Le Sénat
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Samedi 12 Septembre 1908
10 centimes Ie v
43 Annie
4499
li11 ti tiii cauió pour iiioi
La Neuvaine en l'honneur
de N.-IL de Oadizeele
lléunion du Conseil
Communal
a procession de St Nicolas
Fanfare Boyale
Programme du Concert
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CONSEILS A LA JEUNESSE
Tout semble annonger que la gene
ration qui suit la nötre et qui nous
remplacera bientöt dans les combats de
la vie, connaïtra des temps plus agités
que ceux que nous avons traversés nous-
inêmes. II importe done que cette mili-
ce de l'avenir soit a la hauteur des
devoirs qui l'attendent et solidement
armée contre les périls qui peuvent
l'assaillir.
On a dit avec raison que la carrière
de l'homme est bien souvent la reali
sation d'une pensée de la jeunesse. Mais
il ne suffit pas que cette pensée soit
juste et sürement orientée, il faut en
core qu'elle s'allie h une volonté ferme
et persévérante, capable de la traduire
en actes. C'est pourquoi, dans l'ensei-
gnement catholique tous les degrés,
l'instruction est inséparable de l'éduca-
tion. Comme l'exprime si bien le vieux
mot d'humanités, le but des études n'est
pas seulement de meubler les intelli
gences, mais de former des hommes,
capables de faire valoir et fructifier les
connaissances que leur ont inculquées
les maitres. Pour arriver a ce but, il faut
des caractères, c'est-h-dire, des am es
fortes, vouées h la poursuite persévé
rante d'un but juste et bien défini.
L'homme ne vaut que dans la mesure
oü il possède l'intelligence et le gou
vernement de sa vie. Or, la religion
seule peut lui donner cette notion de
sa destinée et cette définition précise
du idevoir, avec toute la clarté, avec toute
l'ampieur et avec toute l'autorité né
cessaires. Dès qu'on se tient k l'écart
de cette pleine lumière, on flotte, on
tatonne, on s'égare, on descend. II ar
rive ainsi que des hommes qui auraient
pu être des caractères et rendre de
sérieux services h la religion, a la pa-
trie, a la société, manquent leur carrière
et se réduisent k n'être que des égoïs
tes, des arrivistes et trop souvent
même des ratés.
Que l'enseignement catholique ait tou-
jours eu conscience de ce coté supérieur
de sa mission, c'est ce que prouvent
surabondamment les résultats heureux
qu'il a produits dans notre pays. L'U-
niversité de Louvain, en particulier, a
exercé et exercera encore sur le tem
pérament intellectuel et moral de la
nation beige une influence pénétrante
.et bienfaisante que l'injustice et le parti-
pris peuvent seuls méconnaitre. Elle
a élevé et ennobli les carrières libérales
et elle a donné notre vie publique,
par un recrutement d'élite, constant et
progressif, une direction, et un essor
dont notre patrie n'a eu qu'h s'applau-
dir et qui lui a assuré, pour une bonne
part, le rang honorable et envié qu'elle
occupe dans le monde.
Cette oeuvre suréminente destruc
tion et d'éducation se poursuit, sous nos
yeux, avec un succès ininterrompu, sous
l'égide de la liberté constitutionnelle
d'enseignement. Ce n'est pas h dire, ce-
pendant, qu'elle n'ait pas aussi ses diffi-
cultés et que son succès ne soit parfois
entravé par des obstacles.
Parmi ces obstacles, signalons parti-
culièrement l'esprit de dissipationsi ré-
pandu parmi la jeunesse contemporaine,
et qui empêche tant de natures riche-
ment douées, d'aboutir k leur plein épa-
nouissement. A titre de préservatif de
cette malaria, recommandons surtout
aux jeunes gens les pratiques tradition-
nelles de la piété chrétienne, Vamour des
ceuvres charitables et sodales, la pensée
toujours présente du but supérieur de la
vie humaine. Le plaisir ne doit être
qu'un moyen de réfection, un repos, un
épisode dans la vie le travail est un
devoir universel et quotidien.
Encore une fois, puisse notre jeunesse
'catholique bien se pénétrer de cesaus-
tères mais utiles lemons On ne lui de-
mande pas d'éteindre les enthousiasmes
et les exhubérances de vie, propres a
son age; on lui demande, au contraire,
de 11e pas laisser inutiles les dons qu'elle
a recus, et de se souvenir que les jeunes
gens d'aujourd'hui seront les hommes
de demain.
La section yproise de la ligue d'absti-
nence des boissons alcooiiques tint ces
jours derniers au Volkshuis sa réunion
mensuelle. J'avais regu une invitation.
Irai-je ou n'irai-je pas a cette réunion,
m'étais-je dit a différentes reprises.
