Le Sénat
Exhortation
de S. S. Pie X
Pensées diverses
Actes Ofliciels
Société d'horticulture
de rarrondissernent d'Vpres
hu Clor&é
Première division
Jardins de iraitre
öeuxième division
Jardins d'établissements
de bienfaisance
cncours pi.ur le prix (Tlionneur
Concours pour bain us
et fenêtres fleuris
Comparaison interessante
Encore une preuve de l'intolérence cléricale
n'est ce pas Brogrès
Les concours individuels du matin étaient
trés intéressants, le cortege, contrarié par
quelques draches était long et varié mais
manquait de musique.
La fête de l'après midi a réuni beaucoup
de monde pour applaudir les mouvements
d ensemble, ks poses plastiques et les ballets
costumes trés réussis, bien relevés dans le
joh cadre de verdure de notre esplanade.
Si le Président infatigable, Monsieur Jos.
Didier mérite des felicitations, on lui doit
aussi des encouragements pour faire briller
dans sa société la salutaire devise sportive
Mens sana in cor pore sano»
Séance de Mardi
La discussion géaéraledu projet colonial
s'est poursuivie sans encombre.
Af. Magnette a débuté en combattant le
traité paree que dans cette affaire du Congo
tout constitue une parade dont les détails
sont réglés d'avauce.
Af. Orban ae Xivry compare ia situation
actuelle du Congo au point de vue judiciaire
et humanitaire et termine en disant que la
Belgique retirera do l'anuexion de grauds
arautages économiques et financiers.
L'après midi a la reprise du débat,
MM. Piret et Libioulle ont tour a tour, élevé
des craintes quant aux conséquences fiaau-
cières de l'annexion et a l'interprétation de
TActe de Berlin.
M. Libioullesocialiste, a traité longue
ment la question des droits des indigents.
Puis le Sénat a procédé l'élection d'un
second vice président.
A ce propos, Af. Vande Walle appuyé par
M. Wiener a demande que les Fiamands
soient représentés au bureau au moins par
un vice président.
MM. Vandenpeereboom et Le Clef, tout
en ue contestant pas les droits les Fiamands
prönent la candidature du baron de Fave-
reau, a raison de sou passé et des services
éminents qu'il a rendus au pays. (Trés bien
a droite).
Le scrutin est ouvert, et M. le baron de
Favereau est élu premier vice président par
49 suffrages sur 79 votants. (Applaudisse-
ments).
Af. le baron de Favereau remercie le
Sénat, qu'il assure de toute son impartialilé
(Trés bien)
Séance de Mercredi
Af. Hanre\daus nu discours kilométri-
quequi Ta conduit jusqu'a midi, a constaté
la banaueroute généiale de la politiaue
coloniale, faisant incidemmen; des reproches
a M. le Ministre de la justice au sujet d'une
interpretation errouée au meeting de Tour-
nai.
L'après-midi Mgr Keesen a exposé dans
un magnitique discours ses idéés sur la
question coloniale dont il est un part'san
résolu.
M. le Ministre de la justica rencontré les
objections des orateurs precedents et donné
la riposte a M. Hanrez pour 1 incident du
matin.
On a entendu encore Af. Devos qui a
traité plutöt au point de vue jaridique la
situation faite aux sociétés privilégiées par
suite de la divergence entre les législations
congolaise et beige.
M. Verbeke subordonne son vote A un
amendement qu'il depose, ayant traité a la
garantie de la dette du Congo beige.
PAPE PAR LA DIVINE PROVtDENCE
A l'occasion du cinquantième anniversair»
de soa sacerdoce
Suite
Les angoisses intimes, la force et Topinia-
treté des tentations, la faiblesse des vertus,
le reiachement et la stérilité des muvres, les
offenses et les n'gligences sans nombre,
enfin lacraintedu jugement de Dieu; toutes
ces choses nous incitent avec force a pleurer
(levant le Seigneur, et a nous enrichir de
mérites faciles, dont le bienfait s'ajoute pour
nous au secours obtenu de lui. Et il ne faut
pas que nous ne pleurions qu'a cause de
nous. Da os ce déluge de crimes qui, de
partout, se répand et s'étend sans cesse,
e'est surtout a nous d'lmplorer par nos
supplications la divine clémence; e'est a nous
d'insister devant le Christ, prodigue de
toute grace dans son immense bonté daus
Tadmirable sacrement, et de lui demander
sans cesse: Pardonnez, Seigneur, épargnez
votre peuple
Le point important en ceci est qu'il soit
concédé chaque jour un temps déterminé a
la méditation des choses éternelles I' n'est
aucun prêtre qui puisse, sans encourir la j
Séance de jeudi
Après une motion d'ordre du Comte
d'Ursel, M. Dupont, libéral a pronoucé un
discours remarquable, mais pessimis.e. II
déclare que la politique et Teaprit. d'opposi-
tion doivent être écartés de la discussion.
