Téléphone §2 T éléphone 52 GMf, *Wh'£¥M0 Samedi 5 Septembre 1908 10 centimes ie V 43 Annee 4498 Charité A la Mariaechool L'ouragan La fète gymnastique On s'abonne rue au Beur re, 36, k Ypres, et k tous les bureaus de poste du Le Journal d'Ypres paralt une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. royaume, Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centime# la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémeniaires coüteat 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser VAsmm Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. Un journal socialiste rcpctait l'autre jour la diatribe accoutumée des gens de sa secte contre «la conception surannée de la charité» que 1 Eglise catholique s'obstine a mainte- nir dans le monde. On connait cette banale declamation: l'assistance humilie, l'aumone degrade, le socialisme aflranchit. Opposons a cette vieille rengalne la réponse que lui faisait déjk en 1848 Fréderic Ozanam, le fondateur et le premier président de la Société de Saint-Vincent-de- Paul: Nous ne saurions méconnaitre l'habileté d'une doctrine qui est süre dene pouvoir se produire dans les discussions publiques san» se faire couvrir d'applaudissements, puisqu'elle s'adresse au plus opiniatre des sentiments humains, a celui qui palpite sous les hai'lons, comme sous l or et la soie: nons voulons due l'orgueil humain de se déga- ger de tout ce qui oblige, paree que toute obligation implique dépendance, mam c'est un espoir éterneMement trotspé. Non, nous ne connaissons pas un homme si bien partagé qu'il soit des biens de ce monde, qui puisse se coucher un soir en se reudant ce témoignage qu'il ne doit rien a pe'sonue. Nous ne connaissons pas de fils qui se soit jamais acquitté envers|jsa mère, pas dc père de familie honnête qui ait jamais trouvé le jour oü il ne devait plus rien a l'amour de sa femme et a la jeunessejde ses enfants. Quand nous aurions l'honneur de mourir pour notre pays, nous nous croirions encore ses débiteurs. La Providence n'a pas permis que les rap ports sociaux se balancassent comme l'actif et le passif d'un commerce bien conduit, et que les affaires de l'humanité fussent réglées comme un livre en partie double. Tout l'art de la Providence et pour ainsi dire tout son effort est, au contraire, de lier le passé a l'avenir, les générations aux générations, 1 homme a l'homme, par une suite de bien- f'aits qui engagent, et de services qui ne s'acquittent pas. Ne voyez vous pas, en effet,que les grands services sociaux, ceux dont une nation ne se passé jamais, ne peuvent ni s'acheter, ni se vendre, ni se tarifier a prix d'argent;et que, si la société rétribue ceux qui les rendent, elle se propose non de les payer, mais seulement de les nourrir? Ou bien croyez vous avoir payé lo vicaire a qui l'Etat donne cent écus par an pour être le père, l'instituteur, le consolateur d'un pau vre village perdu dans la montagne, ou le soldat qui recoit cinq sous par jour pour mourir sous le drapeau Mais le soldat fait a la patrie l'aumone de son sang, le pi etre celle de sa parole, de sa pensée, de son coeur qui ne eonnaitra jamais les joies de lafamille. Et la patrie a son tour ne leur fait pas l'injure de croire qu'elle les paie elle leur fait Faumöne qui leur permettra demain de recommenéer l'humhle de'vouement d'aujour- d'hui, de retourner auprès du lit du choléri- que, ou sous le feu des Bedouins. Et cela est si vrai pour le sacerdoce parti- culièrement, que l'Eglise en acceptant la rétribution de la messe, n'a jamais consenti a la recevoir comme un salaire, mais comme une aumone, et que les grands ordres religieux du moyen-kge, les plus actifs, firent profession de mendicité. Ne dites done I plus que j'humilie le pauvre, si je le traite