Téléphone 52 Téléphone 3? Samedi 19 Septembre 1908 10 centimes le N° 43 Aknee N° 4500 Soy ons tolérants Le Coogrès tucharistiqué de I ondres Le Congrès de la petite Bourgeoisie Listtus éi«c(o ales Jubilé sacerdotal de -a Sainteté Pie X On s'abonne rue au ISeurre, 36, Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. A Ypres, et A tons les bureaux de poste du royaume. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal So centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplément aires coütetó 10 francs les cent exemplaires. Poür les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser k l'Agsms Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. O'est sous ce titrs qua paraissait, il y a quelque temps, daas le Progrès an article sig'ié ego, oh le dit ego chantait ua nouveau j couplet (c'est lu> qui Ie dit) en l'honneur de la tolérauce Sujet qui mest d'autant plus cherajoute-t il, quayant été fanalique a mon heure, f ai pu me rendre compte com- bien ce travers obscurcit I' intelligence, fausse le jugement et comprimé les plus beaux élans du cceur. L articie du Progrès est sigué, avotis- nous dit; d'un pseudoniine, d est vrai; mais enfin il est sigaé. Noui uous demaudons si ce n'est pas paree que la Rédactton ordi- d ure du Progrès, n appfouve pas eutiè e- ment les idéés qui y soat développées et que toutes ae tent pas son compte. Oet ^veu, p. ex., qui résulte du passage cité ci-dessus, que ce n'est pas cixez les seuls calotins qu'on trouve ie fanatisme,que la j eunesse libérale connait elle aussi ua fanatisme qui obscurcit I'intelligence, fausse le jugement et comprimé les plus beaux élans du cceur et dont quelques libéraux seulemeet (du type d'EGO) se guérissent avec lage Non, vraiment, la Rédaction habituelle du Progrès n a pu prendre a son compte un tel aveu. Et puis cette constatation qu a faite ego, et qui ie rempiit de joie 1 Les libres-pen- seurs INTELLIGEN TS, ne se croient plus déshonorés s'ils franchissent le seuil d'une église et. par déférence. savent sy conduire en gentils hommes Nou encore une fois, ie Progrès ue doit pas avoir savouré cette phrase. Ne couuait- il pas comme nous un certain Monsieur k Ypres qui affiche de ne pas vouloir se déshonorer en entrant a i'égiise, même pour uu euterremeat, dont il a suivi le cortège Am dire de Monsieur ego ga ue peut pas être un libre-penseur intelligent et nous sommes de son avis, ...mais le Progrès donnera-t il le même brevet d'in- capacité a ce Monsieur qui est uu des chefs, si pas le chef du parti liberal d'Ypres? Et en dehors de ce Monsieur, libre- penseur pas intelligent, qui affiche de ne pas franchir Ie seuil d'uae église, combieh do petits biaucs-becs libres penseurs qui affectent de ne pas s'y conduire en gentils- hommes? Eux aussi, au juste din de Mr. I ego, ue doiveut pas espérer être comptés au nombredes iibres-peuseurs intellige its Aussi lecteur, vous vous demrndez peut- être comment le Progrès a pu se résouire a imprimer ces choses, même en dógageant j haut du toutEt puis au point de vue humanitaire, comme vous dites, il est sou- verainement important de consrrver dans toutes les classes de la société des principes religieux solidement établis, saas lesquelS la morale même chancelle et. perd -es droits imprescriptibles. A lire son article on ij devine sans peine que Mr. Ego est devenu vieux,., etsage, etsans blesser sa modestie nous croyons pouvoir affirmer qu'il se compte parmi les intellectuels d elite. Mais il devrait se souvenir que la morale et la re ligion vraie doivent se presenter avec une netteté et une autorité sufflsante pour que tous, les intellectuels comme les manou- vriers, les petits comme les grands, y puis- sent trouver depuis leur enfance le soutien de leur volonté.leur force contre les instincts mauvais, leur défense contre les séduc tions. Et ici uous n'avons pas le choix ou les principes de la foi chrétienne, ou le vide 1 II est piquant de pouvoir invoquer ici le témoignage, trés embarrassé mais suffi- sammentciair du Temps de Paris, cité par le Progrès. Parlant de la déchristiani- sation de la France que les sectaires esconap- tent, il nous ditDes libres-penseurs farouches s'en réjouissent et annoncent avec enthousiasme pour un avenir prochain I'abolition compléte du catholicisme. Mais il n est pas démontrétant s'en faut quune certaine dose de religion ne soit pas nécessaire a la vie d un peuple. Comme on ne voit pas du tout par quoi le catholicisme serait remplacé rien ne garantit que. cette g-ande liquidation n aurait pas des consé- quenses fynestes. la responsabilité de sa Rédaction habituelle, par une signature rnise au bas de i'articie .Vlais voici 1 explication. 