CMAGVIQUE YPKQ-SE
Aulour du legs Merghelynck
Un article de haute portée
Environs d'Ostende
Héception officielle de
M. le baron Huzette
1,'avenir de Ghistelles
DE L'INITIA TIVE.
nos écoles libres pour garfons
k Poperinghe
L'orateur n'en veut pas au commandant
Sander qui est un officier d'élite dune haute
compétence mais il aurait préféré un officier
beige a un officier allemand.
En développant le second point de son
interpellation, l'orateur développe cette these
que le flamand doit être la langue Téhiculaire
de l'enseignement a bord du navire e'cole.
M. Tonnelier defend l'association mariti
me et dit qu'ence moment nous n'avons pas
en Belgique un officier ayant une compétence
suffisante pour la direction d'un navire-école.
M. Hendricks intervient dans le débat. 11
a toute confiance dans l'Association maritime
qui ne demande pas mieux que de disposer
d'éléments exclusivement beiges et qu'elle
pourra le faire a bref délai.
L'orateur ne croit pas, cependant, que Ton
ne trouverait pas parmi nos officiers de
marine un homme capable de commander un
navire-école.
M. Helleputte rappelle dans sa réponse
que la loi a été fort mal comprise par M.
Augusteyns. Elle ne dit pas que les officiers
beiges peuvent être seuls rei^us a bord des
navires beiges. Elle dit que les officiers a
bord des navires beiges doivent être porteur
d'un diplome beige. La question de nationa-
lité n'a rien a y voir. 11 ne faut considérer
que la question de diplome et de capacité.
M. Hubert. Le Gouvernement aurait le
droit de répondre une fin de non-recevoir a
la double demande qui lui est adressée. En
effet, l'Association maritime est une insti
tution privée dans laqueile le Gouvernement
n'intervient que pour une assistance pécu
niaire. Dèslors, nous n'avons a intervenir ni
dans les questions de nomination, ni dans
ni dansles questions d'enseignement.
M. Augusteyns revient sur ses précédentes
observations, II dépose un ordre du jour en
ce sens.
La suite du débat pour le vote sur l'ordre
du jour et renvoyée a mardi.
Séance du Mereredi 12 Aóut
Les membres de la gauche socialiste se
sont réunis avant la séance et ont décidé de
ne plus se livrer a l'obstruction et de laisser le
débat congolais se poursuivre jusqu'au bout.
LaChambre, dans sa séance du matin, a
continué la discussion de la Charte coloniale.
Elle a adopté 1'ariicle 10, disant que le bud
get des recettes et des dépensec de la colonie
est arrêté chaque année par la loi, quatre-
mois au moins avant l'ouverture del'exercire.
Le projet de budget est imprimé et distribué
aux membres de la Chambre, parlessoins
du ministre des colonies; l'article 11, relatif
au compte général de la colonie et l'article
12, disant que la colonie ne peut em runter,
ni garantir le capital oü les intéréts d'un em
prunt, ni exécuter des travaux sur ressources
extraordinaire, que si une loi l'y autorise,
l'article 13qui fixe les conditions dans les-
quelles peuvent se faire les concessions de
mines, de chemins de fer.la cession d'immeu-
bles domaniaux.
Le ministre de la justice, déclare opposer
a question préafable aun amendement de
M. Royer, socialiste, tendant a dire que
toute concession de mines, houillères, che
mins de fer, ne peut résulter que d'une loi.
Un vive discussion s'engage ace sujet entre
M. Royer et le ministre. Le ministre consta
te, répondant a l'argumentation de M. Royer
que I'Etat a conserve 8 ióotitressur i5.ooo
de la Société forestière et minière du Haut-
Congo. M. Royer, dit il en a done imposé a
la Chambre, comrae Ic jouroü il est venu
rapporter des calomnies qu'il a du retirer.
Applaudissement a droite; vacarme a l'ex-
trême gauche
paroles mais ils le nient par leurs actes (7);
et ceux-la alors repousseront la doctrine et
ne profiteront pas de la lumière du Christ.
-C'est pourqooi, Jesus Christ lui-même, con-
stitué modèle des piêtresa d'abord euseigné
d'exemples et ensuite par paroles «Je'sus
a fait d'abord et il a euseigné ensuite (8).
