Téléphone §2
T éléphone 52
GMf,
*Wh'£¥M0
Samedi 5 Septembre 1908
10 centimes ie V
43 Annee 4498
Charité
A la Mariaechool
L'ouragan
La fète gymnastique
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Un journal socialiste rcpctait l'autre jour
la diatribe accoutumée des gens de sa secte
contre «la conception surannée de la charité»
que 1 Eglise catholique s'obstine a mainte-
nir dans le monde. On connait cette banale
declamation: l'assistance humilie, l'aumone
degrade, le socialisme aflranchit.
Opposons a cette vieille rengalne la
réponse que lui faisait déjk en 1848
Fréderic Ozanam, le fondateur et le premier
président de la Société de Saint-Vincent-de-
Paul:
Nous ne saurions méconnaitre l'habileté
d'une doctrine qui est süre dene pouvoir
se produire dans les discussions publiques
san» se faire couvrir d'applaudissements,
puisqu'elle s'adresse au plus opiniatre des
sentiments humains, a celui qui palpite sous
les hai'lons, comme sous l or et la soie: nons
voulons due l'orgueil humain de se déga-
ger de tout ce qui oblige, paree que toute
obligation implique dépendance, mam c'est
un espoir éterneMement trotspé.
Non, nous ne connaissons pas un homme
si bien partagé qu'il soit des biens de ce
monde, qui puisse se coucher un soir en se
reudant ce témoignage qu'il ne doit rien a
pe'sonue. Nous ne connaissons pas de fils
qui se soit jamais acquitté envers|jsa mère,
pas dc père de familie honnête qui ait jamais
trouvé le jour oü il ne devait plus rien a
l'amour de sa femme et a la jeunessejde ses
enfants. Quand nous aurions l'honneur de
mourir pour notre pays, nous nous croirions
encore ses débiteurs.
La Providence n'a pas permis que les rap
ports sociaux se balancassent comme l'actif
et le passif d'un commerce bien conduit, et
que les affaires de l'humanité fussent réglées
comme un livre en partie double. Tout l'art
de la Providence et pour ainsi dire tout son
effort est, au contraire, de lier le passé a
l'avenir, les générations aux générations,
1 homme a l'homme, par une suite de bien-
f'aits qui engagent, et de services qui ne
s'acquittent pas.
Ne voyez vous pas, en effet,que les grands
services sociaux, ceux dont une nation ne se
passé jamais, ne peuvent ni s'acheter, ni se
vendre, ni se tarifier a prix d'argent;et que,
si la société rétribue ceux qui les rendent,
elle se propose non de les payer, mais
seulement de les nourrir?
Ou bien croyez vous avoir payé lo vicaire
a qui l'Etat donne cent écus par an pour être
le père, l'instituteur, le consolateur d'un pau
vre village perdu dans la montagne, ou le
soldat qui recoit cinq sous par jour pour
mourir sous le drapeau Mais le soldat fait
a la patrie l'aumone de son sang, le pi etre
celle de sa parole, de sa pensée, de son coeur
qui ne eonnaitra jamais les joies de lafamille.
Et la patrie a son tour ne leur fait pas l'injure
de croire qu'elle les paie elle leur fait
Faumöne qui leur permettra demain de
recommenéer l'humhle de'vouement d'aujour-
d'hui, de retourner auprès du lit du choléri-
que, ou sous le feu des Bedouins.
Et cela est si vrai pour le sacerdoce parti-
culièrement, que l'Eglise en acceptant la
rétribution de la messe, n'a jamais consenti
a la recevoir comme un salaire, mais comme
une aumone, et que les grands ordres
religieux du moyen-kge, les plus actifs,
firent profession de mendicité. Ne dites done I
plus que j'humilie le pauvre, si je le traite
comme le prêtre qui me bénit et comme le
soldat qui se fait tuer pour moi.
