i't'tisei's <1 iv- rscs
Yos députés a la séance
de cloture du 21 S out
Le Canal de la Lys
a l'Yperlée
L'attitude de M. INolf tt
de son parti
propos des pro*-hains
Iravaux de Poperinghe
La Ileprise du Congo
et nos députés d'Ypres j
Dupont au nom dé la gauche libérale, et
Üevos, au nom de la gauche socialiste, pro-
nonceut a leur tuur, en termes émus, i'éloge
du défunt.
Dépot de rapport. M. Claeys-Bouart dé-
pose le rapport sur Ie projet de loi coloniale.
M. le président propose, pour la discus
sion des projets congolais d'adopter la procé
dure suivie par la Chambre.
Une longue discussion s'engage a ee sujet
M. de Selys dsmandant Tajournement au
mois d'Octobré qui est combattu par MM.
Devolder et Vandenpeereboom et soutenu
par M. Hanrez. M. Wiénar demande l'ajour-
nement a la samaine procliaine. Finaleraent
par assis et levés la proposition d'ajourne-
ment est rejetée.
Le sénat fixe euauite Téloction de son pré-
Dépot de rapports
M. Colaert.J'ai l'honneur de déposer
sur le bureau de la Chambre 1° la rapport
de la section centrale qui a examine le pro
position de loi sur la protection de l'enfance
2°le rapport de la commission spéciale qui a
été chargé d'examiner le projet de loi appor-
taut des modifications aux lois du 27 novem
bre 1891 et du r5 février 1897
répression du vagabondage et la
sur la
mendicité.
M. Noll. Le présent budget ne contient
sident A Veudredi a 3 heures, vote un projet pjug qU'un crédit de So.ooo francs pour
de loi sur la saisie et la surenchère des navires j expr0priation3 et travaux a effectuer au canal
et un autre .sur l'aliénation d'immeubles do-
maniaux, accorde les crédits supplémentaires
pour 1909 ét adopte quelquas feuilletons de
pétitions. T-
Séance du Jeudi 27 aoüt
i ia reprise du Congo.
M. Schollaertministre de l'lntérieur,
exf
de la Lys a l'Yperlée.
Le crédit de 400,000 francs voté a la veille
des elections législatives de 1906, avec cette
signification, comme on disait alors, que les
travaux d'achèvement seraient immédiate-
ment entamcs, a disparu.
L'honorable ministre noust'en a fourni
prononce un grand discours patriotique en j rexplication en déclarant, en réponse a une
(aveur du projet-il'annexion déja voté par la „Lui
Chambre.
M. Davignon, ministre des Affaires étran-
gères, donne lecture d'un exposé historique,
de l'Etat du Congo au point de vüe dek rela
tions internationales.
Af. Van den Nest, de la gauche libérale
parle en faveur de la reprise. II est pcrsuadé
que la politique coloniale contribuera a la
prospérité de la Belgique.
Af. le Comte d'Ursel fait un long histori
que de l'oeuvre du Cön'go et rappelle les diffi
cultés nombreuses qu'elle a rencontrées au
début. II rend hommage a la grande ceuvre
du Roi et eonclut qu'il y a beaucoup a faire
au Congo pour le service de Dieu et la pros
périté de la patrie.
Séance du Vendredi 28 Aoüt
question que je lui avais posée, qu'il avail
I décidé de faire procéder a l'adjudication par
i voie de concours des travaux A exécuter a la
traversée de ia crête de partage entre la Lys
I et l'Yser.
Cette solution a causé quelque surprise,
car on peut se demander s'il faut y voir la
I condamnation des études faites jusqu'ici par
j l'administration des pontset chaussées,études
savantes et con8ciencieuses auxquelles l'honc-
rable M. Verhaegen rendait hommage en son
rapport sur le budget des finances et des
j travaux publics pour 1906.
j En 1906. 1'adminïstration des ponts et
j chaussées avait, en effet,fait des propositions;
s' elles furent soumises a la section centrale
chargée de l'examen du budget des travaux
I publics pour cette année, et voici quelle fut
Rapport M, Vercruysse depose le rapport j condusjon du rapport fai; en son nom par
sur le budget extraordmaire. rhonorable M Verhaegen
La section centrale estime que le ministre
I se trouvant maintenant en présence de pro-
La reprise du Congo.