De menie, en négligeant la sainteté, le
prêtre ne pourra, en quoi que ce soit, être le
sel de la terre car ce qui est corrompu et
eontaminé n'est aucunement propre a conser-
ver et la oü manque la sainteté, il est
inévitable que la corruption se mette. Aussi,
Jésus-Christ, continuant cette comparaison,
appelle de tels prêtres un sel fade, qui
n'est bon qua être jeté dehors, pour être
foulé aux pieds par les hommes (9).
Ces vérités ressortent d'autantx plus que
nous, prêtres, nous n'exercons pas la fonction
sacerdotale en notre nom, mais au nom de
Jésus-Christ. Et ainsi, dit l'apötre, que
l'homme nous considère comme les ministres
du Christ et les dispens&teurs des mystères
de Dieu (10) car nous sommes des lieute
nants du Christ (11).» C'est pour cette
raison aussi que Jésus-Christ lui-même nous
a enrölés au nombre de ses amis et non de
ses serviteurs. «Je ne vous appellerai pas
mes serviteurs... mais je vous ai appelés mes
amis, paree que tout ce que j'ai appris de
mon Père, je vous l'ai fait connaitre a vous...
Je vous ai .choisis et constitue's pour que
vous alliez dans le monde et que vous pro-
duisiez du fruit (12).
Nous avons done a remplir le role du
Christla mission qu'il nous a donnée, nous
M. Royer dit qu'il ne pouvait tout lire et
qu'il n'a lu que l'essentiel. Rires i droite;
trés bien! a gauche
La Chambre, dans sa séance de l'après-
midi, a voté l'article 13 de la charte coloniale
avec un amendement de MM. Hymans et
Mechelynck, adopté a l unatiimité et disant
qu'une loi spéciale déterminera les régies
relatives aux concessions de chemins de fer
et de mines et aux cessions ou concessions
de biens domaniaux.
La Chambre adopte également l'article 14,
relatif a ['organisation de la justice civile et
militaire.
Séance du Jeudi i3 aoüt
Le matin, la Chambre a voté l'article i5
de la charte coloniale relatif a la nomination
et a la révocation des magistrats l'article 16
concernant l'arrêt ou la suspension de Taction
des cours et tribunaux ou la substitution des
juridictions militaires aux juridictions civiles;
l'article 17, accordant au roi le droit de
grace et de réduction de peine, et l'article 17
bis, disant que le roi est représenté par un
gouverneur ou des vice-gouverneurs.
Dans la séance de l'après midi,la Chambre
a adopté l'article 18 de la charte coloniale
concernant Texercice de la délégation des
pouvoirs l'article 19, créant un ministère
des colonies l'article 20, réglant la com
position du conseil colonial; l'article 21,
relatif aux attributions du conseil colonial;
l'article 22, prévoyant que le conseil deman-
dera des renseignements au gouvernement et
peut lui présenter des voeux l'article 23,
disant que le roi fait les traités concernant la
colonie l'article 24, portant que le ministre
des affaires étrangères a,daus ses attributions,
les relations de la Belgique avec les puissan
ces étrangères au sujet de la colonie.
Séance du Vendredi 14 Aoüt
Le président met aux voix Tamendement
de M. de Brouchoven et de M. Henderickx
sur l'emploi du flamand au Congo. La pro
position est repoussée par assis et levés.
On passe a la discussion des articles
suivants, qui sont relatifs au jugement et a
la procédure suivis en Belgique et applicables
au Congo.
Les articles sont adopte's dans le texte de
la commission.
Après un débat purement juridique entre
MM. Franck, de Lantsheere, Beernaert,
Woeste, Mechelynck et Renkin, on passe a
la discussion de l'article 28 concernant les
engagements de soldats au Congo.
M. Hubin défend un amendement disant
que ni soldats, ni caporaux, ni sous-officiers,
ne pourront prendre de service dans la
colonie qu'une année au moins après avoir
quitté l'armée.
M. le Président donne lecture d'un amen
dement de M. Hoyois. II est ainsi concu
Les Beiges mineurs ne peuvent s'engager
dans l'armée coloniale sans le consentement
écrit de leur père ou de leur mère veuve ou,
s'ils sont orphelins, de leur tuteur. Ce der
nier devra être autorise' par délibération du
conseil de familie. Peudant la durée de leur
service actif, les miliciens beiges ne peuvent
être autorisés a prendre du service dans
l'armée coloniale. Toute autorisation qui
leur serait donnée en violation de la présente
disposition de la loi, sera regardée comme
nulle et non avenue.
