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Samedi 19 Septembre 1908
10 centimes le N°
43 Aknee N° 4500
Soy ons tolérants
Le Coogrès tucharistiqué
de I ondres
Le Congrès de la petite
Bourgeoisie
Listtus éi«c(o ales
Jubilé sacerdotal de
-a Sainteté Pie X
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O'est sous ce titrs qua paraissait, il y a
quelque temps, daas le Progrès an article
sig'ié ego, oh le dit ego chantait ua nouveau j
couplet (c'est lu> qui Ie dit) en l'honneur de
la tolérauce Sujet qui mest d'autant plus
cherajoute-t il, quayant été fanalique a
mon heure, f ai pu me rendre compte com-
bien ce travers obscurcit I' intelligence, fausse
le jugement et comprimé les plus beaux
élans du cceur.
L articie du Progrès est sigué, avotis-
nous dit; d'un pseudoniine, d est vrai; mais
enfin il est sigaé. Noui uous demaudons si
ce n'est pas paree que la Rédactton ordi-
d ure du Progrès, n appfouve pas eutiè e-
ment les idéés qui y soat développées et
que toutes ae tent pas son compte. Oet ^veu,
p. ex., qui résulte du passage cité ci-dessus,
que ce n'est pas cixez les seuls calotins
qu'on trouve ie fanatisme,que la j eunesse
libérale connait elle aussi ua fanatisme qui
obscurcit I'intelligence, fausse le jugement
et comprimé les plus beaux élans du cceur
et dont quelques libéraux seulemeet (du
type d'EGO) se guérissent avec lage
Non, vraiment, la Rédaction habituelle
du Progrès n a pu prendre a son compte
un tel aveu.
Et puis cette constatation qu a faite ego,
et qui ie rempiit de joie 1 Les libres-pen-
seurs INTELLIGEN TS, ne se croient plus
déshonorés s'ils franchissent le seuil d'une
église et. par déférence. savent sy conduire
en gentils hommes
Nou encore une fois, ie Progrès ue doit
pas avoir savouré cette phrase. Ne couuait-
il pas comme nous un certain Monsieur k
Ypres qui affiche de ne pas vouloir se
déshonorer en entrant a i'égiise, même
pour uu euterremeat, dont il a suivi le
cortège Am dire de Monsieur ego ga ue
peut pas être un libre-penseur intelligent
et nous sommes de son avis, ...mais le
Progrès donnera-t il le même brevet d'in-
capacité a ce Monsieur qui est uu des chefs,
si pas le chef du parti liberal d'Ypres?
Et en dehors de ce Monsieur, libre-
penseur pas intelligent, qui affiche de ne
pas franchir Ie seuil d'uae église, combieh
do petits biaucs-becs libres penseurs qui
affectent de ne pas s'y conduire en gentils-
hommes? Eux aussi, au juste din de Mr. I
ego, ue doiveut pas espérer être comptés au
nombredes iibres-peuseurs intellige its
Aussi lecteur, vous vous demrndez peut-
être comment le Progrès a pu se résouire
a imprimer ces choses, même en dógageant
j haut du toutEt puis au point de vue
humanitaire, comme vous dites, il est sou-
verainement important de consrrver dans
toutes les classes de la société des principes
religieux solidement établis, saas lesquelS
la morale même chancelle et. perd -es droits
imprescriptibles. A lire son article on
ij devine sans peine que Mr. Ego est devenu
vieux,., etsage, etsans blesser sa modestie
nous croyons pouvoir affirmer qu'il se
compte parmi les intellectuels d elite. Mais
il devrait se souvenir que la morale et la re
ligion vraie doivent se presenter avec une
netteté et une autorité sufflsante pour que
tous, les intellectuels comme les manou-
vriers, les petits comme les grands, y puis-
sent trouver depuis leur enfance le soutien
de leur volonté.leur force contre les instincts
mauvais, leur défense contre les séduc
tions.
