CMAGVIQUE YPKQ-SE Aulour du legs Merghelynck Un article de haute portée Environs d'Ostende Héception officielle de M. le baron Huzette 1,'avenir de Ghistelles DE L'INITIA TIVE. nos écoles libres pour garfons k Poperinghe L'orateur n'en veut pas au commandant Sander qui est un officier d'élite dune haute compétence mais il aurait préféré un officier beige a un officier allemand. En développant le second point de son interpellation, l'orateur développe cette these que le flamand doit être la langue Téhiculaire de l'enseignement a bord du navire e'cole. M. Tonnelier defend l'association mariti me et dit qu'ence moment nous n'avons pas en Belgique un officier ayant une compétence suffisante pour la direction d'un navire-école. M. Hendricks intervient dans le débat. 11 a toute confiance dans l'Association maritime qui ne demande pas mieux que de disposer d'éléments exclusivement beiges et qu'elle pourra le faire a bref délai. L'orateur ne croit pas, cependant, que Ton ne trouverait pas parmi nos officiers de marine un homme capable de commander un navire-école. M. Helleputte rappelle dans sa réponse que la loi a été fort mal comprise par M. Augusteyns. Elle ne dit pas que les officiers beiges peuvent être seuls rei^us a bord des navires beiges. Elle dit que les officiers a bord des navires beiges doivent être porteur d'un diplome beige. La question de nationa- lité n'a rien a y voir. 11 ne faut considérer que la question de diplome et de capacité. M. Hubert. Le Gouvernement aurait le droit de répondre une fin de non-recevoir a la double demande qui lui est adressée. En effet, l'Association maritime est une insti tution privée dans laqueile le Gouvernement n'intervient que pour une assistance pécu niaire. Dèslors, nous n'avons a intervenir ni dans les questions de nomination, ni dans ni dansles questions d'enseignement. M. Augusteyns revient sur ses précédentes observations, II dépose un ordre du jour en ce sens. La suite du débat pour le vote sur l'ordre du jour et renvoyée a mardi. Séance du Mereredi 12 Aóut Les membres de la gauche socialiste se sont réunis avant la séance et ont décidé de ne plus se livrer a l'obstruction et de laisser le débat congolais se poursuivre jusqu'au bout. LaChambre, dans sa séance du matin, a continué la discussion de la Charte coloniale. Elle a adopté 1'ariicle 10, disant que le bud get des recettes et des dépensec de la colonie est arrêté chaque année par la loi, quatre- mois au moins avant l'ouverture del'exercire. Le projet de budget est imprimé et distribué aux membres de la Chambre, parlessoins du ministre des colonies; l'article 11, relatif au compte général de la colonie et l'article 12, disant que la colonie ne peut em runter, ni garantir le capital oü les intéréts d'un em prunt, ni exécuter des travaux sur ressources extraordinaire, que si une loi l'y autorise, l'article 13qui fixe les conditions dans les- quelles peuvent se faire les concessions de mines, de chemins de fer.la cession d'immeu- bles domaniaux. Le ministre de la justice, déclare opposer a question préafable aun amendement de M. Royer, socialiste, tendant a dire que toute concession de mines, houillères, che mins de fer, ne peut résulter que d'une loi. Un vive discussion s'engage ace sujet entre M. Royer et le ministre. Le ministre consta te, répondant a l'argumentation de M. Royer que I'Etat a conserve 8 ióotitressur i5.ooo de la Société forestière et minière du Haut- Congo. M. Royer, dit il en a done imposé a la Chambre, comrae Ic jouroü il est venu rapporter des calomnies qu'il a du retirer. Applaudissement a droite; vacarme a l'ex- trême gauche paroles mais ils le nient par leurs actes (7); et ceux-la alors repousseront la doctrine et ne profiteront pas de la lumière du Christ. -C'est pourqooi, Jesus Christ lui-même, con- stitué modèle des piêtresa d'abord euseigné d'exemples et ensuite par paroles «Je'sus a fait d'abord et il a euseigné ensuite (8). De menie, en négligeant la sainteté, le prêtre