comme le prêtre qui me bénit et comme le soldat qui se fait tuer pour moi. L'aumone est done la rétribution des ser- I vices qui n'ont pas de salaires.car a nos yeux, I l'indigent que nous assistons ne sera jamais I l'homme inutile que vous supposez. Dans 1 nos croyances, l'hoinme qui souffre sert Dieu,- il sert par consequent la société comme celui qui prie. II accomplit a nos yeux un I ministère d'expiation, un sacrifice dont les mérites retombent sur nous, et nous avons i moins de confiance pour abriter nos têtes, dans le paratonnerre de nos toits, que dans la prièie de cette femme et de ces petits enfants i qui dorment sur une botte de paille au qua- rième é'age. Ne dites pas que si nous considérons la pauvreté comme un sacerdoce, nous voulons la perpétuer la même autorité qui nous annonce qu'il y aura toujours des pauvres parmi nous, est aussi celle qui nous, celle qui nous ordonne de tout faire pour qu'il n'y en ait plus. Et c'est précisement cette éminente dignité Jcs pauvres dans l'Eglise de Dieu comme dit Bossuet, uui nous met a leurs pieds. Quand vous redcutez si fort d'obliger celui qui recoit l'aumone, ie crains que vous a'eytz jamais éprouvé quelle ob'ige aussi celui qui la donne. Ceux qui savent le chemin de la maison du pauvre, ceux qui orit balayé la pousfière de son escaher, ceux la, ne frappent jamais a sa porte sens un sentiment de respect, lis savent qu'en recevant d'eux le pain comme il recoit de Dieu la lum'ère, 1 indigent les honore ils savent que Ton peut payer l'entrée des théatres et des fêtes publiques mais que rien ne payera jamais deux larmes de joie dans les yeux d'une pauvre mère, ni leserrement de main d'un honnête homme qu'on met en mesure d'attendre le retour du travail. Nous sommes tous malheureusement sujets a bien des hauteurs et k bien des brusqueries avec les gens de métier. Mais il y a bien peu dhommes assez dépourvus de délicatesse pour rudoyer le malheureux qu'ils ont secouru, pour ne pas comprendre que l'aumone engage celui qui la donne et lui interdit pour toujours tout ce qui pourrail ressembler au reproche d'un bienfait. Quand vous dogmatiserez contre la cha rité, fermez du moins la porte aux mauvaie coeurs, qui sont trop heureux de s'armer de vos paroles contre nos importunités. Mais surtout fermez alors la porte aux pauvres; ne cherchez pas a leurrendre amer le verre d'eau que l'Evangile veut que nous leur portions.Nous versons le peu que nous avons d'huile dans leurs blessures n'y mettez pas de vinaigre et de fiel. Non, il n'y a pas de plus grand crime contre le peuple que lui upprendre a détester l'aumóne, et que d'êter aux malheureux la reconnaissance, la der- nière richesse qui leur reste, mais la plus grande de toutes, puisqu'il n'est rien qu'elle ne puisse payer Fa ut- il des Syndicats chrétiens d'ouvriers Léon XIII, dans sa célèbre Encyclique Rerum novarum, après avoir constaté com- bien il v a k notre époque, cl'associations ouvrières qui obéissent a un mot d'ordre éga- lement hostile au nom chrétien et a la sécu- rité des nations, ajoute Dans eet état del choses, les ouvriers chrétiens n'ont plus qu'a choisir entre ces deux partis ou de donner leur nom a des sociétés dont la religion a tout k craindre, ou a s' organiser eux-mêmes Qu'il faille opter pour ce dernier partiy a-t-il des hommes ayant vraiment et cceur d'arracher le souverain bien de I'hu- manité a un pêril imminent qui puissent avoir la-dessus le moindre doute. Puis, après avoir rappelé combien de catholiques se soul mis a ce travail d'organisation, le Pape ajoute Les Evèques de leur cöté, encouragent ces efforts et les mettent sous leur haut patronage par leur autorité et sous leurs auspices, des membres du clergé, tant séculier que régulier, se dévouent