FÊTE GYMNASTIQUE
Exho> tation
de S, S. Pie X
Le Sénat
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Téléplione 52
Samedi 29 Aoüt 1908
10 centimes ie S°
43 Anpiêe N° 4497
DIMANCHE 30 AOÜT
Chez les catholsques
allemands
Le sport
On s'aboniie rue au Beurre, 36, A Ypres, et
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Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
Les journaux nous ont donné des rap
ports détaillés du congres des catholiques
Allemands qui vient de se clöturer a Dus-
seldorf. Notre intention n'est pas de don-
ner a, nos lecteurs un nouveau compte
rendu abrévié; mais de placer sous leurs
yeux un tableau résumé des oeuvres ca
tholiques en A'lemagne, tableau qu'il est
toujours intéressant de méditer pour
s'en inspirer.
Les congrès généraux des catholiques
allemands sont des revues de toutes les
oeuvres religieuses et sociales, dont les
catholiques s'occupent en Aliemagne. Elles
y passent toutes et elles rendent compte
devant toute la population catholique de
leur organisation, de ieurs travaux et de
leurs succès. Yoici un court apergu de
ces ceuvres. On les divise en trois cate
gories
1° ceuvres pour les ouvriers,
2° ceuvres pour les membres de la
bourgeoisie,
2® ceuvres pour les gens iustruits.
1°) Les ceuvres ouvrières.
Elles comprennent trois classes
a) Les oeuvres pour apprentis (lehr-
lingsvereine)
Dans ces Vereine, on regoit les gargons
quittant l'école et on les garautit contre
les dangers du jeune age. On leur apprend
le catéchisme; on leur donne des cours
pour les affermir dans leur instruction
scolaire. I's vont a la Saiute-Table tou
tes les six ou buit semaines. II y a ac-
tuellement en Allemague environ 900 de
ces lehrLiNgsvereine avec environ 200.000
membres.
b) Les oeuvres pour compagnons (gesel-
lenvereine.)
Elles furent fondées par Alfons Kolping,
en 1849, a Cologne.
nu Cler&é
A l'occasion du cinquantième anniversaire
de son sacerdoce
Suite
II faut monter avec grande révérence a
un si haut degré et s'appliquer a ce que la
sagesse céleste, la probité de vie et la
perpétuelle observation de la justice soient en
vous une recommandation de ces vertus pour
les élus... Que le parfum de votre vie soit le
charme de l'Eglise de Dieu, en sorte que
p ar la predication et l'exemple vous construi-
siez la maison, c'est-a-dire la familie de
Dieu. Elle insiste par dessus tout, avec ce
dernier et important conseil Imitez ce que
vous tenez, ce qui s'accorde avec le prècepte
de saint Paul Que nous viendrions tout
homme parfait en Jésus Christ (17).
La pensée de l'Eglise était done telle, quant
it la vie sacerdotale il ne pourrait sembler
étrange a personne que les Pères et les saints
docleurs se soient rencontrés dans leur
sentiment sur ce point, et que ce sentiment
s >ït tel qu'on ait pu estimer que, peut-être,
ils allaient trop loin et pourtant, si nous en
iugeons avec la gravité voulue nous jugerons
q r ils n'ont rien renseigné qui ne fut, au
(t7)Coloss. 1, 2S.
Le Gesellenverein a pour Dut de proté-
ger les jeunes hommes, compagnons, contre
les dangers sociaux. II possède des maisons
dans toutes les villes importantes oü ses
membres peuvent loger pour rien. LeVerein
procure des places a ses membres et les
soutient daas leurs besoins par difïérentes
cai ises fort bien orgauisées. Une loi sage
prescrit que cbaque compagnon, avant de j
devenir maïtre dans son métier, fasse un
examen. Le Gesellenverein prépare les
compagnons k eet examen et leur prête les
moyens de s'établir. ji
c) Les oeuvres pour puvriers qui ne sont
pas compagnon, surtout pour ouvriers
d'usines, mineurs, etc. (Arbeiterverein).
Ellas sont les plus importantes parmi toutes
les ceuvres ouvrières, paree que ce sont
celles qui fournissent, après le Volks-
Verein, les plus grandes phalanges d'élec-
teurs catholiques. Les Arbeiterykeeine
ont, comme tous les autres Vereine leurs
cours apologétiques et sociaux, leurs caisses
et leurs fêtes.
2) Les membres de la bourgeoisie sont
également organises en trois ceuvres
a) Les oeuvres de jeunes gens (Jünglings-
vereine), qui s'occupent a placer leurs
membres dans la commerce.
b) L'Uni©nWindthorst(WiNDTHORSTBüND)
membres sont des commis, des jeunes gens
de families aisées, etc. L'Union forme ses j
membres a la vie politique pour en faire
pins tard des sous chefs du parti catho- j
lique dans les bourgs ou quartiers de la
ville, des hommes de confiance en temps j
d'él action.
c) Les Casinos (Bürgervereine), sociétés de i
bourgeois, citoyens catholiques. Le but de 1
ces casinos est de garantir l'union entre les
catholiques da cbaque villle.