Je ne suis pourtant pas de ceux qui
prétendent, tout en constataut les rava
ges de l'alcoolisme, qu'il ne faut pas
combattre cette plaie, qui ronge notre
société, et cela paree que l'alcoolisme est'
tellement enraciné el qu'il n'y a rieu
a faire. Je 11e suis pas non plus de ceux
qui ignorent le but de pareilles ligues, el
preferent s'en nioquer. Mais j'étais de
ce grand nombre qui dit c'est trés bien
une ligue d'abstinents a Ypres, mais
que peuvent ils faire; ils sont si peui
nombreux el si ignorés, et puis ce ne
vagants, d'exaltés,
A la fin ma résolution fut prise la
plaie de l'alcoolisme est ïortement en-
racinée, raison de plus pour la com
battre par tous les möyens; j'ignore le
pourquoi des liguesd'abstinents, taclions
de le connaltre; enfin Faction d'un petit
nombre de résolus a parfois produit
d'excellents résultats et tout bien con-
sidéré, l'extravagant ce serail moi-même
en restant chez moi.
J'y allai done a cette réunion el je
suis trés content d'y avoir été.
Comme toute réunion qui se respecte,
il y eut une partie musicale fort bien
rendue et chaudement applaudie. Tiens,
me disais-je déja, une réunion d'absti
nents n'a pas comme je me l'étais sou
vent représenté, ce caractère froid et
sévère, au contraire, on y chante et
on y chante bien, on y fait de la niusi-
que el de la musiqe entrainante.
Puis, un discours, ou plutöt une sim
ple causerie, sans pretentions oratoires,
ni de ces fastidieuses envolées, qui
énervent a la fin, mais des choses sim
ples et simplement dites. Ce qui se
congoit bien, dit le proverbe, s'énonce
clairement. C'était ici le cas. L'orateur
était un convaincu et cela suffit pour
faire de l'effet.
11 fait l'historique du mouvement anti-
alcoolique a Ypres. Ce mouvement fut
lent, il butta, il butte encore contre tous
les préjugés, enfin lentement le petit
groupe d'abstinents augmenta progres-
sivement et ainsi que je pus le remar-
quer d'après les personnes présentes,
il n'est déja plus, comme d'aucuns le
prétendent, une armée sans soldats, que
dis-je, il compte des membres dans
toutes les classes ^de la société et de
tous les ages, jeunes et vieux frater ni-
pent. Les abstinents d'Ypres, après avoir
tenu leurs reunions dans quelque local
ignoré, firent irruption au Volkshuis,
a l'occasion d'une grande fête qu'ils y
organisèrent. La fête réussit k souhait,
leur action avait regu sa consécration,
ils resteront au Volkshuis, et donneront
prochainement une nouvelle fête, car
la propagandee ne leur est pas indiffé
rente. Par la parole, le journal, la bro
chure, ils font connaïtre l'alcool, les
causes el suites néfastes de l'alcoolisme,
les différents moyens de le combattre,
et les préjugés qui favorisent l'alcoolis
me. Par 1'abstinence de boissons alcooii
ques, ils prêchent surtout que l'alcool
est chose inutile et néfaste pour
l'homme.
Je retournerai done encore aux réu-
pions de la ligue des abstinents, car
on y apprend de bonnes choses, même
agréables. Si je puis vous donner un
conseil, c'est d'en faire autant. Com
me moi, une première réunion vous
convaincra que Faction d'une ligue
d'abstinents n'est pas chimérique. C'est
une de ces choses a effet lent, mais
d'autant plus persistant et durable.
dl
Mercredi dernier avait lieu le pèlerinage
annuel des membres des Conférences de
Saint-Vincent-de-l'aul de la Flandre Occi
dentale,sous la présidence de MgrWaffelaert,
évéque de Bruges. Le prélat est arriv vers
sept heures a Dadizeele et y a célébré la
messe a sept heures un quartdurant cette
messe, il a distribué la Sainte Communion
aux membres des Conférences. A neuf heures,
dans la grande salie de l'école de filles a eu
lieu i'assemblée générale des Conférences.
MgrWaffelaert présidait, entouré de MM.
le chanoine Devroe, curé de Pitthem, l'abbé
Dupan.doyen de.Menin le baron deBéthune,
président des Conférences, et Dugardin, de
Bruges, secrétaire. Prés de 200 membres
M. Dugardin a donné lecture d un trés
intéressant rapport, puis M. le baron de
Béthune a prononcé une éloquente allocu
tion. au cours de laqudle il a dit la nécessité
de répandre parmi le peuple et de lui faire
lire les bons livres et les bons journaux.
L'orateur a aussi parlé de l'utilité de l'oeuvre
des maisons ouvrières et de l'oeuvre du Coin
de terre mise a l'étude a Ypres.
Mgr Wafïelaert a également pris la parole
pour remercier les orateurs et encourager les
hommes d'oeuvres.