L'aumone est done la rétribution des ser- I
vices qui n'ont pas de salaires.car a nos yeux, I
l'indigent que nous assistons ne sera jamais I
l'homme inutile que vous supposez. Dans 1
nos croyances, l'hoinme qui souffre sert
Dieu,- il sert par consequent la société comme
celui qui prie. II accomplit a nos yeux un I
ministère d'expiation, un sacrifice dont les
mérites retombent sur nous, et nous avons
i
moins de confiance pour abriter nos têtes,
dans le paratonnerre de nos toits, que dans la
prièie de cette femme et de ces petits enfants i
qui dorment sur une botte de paille au qua-
rième é'age.
Ne dites pas que si nous considérons la
pauvreté comme un sacerdoce, nous voulons
la perpétuer la même autorité qui nous
annonce qu'il y aura toujours des pauvres
parmi nous, est aussi celle qui nous, celle qui
nous ordonne de tout faire pour qu'il n'y
en ait plus.
Et c'est précisement cette éminente
dignité Jcs pauvres dans l'Eglise de Dieu
comme dit Bossuet, uui nous met a leurs
pieds. Quand vous redcutez si fort d'obliger
celui qui recoit l'aumone, ie crains que vous
a'eytz jamais éprouvé quelle ob'ige aussi
celui qui la donne.
Ceux qui savent le chemin de la maison du
pauvre, ceux qui orit balayé la pousfière de
son escaher, ceux la, ne frappent jamais a sa
porte sens un sentiment de respect, lis savent
qu'en recevant d'eux le pain comme il recoit
de Dieu la lum'ère, 1 indigent les honore
ils savent que Ton peut payer l'entrée des
théatres et des fêtes publiques mais que rien
ne payera jamais deux larmes de joie dans
les yeux d'une pauvre mère, ni leserrement
de main d'un honnête homme qu'on met en
mesure d'attendre le retour du travail. Nous
sommes tous malheureusement sujets a bien
des hauteurs et k bien des brusqueries avec
les gens de métier. Mais il y a bien peu
dhommes assez dépourvus de délicatesse
pour rudoyer le malheureux qu'ils ont
secouru, pour ne pas comprendre que
l'aumone engage celui qui la donne et lui
interdit pour toujours tout ce qui pourrail
ressembler au reproche d'un bienfait.
Quand vous dogmatiserez contre la cha
rité, fermez du moins la porte aux mauvaie
coeurs, qui sont trop heureux de s'armer de
vos paroles contre nos importunités. Mais
surtout fermez alors la porte aux pauvres;
ne cherchez pas a leurrendre amer le verre
d'eau que l'Evangile veut que nous leur
portions.Nous versons le peu que nous avons
d'huile dans leurs blessures n'y mettez pas
de vinaigre et de fiel. Non, il n'y a pas de
plus grand crime contre le peuple que lui
upprendre a détester l'aumóne, et que d'êter
aux malheureux la reconnaissance, la der-
nière richesse qui leur reste, mais la plus
grande de toutes, puisqu'il n'est rien qu'elle
ne puisse payer
Fa ut- il des Syndicats chrétiens
d'ouvriers
Léon XIII, dans sa célèbre Encyclique
Rerum novarum, après avoir constaté com-
bien il v a k notre époque, cl'associations
ouvrières qui obéissent a un mot d'ordre éga-
lement hostile au nom chrétien et a la sécu-
rité des nations, ajoute Dans eet état del
choses, les ouvriers chrétiens n'ont plus qu'a
choisir entre ces deux partis ou de donner
leur nom a des sociétés dont la religion a
tout k craindre, ou a s' organiser eux-mêmes
Qu'il faille opter pour ce dernier
partiy a-t-il des hommes ayant vraiment
et cceur d'arracher le souverain bien de I'hu-
manité a un pêril imminent qui puissent
avoir la-dessus le moindre doute. Puis,
après avoir rappelé combien de catholiques
se soul mis a ce travail d'organisation, le
Pape ajoute Les Evèques de leur cöté,
encouragent ces efforts et les mettent sous
leur haut patronage par leur autorité et sous
leurs auspices, des membres du clergé, tant
séculier que régulier, se dévouent en grand
nombre aux intéréts spirituels des corpora
tions.