11 y a des com pensations dans Particle de M. ego. Et tout d'abord, une franche profession de fibre- pensée... Et nous savons déja, pour l'avoir constaté eu d'autres occasions, coinoien volontiers le Progrès qui respecte tou tes les religious reprend pour son compte les professions de la plus pure libre- pensée, faites par d'autres, et qu'il pent re- produire de manière a faire les patites affai res de la libra-pensée, de derrière les coulis ses ou de derrière le dos d'un autre, sans trop effarouchor ceux des libéraux Yprois qui veuient encore tenir a leur Foi chré tienne. ou tout au moins a ce qui en restedans leur coeur. Ayous un idéal, dit Mr. ego, plagons le haut, trés haut; et faisons tous uos efforts pour la réaliser. Qu'importe dès lorsau point de vue huma nitaire, que nous croyions a telle révélation ou que nous ny croyions pas que nous soyons catholiques, protestants, israélites ou libres-penseurs ».Mais bien au contraire, brave M. Ego, cela importe beaucouo. Tout d'abort paree que si vous n'avez pas pour idéal de vivre en veritable enfant de Dieu selon les préceptes de la justice chrétienne, qaelque haut que vous placiez votre idéal, vous ne le placez pas aussi haut que vous deve1 le placer, et que même, nonante-neuf foi* sur cent, vous ne le placerez pas trés Le ige Congres eucharistique interaa'.ional tenu a Londres du 9 au t3 Septembre dernier est un événement inoubliab e pour tous les coeurs catholiques du monde entier. Sous la pre'sidence du Cardinal Vanuttelli, légat du Saint-Siège, en présence de sept cardinaux, de cent archevêques et évêques et cinquante mille congressistes veuus de tous les points du monde catholique, le Congres a été une glorification imposante dc Notre- Seigneur Jésus-Cbrist., mille fois loué, adoré et remercié dans son auguste et divin Sacre- ment. La procession imposante de Dimanche faisant accourir cinq cent mille participants et spectateurs a été le digne couronnement de cette grande manifestation de foi malgré que le Saint Sacrement n'a pu être porté triom- J phalement dans les rues de Londres. Le fanatisme protestant est arrivé a ses flus. L'Eucharistie n'a pas quitté la cathédrale de Westminster; mais en face de l'Angleterre protestante, qui reproche au catholicisme f d avoir noyé le dogme primitif dans les superstitions et les idolatries, il a été démon- tré que 1'Église de Rome est demeurée fidele j aux traditions chrétiennes et que l'adoration du Dieu fait Homme est le pivot du culte catholique. Nous sommes fiers, pour notre pays, de la place qu'ont occupée dans cette assemblée solennelle nos compatriotes. I Is y sont allés en grand no nbre. Plusieurs y ont pris une part importante, surtout l'éminent évêque de Namur,président desCongrès eucharistiques, et y ont fait apprécier la foi et le talent des catholiques beiges. Sigaaions le légitime succes obtenu par deux laïques, MM. Valentin Briffaut et Arthur Verhaegen. L honneur de porter la parole au nom de la Jeunesse catholique beige et frangaise est revenue a M. Valentin Briffaut,die Bruxelles qui a soulevé son auditoire. II s'est acquittté de sa lourde tache non seulement avec hon neur, mais comme l'a bien dit uu grand journal de Londres, avec gloire, gloriously M. Arthur Verhaegenprésident de la Ligue déroocratique beige, que le grand journal frangais le Figaro, qualifie a cette occasion le de Mun du Parlement beige, a parlé dans une magnifique harangue de V influence de l Eucharistie sur les ceuvres sodales. II traita avec autantde noblesse de coeur qued'éloquence la question toujours si ardue des rapports réciproques du capital et du travailrepoussant la solution d'indivi- dualiste comme la solution socialiste du conflit, il propose et met en valeur la solution chrétienne, l'égo'isme monte, dit-il, quand la foi diminue, et la foi diminue quand l'éducation cesse d'etre chrétienne. II rap- pelle laluttehéro'ique soutenue par les beiges contre lex libéraux sur le terrain de l'ensei- gnement. Aux échos du cri de guerre lis n'auront pas l'ame de nos enfants et de ia prière Des écoles sans Dieu et des maitres sans foi délivre\-nous Seigneur les écoles libres jaillirent de toutes parts par Ia généro- sité des riches et le dévouement héroïque des pauvres. L'honneur de présenter l'ordre du jour qui devait-être la conclusion de la dernière assemblée générale avaitété réservéau primat de Belgique. Dans un anglais dont l'élégance