Exhortation de S, S. Pie X la DlM. rfr!' P°Ur Ja perte' auiourcl hui Si énor- la plus j me, des ames I G est de cette gloire de la 1 au Clergé Cet amendement est repoussé par 54 roiz contre 40 et 1 abtention, et l'article 2 est roté dans le texte de la chambre. A l'article 3 emploi facultatif des lan- gues francaise et flamande le comte dUrsel appuie tous les moyens permettant 1'enrSlement pratique de contremattres flamande. Cet article est adopté ainsi que l'article 4 L'art. 5 dit notamoient que lea miasionnaires chrétiens, sont ainai que les savants et les explorateurs, l'objet d'une protection spéciale. II accorde la protection de la loi aux osuvres d'amélioration de la situation dea indigenes. M. de Sélys qui demande la suppression du mot chrétien est combattu par M. d'Ursel et Qoblet dAlviella qui'est persuade que l'isla- misme est mauvais au Congo tandis que le chriatianisme y fait du bien. A l'article 16 (contingent de la force publi- que) M. dUrsel espère qu'on n'affectera plus les soldats, com me actuellement, aux travaux des chemins-de-fer des grands Lacs. On vote les articles 16 I 24- La Seance est levée a 5 1/2 h. Séance de Mercredi Ouvert a 10 h. du matin, on continue la discussion des articles de la charte coloniale. A Particle 24 (conseil colonial) M. Devos, demande que les conseillers soient nommés par les Chambres non 4 la majorité absolue mais a la majorite' relative; puis M. de Sélys demande que six membres seulement du con seil colonial soient nommés par le Roi, et huit par les chambres; ces amendements sont rejetés. L'article 24 est adopté dans le texte vote par la chambre ainsi que les articles a5 4 3i. Larticle32 est relatif aux incompatibilités des mandats legislatifs avec ceux d'admini- strateur de sociétés congolaises. M. Devolder appuyé par M. d'Ursel esti- me que ces incompatibilités sontinexistantes. II regrette des mesures comme elles que la chambre a votées paree qu'elles écarteront de la colonic des capitaux et des hommes lui auraient fait le plus grand bien. Les articles 3a et 33 sont adoptés. A l'article 34 (engagnemant dans l'armée coloniale) M. Hanre\ demande une déclara- tion formelle du gouvernement. Oui ou non, est-il entendu que des Beiges ne pourront être forcés de servir que sur le territoïlé même de la Belgique f - Af. Renkin, ministrede la justice. Si oi^crée uitjeür une infanterie de marine, on prendra des mesures. Af. Hanre\. Done on pourra envoyer des soldats beiges au Congo. M. le ministre. Mais nonl Mais nonl Af. de Mot. II faudra une loi nouvelle. La constitution, d'ailleurs, est formelle. iVf le_n>xnisJre~ .Da-ps.l'ArtirJfuj'd. i'. difïfê l'armée qui servira sur le territoire du Congo. L amendement de M. de Selys estrejeté. L'article 5 est adopté. A l'article 7, Af. Wiener émet l'avis que le projet donne trop peu de pouvoirs au Roi et a ses délégués au Congo. En matière coloniale, s ilfaut gouverner de loin, il faut administrer de ptès, l'Etat du Congo est trop centralisé. L'article 7 est adopté ainsi que les suivantsjusqu'i l'article 15. Incidemment, le gouvernement annonce que les timbies- poste de l'Etat indépendant du Congo seront maintenus après l'annexion, avec une surcharge. A larticle 15, Af. Coppieters demande La charte coloniale est adoptée par (36 voix contre 22 et 10 abstentions. M. le Ministre de l'Intérieur, lit l'arrêté royal declarant close la session extraordi naire de 1908. L'assemblée se sépare a 3 h. 45 aux cris de Vive le Roi Vive la Belgique qui PAPE PAR LA DIVINE PROVIDENCE A l'occasion du cinquantième anniversaire de soa sacerdoce Suite C'est de lit, en effet, que proviennent la vanité et l'arrogancec'est de 14 que sont sortis ces fruits amers que Notre amour paternel répugne 4 rappeler et qu'il désire couper. Que Dieu exauce nos voeux que, regardant avec indulgence les dévoyés, il répande sur eux, avec une telle abondance, l'esprit de gréce et de prière, que ceux-ci venant a déplorer leur erreur, reprennent avec joie les sentiers communs téméraire- ment abandonnés et y marchent de nouveau avec prudence.Que Dieu aussi, comme autre fois pour l'apótre (41), Nous soit témoin de l'amour que Nous leur portons dans les en- trailles de Jésus-Christ 1 Qu'en vous tous, donc.chers fils, demeure profondément inscrite Notre exhortation,qui est celle du Seigneur ChristVoyez, veillez et priez (4»)». Que chacun d'entre vous exer- ce done surtout son activité et ses soins 4 méditer pieusementqu'il y exerce aussi la confiance de son Sme, en demandant toujours aussi Seigneur, apprenez-nous a prier (43) Toute cause particuliere nous doit être un nouveau motif puissant de méditer car la grande force de conseil et de vertu qui nalt de la méditation est bien utile a la direc tion des ames, oeuvre difficile entre toutes. Elle se rapporte a ce sujet que Nous trai- tons, et elle est digne de mémoire, cette allocution pastorale de saint Charles Comprenez, mes frères, que rien n'est né cessaire aux hommes d'Eglise, tous tant qu'ils sont, comme leur est nécessaire l'orai- son mentale, laquelle doit précéder, accom- pagner et suivre tous nos actes. Je chanterai dit le prophete, et je comprendrai (44). Si tu administres les sacrements, 6 frère, médite ce que tu fais si tu célèbres la messe, médite ce que tu offres; si tu chantes, médite a qui tu chantes et ce que tu dis; si tu diriges e'té fa vees (45/. C'est dans ce même esprit que l'Eglise, a bon droit,nous fait répéter souvent ces paroles de David Bienheureux l'hom- me qui médite dans la loi du Seigneursa volonté demeure et le jour et la nuit et tou tes les choses qu'il fera prospéreront. Qu'une chose, ajoutée 4 ces choses, serve, enfin, a déterminer dans ce sens notre zèle 4 tous Que si le prêtre est appelé, et, par la com munication de la puissance du Christ, s'il est en effet un autre Christne devrait-il pas de fait, et en tous points, se rendre et apparaitre tel, par l'imitation de ses actes 1 Que, done, notre étude suprème soit de méditer sur la vie de Notre Seigneur Jésus-Christ (46)» II importe beaucoup que le léés ils nous découvrent les dangers qui, souvent, guettent notre imprudence. Et tous ces bons offices, ils nous les rendent avec une telle bienveillance et d'une ma- nière tellement discrète, qu'ils se montrent a nous non pas seulement comme des amis, mais comme les meilleurs amis. Nous les avons, quand il nous plait, comme attachés a nos cótés, prêts 4 toute heure aiubvenira nos nécessité» intimes; et leur voix n'est jamais amère, leur» avis ne sont jamais intéressés, leur parole n'est jamais timide ni mensongère. Des exemples nombreux et insignes démontrent l'efficacité trés salutaire des livres pieux mais elle nous est montrée surtout dans l'exemple de saint Augustin, dont les si grands mérites a l'égard de l'Eglise ont fait de lui un oracle Prends, lis; prends, lis... Je pris (les épitres de S. Paul), j'ouvris et je lus eu silence... Comme si la lumière de la sé$urité s'était répandue dans mon cceur, toutes les ténèbresde mes doutesse dissipèrent (51). Hélas au contraire, de nos jours, il arrive trop souvent que des hommes du clergé soient peu 4 peu envabis par les ténèbres du doute et en arrivent 4 suivre les sentiers du siècle, principalement du fait qu'ils préfèrent de beaucoup aux livres pieux et divins tant d'autres livres de toute sorte et jusqu'a la tourbe des journaux, lesquels sont infestés d'une erreur maligne etsubtile. Prenez garde 4 vous, mes chers fils, ne vous üez pas a votre age adulte, même 4 votre &ge avancé ne vous laissez pas abuser par cette espérance illusoire que vous pour- rez ainsi aviser plus utilement au bien commuü, Observez les régies certaines que les lois de l'Eglise ont tracées et que votre prudence et la charité envers soi-même vous font voir car il est extrêmement rare que celui qui une fois aurait laissé son Ame s'imbiber de ces poisons-la échappe a la perte finale dont ils ont pris le principe. Or, le profit que'le prêtre retirera, tant de ses lectures pieuses que de la méditation des choses célestes, sera d autaut plus abondant qu'il s'y proposera un point particulier, par ou il puisse reconuaitre s'il s'applique dans un esprit vraiment religieux a faire passer dans la pratique de sa vie ses lectu