(Enfin le Pape établit qu'« a ces corpo
rations il faut évidémment, pour qu'il y ait
unite d'action et accord des volontés, une or
ganisation et une discipline sage et prudente.
Si done, comme tl est certain, les citoyens
sont 1 ibres de s'associer, ils doivent l'être
également de se donner les statuts et règle-
ments Tout ce qu'on peut dire en général,
c'est qu'on doit prendre pour règle univer-
sellc et constante d'organiser et gouverner les
corporations de facon qu'elles fouroissentk
chacun de leurs membres les moyens propres
lui faire atteindre, par ia voie la plus com
mode et la plus courte, le but qu'il se propose.
et qui consiste dans l'accroissement le plus
grand possible des biens du'corps, de l'esprit'
de la fortune.»
■Voilé la réponse que donne a la question
que nous posions, celui que les ouvriers et les
patrons chrétiens reconnaissent pour leur Père
eommun. Puissent ces paroles, si pleines de
sagesse, de modération et de bonté, être enten-
dues de tous, ouvriers et patrons. C'est cn
s'inspirant dans un sentiment de fraternitê
chrétienne, qu'ils devront trouver la solution
de lanl de questions connexes, qui ne pour-
j ront se résoudre, ni par la violence, ni par le
mépris des devoirs et droits mutuels.
I W i 'Q
pff
I
A l'occasion du cinquanteuaire de sa vi-
*ite a. la terre, la Reine des cieux est par-
tout, cette année, nyalement fêtée.
La Mariaschool se devait d'apporter sa
part dans ce tfibut universel et elle l'a fait
d'une manière digne de sa valeur et de son
importance et confoime a son caractère da
Elle a ouvert'et dédié a Tlmmaculée une
superbe exposition de travaux manuels et
donné a la fête des palmes scolaires, répar-
tie sur deux jours, un éclat exceptionnel.
Car s il est une lei essentiellement chré
tienne, c'est celle du progrès, de l'ascension
constante vers la perfection absolue.
La véritable education n'est même que
cela.
Mattresses et élèves de la Mariaschool
ont tenu a faire, cette année, un extra, et,
de fait eiles se sont surpassées.
L'exposition d'ouvrages manuels est
vraiment remarquable.
Et, après l'avoir visitée, on se console
aisément des plaintes, trés légitimes, dont
la presse locale s'est fait l'organe au sujet
de i'absence, a l'exposition des arts et mé
tiers, de ces ouvrages fémiuins qui consti
tuent la principale industrie yproise, cello
qui porte un peu notre nom et qui émerveilla
naguère les Deux Mondes dans les plus
grandes world's fairs. L'exposition de la
Mariaschool compléte et couronne digne
ment l'Exposition des arts et métiers.
Elle doune tort, une fois de plus, aussi aux
dames yproise» qui vont chercher loin
d'Ypres ce qu'elles peuvent trouver, en
mieux, sur place.
Rendons toutefois justice a ces nombreu-
ses exceptions qui ont appris a apprécier a
sa valeur l'art industriel yprois et dont les
salons s'enrichiront demain des dépouilles
de 1 exposition de la Mariaschool. Nous ne
redoutons nullement pour ces produits
yprois la comparaison avec les productions
les plus prétentisuses de l'étranger.
Nous avons remarqué ié, entre autres,
des coussins de salon, des couvre-Iit, des
écrans de foyer, des chemins de table, des
vêtements de bébé, des chemises pour hom
mes, etc. d'un travail absolument artis-
tique.
Remarqué aussi une biodei'ie "Souvenir
d'Ypres reproduisant uos Halles avec une j
grande perfection
Une mention spéciale surtout a cette pale j
en dentellesun pur chef-d'oeuvre sorti des j
mains de la religieuse qui dirige ia classe j
de denielles qui fut offerte, cette aunée,
&u Saint Père. a l'occasion de sonjubilé
sacerdotal.
Le talent d'artiste-ph itographe d'uue de j
nos plus distinguées concitoyennes nous a
permis d'admirer la merveilleuse finesse de
eet ouvi age comme si nous l'avious vu sous
les yeux.