a été remarquée, le Cardinal Mercier a développé un voeu aux termes duqual tous les catholiques participant au Congres s'en- gagent a promouvoir de toutes leurs forces, le culte de l'Eucharistie. II a rappelé tout ce que la Belgique catholique doit a l'Angleterre depuis la période d'évangélisation. Le Cardinal a salué ensuite dans l'Eucha- risiie, la source de la charité mutuelle, le secret de la paix intérieure, de la paix des families et de la paix sociale. Dimanche et Lundi dernier s'est tenu a Verviers le cinquième Congrès national de la Petite Bourgeoisie. Les Congrès de la Petfie Bourgeoisie ainsi que le constatait dans une harangue l'hono- rable gouverneur de la province de Liège M. H. Delvaux répondent a une nécessité soci ale. La Petite Bourgeoisie doit se grouper pour réciamer ses droits c'est une oeuvre de justice et de raffermissement social. La Petite Bourgeoisie doit agir el'e même mais elle peut insister auprès des mandataires publics pour obtenir des réformes justes. La présidence du Congrès avait été contiée a M. G. Frai cotte qui dans son discours d'ouverture remercie lesautorités etle comité organisateur et déclare ouvert le cinquième congrès national. II fait l'éloge da prince Albert qui par son patronage, encourage les efforts de la petite bourgeoisie et de M le ministre Hubert. II souhaite voir la consti tution d un conseil supérieur des classes moy ennes. Le congrès a pour résaltat probant le groupement de la petite bourgeoisie qui doit être encouragée.oar elie forme une des principales bases de la société, L'orateur fut chaleureusement applaudi. Les travaux du congrès, les rapports présentés et les discussions qui suivirent dans les différentes sections fureut des plus intéressants et ne manqueront pas de porter les meilleurs fruits et ie législateur exumine- ra avec fruit les conclusions votées dans l'intérêt des classes moyennes. La place nous manque pour nous étendre longuement sur le congrès aussi une simple et aride nomenclature des différents rap ports fera déjh ressortir toute l'importance de ce congrès. Dans Ia première section présidée par M. de Bavay, couseiller a la Gour de Cas sation. M. Joseph Cardol, secrétaire de ''Union des propriétaires de Verviers et de i'arron- dissement, a présenté un rapport sur la rédaction des frais judiciaires pour le recou- vrernent des dettes de ioyer. M. F. Petit, secrétaire de la société la j tSauvegarde du Commerce et de la petite I industrie, k Liége a présenté un rapport sur ia vente, par le fabricant des produits j avec primes. Le voeu de demander au législateur de se préoccuper des moyens de suppnmer la vente avec primes a été adopté. M. l'avocat Robert Ulens, de Grand- Jamiue, a présenté un rapport sur les modes de recouvrement et leur perfectionnement. M. ie député W. Wauwermans,de Bruxel les, développe an rapport sur les mesures destinées a assurer la sécurité des opéra- tions commerciales. Dans la deuxième section, présidée par M. Pyfferoen, de and, la question du repos dominical au point de vue des employés et des négociants, traitée par MM. Paul Plissart, d'Etterbeek et A Houssy-Hans, de Dison, a soulevé une longue et ardente discussion. MM. Franquinet, de Verviers et Brassine de Liége, s'occupe de l'inspection des den- rée.s alimentaires et cstiment qu'il y a lieu de reviser et de codifier les lois et règlement sur la fabrication et la vente des denrées, en tenant compte des intéréts du public et dti ceux des vendeurs. 1 e Lundi dans la section présidée par M de Bavay, conseil Ier a, Ia cour de cassation, des rapports présentés par M P. Moroux, de Bruxelles, au i.orti de la Ligue nationale du paiement comptant, et M. le député P. Wauwermans, de Bruxelles sui les mesures a prendre contre l'abus des paiements différés ont été longuement discutés et examinés. Dans la section présidée par M. Pyfferoen de Gand, un rapport a été présenté par M. 1 avocat Marcel Beuupain, de Verviers, sur la préemption douamère. Pour finir disons quo le Burgersbond d Ypres était otiiciellemtnt représer té a ce Congrès et que sun délégué a pris part a différentes discussions. Le Coliège des bourgmos're etéchevins de la ville d'Ypres, vient J'ar'rèter provisoi- rement, les listes électoraies pour 19U9-1910 comme suit ier canton, ISéuat et Conseil provincial, 648 électeurs disposant d uu vote 41U dis- posant de 2 votes 245 disposant de 3 votes,soit 1204 électeurs disposant de 2185 votes. Ohambre des représentants, 814 k 1 vote, 406 a 2 votes, 260 a 3 votes soit 1480 électeurs disposant de 2406 votes. Commune, 744 a 1 vote, 213 k 1 votes, 91 a 3 votes, 160 a 4 votes. 