M. Wiener, libéral, s'attacfie a établir
que Ie Congo réserve k la Belgique des
richesse8 immenses. 11 rend hommage au
Roi et fait appel a Tunion de tous les Beiges
pour réaliser l'oeuvre patriotique de Tanne-
xiou.
Dans la séance de Taprès-midi M. Delan-
noy libéral, confesse qu'en préconisaut en
1901 l'annexion qu'il combat aujourd'hui, il
ignorait la situation exacte de la question
congolaise.
M. Léger, catholique, donne lecture a
voix basse d'un long discours favorable au
projet du gouvernement.
M. Le Ministre Schollaert pronouce un
important discours pour défeudre le projet
d'annexion, déclarant qu'il ne serait pas au
bauc ministeriel s'il n'estimait pas que le
Congo est une oeuvre salutaire pour Texpan-
sion de la Belgique.
M. de Selys Longchamps proteste contre
le témoignage de gratitude accordé dans les
conditions actuelles.
Af. Leclef déclare que le banc d'Anvers
votera l'annexion.
Af. Vercruysse-Bracq appuie également
les projets du gouvernement qui seront
excellents pour le-< exportateurs beigi s.
Af. De Mot libéral, critique les libéraux
qui repousseut l'annexion et ceux qui se
réfugient dans l'absleution.
II rend hommage l'oeuvre et blame les
prophètes de malheur de 1908 tout couime
ceux de 1834 quand on créa les chemins-de-
fer. II votera done le traité, les colonies
dit-il peuvent coüter a la Métropole, mais
allez-donc demander a la Hollande, a la
France, a l'Angleterre de renoncer a leurs
colonies.
Séance de Vendredi
MM. Eibers, De Bast et Magis combat-
tent l'annexion.
Af De Volder fait l'éloge de l'ceuvre du
Roi en Atïique. II cite des statistiques dé-
montrant que la future colonie prendra un
essor remarquable.
La discussion générale est close.
L'après midi on passe a la discussion des
articles.
A propos de Tarticle premier, M. Renkin
annonce qu'il ne demaDdera pas de modifi
cation au texte voté par la chambre relatif
a la dette du Congo. Mals ce texte ne dégage
pas la Belgique de l'obligation de garantir
cette dette.
MMSchollaert et J. Vandenpeereboom
apDuient la. thAsfi Hu ministro ]a justice
MM. Braun, Claeys-BouartDie?"man et
Dupont prennent encore part a cette discus-
sion.
M. Renkin combat l'amendement de
M. Verbeke qui le retire
L'article premier est mis aux voix: la gau
che réclame l'appei nominal. L'article est
adopté par y 5 voix contre 5 abstentions.
Le Sénat aborde la discussion de l'arti
cle 2, relatif aux droits des indigenes.
Af. Renkin combat Tamendement pre'sentó
par MM. Magnette et Goblet d'Alveilla. II
le prouve daDgereux et contraire a tout ce
qui a été fait par les pays colouisateurs.
Get amendement veut que tous les droits
constitutionnels beiges soient conservés a
nos compatriotes au Congo.
Le vote sur eet amendement est remis a
Mardi, a 2 heures.