Et ici uous n'avons pas le choix ou les
principes de la foi chrétienne, ou le vide 1
II est piquant de pouvoir invoquer ici
le témoignage, trés embarrassé mais suffi-
sammentciair du Temps de Paris, cité
par le Progrès. Parlant de la déchristiani-
sation de la France que les sectaires esconap-
tent, il nous ditDes libres-penseurs
farouches s'en réjouissent et annoncent avec
enthousiasme pour un avenir prochain
I'abolition compléte du catholicisme. Mais
il n est pas démontrétant s'en faut
quune certaine dose de religion ne soit pas
nécessaire a la vie d un peuple. Comme on
ne voit pas du tout par quoi le catholicisme
serait remplacé rien ne garantit que. cette
g-ande liquidation n aurait pas des consé-
quenses fynestes.
la responsabilité de sa Rédaction habituelle,
par une signature rnise au bas de i'articie
.Vlais voici 1 explication. 11 y a des com
pensations dans Particle de M. ego. Et tout
d'abord, une franche profession de fibre-
pensée... Et nous savons déja, pour l'avoir
constaté eu d'autres occasions, coinoien
volontiers le Progrès qui respecte tou
tes les religious reprend pour son
compte les professions de la plus pure libre-
pensée, faites par d'autres, et qu'il pent re-
produire de manière a faire les patites affai
res de la libra-pensée, de derrière les coulis
ses ou de derrière le dos d'un autre, sans
trop effarouchor ceux des libéraux Yprois
qui veuient encore tenir a leur Foi chré
tienne. ou tout au moins a ce qui en
restedans leur coeur. Ayous un idéal, dit
Mr. ego, plagons le haut, trés haut; et
faisons tous uos efforts pour la réaliser.
Qu'importe dès lorsau point de vue huma
nitaire, que nous croyions a telle révélation
ou que nous ny croyions pas que nous
soyons catholiques, protestants, israélites
ou libres-penseurs ».Mais bien au contraire,
brave M. Ego, cela importe beaucouo. Tout
d'abort paree que si vous n'avez pas pour
idéal de vivre en veritable enfant de Dieu
selon les préceptes de la justice chrétienne,
qaelque haut que vous placiez votre idéal,
vous ne le placez pas aussi haut que vous
deve1 le placer, et que même, nonante-neuf
foi* sur cent, vous ne le placerez pas trés
Le ige Congres eucharistique interaa'.ional
tenu a Londres du 9 au t3 Septembre
dernier est un événement inoubliab e pour
tous les coeurs catholiques du monde entier.
Sous la pre'sidence du Cardinal Vanuttelli,
légat du Saint-Siège, en présence de sept
cardinaux, de cent archevêques et évêques et
cinquante mille congressistes veuus de tous
les points du monde catholique, le Congres
a été une glorification imposante dc Notre-
Seigneur Jésus-Cbrist., mille fois loué, adoré
et remercié dans son auguste et divin Sacre-
ment.
La procession imposante de Dimanche
faisant accourir cinq cent mille participants
et spectateurs a été le digne couronnement de
cette grande manifestation de foi malgré que
le Saint Sacrement n'a pu être porté triom- J
phalement dans les rues de Londres.
Le fanatisme protestant est arrivé a ses
flus.
L'Eucharistie n'a pas quitté la cathédrale
de Westminster; mais en face de l'Angleterre
protestante, qui reproche au catholicisme f
d avoir noyé le dogme primitif dans les
superstitions et les idolatries, il a été démon-
tré que 1'Église de Rome est demeurée fidele j
aux traditions chrétiennes et que l'adoration
du Dieu fait Homme est le pivot du culte
catholique.
Nous sommes fiers, pour notre pays, de la
place qu'ont occupée dans cette assemblée
solennelle nos compatriotes. I Is y sont allés
en grand no nbre. Plusieurs y ont pris une
part importante, surtout l'éminent évêque de
Namur,président desCongrès eucharistiques,
et y ont fait apprécier la foi et le talent des
catholiques beiges.
Sigaaions le légitime succes obtenu par
deux laïques, MM. Valentin Briffaut et
Arthur Verhaegen.