2e canton, Sénat et Province, 797 a 1 vote 652 a 2 votes, 433 k 3 votes, soit 1882 élec teurs disposant de 3400 votes. Chambre des représentants, 1052 a 1 vote, 674 a 2 votes, 445 a 3 votes, soit 2172 élec teurs disposant de 3738 votes. Commune, 938 a 1 vote, 397 a 2 votes, 125 a 3 votes, 283 a 4 votes, soit 1743 élec teurs disposant de 3239 votes. Toute la ville, Sénat et Province, 1445 électeurs a 1 vote, 1053 a 2 voles, 678 a 3 votes, soil 3176 électeurs disposant de 5585 votes. Cbambre des représentants, 1866 a 1 vote, 1085 2 votes, 706 a 3 votes, soit 3662 électeurs disposant de 6144 votes. Commune, 1682 a 1 vote, 610 a 2 votes, 216 a 3 votes, 448 k 4 votes, soit 2951 élec teurs disposant de 5322 votes. Au mois de mars 1884 Mgr. Sarto prit possession du siège épiscopal de Mantoue. C'est de ce moment que date la merveil- leuse aetivité de Mgr. Sarto, qui par une volonté inflexible, jointe a une bonté vrai ment paternelle, sut, en quelques années, changer d'aspect le diocèse de Mantoue et en faire un diocèse modèle. Le i3 Juin 1893, Mgr. Sarto fut promu a la dignité cardiaalice par Léon XIII, et trois jours plus tard a cells de patriarche de Venise. Bien grandes étaient les difficultés qu'il eut a combattre. Crispi et le gouvernement italien ne voulurent point reconnaitre le nouveau patriarche et lui refusèrent ses revenus, pre'tendant au droit cédé autrefois a ia répubiique Vénitienne de nommer le patriarche deSan Marco. Léon XIII répondit par un énergique non possumus u nous ne pouvons pas et trouva dans la personne du cardinal Sarto l'nomme qui, coüte que coüte, saurait défendre et faire respecter les droits du S. Siège. Fort de son amour pour 1 Eglise du Christ, le cardinal Sarto demeura inflexible et Unit par triompher de tous les obstacles par Crispi suscités. En 1902 il remporta une victoire éclatante sur le bloc magonnique. A cette occasion se inanifesta ciairement sa grande popularité. Une foule lnnombrabie se rassembia devant le paiais patriarcal pour témoigner de son enthousiasme, de sa reconnaissance et de son attachement respectueux au Cardinal. De toutes les bouches sortit spontanément le en enthousiaste de Vive le patriarche des Uondoliers 1 Le Cardinal ne se lassait pas de répaudre en tous temps et en tous iieux, ue vive voix et par écrit les principes de la vraie démo cratie. Dans la Sau Marco, cominentait du haut de la chaire, dans un langage clair et a ia porlée de tous, ies encyciiques de Léon XII1, et ajoutait k la paroie parlée la parole écrite de ses nombreuses iettres pastorales tout imbues de 1'eSjDrit du Christ. Sa fidélité au Si-Siège était telle, que plus d uue fois ou 1 entendit declarer si jamais moi, patriarche, j euseigne autre chose que ie Pape, laissez-moi et suivez le Pape 11 était l'ame du congrès catholique, consacré aux études sooiales, tenu a Padoue au mois d'Aoüt 1896. Pas une oeuvre sociaie ne se créa qu n'y eüt sa part, une part de lion. C est lui, qui louda la caisse d'épargnes ouvrièrea de San Marco, qui est eile-mêine la centrale de dix-sept banques secondaires et ia plus solide de toute l'italie. Eile dispose actueffeniei, t a uu capital de onze millions de lires. Les salies de son vaste palais étaient les ren dez-vous de toutes les associations catholiques, qui y céléoraient leurs fêtes, y tenaient leurs réunions. Qu'il est touchant, après ce spectacle de l'activité publiquedu Cardinal, de ie voir dans ses relations et son commerce avec son peupie fidéle. La, il est ie bon et tendre père,qui prend part a toutes les joies comme a toutes les peines de ses enfants, qu'il aime tendrement et dont il se sait aimé. Dans sa vie privée, il garde la simplicité que nous lui connaissjns et qui lui assurait la syaipaime et 1 amoui de ses diocésains. Tous, les pauvres aussi bien et mieux que les riches, avaient iiure acces auprès de sa personne: jamais d ne renvoyait quelqu'un sans i avoir soulagé, encourage, aidé. 11 allaii au peupie. iouvent on le voyait dans les rueiles éiroites de la vilie pariant aux mères qui iui poitaieut leurs enfants a bémr, visitant les maiades, assistant les mourants dans leur lutte suprème, pour leur taciliter le passage a lautre vie. Sa charité se manifestalt encore dans de nom breuses visites aux prisonniers, dont il savait toucher et g^gner les coeurs par ses paroles toutes brülantes du saint amour. JOURNAL D'YPRES ©rgane Calholique de l'Arrondissement

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 1