Ou les a appelés, nou saus quelque j
ironie, des loges de francs-magons catho- 1
liques.
2) Pour gens instruits, ily a différentes
ceuvres. Les principales sont
a) Les sociétés d'étudiants catholiques
établies k toutes les universités. On sait
que les étudiants libéraux (le mot libé-
ral i) a toujours un sens auticlérical en
Aliemagne) leur font une guerre a
premier chef, et vrai, et juste. Or, leur avis, j
en somme est celui-ci. Entre le prêtre et
quelque homme probe que ce soit, il doit y
avoir autant de difference qn'il en existe entre
le ciel et la terre et pour cette raison, il faut
que l'on prerine garde que la vertu du prêtre
soit exempte de tout reproche, non seulement
en niatière grave, mais encore en ce qui
concerne les fautes réputées minimes.
Le Concile de Trente s'est tenu au jugement
de ces hommes si vénérables, lorsqu'il a
averti les clercs de fuir u même les fautes
légères, qui en eux seraient trés grandes
19 trés grandes en effet, non pas en
soi, tnais eu égard a celui qui les commet-
trait et a qui, a bien meilleur droit qu'aux
édifices de nos temples, convient cette parole
des Saints Livres La sainteté convient a
la maison 20
Mais cette sainteté, de laquelle il serait
horrible que le prêtre vint A manquer, il faut
déterminer en quoi elle doit consister car
celui qui l'ignorerait ou l'entendrait mal,
serait exposé a un danger considérable.
II en est qui pensent, et même qui profes-
sent que la gloire du prêtre doit être tout
entière en ceci, qu'il se dépense sans réserve
a ce qui est utile aux autres. Ceux la délais-
sant presque tout souci de ces autres vertus
qu'ils appel'ent passives par lesqueües
l'homme se parfait lui-même, disent que
toute la force et tout le sfin doivent être
employés par chacun a 1 acquisition et a
l'exercice d autres vertus, qu ils nomment
actives.
On ne saurait trop remarquer quels
germes d'illusion et de perdition sont con-
(19)Sess XXII. de Reform., c. 1.
(20) Ps. XCII, 5.
outrance, mais elles se fortifient en com
battant.
C'est de ces sociétés univeisitaires que sor-
tent la plupart des chefs du parti catholique
Beaucoup d'étudiants en théologie en font
partie. Elles fournissent des juges, des
avocats, des officiers, des médecins, des
fonctionnaires catholiques.
b) Le Gorresyerein est une société de
savants catholiques. Elle compte parmi
ses membres des professeurs de lycées,
d'universités, des éciivains, etc. Son but
est de favoriser, d'eacourager la science
catholique et de l'adapter aux exigences des
temps modernes.
En terminant, quelques remarques im
portantes
1) Ghacune des buit classes d'oeuvres que
nous venons d'énumérer est organisée pour
toute 1'Aliemagne. Chacune a sa centralisa
tion qui garantit l'unité des vues et d'orga-
nisation.
2) A la tête de cbaque ceuvre ou de
cbaque succursale d'oeuvre se trouve un
prêtre qui en est l'ame. Une exception est
taite pour la 3e categorie les oeuvres pour
les étudiants et les savants. La on cherche
partout a mettre en avaut l'élément la'ique.
rS u ugiï 5 givèrêfnê)" son t Vans
beaucoup d'endroits en même temps des
congrégations de la S'« Vierge. En général,
les oeuvres des catholiques allemands,
quoique n'ayant pas un caractère religieux,
exigent de leurs membres l'accomplissement
fidéle de leurs devoirs religieux.
4) Le Volksverein (union catholique
populaire) comprend tous les catholiques
qui n'appartiennent a aucune des oeuvres
énumérées et la plupart des membres de
cette même oeuvre. II s'occupe avant tout des
questions sociales et il lutte contre les
tendances révolutionnaires du socialisme.
5) Le but final de toutes les oeuvres
catholiques en Aliemagne sont les elections
c'est du moins le résultat prosique qu'on
veut obtenir. On veut faire des catholiques
aliemauds de bons électeurs en faisant d'eux
avant tout de bons catholiques, des catholi
ques pratiquants, convaincus de la vérité de
notre religion.
Com nejadis les crinolines, le sport est
aujourd'hui A la mode il fait fureur et tout
le monde cède a eet engoüment qui, il faut
bien le reconnaitre, a quelque chose d'exces-
sif. L'adage mens sana, in corpore sano, a
subi une déformation singuliere qui indique
une bien mauvaise comprehension d'un
précepte si sage. Mais voila, la sagesse n'est
pas de ce monde, et en cela aussi nos
contemporains ont manqué de modération.