L honneur de porter la parole au nom de
la Jeunesse catholique beige et frangaise est
revenue a M. Valentin Briffaut,die Bruxelles
qui a soulevé son auditoire. II s'est acquittté
de sa lourde tache non seulement avec hon
neur, mais comme l'a bien dit uu grand
journal de Londres, avec gloire, gloriously
M. Arthur Verhaegenprésident de la
Ligue déroocratique beige, que le grand
journal frangais le Figaro, qualifie a cette
occasion le de Mun du Parlement beige, a
parlé dans une magnifique harangue de
V influence de l Eucharistie sur les ceuvres
sodales. II traita avec autantde noblesse de
coeur qued'éloquence la question toujours si
ardue des rapports réciproques du capital et
du travailrepoussant la solution d'indivi-
dualiste comme la solution socialiste du
conflit, il propose et met en valeur la solution
chrétienne, l'égo'isme monte, dit-il, quand
la foi diminue, et la foi diminue quand
l'éducation cesse d'etre chrétienne. II rap-
pelle laluttehéro'ique soutenue par les beiges
contre lex libéraux sur le terrain de l'ensei-
gnement. Aux échos du cri de guerre lis
n'auront pas l'ame de nos enfants et de ia
prière Des écoles sans Dieu et des maitres
sans foi délivre\-nous Seigneur les écoles
libres jaillirent de toutes parts par Ia généro-
sité des riches et le dévouement héroïque des
pauvres.
L'honneur de présenter l'ordre du jour qui
devait-être la conclusion de la dernière
assemblée générale avaitété réservéau primat
de Belgique. Dans un anglais dont l'élégance
a été remarquée, le Cardinal Mercier a
développé un voeu aux termes duqual tous
les catholiques participant au Congres s'en-
gagent a promouvoir de toutes leurs forces,
le culte de l'Eucharistie. II a rappelé tout ce
que la Belgique catholique doit a l'Angleterre
depuis la période d'évangélisation.
Le Cardinal a salué ensuite dans l'Eucha-
risiie, la source de la charité mutuelle, le
secret de la paix intérieure, de la paix des
families et de la paix sociale.
Dimanche et Lundi dernier s'est tenu a
Verviers le cinquième Congrès national de la
Petite Bourgeoisie.
Les Congrès de la Petfie Bourgeoisie ainsi
que le constatait dans une harangue l'hono-
rable gouverneur de la province de Liège M.
H. Delvaux répondent a une nécessité soci
ale. La Petite Bourgeoisie doit se grouper pour
réciamer ses droits c'est une oeuvre de
justice et de raffermissement social. La
Petite Bourgeoisie doit agir el'e même mais
elle peut insister auprès des mandataires
publics pour obtenir des réformes justes.
La présidence du Congrès avait été contiée
a M. G. Frai cotte qui dans son discours
d'ouverture remercie lesautorités etle comité
organisateur et déclare ouvert le cinquième
congrès national. II fait l'éloge da prince
Albert qui par son patronage, encourage les
efforts de la petite bourgeoisie et de M le
ministre Hubert. II souhaite voir la consti
tution d un conseil supérieur des classes moy
ennes. Le congrès a pour résaltat probant
le groupement de la petite bourgeoisie qui
doit être encouragée.oar elie forme une des
principales bases de la société,
L'orateur fut chaleureusement applaudi.
Les travaux du congrès, les rapports
présentés et les discussions qui suivirent
dans les différentes sections fureut des plus
intéressants et ne manqueront pas de porter
les meilleurs fruits et ie législateur exumine-
ra avec fruit les conclusions votées dans
l'intérêt des classes moyennes.
La place nous manque pour nous étendre
longuement sur le congrès aussi une simple
et aride nomenclature des différents rap
ports fera déjh ressortir toute l'importance
de ce congrès.
Dans Ia première section présidée par
M. de Bavay, couseiller a la Gour de Cas
sation.