ne pourra, en quoi que ce soit, être le sel de la terre car ce qui est corrompu et eontaminé n'est aucunement propre a conser- ver et la oü manque la sainteté, il est inévitable que la corruption se mette. Aussi, Jésus-Christ, continuant cette comparaison, appelle de tels prêtres un sel fade, qui n'est bon qua être jeté dehors, pour être foulé aux pieds par les hommes (9). Ces vérités ressortent d'autantx plus que nous, prêtres, nous n'exercons pas la fonction sacerdotale en notre nom, mais au nom de Jésus-Christ. Et ainsi, dit l'apötre, que l'homme nous considère comme les ministres du Christ et les dispens&teurs des mystères de Dieu (10) car nous sommes des lieute nants du Christ (11).» C'est pour cette raison aussi que Jésus-Christ lui-même nous a enrölés au nombre de ses amis et non de ses serviteurs. «Je ne vous appellerai pas mes serviteurs... mais je vous ai appelés mes amis, paree que tout ce que j'ai appris de mon Père, je vous l'ai fait connaitre a vous... Je vous ai .choisis et constitue's pour que vous alliez dans le monde et que vous pro- duisiez du fruit (12). Nous avons done a remplir le role du Christla mission qu'il nous a donnée, nous M. Royer dit qu'il ne pouvait tout lire et qu'il n'a lu que l'essentiel. Rires i droite; trés bien! a gauche La Chambre, dans sa séance de l'après- midi, a voté l'article 13 de la charte coloniale avec un amendement de MM. Hymans et Mechelynck, adopté a l unatiimité et disant qu'une loi spéciale déterminera les régies relatives aux concessions de chemins de fer et de mines et aux cessions ou concessions de biens domaniaux. La Chambre adopte également l'article 14, relatif a ['organisation de la justice civile et militaire. Séance du Jeudi i3 aoüt Le matin, la Chambre a voté l'article i5 de la charte coloniale relatif a la nomination et a la révocation des magistrats l'article 16 concernant l'arrêt ou la suspension de Taction des cours et tribunaux ou la substitution des juridictions militaires aux juridictions civiles; l'article 17, accordant au roi le droit de grace et de réduction de peine, et l'article 17 bis, disant que le roi est représenté par un gouverneur ou des vice-gouverneurs. Dans la séance de l'après midi,la Chambre a adopté l'article 18 de la charte coloniale concernant Texercice de la délégation des pouvoirs l'article 19, créant un ministère des colonies l'article 20, réglant la com position du conseil colonial; l'article 21, relatif aux attributions du conseil colonial; l'article 22, prévoyant que le conseil deman- dera des renseignements au gouvernement et peut lui présenter des voeux l'article 23, disant que le roi fait les traités concernant la colonie l'article 24, portant que le ministre des affaires étrangères a,daus ses attributions, les relations de la Belgique avec les puissan ces étrangères au sujet de la colonie. Séance du Vendredi 14 Aoüt Le président met aux voix Tamendement de M. de Brouchoven et de M. Henderickx sur l'emploi du flamand au Congo. La pro position est repoussée par assis et levés. On passe a la discussion des articles suivants, qui sont relatifs au jugement et a la procédure suivis en Belgique et applicables au Congo. Les articles sont adopte's dans le texte de la commission. Après un débat purement juridique entre MM. Franck, de Lantsheere, Beernaert, Woeste, Mechelynck et Renkin, on passe a la discussion de l'article 28 concernant les engagements de soldats au Congo. M. Hubin défend un amendement disant que ni soldats, ni caporaux, ni sous-officiers, ne pourront prendre de service dans la colonie qu'une année au moins après avoir quitté l'armée. M. le Président donne lecture d'un amen dement de M. Hoyois. II est ainsi concu Les Beiges mineurs ne peuvent s'engager dans l'armée coloniale sans le consentement écrit de leur père ou de leur mère veuve ou, s'ils sont orphelins, de leur tuteur. Ce der nier devra être autorise' par délibération du conseil de familie. Peudant la durée de leur service actif, les