La Séance est levée a 5 h. 00.
note d'une imprudence grave, et un détri
ment pour son lime, négliger cela. Ecrivant
a Eugène III, qui avait été son disciple et
qui, depuis, était devenu Pontife romain,
Bernard, le ties saint abbé, Tavertigsait
sans ceese, et librement, de ne manquer
jamais uu jour a la méditation des choses
divines, sous qnelque excuse que ce füt des
occupations, si nombreuses et si graves, que
le suprème apostolat comporte. II s'efforgait.
et a bon droit, d'obtenir cela, énumérant
ainsi, avec une grande Bagesse, les utilités
de eet exercice
La méditation purifle la pensee sa
piopre source, d'oü elle procédé. Elle regie
ensuite les affections, dirige les actes,
corrige les écarts, compose les mceurs, rend
la vie hcnaête et l'ordonneenfin, ellj
confère également la science des choses
divines et des choses humaines. C'est elle
qui précise ce qui est confus, resserre ce qui
est laché, recueille ce qui est épars, scrute
ce qui est caché, découvre ce qui est vrai,
examine ce qui est vraisemblable et explore
ce qui est embrouillé et obscur. C'est elle
qui préordoone ce qui doit être fait, et
repasse ce qui est fait, en sorte que rien ne
reste dans l'esprit, qui n'ait été corrigé ou
ait besoin de correction
C'est elle qui, dans la prospérité', fait
pressentir les épreuves et fait qu'on ne sen te
pas pour ainsi dire, Tadversité quand elle
arrive deux biens dont l'un est de la force
et l autre de la prudence (36). L'ensemble
de ces grands services que la méditation
nous rend, nous enseigne a la fois et nous
avertit qu'elle nous est, et combien elle nous
(36) I Thess., V, 17.
Un arrêté royal du j aoüt autorise la
fabrique de Téglise de Becelaere, a aliéner a
concuirence d'un.capital nominal de 35oo_frs
une inscription au grand livre de la dette
puhlique beige, 3 p. c. 2° série N <06408,
au capital nominal de 8200 frs, le produit de
cette aliénation devant servir au payement
des travaux de restauration du batiment et
de la toiture de Téglise et diverses autres
dépenses.
Par arrêté royal du 17 aoüt 1908 M. A. Lava,
ancien notaire a la résidence de Poperinghe,
est autorisé k porter le titre honorifique de
ses fonctions.
Par arrêté ministériel du 25 juillet 1908
la démission offerte par M. H. Terrier de
ses fonctions de sécrétaire-receveur de Tln-
stitution royale del Messines, est acceptée
M. Terrier est alutorisé conserver le titre
honorifique de ses fonctions.
Par arrêté mininstóriel du 25 juillet 1908
M. Albert Dascher, ingénieur agricole, est
nommé sécrétaire-receveur de Tlnstitutiorf
royale de Messines.
far arrêté royal du 21 aoüt 1908, la déco-'
ration civique est accordée, savoir la croix
civique de 1 classe 5 M. C. Hallaert, ancien
instituleur adopté Voormezeele; lamédail.
le civique de 1 .classe k Me. F. Dekeuwer,
institutrice adoptée k Langemarck.
Un arrêté royal du 20 aoüt 1908 autorise
la commune d'Oostvleteren percevoir une
taxe sur les divertissements publics.
Par arrêté royal du 4 aoüt 1908 la médail
le civique de l! classe est accordée k
M. Angillis, commis-ehef Tadministration
des Postes.
Nous avons annoncé récemment que cette
société organisait son 2e concours annuel de
jardins, de balcons et fenêtres fleuris. Le
jury, compose' de MM. N. Van Winsen,
président; E. Mommens, secrétaire; R.
l'auwels, Th. Herreman, F. Depauw,
membres vient de rendre son jugement-
A 1 unanimité, il a décerné les récompenses
suivantes, qui ont été approuvées par la
commission de la société, en séance de
dimanche, a3 aoüt courant.
i" Prix. Médaille de vermeilgrand
moduleavec félicitations pour toutes les
branches de I'horticulture d Af. Constant
Staelensjardinier au chüteau de Mme Vve
J. Gratry, a Halluin (Nord-France).
u' P'txMédaille dé argent, grand
module, avec félicitations pour le jardin
d'agrément, spécialement pour les parterres
en mosaïque d M. Ivon Moentjens, jardinier
au chateau Kruipendaarde de M. F.
Merghelynck, commissaire de Tarrondisse-
ment d'Ypres.
3' Prix. Médaille dargent a Af.