M. Joseph Cardol, secrétaire de ''Union
des propriétaires de Verviers et de i'arron-
dissement, a présenté un rapport sur la
rédaction des frais judiciaires pour le recou-
vrernent des dettes de ioyer.
M. F. Petit, secrétaire de la société la
j tSauvegarde du Commerce et de la petite
I industrie, k Liége a présenté un rapport
sur ia vente, par le fabricant des produits
j avec primes.
Le voeu de demander au législateur de se
préoccuper des moyens de suppnmer la
vente avec primes a été adopté.
M. l'avocat Robert Ulens, de Grand-
Jamiue, a présenté un rapport sur les modes
de recouvrement et leur perfectionnement.
M. ie député W. Wauwermans,de Bruxel
les, développe an rapport sur les mesures
destinées a assurer la sécurité des opéra-
tions commerciales.
Dans la deuxième section, présidée par
M. Pyfferoen, de and, la question du repos
dominical au point de vue des employés et
des négociants, traitée par MM. Paul
Plissart, d'Etterbeek et A Houssy-Hans,
de Dison, a soulevé une longue et ardente
discussion.
MM. Franquinet, de Verviers et Brassine
de Liége, s'occupe de l'inspection des den-
rée.s alimentaires et cstiment qu'il y a lieu
de reviser et de codifier les lois et règlement
sur la fabrication et la vente des denrées,
en tenant compte des intéréts du public et
dti ceux des vendeurs.
1 e Lundi dans la section présidée par M
de Bavay, conseil Ier a, Ia cour de cassation,
des rapports présentés par M P. Moroux,
de Bruxelles, au i.orti de la Ligue nationale
du paiement comptant, et M. le député P.
Wauwermans, de Bruxelles sui les mesures
a prendre contre l'abus des paiements différés
ont été longuement discutés et examinés.
Dans la section présidée par M. Pyfferoen
de Gand, un rapport a été présenté par M.
1 avocat Marcel Beuupain, de Verviers, sur
la préemption douamère.
Pour finir disons quo le Burgersbond
d Ypres était otiiciellemtnt représer té a ce
Congrès et que sun délégué a pris part a
différentes discussions.
Le Coliège des bourgmos're etéchevins
de la ville d'Ypres, vient J'ar'rèter provisoi-
rement, les listes électoraies pour 19U9-1910
comme suit
ier canton, ISéuat et Conseil provincial,
648 électeurs disposant d uu vote 41U dis-
posant de 2 votes 245 disposant de 3
votes,soit 1204 électeurs disposant de
2185 votes.
Ohambre des représentants, 814 k 1 vote,
406 a 2 votes, 260 a 3 votes soit 1480
électeurs disposant de 2406 votes.
Commune, 744 a 1 vote, 213 k 1 votes, 91
a 3 votes, 160 a 4 votes.
2e canton, Sénat et Province, 797 a 1 vote
652 a 2 votes, 433 k 3 votes, soit 1882 élec
teurs disposant de 3400 votes.
Chambre des représentants, 1052 a 1 vote,
674 a 2 votes, 445 a 3 votes, soit 2172 élec
teurs disposant de 3738 votes.
Commune, 938 a 1 vote, 397 a 2 votes,
125 a 3 votes, 283 a 4 votes, soit 1743 élec
teurs disposant de 3239 votes.
Toute la ville, Sénat et Province, 1445
électeurs a 1 vote, 1053 a 2 voles, 678 a
3 votes, soil 3176 électeurs disposant de
5585 votes.
Cbambre des représentants, 1866 a 1
vote, 1085 2 votes, 706 a 3 votes, soit
3662 électeurs disposant de 6144 votes.
Commune, 1682 a 1 vote, 610 a 2 votes,
216 a 3 votes, 448 k 4 votes, soit 2951 élec
teurs disposant de 5322 votes.
Au mois de mars 1884 Mgr. Sarto prit
possession du siège épiscopal de Mantoue.