en grand nombre aux intéréts spirituels des corpora tions. (Enfin le Pape établit qu'« a ces corpo rations il faut évidémment, pour qu'il y ait unite d'action et accord des volontés, une or ganisation et une discipline sage et prudente. Si done, comme tl est certain, les citoyens sont 1 ibres de s'associer, ils doivent l'être également de se donner les statuts et règle- ments Tout ce qu'on peut dire en général, c'est qu'on doit prendre pour règle univer- sellc et constante d'organiser et gouverner les corporations de facon qu'elles fouroissentk chacun de leurs membres les moyens propres lui faire atteindre, par ia voie la plus com mode et la plus courte, le but qu'il se propose. et qui consiste dans l'accroissement le plus grand possible des biens du'corps, de l'esprit' de la fortune.» ■Voilé la réponse que donne a la question que nous posions, celui que les ouvriers et les patrons chrétiens reconnaissent pour leur Père eommun. Puissent ces paroles, si pleines de sagesse, de modération et de bonté, être enten- dues de tous, ouvriers et patrons. C'est cn s'inspirant dans un sentiment de fraternitê chrétienne, qu'ils devront trouver la solution de lanl de questions connexes, qui ne pour- j ront se résoudre, ni par la violence, ni par le mépris des devoirs et droits mutuels. I W i 'Q pff I A l'occasion du cinquanteuaire de sa vi- *ite a. la terre, la Reine des cieux est par- tout, cette année, nyalement fêtée. La Mariaschool se devait d'apporter sa part dans ce tfibut universel et elle l'a fait d'une manière digne de sa valeur et de son importance et confoime a son caractère da Elle a ouvert'et dédié a Tlmmaculée une superbe exposition de travaux manuels et donné a la fête des palmes scolaires, répar- tie sur deux jours, un éclat exceptionnel. Car s il est une lei essentiellement chré tienne, c'est celle du progrès, de l'ascension constante vers la perfection absolue. La véritable education n'est même que cela. Mattresses et élèves de la Mariaschool ont tenu a faire, cette année, un extra, et, de fait eiles se sont surpassées. L'exposition d'ouvrages manuels est vraiment remarquable. Et, après l'avoir visitée, on se console aisément des plaintes, trés légitimes, dont la presse locale s'est fait l'organe au sujet de i'absence, a l'exposition des arts et mé tiers, de ces ouvrages fémiuins qui consti tuent la principale industrie yproise, cello qui porte un peu notre nom et qui émerveilla naguère les Deux Mondes dans les plus grandes world's fairs. L'exposition de la Mariaschool compléte et couronne digne ment l'Exposition des arts et métiers. Elle doune tort, une fois de plus, aussi aux dames yproise» qui vont chercher loin d'Ypres ce qu'elles peuvent trouver, en mieux, sur place. Rendons toutefois justice a ces nombreu- ses exceptions qui ont appris a apprécier a sa valeur l'art industriel yprois et dont les salons s'enrichiront demain des dépouilles de 1 exposition de la Mariaschool. Nous ne redoutons nullement pour ces produits yprois la comparaison avec les productions les plus prétentisuses de l'étranger. Nous avons remarqué ié, entre autres, des coussins de salon, des couvre-Iit, des écrans de foyer, des chemins de table, des vêtements de bébé, des chemises pour hom mes, etc. d'un travail absolument artis- tique. Remarqué aussi une biodei'ie "Souvenir d'Ypres reproduisant uos Halles avec une j grande perfection Une mention spéciale surtout a cette pale j en dentellesun pur chef-d'oeuvre sorti des j mains de la religieuse qui dirige ia classe j de denielles qui fut offerte, cette aunée, &u Saint Père. a l'occasion de sonjubilé sacerdotal. Le talent d'artiste-ph itographe d'uue de j nos plus distinguées concitoyennes nous a permis d'admirer la merveilleuse finesse de eet