res et ses méditations. II y a pour cela un moyen excellent recommaudé s .rtout aux prêtres par saint Jean Chrysostome Cha- que jour, au moment de ia nuit, avant que le sommeil ne vienne, fais l'examen de ta conscience, demande lui sévèremeut comp- te, et les mauvaiseB pensées que tu as pu avoir pendant la journée... perce-les, déchire-)es et fais-en pénitence (52). Combien cet exercice est convenable et prntjtahlfl b la vortn ffhratipnno ëS plus sages de Ia vie spirituelle le prou- veut par les meilleures raisons et considéra- tions. II Nous plait surtout de citer ce pré- cepte de la règle de saint Bernard En iuvestigateur diligent de la purete dime, rends-toi compte de ta vie dans un examen de chaque jour. Recherche avec soin en quoi tu asga.né, enquoi tu as perdu... Apph- que-toi a te connaitre toi-même. Mets sous tes yeux tous tes manquements. Mets-toi en face de toi même, comme en face d un autre, et ainsi frappe toi la poitrine (53;. Ce serait une honte que, sur ce poiDt, se vérifiat Ia parole de Jésus-Christ Les eufants du siècle sont plus sages que les enfauts de lumière (54). Voyez, en effet avec quels soins ils administrent leurs affai res combien souvent ils supputent leurs p'être joigne -- assidüment a la méditation quotidienne des 1 rtr.«un que le maximum dune concession soit de 30 choses divines la lecture des choses divines, recetteS; aT«c quelle atten- aDS' ,a lecture des livres pieux, et tout d'abord de t,nn ceux qui ont été inspires de Dieu. Ainsi 1 ordonnait Paul 4 Timothée Sois attentif a la lecture (47). Ainsi Jérome, instruisant Népotien sur la vie sacerdotale, lui incul- quait ceci Que jamais les saints livres ne sortent de tes mains et il en ajoutait la raison que voiciApprends ce que tu as a enseignercherche pour toi d'abord cette parole fidéle, qui est conforme 4 la doctrine, etconvaincs les contradicteurs. Quel profit, en effet, font les prêtres qui agissent ainsi avec constance, dans tous les instants de leur vief Combien savoureuse- mentils prêchentle Christ, et comme ils poussent vers le mieux, comme ils élèrent vers les désirs d'en haut, plutöt que de les amollir et de les flatter, les esprits et les «mes de ceux qui les écoutent 1 Mais le précepte fructueux du même Jerome Que les livres sacrés soient toujours dans tes mains (48) vaut a un an8. M.Magnettedepose un amendement d>pres lequel les concessions soient données dans la plupart des cas, après adjudication. Ces deux amendements combattus par MM. Renkin et De mot sont repoussés, et l'arti cle 15 adopté. Les articles 34 4 38 (le dernier) de la charte coloniale sont adoptés. La séance est levée 4 12 h. 15. Séance de Mercredi après-midi. sous la présidence de M. Simonis. BUDJET EXTAORDINAIRE Après un échange de vues entre MM. Du- pont, Hanrez, Coppieters et Ie ministre de l'Intérieur, il est décidé que, sous forme d interpellation, les grands travaux prévus au budjet seront discutés en Novembre. Mals les crédits pourront être engagés dès a présent. Cependant quelques observations sont présentées au sujet de la jonction Nord-Midi, par MM. De Mot, De Smet de Naeyer et J. autre litre encore, chers hls, en ce qui vous Vandenpeereboom, qui maintiennent tous regarde. Qui, en effet, peut ignorer oue la trois que le projet de jonction doit être I Ph<B grande force nui n»!»» 1- mamtenu tel quel. M. de Smet de Naeyer soutient également le projet Maquet quant au Mönts-des-Arts. Les articles du budjet extraordinaire sont adoptés. Le budjet extraordinaire est adopté dans son ensemble par 61 voix contre 17 et 15 abstentions. Vote de la Reprise du Congo Après lecture de divers rapports sur des pétitions, le Sénat procédé aux votes sur les projets congolais. L'acte additionnel est adopté par 63 voix contre 24 voix et li abstentions. Le traité de transfert est voté par 63 voix contre 22 et 11 abstentions. plus grande torce qui puisse agir sur le cceur dun ami est la voix de l'ami qui lavertit loyaiement, qui l'aide de sou conseil le reprend, le réveille et ie détourne de l'er- reur Heureux celui qui trouve un ami veritable (49)...Celuiqui l'a trouvé a trouvé un