C'est de ce moment que date la merveil-
leuse aetivité de Mgr. Sarto, qui par une
volonté inflexible, jointe a une bonté vrai
ment paternelle, sut, en quelques années,
changer d'aspect le diocèse de Mantoue et
en faire un diocèse modèle.
Le i3 Juin 1893, Mgr. Sarto fut promu a
la dignité cardiaalice par Léon XIII, et
trois jours plus tard a cells de patriarche de
Venise.
Bien grandes étaient les difficultés qu'il
eut a combattre. Crispi et le gouvernement
italien ne voulurent point reconnaitre le
nouveau patriarche et lui refusèrent ses
revenus, pre'tendant au droit cédé autrefois
a ia répubiique Vénitienne de nommer le
patriarche deSan Marco. Léon XIII répondit
par un énergique non possumus u nous
ne pouvons pas et trouva dans la personne
du cardinal Sarto l'nomme qui, coüte que
coüte, saurait défendre et faire respecter les
droits du S. Siège. Fort de son amour pour
1 Eglise du Christ, le cardinal Sarto demeura
inflexible et Unit par triompher de tous les
obstacles par Crispi suscités.
En 1902 il remporta une victoire éclatante
sur le bloc magonnique. A cette occasion se
inanifesta ciairement sa grande popularité.
Une foule lnnombrabie se rassembia devant
le paiais patriarcal pour témoigner de son
enthousiasme, de sa reconnaissance et de
son attachement respectueux au Cardinal.
De toutes les bouches sortit spontanément
le en enthousiaste de Vive le patriarche
des Uondoliers 1
Le Cardinal ne se lassait pas de répaudre
en tous temps et en tous iieux, ue vive voix
et par écrit les principes de la vraie démo
cratie. Dans la Sau Marco, cominentait du
haut de la chaire, dans un langage clair et
a ia porlée de tous, ies encyciiques de Léon
XII1, et ajoutait k la paroie parlée la parole
écrite de ses nombreuses iettres pastorales
tout imbues de 1'eSjDrit du Christ.
Sa fidélité au Si-Siège était telle, que plus
d uue fois ou 1 entendit declarer si jamais
moi, patriarche, j euseigne autre chose que
ie Pape, laissez-moi et suivez le Pape
11 était l'ame du congrès catholique,
consacré aux études sooiales, tenu a Padoue
au mois d'Aoüt 1896. Pas une oeuvre
sociaie ne se créa qu n'y eüt sa part, une
part de lion. C est lui, qui louda la caisse
d'épargnes ouvrièrea de San Marco, qui est
eile-mêine la centrale de dix-sept banques
secondaires et ia plus solide de toute l'italie.
Eile dispose actueffeniei, t a uu capital de
onze millions de lires.
Les salies de son vaste palais étaient les
ren dez-vous de toutes les associations
catholiques, qui y céléoraient leurs fêtes, y
tenaient leurs réunions.
Qu'il est touchant, après ce spectacle de
l'activité publiquedu Cardinal, de ie voir
dans ses relations et son commerce avec son
peupie fidéle. La, il est ie bon et tendre
père,qui prend part a toutes les joies comme
a toutes les peines de ses enfants, qu'il aime
tendrement et dont il se sait aimé.
Dans sa vie privée, il garde la simplicité
que nous lui connaissjns et qui lui assurait
la syaipaime et 1 amoui de ses diocésains.
Tous, les pauvres aussi bien et mieux que
les riches, avaient iiure acces auprès de sa
personne: jamais d ne renvoyait quelqu'un
sans i avoir soulagé, encourage, aidé. 11
allaii au peupie. iouvent on le voyait dans
les rueiles éiroites de la vilie pariant aux
mères qui iui poitaieut leurs enfants a
bémr, visitant les maiades, assistant les
mourants dans leur lutte suprème, pour
leur taciliter le passage a lautre vie. Sa
charité se manifestalt encore dans de nom
breuses visites aux prisonniers, dont il
savait toucher et g^gner les coeurs par ses
paroles toutes brülantes du saint amour.
JOURNAL D'YPRES
©rgane Calholique
de l'Arrondissement