Rien d'étonnant que, lormées par des
inaUre8ses d'urj talent aussi transeendant, i
les élèves deviennent k leur tour des
artistes.
Mais on n'y forme pas seulement les
enfants a l'habiieté manuelie, taut pour les
besoins de l'industrie que pour ceux du
foyer, oir n'en fait pas seulement des ména-
gères initiées a tous les secrets de l'écono-
mie domestique et de l'art culinaire, on leur
donne encore, tout en évitant d'en faire
des bas bleus, tout ce que notre époque
reclame dinstruction utile chez la femme,
jj La fête de la distribution des prix nous
a dument renseigné sous ce rapport.
La langue fran§aise Jominait dans les
chanti et déclamatious do la première jour-
nóe. Qui done peut raisonnablement s'en
plaindre Notie proximité de la France, le
développemeat fatal et nécessaire du
commerce extérieur en font une nécessité
D'autre part, l'usagc Je la la gue flamande
n'est nuliement en péril pour cela, dans no
tie éco'e populaire surtout, la soiennité du
seeon jour le démoutreit de facon peremp
toir e.
Aussi avons nous constaté avec piaisir
ci (te reaction 1 éccssaire contre les exigen
ce;, déraisoun ibles des ultra flamingant».
Nonsyavf-us vu une courageuse et utileaffir-
m tion du jsouci d'indépcxdance de nos
ét oles fibres. Notie liberté est pour rous un
trésor inlangiUe.plus prócieux et plus sacré
quo notre langue maternelle elle même.
par les premières autorités religieuses et
civiles d'Ypres. Nombre de membres du
clergé et de notabilités occupaient les
premiers rangs. La salie de fêtes était d'ail-
leurs bondée d'un public choisi.
Ici encore a tout seigneur tout honneur
le premier hommage fut pour la céleste
Patronne de l'école.
Un choeur religieux, semé de difficultés
autant que de beautés harmoniques et
encadrant délicieusement l'A ve Regina cce-
lorum, fit valoir, non moins que les charmes
de quelques organes, la perfection de la
culture musicale dont les enfants y sont l'ob
jet.
Même soin du coté de la formation litté
raire.
La désopilante saynète la Reine des
muettes mit en relief Ia valeur de l'ensei-
gnement dans plusieurs de ces branches;
elle fit valoir plus encore le souci qu'on y
a d'instruire et de moraliser en divertissant.
Faire aimer a chacun la condition dans
laquelle Dieu l'a placé, quoi de plus néces
saire a notie époque oü tout excite chez
l'ouvrier l'envie d'une condition apparam-
ment plus heureuse.
Un autre numéro du programe émerveilla
et charma non moins l'assistance le Ballet
des Roses,iirigêe par Melle V. G'était un spé-
cimen de l'enseignement de la gymnastique
suédoise donné sous la forme de mouve
ments d'ensemble, d'une grkce exquise.
Des feux de bengale éclairant eet harmo-
nieux fouillis de roses vivantes et autres
achevèrent de transformer eet inter/nède en
un tableau d'apothéose.
Malgié tout, nous eussions volontiers
fait le sacrifice de eet attrait supplémentaire;
car on ne songe pas sans effroi aux con-
séquences possibles d'une étincelle tombaut
sur les vêtements légers des enfants qui se
piessaient sur la scène.
Même sans ces effets de féerie, il restait
amplement assez de joliesse et de grkce
enfantine pour charmer le public.
Venait enfin, servie par tranches, la
distribution des prix du moins des pre
miers prix, car il ne pouvait être question
de faire défiler sur la scène tout le régiment
estudiantin de la Mariaschool.
Une remarque a propos des dlplömes du
cours supérieur de l'école ménagère,
En voyant octroyer ces dipiomes a de
grandes jeunes filles d'une rare distinction,
nombre de dames ne purent s'empêcher
d'émettre a mi-voix des réflexions a peu
prés identiques Mais voila une pépinière
mo.lèle de bonnes servantes I
Et d'aucunes songèrent a se faire inscrire
saus retard pour une diplomée Amère
désillusion 1 Déconvenue compléte
C'est que les meilleures choses ont leur
mauvais cöté.