trésor (60) Au nombre done de amis vraiment fidèles, nous devons les livres pieux. De fait, ils nous for t gravement nous souvenir de nos devoirs et des prescriptions de la discipline legitime lis réveillent dans nos coeurs les voix célestes endormies ils chaiient la nonchalance de nos propos ils nos inscrire tion et quelle rigueur ils établissent leurs comptes combien ils dépiorent leurs pertes et s excitent eux-mèmes plus ardemment a les réparer. Et nous prétres, qui ne pensons peut-être qu'a briguer les honneurs, qu'4 augmenter notre patrimoine, qu'4 acquénr seulement de larenommée et de la «loire par la science, nous traiions avec mollesse et indifference la plus grande et ia plus difficile affaire, a savoir uotre propre sauctiiication. A peine de temps en temps recueillons-uous et exa- mmons-noui notre ame qui, 4 cause de cela végete pénibiement, comme la vigae du paresseux dout il est écrit- J'ai passé 4 travers le champ du paresseux et le vignoble de 1 idiot, et j'ai vu que les orties les avaient eutièremeutenvahis, que les épiues avaient couvert leur surface et que leur mur de pierres était dótruit (55). Et le mal est d autant plus grand, que les mauvais exem pies, si nubbles a la vertu du prêtre même, se multiplieut autour de lui eu sorte qu il lui iaut redoubler etiaque jour de vigilance et d'efforts sur lui-même. Lexpérience prouve que celui qui se livre fréquemineut a un sévère exameu de ses pen sées, de ses paroles, de ses actions, a plus de courage pour haïr et faire le mal et aussi plus de zèle et d'ardeur pour le bien. Elle ne montre pas moins, 4 combien d'inconvé nients et de dommages est exposé celui qui s'abstient d'user de ce tribunal, oü la justice est assise pour juger et devant lequei la conscience comparait pour s'accuser. En lui vous cüerchenez vainement cette circonspection, si nécessaire au cbrétien, j qui fait éviter jusqu'aux moiudres pécüés| petite fauto envers Dieu. Bien plus, cette incurie et cette uégligence de soi-même aboutissent souveni4 ladésuétude plusgrave encore du sacrement de pénitence, par lequel Jésus-Uhrist a ie plus efflcacement pourvu, dans son insigne miséricorde, a la faiblesse tumaine. On ne saurait nier, et il y a bien plutöt a le déplorer, qu'il ne soit pas rare de voir des prêtres, qui détournent les aucres du peoué avec une éloqueuce eafla uuié3, ne rien craindre de pareil pour eux et sêucrouter dans leurs iautes qui exhorteut et pressent les autres a se hater de laver par le rite sacramentel les somliures du leur a ue, et d'y mettrepour leur compte la plus grande négligeücejusqu'a atteudre des mois e.itiers; qui sont habiles a répaudre 1 uuile et le vin salutaires sur les plaies dautrui, et 1 ester eux-mêmes blessés sur la route, sans avoir soin de réclamei ie secours d'uue main fra- ternelle qui est tout prés d eux. deias, com bien il en est résulté, et il en résulte encore, 5a et la, d'iudignités a l'égard de Dieu et de l'Eglise, de maux pour le peuple cbrétien et de hontes pour le sacerdoce I Et Nous, chers üls, pendant que nous faisous, par devoir de conscience, ces obser vations, Notre 4me se remplit d'amertume et Notie voix éclate en gémissemeuts Mai nour au prêtre qui ne sait pas tenir sa place et qui souille, daos son iniidélité, le nom du Dieu saint a qui il doit être cousacré I La coiruptiou des grands est la pire. Or, grande est la dignité des prêtres, mais grande aussi est leur déchéance s'ils pèchent: réjouissoos nous de leur élévation, mais tremblous pour leur chuteil y a moins de joie pour s'être éievé en haut que de douleur pour être tombé des sommets (56). Malheur done au prêtre qui, oublieux de lui-même, perd le zèle de la prière, qui a le dégoht des lectures pieuses, qui ne rentre jamais eu lui-même pour écouter la voix de sa conscience accusal rice I Ni les plaies saignantes de son ame, ni les gémissemeuts de 1 Eglise sa mère ne toucheront le mal- heureux, jusqu'a ce que le frappent ces terribles meuaces du prophéte Endurcis le coeur de ce peuple, bouche lui les oreiiles, ferme-lui les yeux, afin qu'il ne voie plus de ses yeux, qu il n entende plus de