miliciens beiges ne peuvent être autorisés a prendre du service dans l'armée coloniale. Toute autorisation qui leur serait donnée en violation de la présente disposition de la loi, sera regardée comme nulle et non avenue. M. Woeste estime que l'article i" de la Constitution est amplement suffissant pour empêcher l'envoi de soldats beiges en Afrique Mais après la campagne calomnieuse de l'opposition aux élections legislatives du mois de mai derriier, et enfin d'en empêcher la répétition, il se rallie a Tamendement Hoyois. (Exclamations a l'extrême gauche.) M. De'strée proteste de Thonnêteté de la campagne des socialistes aux élections der- nières, rend hommage a la pensée qui a inspiré a M. Hoyois son amendement, mais, il voudrait le voir combiner avec celui de M. Hubin, M. Hoyois rappelle que pendant la campagne électorale, les catholiques ont dü vouloir pas la meme chose est le propre d'une solide amitié», nous sommes tenus, «n notre qualité d'amis, de nous comporter comme Jésus -Christ, qui est saint, innocent et immaculé (i3) Comme ses légats, nous devons gagner l'esprit des hommes a ses doctrines et a sa loi, en commencant d'abord par les observer nous mêmes e'n tant que participant a son pouvoir, nous sommes tenus, pour délivrer les Émes des liens du pêche', de nous efforcer courageusement de ne pas nous y impliquer nous mêmes. Mais surtout, comme ses ministres, dans 1 oblation du sacrifice par excellence, nous devons nous mettre dans la disposition d Sme avec laqueile il s'est offert lui même sur la croix en hostie immaculée a Dieu. Car si, autrelois, quand il ne se s'agissait que d'ap- parences et de figures, une si grande sainteté était requise des prêtres, qu'est-ce pour nous, quand la victime est le Christ Com diaconat I Vous devez considérer et considérer encore quelle charge vous assumez volon- tairement aujourd'hui... Que si vous entrez dans les ordres, il ne vous sera plus permis de revenir sur votre decision, s'inscrire en faux contre tous les mensonge» de l'opposition. II est convaincu que jamais on n'usera de pression pour envoyer lei loldats beiges en Afrique, mais en votant son amendement on empêchera 1 opposition de recommencer ses affirmations mensongères. M. Renkin déclare que le gouvernement ne s'oppose pas a Tamendement Hoyois. (Aux voix 1 Aux voix Afrès quelques mots de MM Horlait et Delporte, on passe au vote. L'amendement le M. Hubin est rejeté par 74 voix contre 48 et 6 abstentions. L'amendement de M. Hoyois est adopté par assis et levés. La Chambre aborde les derniers articles de la loi coloniale sur les incompatibilités et sur la situation qui sera réservée avec agents actuels de TEtat du congo. L'art. 3i et dernier de la Charte coloniale est également adopté. La première lecture est done terminée. Mercredi après-midi, commencement du vote en seconde lecture. Mardi 18 aoüt M. Daens développe une interpellation sur l'état défectueux de la plupart des gares de la vallée de la Dendre. MM. Woeste, Rkns et Lampens présen tent des observations en ce qui concern® spécialement certaines gares de l'arrondisse- ment d'Alost et celles de Grammont et de Ledeberg. M. Helleputte. Beaucoup de travaux de réfection sont entamés, d'autres sont en preparation il faut accorder un peu de crédit a Tadministratiou. M. Ozekay interpelle de ministre des chemins de fer au sujet de la nomination d'une troisième médecin auprès du person nel de la gare d'Arlon. Mercredi 19 aoüt M. Davignon, ministre des affaires étrangères, donue lecture d'une note résumant l'état actuel des négociations pendautes entre le gouvernement beige et le gouvernement britannique. II résulte des declarations de sir Edw. Giey que TAngleterre strait heureuse de voir l annexion résoluesans retard. M. Neujean, estime que ie conflit diplomatique avec TAngleterre semaintient et s'aggrave. A son avis, la réponse du gouvernement beige a été pleine d'hésita tions. M. Woeste. Quand il s'agit d'apprécier le ton de cette conversation