M. le 'cömte Goblet d'Atviella ne veut j
verser dans les exagérations ni des fanatiques j ^önsfor^li^^bieiTétudiées et müries
duCongb, nidesesdétracteurssystématiques. a*
L'orateur après avoir critique l'usage qu'on
a fait des revenus du Domaine de la couron-
ne, estime que le gouvernement défendra
Biieux la Belgique contre rAngleterre qu'il
ne l'a fait contre l'Etat du Congo
Le Sénat decide, sur motion de M. de
lappuvé pat' M. Qrbau de Xivry, et
Dufnme-Friart, de sièger le matin ét l 'après
midi A partirde Mardi prochain.
Mr Simonis est élu président pat' 53
voix sur 83 volants. (Les autres bulletins
sont 'blancs ou nulsj Mr le. présideat re-
mercXé. (Applaudissements a droite)
L'élection du vice-présidenl est fixée a
iiiardi
Mt Vaitdewalle fait 1 éloge de l'oeuvre-
du- congo. bieu qu'il reeonuaisse la ué-
cessité de réaliser de sérieuses réformes.
Mr d'Ursel affïruie uue .fois de plus
qu'on ne pourra jamais' dbliger les Beiges
a aller au Ceugo. Tl affirme également
que la cölonie est a-1 abri des convoiti-
:ses, que i'Acte dr. Berlin nous donne a
eet égard toutes garanties et que par
conséquent, nous n'aurons pas a sup-
.porter la charge d(armée coloniale.
La séance est levée a 4 heures 3/4.
nul iiiaTllii*
Mais dans c|uel ser s f Crovons-notis que
Dieu ait 'ber-oin, puur 1'accroissement de sa
'I gtoire; des réssources qu'il a, niises en nous
ou qu'il nous a été qeamis de développer par
notre zèle l En aupppe manière. Et en effét
il est écrit Dien n cKo'si ce qui est fou
selon le monde pour coufónclre lés sages et
ce qui est faible, poui "confondre les forts, et
:'les choses qui sont sans noblesse et méprisa-
- bles, Dieu les a cboisies,et celles qui ne sont
pas, pour détruire celles qui sont (3o)
II n'y a,en réalité, qu'une chose qui unisse
l'homme a Dieu, une chose qui le rende
agréable a Dieu, et qui en fasse comme l'aide
tupplémentaire non indigne de la divinel
miséricorde et c'est la sainteté de la vie et
des maeurs, Si cette sainteté, qui, au fond,est
la science suréminente de Jesus-Christ, man
que au prêtretout lui manque. Car séparées
de cette sainteté,rnême l'étendue de la science
la plus choisie (que Nous raême nous effor-
50ns de promouvoir dans le clergé), et
l'adresse et la circonspection dans Taction,
quand bien rnême elles pourraient procurer
q^uelque bénéfice soit a l'Eglise, soit aux
individus, leur causent souvent de' lamen-
tables detriments. Mais celui qui serait orné
de la sainteté, et ëri qui la sainteté abonde,
celui-la, füt il le plus petit, peut le plus pour
produire et faire resplendir des fruits de salut
magnifiques dans le peuple de Dieu et c'est
"ce que dans tous les temps, prouvent les plus
nombreux témoignages entre autres dans
un temps peu éloigdé de nous, celui de Jean-
Baptiste Vianney, cecuré exemplaire d'araes
a qui Nous nous réjoüissons d'avoir Nous-
même décrétc les honneurs dus aux bien-
neureux.
depuis plüsieurs années, par un ingénieur de
mérite,une solution s' impose a bref délai. Il
lui parait que le systême formulé par M. l'in-
génieur pr:ncipal Froidure pourrait, être
appliqué, tout au moins a titre d'essai, a
une portion de la tranchée suffisamment
étendue pour que Ton puisse ap'précier les
résultats du systême mis en avant.
mi'tusfre ?fés 'fifianté? W'<f?ese'jP-Sf?iSi1 epnl'?
partagera ce sentiment. Elle appelle sa bien-
veillante attention sur Turgence qu'il yaa
terminer un travail d'art dont les popula
tions intéressées attendent de grands avar-
tages.