Le sport est, en effet, l'objet des preoccu
pations du jeune homme, de l'écolier, de
l'ouvrier on en parle en familie, en chemin
de fer, dans les réunions pupliques, en
voyage, partout. II a ses organes attitrés
et les grands quotidiens y consacrent unè
rubrique spéciale. Le mal évidemment ne
serait point grave, si le vélo ou l'automobile
étaient des instruments de délassement; si la
partie de golf, de football, de tennis, de
rowing, d'escrime, constituait une diversion
aux occupations de l'98prit, nous n'y trou-
verions rien a redire, au contraire. Seule
ment n'est ce pas souvent l'inverse, qui se
produit Le sport empiète sur les occupa
tions journalières et ainsi au lieu de rester
une occupation physique utile au développe-
ünTnaf social 1
C'est ce danger qu'il faut prévenir, ce mal
qu'il faut combattre.
Car on doit évidemment bl&mer l ecolier
qui bloque la Vie sportiveVAuto et d'autres
journaux du même genre, au détriment de
ses auteurs et qui négligé ses devoirs scoiai-
res; il faut réprimander aussi l'artisan qui
oublie les obligations de son état pour faire
du vélo ou du football, car il agit a l'en
contre de la logique,et tous ceux qui accor-
dent plus de temps k l'accessoire qu'au prin
cipal encourent le même jugement.
On ne fait point sa vie par le jeu, mais bien
par le travail.
Beaucoup, malheureusement, se laisseut
griser par les succès sportifs qu'ou entoure
d'une publicité tapageuse, et ne voient point
le revers de cette médaille; ils songent aux
honneurs de la réception tiiomphale a la
gare, avec cortège et musique.a la congratu
lation al'bötel de ville et le moindre véloci-
tenus dans cette doctrine. C est d'elle que
Notre prédécesseur, d'heureuse mémoire, a,
drns sa sagesse, écrit (ai) Celui-la seul
qui ne se ouvient pas des paroles de
apotre Ceux qu'il a préconnus et pré-
destinés comme devant devenir conformes
i) a l'image de son FiIs,(22) celui-la seul
voudra que les vertus chrétiennes varient
selon les temps auxquels elles doivent
s'accommoder.
Le Christ est le Maitre et l'exemple de
toute sainteté et il est nécessaire que
quiconque prétend A prendre place parmi
les bienheureux s'adapte a la règle du
Christ. Or, le christ ne change pas a
mesure que les siècles passent,mais II est le
même hier et aujourd'hui; et il sera le
même dans tous les siècles. (j3) C'est
done aux hommes de tous les ages que
s'adresse ceci: Apprenez de moi que je
suis doux et humble de coeur (24), il n'y
a pas une époque oü le Christ ne se montre
a Nous fait obéissant jusqu'a la mort (25);
et la parole de l'Apotre: Ceux qui sont du
Christ ont crucifié leur chair avec les vices
et les concupiscences (26) est en vigueur
dans tous les temps.
Ces enseignements, il est vrai, s'appliquent
a chacun des fidèles; mais ils ont trait immé-
diatement aux prêtres: et il faut que ceux-ci
recoivent comme ayant été dit pour eux,
avant tous les autres, ce que notre prédéces-
(21) Ep. Testem benevclentia, ad. arcliip.
Baltimor, 22 Janv. 1839.
(22) Rom., VIII. 29.
(23) Hebr. VIII, 8.
(24) Matth. XI, 29.
(25) Philipp., II, ij.
(26) Gal., V, 2*.
seur ajoutait, dans son apostolique ardeur:
j Plüt a Dieu que ces vertus IA fussent main-
i) tenant en honneur auprès d'un plus grand
I nombre d'hommes, et pratiquées par eux
u comme elles l'ont été par tant de sair.ts
personnages des temps passés, qu;, en
soumission du coeur, en obéissance, en
abstinence, furent puissants par les oeuvres
et la parole, pour le plus grand profit des
institutions non seulement religieuses,
mais mêmes publiques et civiles.
II ne serait pas hors de propos de faire re-
marquerici que le trés sage Pontife faisait une
mention toute particuliere de cette vertu
d'abstinence que, dans la langue évangélique,
n"us appelons l'abnégation de soi.C'est qu'en
effet, mes chers fils, dans cette vertu, est con-
tenue la force et l'efficacité et tout le fruit du
ministère sacerdotalet de sa négligence
procédé tout ce qui, dans les moeurs du
prêtre, peut offenser les yeux et les ames des
fidèles.