A dix heures et demie, la grand'messe a
été chantée par M. l'abbé Jackson, curé de
Ledeghem. Après la messe a eu lieu la pro
cession solennelle autour du centre du vil
lage. Le Saint-Sacrement, était porté par M.
l'abbé Dupan, doyen de Menin. MgrWaffe
laert marchait derrière le dais, accompagné
de nombreux ecclésiastiques, et suivi des
memcres de l'administration communale.
Les membres des Conférences, portant des
flambeaux, escortaient le Saint-Sacrement.
L'excellente musique de l'orpheiinat d'Ypres,
qui était venu en pèlerinage, a exécuté plu-
sieurs marches pendant la procession.
Dans l'après-midi, cette même société est
allée donner une sérénade a l'évêque, qui se
trouvait au presbytère, puis a M. le bourg-
mestre.
du samedi 5 septembre 1908. La séance
s'ouvrea 5 heures et demie. Présents MM.
Colaert, bourgmestre Vandenboogaerde,
échevin Fiers, Vanderghote, D'Huvettere,
Bouquet, Sobry, lweins d'Eeckoutte,Boone,
conssillers. Gorrissen, secrétaire communal.
Absents MM. Fraeijs, échevin, Struye,
Vandenpeereboom, Lemahieu, conseillers.
Le procés verbal de la précédente réunon est
approuvé.
M. D'Huvettere interpelle le Collége sur
la proposition de vente de l'ancienne usine a
gaz. II demande si une offre supérieure a la
précédente a été faite et si le Collége est
d'avis de vendre.
M. le Bourgemestre. Je dois d'abord faire
remarquer qu'il n'auraitpu être question
de vente que si l'offre supérieure était
d'une certaine importance. Ainsi M.Valcke
ayant offert préce lemment un prix dea,5o fr.
le m2 prix qui fut repoussé il n'aurait pas
suffi d'offrir par exemple 2,60 fr. le m1
Jedonne la parole a M. l'écbevin Vanden
boogaerde.
M. Vandenboogaerde. Cette question du
terrain de l'ancienne usine a gaz semble trai
ner depuis un certain temps. Des pourparlers
onteu lieu avecM. Valcke dans le but decéder
a celui ci les terrains sur lesquels se trouvent
les bJtiments de l'ancienne usine, batiments
qui sont la proprieté de M. Valke. Seule
ment on n'a pas pu aboutir, la ville estimant
ces terrains a raison de 6 fr.,le m2 et M.
Valcke ne voulant offrir que 2,5o fr.. La vil
le dans le but de mettre ces terrains a profit
pour y construire des habitations ouvrières a
écrit le 11 Mars derniet a M. Valcke qu'il
devait déblayer les terrains pour le 1 Janvier
prochain. M. Valcke qui aurait bien voulu
voir la mise en vente du terrain avec faculté
pour lui d'accumultation n'a plus rien pro
posé depuis la lettre du 11 Mars dernier. J'ai
fait en suite un lotissement du terrain dont
j'ai l'honneur de déposser le plan a votre
inspection.
M. D'huvetter. Est ce qu'on a écrit a M.
Valcke pour demander un prix plus rému-
nerateur.
M. Vandenboogaerde. 11 n'a plus été écrit
depuis le il Mars et il a été en'endu que si
Mr Valcke ne proposrit pas un prix plus
élevé, 1 échevin ferait un lotissement, c'est ce
que j'ai fait etj'estime que la ville ferait de
ce terrain d après le lotissement proposé en
viron 25.000 fr. en vendant ce terrain pour
la contruction d habitations ouvrières.
M. D'huvettere. II y a déjA assez de mai-
Sn^.Mréffiï/cKVVjü1, mats 11 y a penurie de
maisons onvrières.
M. Vandenboogaerde. Certainement et
nous ne pouvons tout de même pas créer des
quaiiers ouvriers a une démie heure de la
villa, car l'ouvrier doit être prés de son tra
vail.
M. Boone. J'estime le chiffre de 25ooo frs
un peu trop élevé, car il faut tenir compte
que si un quartier ouvrier vient a se créer, la
ville devra construire des rues, des égouts,
faire la canalisation d'eau, etc. toutes choses
qui couteront de l'argent et qu'il faudra
défalquer du prix de vente. Est-ce-qu'il n y
a pas intérêt a dire a M. Valcke le prix est
d'autant, a prendre ou a laisser.
M. Bourgmestre. La ville n'a pas provoqué
de nouvelle offre de la part de M. Valcke; sj
le consril décide qu'il faut le faire, que le
conseil fixe également un prix et la ville
agira en couséquence.