M. le ministre des finances et de- travaux
publics se rangea a Tavis exprimé par la
la section centrale. Dans une lettre qu'il
adressa aux députés catholiques de l'arron-
dissement d'Ypres, lettre qui fut publiée, il
écrivait, sous date du 3o avrd 1907, qu'il
avait chargé le service des ponts et chaussées
de la Flandre Occidentale de lui soumettre
d urgenco des propositions en vue de l'exé-
cution a titre d'essai d'un troncon du canal Je
Ia Lys a l'Yperlée, situé dans la grande
tranchée.
Or voici qu'aujourd'hui tout change.
Pourquoi Quelle garantie ceia nous donae-
t ilïN'en seia t-ilpasde même dans Taveuir?
La sainteté seule nous rend tels que nous
veut notre vocation divine c'est a savoir des
hommes crucifies au monde, et a qui le
monde lui-même soit crucifié des hommes
marchant dans le renouvellement de la vie,
et qui, comme Tenseigne saint Paul (3i),
par les travaux,par les veilles,par la'chasteté,
par la science, par la patience,par la suavité,
par TEsprit-saint, par la charité non feinte,
par le verbe de vérité se montrent eux-
mêmes comme des ministres de Dieu, qui
tendent uniquement aux choses celestes, et
s'efforcent de tout leur pouvoir a y conduire
les autres avec eux.
Mais paree que, comme personne ue
'ignore, la sainteté de vie est le fruit de notre
volonté en tant qu'elle soit fortifiée de Dieu
par le subside de la grace, Dieu a pourvu
lui-même abondamment a ce que uous ne
manquassions jamais, si nous le voulons, du
secours de sa grftce; et ce secours, uous nous
Tassurons tout d'abord par le zèle de la
prière. Entre la sainteté de la prière, une
tonction réciproque existe, de toute néces-
sité, qui fait qti'eD aucune iatjon Tune peut
exister saus Tautre.
A eet égard, le sentiment de la vérité tout
entiêre est exprimé par cette parole de saint
Jean Chrysostome J'estime qu'il est
manifeste pour tous qu'il est simplement
impossible de vivre vertueusement sans le
secours de la prière (31). Saint Augustin
conclut de même, avec sagesse Celui-la,
dit-il, sait bien vivre,qui salt bien prier(32)»
Et ces en8eignements, le Cbrist eu personne
nous les persuade et par Texhortation con
stante de sa parole, et plus encore, par son
exemple.
Il ne m'appartieut pas de présenter la
defense des projets de l'administration des
pont et chaussées.
J'enteuds simplement examiner la solu
tion nouvelle qu'ou uous propose et deman
der a l'honorable ministre s il est décidé
cette fois a la faire aboutir.
Peu nous importe, en etfet, que notre
canal soit achevé par l'administration des
ponts etcnaussée8 ou par des particuliers
Tessentiel pour nous, c'est que l'achèvement
se fasse.
Or, on me permettra d'etre sceptique a eet
égard: si on nous a déja fait tant de promes
ses, qui n'ont jamais été teuues, que l'hono
rable ministre voudra bien m'excuser si
j'iusiste pour avoir uue réponse un peu plus
précise, un peu plus détailiée que celle qu il
in'a faite a la question que je lui avais posée.
Je lui avais demandé quand, daus quelles
conditions et sur quelles bases se ferait 1 ad-
jidication concours a laquelle il sera pro
cédé
11 m'a répondu que le programme de ce
concours comporterait deux hypothèses
que, dansl'uue, la tlottaison du bief de par
tage prévue serait maiutenue que, daus
Tautre, cette tlottaison serait relevée; que les
autres conditions et bases du concours font
a tuellement Tobjèt des études du service
compétentque son intention est de procé
der a cette adjudication concours au plus
tard dans le courant de l'année procliaine.
Je n'ai pas c'ompétence pour appréeier les
détails d'exécution du travail;je compreuds,
au reste, qu'a eet égard l'honorable ministre
demande a réfléehir et ne me réponde pas
pour le moment. Mais il v a une question
qui me préoccupe dans lj systême qui nous
est proposé et a laquelle l'administration a
dü songer avant de s'y arrêter c'est la ga
rantie a exiger des entrepreneurs qui sou-
missionneront.
II s'agit, en effet de travaux difficiles et
qui présentent de nombreux aléas.