Alphonse Dellaert, jardinier chez M.
Vuylsteke, brasseur a Menin.
4e Prix. Médaille de bronze d M.
Jules Bostyn, jardinier chez M. Jules Boedt,
a Ypres.
1 r Prix. Médaille de bronze d M.
Georges Rlateau, jardinier a Thospice du
ti Sacré-Coeur a Ypres.
est, k tous et de toutes parts, non settlement
salutaire, mais tout a fait indispensable.
Biens que leg différentes fonctions sacer-
dotales soient augustes et vénérables, il
arrive cependant que par l'habitude, cèux
qui les accomplissent, ne les apprécient pas
avec toute la religion qu'elles méritent; et,
la ferveur diminuant peu a peu, ils torabent
facilement daus la négligence et même dans
le dégoüt des choses les plus saintes.
De plus, c'est une nécessité pour le prêtre
de passer sa vie au milieu d'une société
mauvaise de so (te que souvent, même
dans Texercice de sa charité pastorale, il
doit redouter les piè es caches de Tinfernal
serpent. Et quoi d'étonnant, n'est-il pas
naturel que les ames même les plus reli-
gieuses contraetent une certaine souilluredu
commerce du monde
De la, pour lui, l'urgente nécessité de
revenir chaque jour a la méditation des
vérités éternelles, afin d'affermir par de
nouvelles forces son esprit et son coeur
contre les perfides embftcbes de l'ennemi.
En outre, le prêtre doit être doué d'une
certaine aptitude a s'élever et a tendre vers
les choses d'en haut, lui qui a pour mission
essentielle de goüter, d'enseigner et d'incul-
quer les choses célestes lui qui doit regler
toute sa vie d'une manière si surhumaine
que, quoi qu'il fasse dans Tordre de son
ministère, il le fasseselon Dieu, sous l'inspi-
ration et la direction de la foi. Et ce qui
surtout établit et conserve le prêtre dans
eet état d'ïtme, dans cette union pour ainsi
dire naturelle,avec Dieu, c'est la pratique
de la méditation quotidienne: cela est telle-
ment clair pour tout homme sage, qu'il est
2* Prix. Mention honorable a M.
Jules Vanraes, directeur de la maison
d'aliénés, rue de Thourout, a Ypres.
Médaille de vermeil, grand module
(diplóme de rappel) a M. Louis Uaeninck,
jardinier au chüteau de M. Louis Biebuyck,
a Ypres.
i" Prix. Médaille d'argent a M. Jules
Dewanckel, instituteur, rue de Lille, n°25.
2' Prix. Médaille d'argent rappela
M. J. Vynckier-Parret, borlogcr, rue de
Dixmude, a Ypres.
3C Rrix. Médaille de bronze a M.
Georges Casierpour les balcons et fenêtres
fleuris de M. Auguste Brunfaut.rue de Lille,
a Ypres
4e Prix.Mention honorable a M.Liévin
Knockaert pour le balcon de Melle Hélène
Peisegaele, boulevard Malou, n° 6, a Ypres.
L'instruction est bonne, non pas en soi,
mais par le bien qu'elle fait, notamment a
ceux qui la possèdent ou 1 acquièrent. Si un
homme, en levant le doigt, pouvuit mettre
tous les Frangais et toutes les Frar^aises en
état de lire courammerit Virgile et de bien
démontrer le binöme de Newton, cot homme
serait daDgereux, et on devrait lui lier les
mains, car si, parmégarde, il ljvaitle doigt
le travail manuel répugnerait a tous ceux qui
le font aujourd'hui, et, au bout d'un an ou
deux, devieudrait presque impossible en
France.
Taine.
II faut en un Etat bien réglé plus de
mattres ès-arts mécaniques que de maftres
ès-arts libéraux.
Card, de Richelieu.
Le plus précieux et le plus rare de tous
les biens est Tamour de son état. Ii n'y a
rien que Thomme connaisse moins que le
bonheur de sa condition. Heureux s'il croit
l'être, et malheureux souvent par ce qu'il
veut être trop heureux, il n'envisage jamais
son état dans son véritable point de vue...