diplomatique, c'est M. Davignon qui a raison. La Belgique ne pourrait accepter une proposition d'arbitiage qui aurait pourobjet de fixer entre la Belgique et TAngleterre seulement le sens d'un acte international qui est collect!!. M. Hymans estime que ia publication des livres gris a produit une sensible détente de nos rapports avec TAngleterre. Pour ce qui est du traitement des indigenes, les deux gouvernements sont d'accord Pour ce qui est de la liberté eommerciale, le gouvernement anglais veut nous voir a Toeuvre. Les déclarations du gouvernement beige au sujet de Tarbitrage me paraissent trés sages. 11 déclare qu il accepte Tarbitrage dans les conditions définies par l'Acte de Berlin et par la conférence de la Haye. Cette solution est conforme a. i'équité et a notre dignité. Ajourner la question ne facilitcrait en rien la situation. Quaut a rrous, soucieux de nos droits aufant que de nos devoirs et de notre responsabibfé, nous marcherons unis pour Taccomphssement du but que nous propose notre souci de l'avenir de la Belgique. Soyons unis unis, nous serons forts M. Schollaert rappelle Tatfitude énergi que de la Belgique dans la question de Tariitra.e international et affirme a nouveau l'iuteution du gouvernemeut de de Téglise, vous devez désormais y être assidus si vous avez été somnolents, vous devez être vigilants. Si jusqu'a présent vous avez été déshonnêtes, maintenant vous devez être chastes... Voyez quel ministère vous est conféré I Pour ceux qui vont passer au diaconat, 1 Eglise prie ainsi par la voix de son Pontile Qu'en lui abon le tout genre de vertu, une autorité modeste, une pudeur constante, la pureté de Tinnocence est une observance spirituelle de la discipline... Que dans leurs moeurs brillent, Seigneur, vos préceptes, afin qu'a la vue de leur chasteté le peuple imite un si saint exemple. Mais ces exhortations redoublent surtout pour ceux qui vont etre élevés au sacerdoce. A suivre. mais il vous faudra servir Dieu toujours et devons Taccomplir en prenant pour but celui garder, avec son aide, la chasteté. Et enfin: auquel il a tendu. Et comme vouloir et ne Si jusqu'a présent, vous avez été négligents (5) Goloss. t, to. (6) Hebr. V. 1. (7) Tit. I, 16. (8) Act. I, 1. (9) Matth. V, 13 (10) I. Cor. IV, 1. (11) II. Cor. V, 20. (12) Joan. GV, 15, 16. (13) Hebr. VII, 26. (14) S. Io. Cbrvsost hom. LXXV in Math, n 5 (15) Ps. VX, 5. (16) Ep LH, ad Nepotianum, n. 5. remplir loyalement les obligations que lui imposent les traités. M. Rover réclame Turgence pour son interpellation sur le bureau de la presse. La discussion s'engage sur Tart. 1" de la charte coloniale et spécialement sur Tamen dement déposé par le gouvernemeut. M. Schollaert expliqueque le gouverne ment a recherché un terrain d'entente. II ne peut faire plus de concessions. L'amendement est rejeté par 7b voix contre 54 et six abstentions (MM. Begerem, Borboux, Carton de Wiart, Hyrnaus et Janson). Jeudi 20 aoüt M. Roger interpelle au sujet da bureau de la presse organisé par TEtat indépendant du coup dans plusieurs pays étraugers. Des agents consulaires beiges y out collaboré. Le gouvernement beige n'a pas répudié ce système; ses répouses ont été évasives. M.Davignon. J'ai ouvert une enquêfé sur les faits allégués afin d'être a même de défendre nos fonctionnaires contre des imputations calomuieuses. La chambre aborde ensuite la discussion du budget extraordinaire. Dans la séance de Taprès-midi on achève la discussion du projet de charte coloniale. 