Voici ce qu'en disait l'honorable M. Ver
haegen, dans le rapport bien étudié qu'il fit
en 1906 L'impression qu'emporte Ie visi
teur au courant de Tart de l'ingénieur et
M. Verhacken est ingénieur est que Ton
se trouve k Hollebeke devant l'un des pro-
blème8 les plus compliqués et les plus diffi
ciles qui puissent être soumis a des construc
teurs.
Des lors, je vous de nande, monsieur le
ministre, ou bien vous n'exigeiez aucune
garantie et, en ce cas, aurez-vous un travail
sérieux et durable 1 Ou bien, vors exigerez
une garantie et il serait prudent et sage de
le faire et, en ce oas, ne pensez-vous pas
qu'en présence des risques énormes qui pèse-
H/i'v orti 1 uuvi, yjyi yttVTSl ivo cuuuiviuno vjni
nous seront iaites ne soient beaucoup plus
onéreuses que si vous exécutiez le travail
vous-même, ce qui serait la condamnation
du systême mis en avant
C'est sur ce point que je voudra,is un mot
d'explication, car il ne laudrait pas que Ton
vienne nous dire dans un au que Tadjudica-
tion-coucours n'a produit aucun résultat ac
ceptable et que dans ces conditions il con-
vient d'y renoncer.
M.A. Delbeke, ministre des travaux pu
blics. Messieurs, je prends la parole
immédiatement paree que je n'ai que dos
choses agréables a dire a l'bonorable rrjem-
bre qui vient de se rasseoir.
M. Colaert. Vous m'eu avez déja parlé.
M. A. Delbeke, ministre des travaux pu
blics. II est exact que des essais avaient
été décidés mais ils ue se faisaient pas a
i'endroit le plus dan j.ereux, le plus difficile,
de so; te qua lors même que ces essais réus
siraient. ils a'apporferaient pas une preuve
absolue de la réussite du travail dans la par-
tie la plus difficile.
J'ai été voir ce travail. II est d'un iutérêt
économique appreciable pour la vide d'Ypres
et pour toute la region. II est commencé
depuis longtemps il ne s'acbève pas. 11 y a
la une mise de fonds énorme qui ne produit
rien et, d'autre part, ce travail iuachové est
l&comineuue preuve de Timpuissance du
service des ponts et chaussées.
Cette" preuve d'impuissance, je veux la
faire disparattre et vous pouvez être per
suadé que le canal de la Lys a l'Yperlée se
fera.
Pourarriver a ce hut, J'ai donné au ser
vice compétent des instructions en vue de
résoudre la question par des moyens radi-
caux et sürs, comme ceux qui ont été em
ployés dans des circonstances analogues et
qui ont réussi. II a paru aussi que, pour
réaliser l'oeuvre promptement, c'est a-dire
pour adjuger dans le courant de l'année pro
cliaine, il fallait agir tout de suite. Je ne
veux pas qu'on puisse me soupQonner de
faire de vaines promesses en vue des élec-
tions qui dc ivent avoir lieu dans deux ans
dans Tarrondis8ement d'Ypres.
Quant au meilleur moyen de réaliser les
travaux, c'est, je crois, dans la circonstance
présente, Tadjudicatiou concours, [.'hono
rable membre a raison de dire que, dans
toute adjudicatiou-concours, la garantie est
une question toujours délicate. Cette ques
tion sera étudiée avec soin on agira avec
prudence et circonspection.
Au surplus,je ferai remaiquer a l'honorable
membreque la mise en adjudication concours
de eet ouvrage n'exclut pas les études préala-
ble de mes services et dans ces études mêmes
on trouvera une garantie des plus sérieuses
pour la réussite finale de Tentreprise. J'espère
done que l'honorable membre apprendra avec
plaisir que mon intention est de procéder
sous forme de concours a l'adjudication de
Touviagea achever, de facon que le projet
d'achèvement du Canal de la Lys a l'Yperlée
soit realise dans le courant de Tanée pro-
chaine.
M. Nolf. Quel que soit le coüt
Bravo M. le ministre voila un discours
catégorique qui réjouii tous les prois.