L'homme est toujours également malheu
reux .et par ce qu'il désire et par ce qu'il
possède- Jaloux de la fortune des autres,
dansletemps qu'ilest l'objet de leur jalousie,
toujours envié et toujours envieux. S il fait
des voeux pour changer d'état, le Ciel irrité
ne les exauce souvent que pour le punir.
Transporté loin de lui par ses désirs, et
vieux dans sa jeunesse, il méprise le present
et courant après Tavenir, il veut toujours
vivre et ne vit jamais,
D'Agu< sseau
N ayez pas trop grande quanlité de robes
ni de bijoux, mais cependant en rapport avec
votre état, et ne mettez pas un trop grand
temps ni étude a vous vêtir et atiffer.
S. Louis, roi
Le fol amour des parents pour un enfant
dont ils font leur idole, oblige souvent le
Seigneur a les chatier dans cet enfant.
Fléchier
Du Courrier de I'Escaut
A TEcole normale de Bonne-Espérance,
28 élèves se sont présentés k Texamen de
sortie et tous ont conquis de la facon la
plus brillante leur diplome d'instituteur.
inutile d'y insister plus longuement.
Nous pouvions demander la confirmation
de ces vér-tés (confirmation pénible assuré-
ment a la vie de ces prêtres qui font peu
de cas de la méditation ou qui s'en dégofl-
tent complètement. On voit en effet des
hommes chez lesquels le sens du Christ
ca bien si précieux, est a peu prés éteint. Ils
ne poursuivent que la vanité et la frivolité,
ils remplis8ent leurs fonctions saintes avec
reléchement, avec tiédeur, quelque-fois
même d'une manière indigne. Naguère
encore, imprégnés de Tonctions sacm-dotala
toute récente, ils se préparaient avec soin
a l'office divin, pour ne point ressembler k
ceux qui tentent Dieu Us eherchaient les
temps les plus propices et les lieux les plus
recueillis ils s'appliquaient a pénéirer le
sens des paroles divines; avec le Psalmiste,
ils louaient, ils gémissaient. ils étaie t dans
Tallégresse, ils répandaient leur éme dans
la prière.
Mais aujourd'hui,quel étrange changement!
De meme, c est a peine si reside encore en
eux quelquechocede cette vive piété qu'ils
ressentaient devant lemystère divin. Com
bien autrefois leur étaient chers ces
tabernacles. Leur coeur tressaillait de se
trouver dans Tombre de la table du
Seigneur et de lni attirer de plus en plus de
dévots. Avant le saint sacrifice, que de
purifications que de prières d'une üme
remplie de désir 1 Alors dans son accom-
plissement, combiengrand était leur respect
pour 1 intégrite de rite des augus'es
cérémonies Quelles effusions de coeur dans
Taction de graces, et comme heureusement
dans le peuple serépandait la bonne odeur
A l'école noi-male rationaliste de Charleroi
trois élèves ont pris part k Texamen dujury
central Nivelles, tous ont conquis de la
fagon la plus brillante une colossale buse
L'Ecole normale de Bonne-Espérance ne
coüte pas un sou aux contribuahl°c hen-
nuyers on ne sait que trop ce que nous
coüte TEcole magonnique...
De plus les feuilles anticléricales ne crai-
gnent pas de clamer sur tous les tons que
les catholiques sont les partisans de Tigno-
rance
Le fait cité plus haut vient leur donner
le plus sanglant démenti. Aussi peut-on être
certain que ces feuilles n'en parleront pas.
?A ET LA
Les jugements de banqueroute
La Cour de cassation avait décidé qu'en
matière de banqueroute la publication du
jugement de condamnation prescrite par la
loi ne peut être regardée comme une péna-
lité accessoire ni comme une aggravation de
la peine principale elle constitue une sim
ple voie d'information légale dans Tintérêt
des ayants droit.
Le département de la justice avait cru
pouvoir oonclure de cette décision que les
juges n'avaient pas poursuivre la publi
cation dont 'i'l s'agit.
Appelée se prononcer sur cel te question
la Cour suprème a décidé que si la publi
cation prévue pad la loi n'a pas le caractère
d'une peine, elle n'en est pas moins la
suite obligatoire de ia condamnation el que,
partant, elle doit être ordonnée.