ouvi age comme si nous l'avious vu sous les yeux. Rien d'étonnant que, lormées par des inaUre8ses d'urj talent aussi transeendant, i les élèves deviennent k leur tour des artistes. Mais on n'y forme pas seulement les enfants a l'habiieté manuelie, taut pour les besoins de l'industrie que pour ceux du foyer, oir n'en fait pas seulement des ména- gères initiées a tous les secrets de l'écono- mie domestique et de l'art culinaire, on leur donne encore, tout en évitant d'en faire des bas bleus, tout ce que notre époque reclame dinstruction utile chez la femme, jj La fête de la distribution des prix nous a dument renseigné sous ce rapport. La langue fran§aise Jominait dans les chanti et déclamatious do la première jour- nóe. Qui done peut raisonnablement s'en plaindre Notie proximité de la France, le développemeat fatal et nécessaire du commerce extérieur en font une nécessité D'autre part, l'usagc Je la la gue flamande n'est nuliement en péril pour cela, dans no tie éco'e populaire surtout, la soiennité du seeon jour le démoutreit de facon peremp toir e. Aussi avons nous constaté avec piaisir ci (te reaction 1 éccssaire contre les exigen ce;, déraisoun ibles des ultra flamingant». Nonsyavf-us vu une courageuse et utileaffir- m tion du jsouci d'indépcxdance de nos ét oles fibres. Notie liberté est pour rous un trésor inlangiUe.plus prócieux et plus sacré quo notre langue maternelle elle même. par les premières autorités religieuses et civiles d'Ypres. Nombre de membres du clergé et de notabilités occupaient les premiers rangs. La salie de fêtes était d'ail- leurs bondée d'un public choisi. Ici encore a tout seigneur tout honneur le premier hommage fut pour la céleste Patronne de l'école. Un choeur religieux, semé de difficultés autant que de beautés harmoniques et encadrant délicieusement l'A ve Regina cce- lorum, fit valoir, non moins que les charmes de quelques organes, la perfection de la culture musicale dont les enfants y sont l'ob jet. Même soin du coté de la formation litté raire. La désopilante saynète la Reine des muettes mit en relief Ia valeur de l'ensei- gnement dans plusieurs de ces branches; elle fit valoir plus encore le souci qu'on y a d'instruire et de moraliser en divertissant. Faire aimer a chacun la condition dans laquelle Dieu l'a placé, quoi de plus néces saire a notie époque oü tout excite chez l'ouvrier l'envie d'une condition apparam- ment plus heureuse. Un autre numéro du programe émerveilla et charma non moins l'assistance le Ballet des Roses,iirigêe par Melle V. G'était un spé- cimen de l'enseignement de la gymnastique suédoise donné sous la forme de mouve ments d'ensemble, d'une grkce exquise. Des feux de bengale éclairant eet harmo- nieux fouillis de roses vivantes et autres achevèrent de transformer eet inter/nède en un tableau d'apothéose. Malgié tout, nous eussions volontiers fait le sacrifice de eet attrait supplémentaire; car on ne songe pas sans effroi aux con- séquences possibles d'une étincelle tombaut sur les vêtements légers des enfants qui se piessaient sur la scène. Même sans ces effets de féerie, il restait amplement assez de joliesse et de grkce enfantine pour charmer le public. Venait enfin, servie par tranches, la distribution des prix du moins des pre miers prix, car il ne pouvait être question de faire défiler sur la scène tout le régiment estudiantin de la Mariaschool. Une remarque a propos des dlplömes du cours supérieur de l'école ménagère, En voyant octroyer ces dipiomes a de grandes jeunes filles d'une rare distinction, nombre de dames ne purent s'empêcher d'émettre a mi-voix des réflexions a peu prés identiques Mais voila une pépinière mo.lèle de bonnes servantes I Et d'aucunes songèrent a se faire inscrire saus retard pour