ses oreiiles et qu alors il comprenne dans son coeur, qu'il se convertisse et que je le guérisse (57).» Que le Dieu riche en miséricordes écarté de chacun de vous, chers fils, ce triste oracle; ce Dieu qui roit au fond de Notre coeur, qui le sail exempt de toute amertume euvets qui que ce soit, mais rempli d'un amour de pasteur et de père envers tous 1 Car quelle est notre espérance, et notre ioie. eL notrft «AH "An O AT' ce pas vous devant Jésus-Christ Notre Seigneur (58) i Mais vous voyez vous-mêmes, qui que vous soyez, en quels maiheureux temps l'Eglise se trouve par un secret dessein de Dieu. Considérez aussi et méditez combien sacré est le devoir qui vous lie, afiu que vous qui avez été dotes par elle d une si haute diguité, vous vous efforciez aussi dêtre avec elle et do l'assister dans ses épreuves. C'est pourquoi en ces temps plus que jamais, une haute vertu est nécessaire au clergé une vertu exempUire, ardente, active, prête enfiu a faire de grandes choses et en supporter de lourdes pour Jésus-Christ. Et il n'y a rien que Nous demandions et que Nous désirions avec plus d'ardeur pour vous et pour chacun de vous. Qu'en vous done brille d'une splendeur inaltérable la chasteté, le plus bel ornement de notre or- dre sacerdotal. Pari éclat de cette vertu, de même que le prêtre devient semblable aux anges, ainsi il apparait plus vénérable au peuple chrétien et devient plus fécond en fruits de salut. Qua le respect et 1 obéissance promis par lui 4 ceux que le saint-Esprit a établis pour l'Eglise s'accro-sspnt charité que l'église catholique se réjouit et se glorifie dans son clergé, qui propaf;e ja paix chrétienne, qui apporte le salut et la civilisation jusqu'au sein des peuples Urba res, chez qui, au prix de ses imir 1 travaux et souvent même régir 1 Eglise s accro ssent continuellement et surtout que les esprits et les cceurs soient enchaine's par les liens toujours plus resserrés de la fidélité dans la soumission si justement ensej de son sang [e royacme du Christ s'e'tend de jour en jour et la foi chretienne est consaciée et renduè plus auguste par de nouvelles victoires. Que si, chers fils, lenvie, la me'disanoe, 18 calomnie répondent, comme il arrive souvent aux offices extérieurs de votre charité, 11 allez I as pour cela ^uccomber de tristesse a la lache «ue vous découragez pas en faisant le oien (5p) Aytzdevani les yeux ces pha. langes de martyrs, aussi éminents en nombre qu'en mérites, qui, a l imitation des af otres au milieu d-s opprobres les plus cruelssup. portés pour le nom du Christ, «adaient joyeux et, maudits béoissaient,» Car nous sommes k-s fils et les frères des saints, dont les noms brillent au iivre de vie et dont l'Eglise cé.èbre les mérites Nous n'accep tons pas que vous nous imputiez a crime notre ploire (60) 1 L'esprit de la^race sacer lotaleétantrestauré ei ancré dans les ordres du clergé. Nos autres projeis de réforme, tous, n'en auront que plus d'efficacité, avec 1'aiSe de Dieu. C'est pourquoi il Nous parait bon d'ajouter quel- ques conseils, 4 ce que Nous avons déja dit plus haut, au sujet des moyens propres 4 conserver et a entretenir cette grAce. II y en a uu d'abord, connu et recommaudé pat tout le monde, mais que tous ne pratiquent pas également, ce sont les retraites avtc les exercices dits spirituels; elles doivent avoir lieu une fois par an, autant que possible soit en privé, soit, ce qui vaut mieux, en cotr mun pour que le fruit en soit plus abondant, sous la réserve toutefois des prescriptions épisco- pales. Nous avons déj4 assez fait ressortir les avaDtages de cette insti:ution, dont l'utilité Nous a paru l'emporter sur toute autre pour ce qui conserne la discipline du clergé-ro- main (61). Et il ne sera pas moins utile pour les ames q te des retraites de ce genre aient lieu, chaque mois, pendant quelques heures, soit en particulier, soit en commun. Nous voyons favorablement cet usage des recollec tions mensuelles s'établir dans plusieurs en- droits, d'après les recommand itions des évèques eux-mêmes et quelquefois même sous leur présidence. Nous avons a coeur aussi de vous recom- mander