Timbres des affiches
11 arrive assez souvent que des commis-
saires de police, des gardes champêtres ou
des gendarmes constatent des infractions aux
dispositions de la loi sur Ie timbre concer-
nant les affiches ils interrogent les inté
ressés et dressent des procès-verbaux de con
travention.
Le ministre de la justice estime que cette
intervention des agents de la police est souvent
inopportune en raison des nombreuses et
délicates distinctions que la matière com-
porte et dont 011 ne peut demander la
connaissance qu'aux personnes spécialement
versées dans les difficultés du droit fiscal.
En conséquence, il a été décidé que Tad
ministration de Tenregistrement a seule
qualité pour poursuivre les infractions de
Tespèce.
Des instructions ont été données dans ce
sens aux autorités judiciaires.
Pj vilüin Dui, c'est laid et même trés
r 1, Yllctlll. vüain^ jas boutons, les dartres
et les rougeurs a la figure ou surle corps; aussi
pourqnoi ne pas s'en guérir au plus tót avec le
dépuratif par excellence, si connu partout, sous
le nomde Pilule Walthéry? t franc.
BURGERSTAND VAN YPKR
Van den 28 Oogst tot den 4 seplember 1908
Geboorten:
Laliousse Maria, Molenstraat.
Leen Elisabeth, Meenenstraat
Wylleman Ludovic, Rijselstraat.
Bossaert Robert, De Haernestraat.
Angillis Maria, Cartonstraat.
Deckmyn ADtonia, Bukkerstraat.
Doolaeghe Simonna, Patteelstraat.
Bruneel Alidoor, Dickebusch steenweg.
Lacante Georges, StChristofièlstraat.
Vanuxem Noël, Doorgangstraat.
Sclioonheere cenjamin, bukkerstraat.
Swyngedouw Suzanna, Rijselstraat.
Lantonnois Ghislena, Elverdinghestraat.
Schellings Maria, Zonnebeke steenweg.
Huwelijken
Samoy August, schildersgast en Masscho
Maria, werkvrouw, beiden te Yper.
Callens Emiel, tegeldekker en Vandi nberghe
Irma, z b., beiden te Yper.
du Christ
Souvenez-vous, Nous vous en conju
rons, chers fiis, Souvenez-vous... des jours
d'autrefois (37) nlors Tiuoe brülait,
nourrie par letude de la sainte méditation.
Mais chez ceux qui pèse Ae repasser
en leurs coeurs (38) ou qui le negligent, il
n'en manque pas qui ne dissimulent pas la
faiblesse qui en résulte pour leur esprit et
qui s'eu excusent sous prétexte qu'ils sont
englobés daus le tourbillori du ministère,
pour les multiples services qu'ils doivent
rendre aux autres. Mais ils s'abusent
füclieusement. Car ceux qui ne sont pas eu
commerce habituel avec Dieu, lorspu'ils
parlent de lui aux hommes ou donnent des
conseils pour la pratique de la vie chrétien-
ne, manquentcomplètement <lu souffle divin,
en sorte que la parole e'vangélique paralt
pi e8que morte avec eux.
Leur voix, si vantée quVlle soit pour son
liabtleté et son éloquence, ne rend pas du
toullavoixdu bon Pasteur que les brebis
écoutent avec profitelle éclate, en effet, et
se répand dans le vide et elle est souvent
d un lücheux exernple, non sans bonte pour
la religion et sans scandale pour les bons.
Et ii en est de même dans les auti es emplois
de leur activité car il 11'en résulte aucun
profit sérieux, ou il est de courte durée, car
elle manque de cette rosée célcste, que fait
descendre avec abondance la prière de
ceux qui s'humilient(39).
Etici Nous ne pouvons ne pas Nous
plaiudre vivemenl de ceux qui, entratnés
pariespernicieuses nouveautés, necraignent
pas d'être d'un autre avis et qui cousidèrent
comme perdu le temps donné a la prière et a
la méditation.
O funeste aveuglementPlüt a Dieu que,
s'examinant eux-mêmes loyalemont, i's
reconnaissent enfin a quoi aboutissent cette
négligence et ce mépris de la prière! a suivre
(37) Luc., XVIII, t.
(38) Hebr., X. 82.
(39) lerem., X, tl.