Dans la grave discussion de la reprise du
Congo, quest'on vitale ou les plus hauts
intéréts du pays sont en jeu, nous avons vu
le parti libéral divise' en trois groupes les
radicaux conduits par M. Janson, les
modérés marchant avec M. Hymans et les
hésitants du genre Masson et Neujean qui
MM. Colaert et Van Merris ont répondu
oui, M. Nolf a répondu non.
Enfin, le vote, par appel nominal, du
projet de loi sur le gouvernement du Congo-
Belge, soit sur Tensemble de la loi coloniale.
145 membres y prennent part,
90 répondent oui,
48 répondent non,
7 s'abstiennent.
MM Colaert et Van Merris ont répoadu
oui. M. Nolf s'est abstenu.
X
a la fii dans la misérable et peu courageusc
abstention.C'est dans cette dernière catégorie
que nous devons classer
député cartelliste qui doit
chèvre et le chou.
Cette attitude de la gauche libérale nous
dispense de faire la peine de prouver que,
comme parti gouvernemental il ne compte
absolument pas, a chaque vote important il
en fournit lui-même la démonstration.
A la tête des trois groupes susdits se trou-
verait en fait un seul maitre le parti socia
liste qui seul gouvernerait et règnerait en
Belgique. Une telle perspecti\e suffit a faire
réfléehir par deux fois les électeurs modérés,
avant d'amener au pouvoir un gouvernement
dans lequel des hommes comme Franck et
Hymans seraient les prisonniers de MM.
lanson et Anseele.
Allons, 'Progres, défende\ done voire
mandataire et sonuparti de gouvern 'ment? 9»
AL le ministre Helleputte a fait les
declarations suivantes.
M. Helleputte, ministre des chemins de
fer, poste.s et télégraphes. La forme doit
corresponds a la destination.
Un édifice quel qu'il soit ne peut jamais
être dénué de beauté Mais c'est une erreur
de confondre la beauté avec la richesse, le
j luxe, Torirementation. Les constructions
i dont la destination est modeste doivent
précisément réfléter ce caractère dans leurs
formes exte'rieures. (Trés bien sur un grand
nombre de bancs).
Nous sommes done d'accord. Tenez, je
suis certain que l'honorable M. Van Merris,
mon excellent ami d'un quart de siècle...
j.M. Van Merris. -- Vous êtes bien aimable.
N. Helleputte, ministre des chemins de
fer, postes et télégraphes. témoignera
en faveur de ma thèse.
La ville de Poperinghe riresune des
villes les plus intéressaotes du pays, a eu la
trés bonne ide'e de decider la construction
d'un bel hotel de ville.
M. Van Merris. -- II n'est pas encore bati
et ne le sera qu'après la construction de
l'hötei des postes.
M. Helleputte, ministre des chemins de
leipostes et télégraphes. Dans le voisina-
ge de 1 hotel de vilie doit sélever un autre
hotel celui des postes. Je me suis trouvé
devant un projet tel que l'hotel des postes
allait laire concurrence a l'hótel de ville.
Sourires
M. Van Merris. 11 y a un travail
d'ensemble a faire.
M. Helleputte, ministre des chemins de
fer, postes et télégnphes. Qu'ai-je fait
J ai simplifiéje plan de Thötel des postes
II était pourvu d'une galerie tiès élégante
avec des ornements trés séduisants, mais qui
était une superfétation. J'ai supprimé cette
galerie.
M. Van Merris. Je vous remercie une
fois encore, monsieur le ministre, Je la
promesse que vous venez de me faire de
nr\ r\ofrr»lji i n 11 n.I poat-cn il F^opC^
ringhe. J
e suis certain maintenant. par ce c]ue
vous venez de me dire qu il sera complète-
M. Nolf, notre ment en rapport avec la belle situation et la
bien ménager la tres grande valeur du terr.Jn que ia vilie
j vous a cédé gratuitement.
M. Monville. Mettez ia poste dans
hotel de vi le ou vice versa, (Rires)
Le sage est rnénage.r de ses paroles.
un grand maitre, i
Le temps est
bien des choses.
règle
Pour prier, II |e retirait dans les déserts,
ou gravisslait seul les montagnes il s'absor-
bait des nuits entières dans cette occupation
a laquelle II se livrait tout entier II allait
fréquemment au temple et même, sous les
yeux des fouies qui s'étonnaient, Il priait
eu public, les yeux levés au cielenfin,
attaché a la croix, au millieu des douleurs
de la mort, II supplia encore son Père avec
larmes, et dans un grand cri.