détablir entre vous des unions étroites de prêtres, comme il convient pour vous, sous la sanction et la direction de 1 autorité episcopale. II est recommandable surtout qu'ils s unissent en sociétés, soit pour s'assurer de mutuels secours contre les t'ilJlcgl-ité de leur honneur et de leurs fonctions contre les attaques ennemis, ou pour tout autre objet de ce genre. Mais tl importe surtout de former des unions pour 1 usage de la libertó de lVnsei- ment cbrétien, et surtout pour ia conser vation plus efficace de la Vocation ecclcsias- tique, pour la sauvegarde des intérêis des Ames, eu mettaut en commun les penséis et les efforts. Les aunales de 1 Eglise attestent, pour les temps oü les prêtres, en ceitaius pays, vivaient en communauté, quels heu reux résultats avaiont ce genre dissocia tion. Qui empêcherait, de notre temps, de Ie rétablir avec opportunité, en certaius en- dioits? Ne pourrait-on pas en attendre, avec raison, pour i avantage de 1 Eglise, les mêmes fruits qu'autrefois. Eu fait, il 11e manque pas de commnnau- tés de ce genre, munies de 1 automation des évêques, et elles sont d'autaut plus uti les qu'elles s'établisseut de p.opos délibéré au début même du sacerdoce. Nous même a 1 époque oü Nous remplissions la charge episcopale, Nous en avons fondé une dont I expérience nous a montré l'avantage et que Nous continuons a entourer, ainsi que d autres semblabies, de Notre particulière bienvaillance. Ces adjuvants de la giice sacerdotale et d'autres que Ia prudence éclai- rée des évèques pourrait leur inspirer, selon due ace siège apostolique Qu'en vous tous 1 Jei circonstances, vous chers fils'appréciez- omine aussi une charité qui ne cherche en l| les et employez-les afin que, de jour en jour, rien ses avautages,afin que,après a voir réprimé Ij tous marchiez plus dignemeut dans lè en vous les ambitions propres vos efforts tendent, dans une fraternelle [I et parachevant en vous ia volontéTe*"lbeu" emulation, a 1 accroissement de la gloire divine. aiguillons des jalousies et des 1 chemin de la vocatioa a laquelle vous avez pres a la nature humaine, tous ,j été appelés (62), honorant votre mini,tére troublent nos mauvaises tranquillités ils cutte pudeur dAme^ qui est sunouVle^rooM accuseut uos affêctious secrètas et dissimu- du prêtra PP et qui s'effarouche de «La grande multitude des anémiques, des aveugles, des boïteux, des malingres,» cette multitude si maiheureuse, attend les bien faits de votre charité el.es les attendent sur tout ces masses de jeunes gens.espoir chéri de la société et de la religion.entourés qu'il sont de toutes parts de «mensonge et de corruption Appliquez-you. avec ardeur, non seulement a leur faire le saint catéchisme, ce que Nous vous recommandons de nouveau et avec plus de force encore, mais aussi a me'riter excel- lemment d eux tous par toutes les ressources et les industries de votre zèle. (Euvres d'as- sistance, de patronage.de correction, de naix- que par tous ces moyens vous cherch.ez el que vous ayez 4 coeur de gagner ou de con- server des ames a Jésus-Cunst. Ob! comb.en ses ennemis travaillent, pe.nent, sag,tent de qui est votre sanctification Ce sont la Nos pensées les plus habituelles et Nos plus constantes sollicitudes aussi, es yeux levés au ciel, reriouveloiis-Nous fréquemment, pour le clergé tour entier, la prière même de Jésus-C, rist Père saint, sanctifiez-les (63). Nous sommes heureux qu uu grand nombre de iidèies de toute con dition, soucieux de notre bien et de celui de Eglise, s associent a Nous dans cette priè re et même Nous avons ce bonheur que beaucoup d'ames généreuses, con seulement dans les cloitres, mais au milieu même de la vie du siècle, soffrent en victimes a Diéu dans ce but, par une intention cominu >lle. Que Dieu agrée, comme uu suave parlum, leurs pures et sublimes prières et qu'Jl ne dedaigne pas non plus N. s tiès humbles sup plications. Nous len supplions, et que Uu tres saint Cteur de son Fils, il répande sur tout le clergé ues tiésors ue gréce, ue cla- j rite et de toute vertu.Enfin 11 nous est doux

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 2