Car, si l'on agit par l'attrait d'un gain hon-
teux, si l'on s'engage dans les affaires du siè
cle,si l'on recherche les premières places et si
l'on acquiesce a la chair et au sang,si l'on cher
che plaire aux hommes, et si l'on se confie
aux paroles persuasives de la sagesse humai-
ne, toutes ces choses dérivent de ce qu'on
négligé l'ordre du Christ et qu'on méprise la
règle posée par Lui Si quelqu un veut
venir après moi, qu'il se renonce a lui-même.
Tandis que nous prêchons ces choses,Nous
aussi, Nous n'en avertissons pas moins le
prêtre, que ce n'est pas pour lui seul qu'il
lui faut vivre saintement; il est, en effet,
pédiste se croit un Petit-Breton, ou un Van
Houwaert, le moindre gamin batailleur rêve
de la force herculéenne de Gonstant le Ma
rin! Puis viennent les désillusions et l'excès
du sport aura crééune classe de ratés de plus,
ratés qu'il sera plus difficile encore de caser
que ceux qui ont échoué dans les lettresl
Or voioi que nous avons appris qu'au mi
nistère de l'instruction publique on a décidé
que dorénavant le développement physique
feiait partie de l'enseignement supérieur.
N y a-t-il pas la une exagération dange-
reuse, cette mesure n'inciter a-t-elle pas les
écoliers a riposter aux parents qui leur
reproeheront leur trop grand zèle pour les
sports, mais ils font partie de l'enseigne
ment universitaire et un jour peut-être il
nous sera donné de professer cette science
a laquelle nous nous adonnons aujourd'
hui? La réponse serait sans réplique, n'est
ce pas?
Oui, il y a IA un danger qu'il faut préve
nir et en cela aussi il convient d'user de
modération.
Accordons au développement physique
toute l'importance qu'il mérite. Mais 11e
"égligeons pas l'esprit, car c'est en définitive
de lui seul que nous tenons notre supériorité.
Le Sénat beige a ouvert sa session extra
ordinaire Mereredi26 Aoüt, sous la prési-
dence de M. Ie vicomte Simonis, premier
vice-président.
Le Sénat procédé d'abord a la validation
des pouvoirs des sénateurs provinciaux élus
le ai Juillet par les Conseils provinciaux de
de Liège, Flandre Oriëntale, Hainaut et Lim-
bourg, ainsi que de M. Wittman, élu en
remplacement de M. le Comte de Mérode-
Westerloo.
Les nouveaux élus prêtent serment.
M. le Président se léve, et devant le Sénat
debout prononce l'éloge funèbre du regretté
président du Sénat, M. le Comte de Mérode-
Westerloo, décédé il y a quelques semaines.
MM. Schollaert (président du Conseil des
Ministres, au nom du gouvernement, Jules
Vandenpeereboom, au nom de la droite,
l'ouvrier que le Christ sortit.., engager pour
sa vigne (27). C'est done a lui qu'il appartient
d'arracher les herbes folies, de semer les uti
les, de les irriguer, et de veiller pour empê-
cher que l'homme ennemi ne sème par
dessus de l'ivraie. C'est pourquoi le prêtre
doit se garder de se laisser conduire par un
soin inconsidéré de la perfection intérieure,
qui lui fasse omettre quelqu'une des charges
de son ministère qui se rapportent au bien
des autres.
De cette espèce sont la predication de la
parole de Dieu, l'audition fidéle des confes
sions, l'assistance des malades et surtout des
mourants, l'enseignement de ceux qui igno-
rent la foi.la consolation des affligés,la recon
ciliation de ceux quel'erreur entratna,et,pour
tout dire d'un mot,l'imitationdu Christ: qui
passa faisant le bien, et en guérissant tous
ceux qu'opprimait le diable (28). Mais par
mi toutes les oeuvres, qu'il ait profondément
inscrites dans sa pensée, l'avertissement so
lennel de Saint-Paul Ni celui qui plante
ni celui qui arrose ne sont tien, mais Dieu
seul qui donne IVccroissement (2).
Qu'on aille done en pleurant aux semailles
a faire qu'on cultive ensuite le champ, d'un
grand labeur mais pour que la semence
germe et pour qu'on en mange le fruit qu'on
en attend, qu'on ne compte que sur Dieu
seul et sur son secours tout-puissant. II faut
remarquer qu'on ne peut considérer trop que
les hommes, en fin de compte, ne sont rien
que des instruments dont Dieu se sert pour
le salut des Smes; et qu'il faut que ces instru
ments soient dans un état qui les rende aptes
a ètre employés par Dieu.
JOURNAL
Organe Catholique
de l'Arrondissement
PAPE PAR LA DIVINE PROVIDENCE
I wiwuvi uuci uu WUUÜ» kJOO
n-ZT'O