M. Woeste estime que l'article i" de la
Constitution est amplement suffissant pour
empêcher l'envoi de soldats beiges en Afrique
Mais après la campagne calomnieuse de
l'opposition aux élections legislatives du
mois de mai derriier, et enfin d'en empêcher
la répétition, il se rallie a Tamendement
Hoyois. (Exclamations a l'extrême gauche.)
M. De'strée proteste de Thonnêteté de la
campagne des socialistes aux élections der-
nières, rend hommage a la pensée qui a
inspiré a M. Hoyois son amendement, mais,
il voudrait le voir combiner avec celui de M.
Hubin,
M. Hoyois rappelle que pendant la
campagne électorale, les catholiques ont dü
vouloir
pas la meme chose est le propre
d'une solide amitié», nous sommes tenus,
«n notre qualité d'amis, de nous comporter
comme Jésus -Christ, qui est saint, innocent
et immaculé (i3) Comme ses légats, nous
devons gagner l'esprit des hommes a ses
doctrines et a sa loi, en commencant d'abord
par les observer nous mêmes e'n tant que
participant a son pouvoir, nous sommes
tenus, pour délivrer les Émes des liens du
pêche', de nous efforcer courageusement de
ne pas nous y impliquer nous mêmes.
Mais surtout, comme ses ministres, dans
1 oblation du sacrifice par excellence, nous
devons nous mettre dans la disposition d Sme
avec laqueile il s'est offert lui même sur
la croix en hostie immaculée a Dieu. Car si,
autrelois, quand il ne se s'agissait que d'ap-
parences et de figures, une si grande sainteté
était requise des prêtres, qu'est-ce pour
nous, quand la victime est le Christ Com
diaconat I
Vous devez considérer et considérer
encore quelle charge vous assumez volon-
tairement aujourd'hui... Que si vous entrez
dans les ordres, il ne vous sera plus
permis de revenir sur votre decision,
s'inscrire en faux contre tous les mensonge»
de l'opposition. II est convaincu que jamais
on n'usera de pression pour envoyer lei
loldats beiges en Afrique, mais en votant son
amendement on empêchera 1 opposition de
recommencer ses affirmations mensongères.
M. Renkin déclare que le gouvernement
ne s'oppose pas a Tamendement Hoyois.
(Aux voix 1 Aux voix
Afrès quelques mots de MM Horlait et
Delporte, on passe au vote.
L'amendement le M. Hubin est rejeté par
74 voix contre 48 et 6 abstentions.
L'amendement de M. Hoyois est adopté
par assis et levés.
La Chambre aborde les derniers articles de
la loi coloniale sur les incompatibilités et sur
la situation qui sera réservée avec agents
actuels de TEtat du congo.
L'art. 3i et dernier de la Charte coloniale
est également adopté.
La première lecture est done terminée.
Mercredi après-midi, commencement du
vote en seconde lecture.
Mardi 18 aoüt
M. Daens développe une interpellation sur
l'état défectueux de la plupart des gares de
la vallée de la Dendre.
MM. Woeste, Rkns et Lampens présen
tent des observations en ce qui concern®
spécialement certaines gares de l'arrondisse-
ment d'Alost et celles de Grammont et de
Ledeberg.
M. Helleputte. Beaucoup de travaux de
réfection sont entamés, d'autres sont en
preparation il faut accorder un peu de
crédit a Tadministratiou.
M. Ozekay interpelle de ministre des
chemins de fer au sujet de la nomination
d'une troisième médecin auprès du person
nel de la gare d'Arlon.
Mercredi 19 aoüt
M. Davignon, ministre des affaires
étrangères, donue lecture d'une note
résumant l'état actuel des négociations
pendautes entre le gouvernement beige et
le gouvernement britannique. II résulte
des declarations de sir Edw. Giey que
TAngleterre strait heureuse de voir
l annexion résoluesans retard.
M. Neujean, estime que ie conflit
diplomatique avec TAngleterre semaintient
et s'aggrave. A son avis, la réponse du
gouvernement beige a été pleine d'hésita
tions.
M. Woeste. Quand il s'agit d'apprécier
le ton de cette conversation diplomatique,
c'est M. Davignon qui a raison.
La Belgique ne pourrait accepter une
proposition d'arbitiage qui aurait pourobjet
de fixer entre la Belgique et TAngleterre
seulement le sens d'un acte international
qui est collect!!.
M. Hymans estime que ia publication des
livres gris a produit une sensible détente de
nos rapports avec TAngleterre.