une diplomée Amère désillusion 1 Déconvenue compléte C'est que les meilleures choses ont leur mauvais cöté. L'instruction re^ue a la Mariaschool est si variée et si compléte, l'éducation surtout est si parfaite, la bonne tenue enfin et la distinction acquises ti ansforment a tel point la jeune fille la plus pauvie que celle ci, sous l'impulsion de ses parents, prend en dédain le métier de servante, même dans les meilleures maisons, Jadis une reine de France, en visite en Flandre, dut s'écrier dépitée Je croyais être seule reine ici et j'en vois une foule d'autres qui m'éclipsent j Nos grandes dames peuvent a leur tour, j renoncer au monopole de la distinction et, qui pis est, se résoudre k se servir elles mêmes. II n'y a plus de servantes 1 Ce n'est évidemment pas une raison pour critiquer l'éducation et l'instruction données a la Mariaschool. Ce n'est pas le moment non plus d'aborder l'examen d'une question sociale rencontrée incidemment. Mais nous nous faisons volontiers l'écho des dames susdites pour demander que la moralité de la Reine des muettes» soit prê- chée aux enfants plutót journellement que le dernier jour del'année scolaire Beulement. du 1' Septembre k Ypres Pour une entrée mouvementée, c'en fut une que celle que fit mardi le mois de sep tembre avec accompagnement d'orage, de pluies diluviennes et de vents d'ouest souf- flant en tempête. Le mauvais temps a sévi partout avec une intensité inou'ie. Ici a Ypres, la rafale a fait fureur entre 1 et 2 heures de l'après midi, causant de multiples dégats. Nos superbes remparts ct le iardin public ont beaucoup souffertde nombre ix arbres qui faisaient leur plus bel ornement ont été mal arrangés, plusieurs j méme sont cassés net. Beaucoup d'arbus- tes sont demeurées inclinées un petit tour dans les jardins de la ville sera nécessaire pour les redresser au plus tót et réparer certaines plantations. Vers 1 1/2 l'échafaudage,haut de plus de 20 mètres qui entoure ia tourelle démolie de l'angle oriëntale des Halles en vue des tra vaux de restauration s'est effondré avec fracas endommageant une partie de la facade meridionale du Nieuwwerk spécialement l'élégant pign >n et le lion héraldique qui le surmonte. Aucun accident de personne a déplorer, Dieu merci Nous apprenons avec piaisir que le mal sera vite réparé a ce joli monument qui fait l'admiration de tous les hommes de goüt. Deux étrangers en contemplation devanj nos Halles, commentaient les dégats causés par eet ouragan assez impétueux pour em- port ^r dans sa course vagabonde la svelte tourelle a restaurer et son échafaudage. Pardon Messieurs, n'accusons pas les mauvais vents de tous nos maux. Si Borée et Zéphyros sont de grands coupables il y a aussi sur la machine ronde de grands démo- lisseurs devant l'Eternel. La fête-concours de gymnastique de Di- manche dernier a cloture avec un beau suc- cès les rionibreuses festivités de la Tuindag. Une trentaine de sociétés, dont plusieurs du Nord de la France participaient a la fête organisée par ia société Yproise les «Infati- gables» pour 1'Union des sociétés de gymna stique du Sud des Flandres, sous la prési- dence d'honneur de MM. De Ridder, Vande- venne et Nolf, sénateur et députés libéraux- cartellistes de la région. Malgréce haut patronage, les matadors du parti libéral ont brille par leur abscence, tandis que notre administration catholique a largement subsidié la fête par l'octroi de belles médailles, l'aménagement de l'Espla- nade et le concours de l'Harmonie Commu nale qui a eu la corvée assez rude pour bien mériter son salaire. JOURNAL Organe Catholique de PRrrondissement -«•S-*-—- - matsou d'óctuctttioii Chiétioan© fc. La distribution io« p»iv atu.it prucidóo

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 1