M. D'huvettere.par une serie de calculs et
chiffre8 k propos des prix de pavage, cana
lisation d'eau etc., dit que le coüt de l'amé-
nagemeut de ce quartier serait de 9000 fr.
environ pour la ville. Ensuite ce terrain ne
sera pas Yendu de sitot, tandis que si on
peut vendre a M. Valcke, l'argent sera
immédiatement productif,mais il faut savoir
a quel prix il faut vendre.
M. Begerem. Demandons M. Valcke de
faire sa dernière offre attendu que la ville a
esti.mé que son offre n est pas assez réuumé-
rateur.
Sur la proposition de VI. le Bourgmestre
on décide d'aviser si les pourparlers avec
M. Valcke doivent être repris et de quelle
fagon.
Propiiétés communales. La vente de
noix des Boulevards Extérieurs qui a produit
430 francs cette année, contre 1.082 l'année
dernière, est approuvée.
Le Collége est autorisé a vendre au prix
de 15 fr. le mètre carré un terrain sis k
l'ouest du boulevard Malou, et mesurant 165
mètres carrés et un autre terrain, sis au
coin de la rue Capron et du boulevard Malou
et mesurant 147 mètres carrés.
Un terrain sera également vendu rue
Canon, des propositions étant parvenues au
Collége.
Le Conseil propose de prolonger pour un
an le bail des terres sises sur les deux rives
du canal de Boesinghe.
M Begerem. Est ce que l'éventualité
de la construction du stand qui doit s'éta-
blir sur ce terrain, est piévue
M. bourgmestre. Oui, comme tous nos
baux, celui-ci cessera lorsqu'un travail
d'intérêt public se fera. Quant au stand,
j'ajoute que la Commission sera réunie pro-
chaine 'ient, des propositions du gouverne
ment étant parvenues.
La prolongation de bail est accordée pour
un an.
Un droit de passage dans l'ancienne rue
aux Tripes (la ruelle donnaut dans la rue
du Marais), est accordé sous cert dues con
ditions a un pa ticulier.
Et.lise Saint-Martin. Le budget 1909
se montant en recettes et dépenses a 157 142
fr. 30, est approuvé.
M. D'Huvettere signa'e l'urgence de la
restauration du cloitre Saint-Martin.
Hospices civils. Autorisation est accor
dée pour la vente d'un terrain, Porte des
Récollets.
Le Conseil émet un avis favorable sur la
proposition faite par les hospices pour le
prix de lajournée d'entretien des indigents
a 1 hopital civil.
Ce prix est tixé a 2 fr. 20
La séance est levée a 6 h. 50 m.
fd tfï
Dimanche dernier la procession de Saint
Nicolas a digaemeut clöturé la série des
processions de la ville, qui, cette année, ont
toutes été favonsées par le beau temps.
Lebrillant cortège religieux a traversé nos
rues pavoisées au milieu d'une foule nom-
breux que remarquables.
La m isique des orpholius et la Fanfare
Royale prêtaieut leur cunc mrs a ce beau
cortège. Un graud nombre d'hommes por
tant un flambeau faisaieot escorte a Jesus-
Eucharistie eutouré d'un nombreux clergé
qui commence a se familiariser avec le plain
chant grégorien.
Spectacle salutaire et bienfaisant si haute-
ment apprécié par notre religieuse popu.a-
tionYproi8 -,qui y laisse participer ses jeunes
enfants avec un réel bonheur.
^5 pi fjfi fgs pi pi fg5
C'est demain dimanche que la Fanfare
Royale sera regue par son dévoué président
M. le sénateur baron de Viuck, au chateau
de la Hoogho.
Noiu appronens qu'a cette occasion notre
méritante société donnera un grand concert.
11 y aura en outre de multiples attractions
et le inagnitique pare du chateau sera ou-
vert au public.
Espérons que le beau temps favorisera la
fête.
donné au Chateau de la Hooghe
par la Fanfare Royale
sous la direction de Af. L. Arschodt.
ie PARTIE
1) Défilé des Nations L. FRÉMAUX
a) Conté bleu (bluette) WATTELET
3) A. La Kraquette J. CLÉRICE
B. La Likette A. GAUWIN
4) Les Satimbanques (ouverture) L. GANNE
2e PARTIE
1) Willems Marsch OSCAR ROELS
2) Fantaisie sur l'opéra Freyschut\
VON WEBER
3) Doux Revoir (valse lente) pour piston
(Soliste Mr Ernest Wenes).
4) Herleving on\er ■bolksliederen
L. ARSCHODT
Séance de mardi
Le Sénat a continué la discussion de la
cbarte coloniale, expédiant au galop les
différents articles.
A Particle 2, Af. van de walle appuie
l'amendement de M. Goblet d Alviella disant
que la liberté de la presse et toiites les
autres libertés cousiitutionuelles seront
appliquées aux Beiges résidant au Congo.
JOURNAL D'YPRES
Organe Gatholique
de l'Hrrondissement
v - -J--» - r