que plusieurs métiers
se comprennent et travaillent la main dans
la main.
Mais la construction une fois élevée il
s'agit de la parfaire, de l'orner. de la peindre
de a meubler. Ici encore il faut l'entente des
métiers pour conscrirele cachet artistique et
l'harmonie entre les parties, pour éviter les
dissonnances et le mauvais goüt.
L'architectur était représentée a l'exposi
tion paries principaux travaux des premiers,
éièves de l'école industrielle d'Ypres.
Lesplanset dessins exposés éta;ent vrai
ment mémoires. Nous y trouvions des
facades de maisons bourgeoises, de maisons
de mattre et de magasins, des projets de
chateaux, des plans pour gare, maison
communale eyiotel des Postes.
Nous tenons a féliciter les acteurs MM.
Maur ce et Omer Dujardin, Hënri Delands-
heere, Dehaene. Emile et Joseph Mahieu.
D'autres éièves de l'école industrielle ont
lait preuve de talent et de goüt en peinture,
sculpture et modelage.
Quand au mobilier, l'exposition présentait
des oeuvres de différents goüts de divers
styles. Le gothique exécuté par M. Hanant
une glacé, des boiseries et des chaises puis
un spécimen de bibliothèque,.., celle ci peut-
être trop ornée et comprenant quelques
partie sans destination
M. Monflu présentait entre autres meubles
des tables genre Louis XV et XVII. A notre
avis le mélange de ces deux styles dans le lit
exposé n était pas a l'avantage du meuble,
quoique le travail de sculpture fut excellent.
Le tableau a coulisse de M. CouilJie était
un modèlede sculpture exécutéepar unemain
süre et habile.
La servante style Louis XVI exécutée par
M. Maurice Dehaene a été admirée a juste
titre.
Quelques heureuses restaurations de mju-
bles p. ex. une table de travail restaurée par
IA. Dehaene: deux meubles restaurés par
M. Van Bleu. Parmi i'un de ceux ci nous
regrettons le ctioix des cuivres et leur appli
cation assez peu soignée.
Les meubles de bureaux exécutés par M.
Joseph Mahieu eurent oeaucoup de succes;
le Dureau-munstre, l'élégaiite uiuliotneque
tournante el les cbaises... ie siéfec de celles ét
devraunt recevoir quelques hcuieus-s có».-
rections.
lei nous aimons a iaire une coiisutation..
L'exposant Mahieu a eu l'heureuse idéé de
s entendre pour la composition de son stand
si simple et si reposam avec Mi Mortier,
tapissier, et M. E. Delhoorlorgeron. Ces
trois exposants out done compns que 1 union
des méuers est nécessaire, qu'aucun n'ex.ste
séparement, que tous aoivent s entendre et
travailier de concert.
Nous voudrions uien qu'a une exposition
prochaine il soit davantage tenu compie de
ce principe et que des douanes de méuers
différents s'entendent pour arauger ici une
chambre de travail, la une chambre acoucher
plus loin un salon... Rourquoi pas ia une
cuisine bourgeoise ou une saile a manger 1
Dans le compartiment des iorgerons nous
remarquions quelques premiers essais de
ferrounerie d aritelsque des Dalustrades pour
balcons, clotures etc., méme des ticurs et
un encrier lieuri. De n'est pas encore la
pertection, maïs si les auteurs veuient sy
meure et conunuer dans cette voie lis par-
viendront cerlainement a se pertecnonncr.
La verreried art a Ypres n est encore qu'au
berceau. C'est un arc difficile- et il laut une
conoaissance séncuse, des principes csscn-
Uels et des notions exaeies ue l'art ei du me
tier... Pour ces exposants aussi nous pouvous
dire que ceux qui veuienl,peuveut, cl que le
temps, i'étude et le traval! aiueront a les
pertecuonner.
Deux compartiments qui eurent de ia
vogue turent ceux des pdoiograpncs...
M. Duhameew exposait des portraits dont
plusieurs etaient des cdets-d'oeuvre ue hue
retouche.
M. Antony, outre qu'il exposait des por»
traits de première valeur, nous lil voir
des phoiograptnes arusuques au charoon
dans tou.es les leintes, des effets de iumiere
et des effets de null qui lont honrieur a leur
auteur. Ajoutons y 1 étude de quelques letes,
et n ouDiions pas les tëies ue deux chiens oien
connus a Ypres.
Si nous devions a nouveau parcourir tous
les stands et parier de l'oeuvre de chaque ex
posant nous rempiinons plus d un journal.
Nous devons nous Dorner.
Pout résumer queiques desiderata
Tout d abord nous téhcnoiis encora ie
Burgersbond et le comité de i'Exposuion,
exprimant 1 espoir de le voir recommencer le
plus tot possiDie, une oeuvre arusuque, pra
tique et éminemment sociale, lout au prolit
de ia bourgeoisie dont le Burgersoond a vah-
lammenl entrepris de delenure les interets.
11 est a espérer que plus d'amateurs cucore
répoildront, une prociiame tois, a une nou
velle invitation du Burgersoond et qu'uae
autre exposition disposera de plus de piace
permettant ainsi d'exposer d'avantage les
objets et les stands afin de facilner ia visite,
l'examen et I'étude. Nous voudrions hien que
ie Burgersbond, qui veut travailier au bien
de tous les bourgeois éiargisse son program-
me d'exposition, ann d'y admettre aussi le
commerce et i'agncuuure.
Nous avons été peiné de ne point rencontrer
a i'exposiuon un compartiment dedenteiies...
le métier d art yprois par excellence mais
on nous a rapporté que .e comité avait mis
tout en oeuvre pour parvenir a ajouter a son
exposition un sIjuu ue linuusuic dcineiiiere.
Malncurcuscuii-i.it n u'a pub rcuss< uaus ses
pouiparieis ct scb cffoiib. tiapeious qu Uuc
p.ocnatne lois le navailUciioS OcüicUieics
Yproiscs tigurera a une place u nouucur.
Enfin nous voudrions plus u apparrat üauS
une inauguration officieile. Les jouruanx ont
annoncé que le Ministre du Travail, M. Hu-