Pour ce qui est du traitement des
indigenes, les deux gouvernements sont
d'accord
Pour ce qui est de la liberté eommerciale,
le gouvernement anglais veut nous voir a
Toeuvre.
Les déclarations du gouvernement beige
au sujet de Tarbitrage me paraissent trés
sages. 11 déclare qu il accepte Tarbitrage
dans les conditions définies par l'Acte de
Berlin et par la conférence de la Haye.
Cette solution est conforme a. i'équité et a
notre dignité.
Ajourner la question ne facilitcrait en
rien la situation. Quaut a rrous, soucieux de
nos droits aufant que de nos devoirs et de
notre responsabibfé, nous marcherons unis
pour Taccomphssement du but que nous
propose notre souci de l'avenir de la
Belgique. Soyons unis unis, nous serons
forts
M. Schollaert rappelle Tatfitude énergi
que de la Belgique dans la question de
Tariitra.e international et affirme a
nouveau l'iuteution du gouvernemeut de
de Téglise, vous devez désormais y être
assidus si vous avez été somnolents, vous
devez être vigilants. Si jusqu'a présent vous
avez été déshonnêtes, maintenant vous devez
être chastes... Voyez quel ministère vous est
conféré I
Pour ceux qui vont passer au diaconat,
1 Eglise prie ainsi par la voix de son Pontile
Qu'en lui abon le tout genre de vertu, une
autorité modeste, une pudeur constante, la
pureté de Tinnocence est une observance
spirituelle de la discipline... Que dans leurs
moeurs brillent, Seigneur, vos préceptes,
afin qu'a la vue de leur chasteté le peuple
imite un si saint exemple. Mais ces
exhortations redoublent surtout pour ceux
qui vont etre élevés au sacerdoce.
A suivre.
mais il vous faudra servir Dieu toujours et
devons Taccomplir en prenant pour but celui garder, avec son aide, la chasteté. Et enfin:
auquel il a tendu. Et comme vouloir et ne Si jusqu'a présent, vous avez été négligents
(5) Goloss. t, to.
(6) Hebr. V. 1.
(7) Tit. I, 16.
(8) Act. I, 1.
(9) Matth. V, 13
(10) I. Cor. IV, 1.
(11) II. Cor. V, 20.
(12) Joan. GV, 15, 16.
(13) Hebr. VII, 26.
(14) S. Io. Cbrvsost hom. LXXV in Math, n 5
(15) Ps. VX, 5.
(16) Ep LH, ad Nepotianum, n. 5.
remplir loyalement les obligations que lui
imposent les traités.
M. Rover réclame Turgence pour son
interpellation sur le bureau de la presse.
La discussion s'engage sur Tart. 1" de la
charte coloniale et spécialement sur Tamen
dement déposé par le gouvernemeut.
M. Schollaert expliqueque le gouverne
ment a recherché un terrain d'entente. II ne
peut faire plus de concessions.
L'amendement est rejeté par 7b voix
contre 54 et six abstentions (MM. Begerem,
Borboux, Carton de Wiart, Hyrnaus et
Janson).
Jeudi 20 aoüt
M. Roger interpelle au sujet da bureau
de la presse organisé par TEtat indépendant
du coup dans plusieurs pays étraugers. Des
agents consulaires beiges y out collaboré.
Le gouvernement beige n'a pas répudié ce
système; ses répouses ont été évasives.
M.Davignon. J'ai ouvert une enquêfé sur
les faits allégués afin d'être a même de
défendre nos fonctionnaires contre des
imputations calomuieuses.
La chambre aborde ensuite la discussion
du budget extraordinaire.
Dans la séance de Taprès-midi on achève
la discussion du projet de charte coloniale.
147 membres prennent part, au vote.
Le projet est adopté par 83 voix contre 55
et 9 abstentions.
Le second vote sur l'article unique du
traité d annexion donne 83 oui, 54 non et
9 abstentions.
L ensemble <'e la loi coloniale est voté par
90 voix contre 48 et 7 abstentions.
La droite applandit; a gauche on hue.
Le citoyen Smeets siffle.
M. Snoy exprime les remerciements de la
Chambre aux membres de la commission
des XVII.
M. Destrée associé a ces remerciements
le nom du président de la Chambre, qui a
mené les débats, et a écarté heurts et
difficultés.
Nos lecteurs savent que M. Arthur Mer
ghelynck a légué son Hötel-Musée a l'Aca-
démie des Arts et Lettres.