147 membres prennent part, au vote. Le projet est adopté par 83 voix contre 55 et 9 abstentions. Le second vote sur l'article unique du traité d annexion donne 83 oui, 54 non et 9 abstentions. L ensemble <'e la loi coloniale est voté par 90 voix contre 48 et 7 abstentions. La droite applandit; a gauche on hue. Le citoyen Smeets siffle. M. Snoy exprime les remerciements de la Chambre aux membres de la commission des XVII. M. Destrée associé a ces remerciements le nom du président de la Chambre, qui a mené les débats, et a écarté heurts et difficultés. Nos lecteurs savent que M. Arthur Mer ghelynck a légué son Hötel-Musée a l'Aca- démie des Arts et Lettres. L Etat acceptera-t il le legs Nous croyons savoir que jusqu'ici aucune décision n'a été prise a eet égard. Supposons que TEtat renonce au legs, a qui reviendra l'Hötel Musée Le vieux diplomate du Progrès n'a sans douie pas sóngé a cette e'ventualité mais a 1 Hotel de Ville, oü, aux dires du confrère, on n'a pas de doigter, pas de diplomatie pour un sou, on envisage la poisibihté de pareil événement, et l'on observe a l'égard du défunt, comme envers celle qui serait appelée a disposer de THötel-Musée, les devoirs et les convenances qui leur sont düs. Après tout, si M. Arthur Merghelynck n'a pas légué son Musée a la ville, il a stipulé que l'Hötel devait conserver, a Ypres même, la destination qu'il lui avait donnée. C'est un résultat dont tout Yprois se réjouit a bon droit. Le Progrès ne Tentend pas de cette ma- nière. Après avoir adulé M. Merghelynck pendant sa vie, il lance a sa mémoire des quolibets, et a sa veuve des injures qu'il emprunte a des journaux étrangers a la ville d'Ypres. C'est la manière d'être diplomate du Progrès. N'est-ce pas que le vieux confrère a du doigter N'est-ce pas qu'il a le droit de dire qu'a l'Hötel de Ville on ne connait pas donnant donnant et que on y est raide mal d proposf Nos lecteurs trouveront sans doute que si a 1 Hotel de Ville on n'a ni 1 intelligence, ni 1 habileté, ni le tact du Progrès, on y a tout au moins le sentiment des convenances, ce en quoi le confrère est de cent coudées au- dessous du niveau ordinaire. Après cela que le Progrès fausse le sens de notre article pour crier aveu, cela nous importe peu 11 a le droit de radoter a son age. Le Progrès copie dans La Federation artistique un article qu'il trouve d'une haute portée. Nous partageons Tavis du confrère. Si no* lecteurs n'apprécient pas l'article a sa tiès haute valeur, ce n'est pas notre faute c'est qu'ils n'out pas la compréhension élevée du Progrès. Voici l'article dü a la plume de M. R. de Beaucourt EXCURSION DÉLICIEUSE (9 kilom.) Quand on a l'ême belle, La gratitude pèse-t-elle Elle n est qu'un plaisir de plus. i° L'oeuvre grandira. 20 Solidarité sociale. Charité chrélienne. 3° Le triomphe du pain quotidien assure. Le monde des modestes doit aussi, avoir sa place au soleil et nous pouvons dire que les classes supérieures, moyennes et modestet ont toutes contribué a la réussite de n"ptre entreprise Fusion du Monaster e T'ËN' TUTTE avec la petite ville "Nous rendons hommage a cés beaux caractêres qu; comprirenl' notre ideala ces caractêres nobles et géhéreüx qui par leur intelligence leurs capitaux, une bohne parolè d'entraihe- ment ont assure brilla mment notre succes Oui, notre belle oeuvre sociale, est uhe question économique de la plus haute impor tance dans cette partie miste'rieuse dè la Belgique oü de nombreux bras sont innoc- cupés oü, ie travail n'y élant pas fixe. nos ouvriers doivent se maintemr drns Tétat- d'ouvriers Forains comme leurs aïeux le bonheur conjugal est frappé, parfois brisé' ou au moins altéré. Songeons un peu, un peu seulement a ces manuels qui constituent une classe si intéressante. Brisons avec ces vieilles idéés degoisme, puisque nous som mes Irères et que devant la tombe tous nous sommes égauxPensons y parfois et si Torganisation sociale est défectueuse, un partage plus rationnel de ce vil métal dénom- mé I'Argent s'impose. Eh bien aidona un peu plus fraternellement les déshérités. Imposons nous ce devoir impérieux. Aux oiseaux, Dieu ne donne-t-il pas la pature Eh bien pour atteiudre ce but, il est indispensable d'avoir a Ghistelles, quelque» fabriques dirigées par des psrsonnes ayan' acoeur, 1 Education de Touvrier, sqngea: tout autant a son bonheur moral que mate riel, notre experience ne 1 a que trop prouve. Alors seulement notre oeuvre philanthropi- que ayant commencé modestement, nous