L'instruction re^ue a la Mariaschool est
si variée et si compléte, l'éducation surtout
est si parfaite, la bonne tenue enfin et la
distinction acquises ti ansforment a tel point
la jeune fille la plus pauvie que celle ci,
sous l'impulsion de ses parents, prend en
dédain le métier de servante, même dans
les meilleures maisons,
Jadis une reine de France, en visite en
Flandre, dut s'écrier dépitée Je croyais
être seule reine ici et j'en vois une foule
d'autres qui m'éclipsent
j Nos grandes dames peuvent a leur tour,
j renoncer au monopole de la distinction et,
qui pis est, se résoudre k se servir elles
mêmes. II n'y a plus de servantes 1
Ce n'est évidemment pas une raison pour
critiquer l'éducation et l'instruction données
a la Mariaschool. Ce n'est pas le moment
non plus d'aborder l'examen d'une question
sociale rencontrée incidemment.
Mais nous nous faisons volontiers l'écho
des dames susdites pour demander que la
moralité de la Reine des muettes» soit prê-
chée aux enfants plutót journellement que
le dernier jour del'année scolaire Beulement.
du 1'
Septembre k Ypres
Pour une entrée mouvementée, c'en fut
une que celle que fit mardi le mois de sep
tembre avec accompagnement d'orage, de
pluies diluviennes et de vents d'ouest souf-
flant en tempête. Le mauvais temps a sévi
partout avec une intensité inou'ie.
Ici a Ypres, la rafale a fait fureur entre
1 et 2 heures de l'après midi, causant de
multiples dégats. Nos superbes remparts ct
le iardin public ont beaucoup souffertde
nombre ix arbres qui faisaient leur plus bel
ornement ont été mal arrangés, plusieurs
j méme sont cassés net. Beaucoup d'arbus-
tes sont demeurées inclinées un petit tour
dans les jardins de la ville sera nécessaire
pour les redresser au plus tót et réparer
certaines plantations.
Vers 1 1/2 l'échafaudage,haut de plus de 20
mètres qui entoure ia tourelle démolie de
l'angle oriëntale des Halles en vue des tra
vaux de restauration s'est effondré avec
fracas endommageant une partie de la facade
meridionale du Nieuwwerk spécialement
l'élégant pign >n et le lion héraldique qui le
surmonte. Aucun accident de personne a
déplorer, Dieu merci
Nous apprenons avec piaisir que le mal
sera vite réparé a ce joli monument qui fait
l'admiration de tous les hommes de goüt.
Deux étrangers en contemplation devanj
nos Halles, commentaient les dégats causés
par eet ouragan assez impétueux pour em-
port ^r dans sa course vagabonde la svelte
tourelle a restaurer et son échafaudage.
Pardon Messieurs, n'accusons pas les
mauvais vents de tous nos maux. Si Borée
et Zéphyros sont de grands coupables il y a
aussi sur la machine ronde de grands démo-
lisseurs devant l'Eternel.
La fête-concours de gymnastique de Di-
manche dernier a cloture avec un beau suc-
cès les rionibreuses festivités de la Tuindag.
Une trentaine de sociétés, dont plusieurs
du Nord de la France participaient a la fête
organisée par ia société Yproise les «Infati-
gables» pour 1'Union des sociétés de gymna
stique du Sud des Flandres, sous la prési-
dence d'honneur de MM. De Ridder, Vande-
venne et Nolf, sénateur et députés libéraux-
cartellistes de la région.
Malgréce haut patronage, les matadors
du parti libéral ont brille par leur abscence,
tandis que notre administration catholique
a largement subsidié la fête par l'octroi de
belles médailles, l'aménagement de l'Espla-
nade et le concours de l'Harmonie Commu
nale qui a eu la corvée assez rude pour bien
mériter son salaire.
JOURNAL
Organe Catholique
de PRrrondissement
-«•S-*-—- -
matsou d'óctuctttioii Chiétioan©
fc.
La distribution io« p»iv atu.it prucidóo