L Etat acceptera-t il le legs Nous croyons
savoir que jusqu'ici aucune décision n'a été
prise a eet égard. Supposons que TEtat
renonce au legs, a qui reviendra l'Hötel
Musée
Le vieux diplomate du Progrès n'a sans
douie pas sóngé a cette e'ventualité mais a
1 Hotel de Ville, oü, aux dires du confrère,
on n'a pas de doigter, pas de diplomatie
pour un sou, on envisage la poisibihté de
pareil événement, et l'on observe a l'égard
du défunt, comme envers celle qui serait
appelée a disposer de THötel-Musée, les
devoirs et les convenances qui leur sont düs.
Après tout, si M. Arthur Merghelynck n'a
pas légué son Musée a la ville, il a stipulé
que l'Hötel devait conserver, a Ypres même,
la destination qu'il lui avait donnée. C'est un
résultat dont tout Yprois se réjouit a bon
droit.
Le Progrès ne Tentend pas de cette ma-
nière. Après avoir adulé M. Merghelynck
pendant sa vie, il lance a sa mémoire des
quolibets, et a sa veuve des injures qu'il
emprunte a des journaux étrangers a la ville
d'Ypres.
C'est la manière d'être diplomate du
Progrès. N'est-ce pas que le vieux confrère
a du doigter N'est-ce pas qu'il a le droit de
dire qu'a l'Hötel de Ville on ne connait pas
donnant donnant et que on y est raide mal
d proposf
Nos lecteurs trouveront sans doute que si
a 1 Hotel de Ville on n'a ni 1 intelligence, ni
1 habileté, ni le tact du Progrès, on y a tout
au moins le sentiment des convenances, ce
en quoi le confrère est de cent coudées au-
dessous du niveau ordinaire.
Après cela que le Progrès fausse le sens
de notre article pour crier aveu, cela nous
importe peu 11 a le droit de radoter a son
age.
Le Progrès copie dans La Federation
artistique un article qu'il trouve d'une
haute portée.
Nous partageons Tavis du confrère. Si no*
lecteurs n'apprécient pas l'article a sa tiès
haute valeur, ce n'est pas notre faute c'est
qu'ils n'out pas la compréhension élevée du
Progrès.
Voici l'article dü a la plume de M. R. de
Beaucourt
EXCURSION DÉLICIEUSE (9 kilom.)
Quand on a l'ême belle,
La gratitude pèse-t-elle
Elle n est qu'un plaisir de plus.
i° L'oeuvre grandira.
20 Solidarité sociale. Charité chrélienne.
3° Le triomphe du pain quotidien assure.
Le monde des modestes doit aussi, avoir sa
place au soleil et nous pouvons dire que les
classes supérieures, moyennes et modestet
ont toutes contribué a la réussite de n"ptre
entreprise Fusion du Monaster e T'ËN'
TUTTE avec la petite ville "Nous
rendons hommage a cés beaux caractêres qu;
comprirenl' notre ideala ces caractêres
nobles et géhéreüx qui par leur intelligence
leurs capitaux, une bohne parolè d'entraihe-
ment ont assure brilla mment notre succes
Oui, notre belle oeuvre sociale, est uhe
question économique de la plus haute impor
tance dans cette partie miste'rieuse dè la
Belgique oü de nombreux bras sont innoc-
cupés oü, ie travail n'y élant pas fixe. nos
ouvriers doivent se maintemr drns Tétat-
d'ouvriers Forains comme leurs aïeux
le bonheur conjugal est frappé, parfois brisé'
ou au moins altéré. Songeons un peu, un
peu seulement a ces manuels qui constituent
une classe si intéressante. Brisons avec ces
vieilles idéés degoisme, puisque nous som
mes Irères et que devant la tombe tous nous
sommes égauxPensons y parfois et si
Torganisation sociale est défectueuse, un
partage plus rationnel de ce vil métal dénom-
mé I'Argent s'impose. Eh bien aidona
un peu plus fraternellement les déshérités.
Imposons nous ce devoir impérieux. Aux
oiseaux, Dieu ne donne-t-il pas la pature
Eh bien pour atteiudre ce but, il est
indispensable d'avoir a Ghistelles, quelque»
fabriques dirigées par des psrsonnes ayan'
acoeur, 1 Education de Touvrier, sqngea:
tout autant a son bonheur moral que mate
riel, notre experience ne 1 a que trop prouve.