verrons grandir davantage-notre enfant, sur lequel veille une puissance supérieure Oui, l enfant grandira sans cesse. Déja, dü teste on peut juger de ce beau territoire 't Schoonhofet des embellissem'ents mul tiples de la ville, qui doit encore être idéa lisée. Ayant Tappui de notre soiiverain, des ministres, du gouverneur, connaissant les caractêres des Seigneurs de Ghistelles, les intentions des diverses administrations loca les toutes bien disposées, nous pourrons un jour plus proche qu'on ne le croit, chanter le Triomphe du painquotidien assure et la gloirede Ghistelles féérïque, de Ghistelles Beaucourt, Ghistelles-Schoonhof Que les coeurs de nos édlies battent a Tunisson que ceux-ci adherent aux proposi tions faites pour une usine électrique sans plus de retard, et que la lumière lance ses rayons bienfaisants pour la prospéri'é toujours croissante de notre villette: le joy an de la Westflandre. Restons done fermement dans Tunion, sous le drapeau Taix ct charité dans une même pensée de bonte' c( d'idéal, seule étoilequi conduise vers le bon heur terrestre. V Lj" I Distribution des prix de Mercredi et Jeudi der uiers ont en lieu da s la grande Salie des fêtes du Volkshuis, h i distributions solennelles de prix aux élèvës de Téeole gratuite St Louis de Gónjague f t de l'école payante St Michel. Ces deux fêtes scolaires ont pleinement réussi. La première dont nos enfan'3 pauvres faisaient tous les frais comprena t un chceur flamand Danklied et une jol..e scène de comédie Naar den Congo agrY mentée d une foule de chansons populairt j; de notre riche répertoire flamand et nat tioual. Excellente idéé d initier ainsi nos enfant pauvres aux beaux airs populaires qu» devraient remplacer partout les chanson i d un goüt douteux si répandues dans nos mi lieux ouvriers. Dans la seconde cérémonie nous avor.s enteudu le chceur trés artistique Sur le fleuve étranger, trés bien interprèté par les jeuu is chanteurs de la Chorale S' Michel malgi les grandes difficultés uu peu aü dessus de leur force. Le clöu de la fête était TopéretteDon quichotte dont lés acteurs aussi habiles que bien dressés ont ravi et enthousiasmé lèsnombreux auditeurs. Uu chaleureux bravo au chevalier Don quichotte, son inimitable écuyer, San chi Panea, le meunier Perez et son fils, ainsi qu'a tous les acteurs si bien form'és par ah maltre dans l'art, Monsieur le professeur Bosiyn qui mérite les plus vifs éloges. - - Après la lecture des palmarès, M onsieur l abbé Delaere Curé de St Pierre a 4'élicité maitres et élèves, et dans un langage élevé et chrétien, donné aux enfants et a leurs parents d'excellents conseils. Nons nous permettrons de formii-ler le i oeu suivant si Ton pouvait donner ces deux distributions le Dimanche et le Lundi, cela donnerait aux pères de familie, retenus au travail en semaine, Toccasiou d'assister It ces belles fêtes de leurs enfants et d'enten- dre des paroles vivifiantes et salutaires. Ces fêtes devraient être des manifestations grandioses et populaires en faveur de l.'en- seiguement libre si cher aux catholiques. Il nous reste k féliciter et it remercier cor- dialemeut le corps professoral de nos deux écoles,remarquable par son zèle et ses qua- lités pe'dagogiques et si sagement dirigó par lejeune et sympathique Directeur Monsieur Tabbé Astaes. La ville en fête.Une reception enthousiaste. A 1'Hotel de ville. Le banquet La ville de Poperinghe a fait dimanche une brillante réception au gouverneur de ia Flandre Occidentale, le sympathique baron Albert Ruzette, a Toccasion de sa première visite officielle. A sa descente du train, It lib. 05, le baron Ruzette qui était accom- jagné de M. René Colaert, membre de la Chambre des représentants, bourgmestre d'Ypres, et de M. Verougstraete, greffler provincial, est re^u par M. Félix VanMerris,1; membre de la Chambre des représentants, bourgmestre de Poperinghe, entouré de tout e Conseil communal, de plusieurs consejl-

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 2