Tenons done pour certain et prouvé que
ie prêtre, pour pouvoir soutenir son sang et
son office, a besoin de se donner profondé-
ment au soin de la prière. Trop souvent, il
yaa déplorer que lui-même prie par habi
tude que par ardeur de coeur qu'il y vaque
sacs attention aux heures prescrites, et n'y
ajoute que peu de prières, et qu'ensuite, il
ne se souvienne en aucun autre moment du
jour, d'ofifrir Dieu, avec ses pieuses
aspirations, le tribut de son oraison.
Et cependant, le prêtre, beaucoup plus
que tout autre, devrait obéir au précepte du
Christ 11 faut prier toujours (33) pré
cepte sur lequel Saint Paul insistait avec
taut de zèle Persistez dans la prière,
veillant par elle, eu action de grAces (34)
Priez sans intermission (35). Et combieu
d occasions de s'élever vsrs Dieu se présen-
teut, durant le jour, a une Ame possédée par
le désir de sa Bantification propre et du
salut des autres arnes
C'est dans la séance historique du 20 aoüt j
dernier que la Chambre a voté la reprise du j huile.
Congo. La Belgique entre dans une voie
nouvelle. Nous souhaitons qu'elle soit
féconde et glorieuse.
Trois votes ont eu lieu a cette fin
D'abord, le vote, par appel nominal, du
projet de loi approuvant l'acte additionnel au
traité de cession de l'Etat Indépendant du
Congo a la Belgique.
Article unique. Est appouvé l'Acte
additionnel ci-annexé au traité de cession de
18 novembre 1907,entre la Belgique et l'Etat
i Indépendant du Congo, signé le 5 mars
1908.
147 membres y prennent part,
83 répondent oui,
55 non,
9 s'abstiennent.
MM. Colaert et Van Merris ont répondu
I oui, M, Nolf a répondu non.
I En second lieu, le vote, par appel
1 nominal, du projet de loi réalisant le
transfert a la Belgique de l'Etat Indépendant
du Congo.
Article unique. Est approuvé le traité
de cession ci-annexé, condu le 28 novembre
1 1907,entre la Belgique et l'Etat Indépendant
j du Congo. 1»
i 146 membres y prennent part,
i 83 répondent oui,
L'éducation est la préfacede la vie.
Ce sont les femmes qui ruinent on qui
soutiennent les maisons, qui règlent tout le
détail des choses domestiques, et qui, par
conséquent, décident de tout ce qui touche
le plus a tout le genre humain.
Fénélön
11 n'est pas ici bas de moisson sans culture.
L'homme sans patience est une lampe sans
j Le bonheur et le malheur des hommes
dépendent autant de leur humeur que de
I leur fortune.
ij
I L'esprit de la conversation consjste bien
moins a en montrer beaucoup qu'a en faire
f trouver aux autres.
BURGERSTAND VAN YPER
Van der, 21 tot den 28 Oogst 1908.
Geboorten:
Coulembier Maria, Maennenstaen weg
a sutvre
5q répondent non,
9 s'abstiennent.
Van Robays, Maurits Rijselsteenweg
Gekiere, André Paddaviverstraat,
Sanctorum Sarah Moscoustraat,
Dut'lou Victor, Poperinghe steenweg,
Huwelijken
Buneel Aloisius, koetsier en De Doncker, Est-
her.dienstmeid beiden te Yper.
STERFGEVALLEN:
Kerrinckx Louise nj.kantenwerster VYwe
Claeys Elward Doorgangstraat
JoosSylveer2 maanden minnoplein,
D'hond Renaat 57j. z. b. ongehuwd meenen-
straat.
Roose Isidonr48j. metser, wedr Vancollie Julia
eehlg Depuydt ValereSurnion. De Volsbergbestr.
Vercouter Maria, 7j. Elisabelstraat
Theuninck Maria 48j. herbergierster Wwe
van Baelen Pieter, en Ue Waele Amand eu
eehtgt Delahaye Eugeen Dixsmudesteenweg
Degrooto, Josepii 8 maanden kemmelsteenw.