Alors seulement notre oeuvre philanthropi-
que ayant commencé modestement, nous
verrons grandir davantage-notre enfant, sur
lequel veille une puissance supérieure
Oui, l enfant grandira sans cesse. Déja, dü
teste on peut juger de ce beau territoire
't Schoonhofet des embellissem'ents mul
tiples de la ville, qui doit encore être idéa
lisée.
Ayant Tappui de notre soiiverain, des
ministres, du gouverneur, connaissant les
caractêres des Seigneurs de Ghistelles, les
intentions des diverses administrations loca
les toutes bien disposées, nous pourrons un
jour plus proche qu'on ne le croit, chanter le
Triomphe du painquotidien assure et
la gloirede Ghistelles féérïque, de Ghistelles
Beaucourt, Ghistelles-Schoonhof
Que les coeurs de nos édlies battent a
Tunisson que ceux-ci adherent aux proposi
tions faites pour une usine électrique
sans plus de retard, et que la lumière lance
ses rayons bienfaisants pour la prospéri'é
toujours croissante de notre villette: le joy an
de la Westflandre. Restons done fermement
dans Tunion, sous le drapeau Taix ct
charité dans une même pensée de bonte' c(
d'idéal, seule étoilequi conduise vers le bon
heur terrestre.
V Lj" I
Distribution des prix de
Mercredi et Jeudi der uiers ont en lieu da s
la grande Salie des fêtes du Volkshuis, h i
distributions solennelles de prix aux élèvës
de Téeole gratuite St Louis de Gónjague f t
de l'école payante St Michel.
Ces deux fêtes scolaires ont pleinement
réussi. La première dont nos enfan'3
pauvres faisaient tous les frais comprena t
un chceur flamand Danklied et une jol..e
scène de comédie Naar den Congo agrY
mentée d une foule de chansons populairt j;
de notre riche répertoire flamand et nat
tioual.
Excellente idéé d initier ainsi nos enfant
pauvres aux beaux airs populaires qu»
devraient remplacer partout les chanson i
d un goüt douteux si répandues dans nos mi
lieux ouvriers.
Dans la seconde cérémonie nous avor.s
enteudu le chceur trés artistique Sur le
fleuve étranger, trés bien interprèté par les
jeuu is chanteurs de la Chorale S' Michel
malgi les grandes difficultés uu peu aü
dessus de leur force. Le clöu de la fête
était TopéretteDon quichotte dont lés
acteurs aussi habiles que bien dressés ont
ravi et enthousiasmé lèsnombreux auditeurs.
Uu chaleureux bravo au chevalier Don
quichotte, son inimitable écuyer, San chi
Panea, le meunier Perez et son fils, ainsi
qu'a tous les acteurs si bien form'és par ah
maltre dans l'art, Monsieur le professeur
Bosiyn qui mérite les plus vifs éloges. - -
Après la lecture des palmarès, M onsieur
l abbé Delaere Curé de St Pierre a 4'élicité
maitres et élèves, et dans un langage élevé
et chrétien, donné aux enfants et a leurs
parents d'excellents conseils.
Nons nous permettrons de formii-ler le
i oeu suivant si Ton pouvait donner ces
deux distributions le Dimanche et le Lundi,
cela donnerait aux pères de familie, retenus
au travail en semaine, Toccasiou d'assister
It ces belles fêtes de leurs enfants et d'enten-
dre des paroles vivifiantes et salutaires.
Ces fêtes devraient être des manifestations
grandioses et populaires en faveur de l.'en-
seiguement libre si cher aux catholiques.
Il nous reste k féliciter et it remercier cor-
dialemeut le corps professoral de nos deux
écoles,remarquable par son zèle et ses qua-
lités pe'dagogiques et si sagement dirigó par
lejeune et sympathique Directeur Monsieur
Tabbé Astaes.
La ville en fête.Une reception enthousiaste.
A 1'Hotel de ville. Le banquet
La ville de Poperinghe a fait dimanche
une brillante réception au gouverneur de ia
Flandre Occidentale, le sympathique baron
Albert Ruzette, a Toccasion de sa première
visite officielle. A sa descente du train, It
lib. 05, le baron Ruzette qui était accom-
jagné de M. René Colaert, membre de la
Chambre des représentants, bourgmestre
d'Ypres, et de M. Verougstraete, greffler
provincial, est re^u par M. Félix VanMerris,1;
membre de la Chambre des représentants,
bourgmestre de Poperinghe, entouré de tout
e Conseil communal, de plusieurs consejl-