AVIS
I
CHhOklQUE fPROISE
Peter Benoi Is-Fonds
Un grand mariage
«La Se uralité scolaire
esl-eile possible
La Fanfare Loyale
a la Hooghe
Un nouveau confrère
Soirée Symphonique
Choses et au tres
V
lp jf. if* if- IP
fg5 fgS jps jf» jfP
pécorations éfrangère
Un accident évité
Bras fracture
s8fs#sïPs8lssPsöPsflPs#a#s#
Actes Officiels
sal S# S# 5# sê, SS#
En Suisse
Par jugement du Tribunal de le
instance, siégeant consulairement a
Ypres, du dix-huit Septtmbre 4908,
rendu sur la demaude de concordat
préventif de la faillite presentee par le
sieur Gustave CRABBE, boulanger-
patissier, rue Saint Jacques, a Ypres,
le Tribunal a ordouné ia convocation
des créa ticiers pour le jeudi 8 octobre
prochain a 8 heures «ie relevée en
l'auditoiredudit Tribunal.
Ils sont appelés a déiibérer sur
les propositious cortcordaiaires du
débiteur.
L. B3EBUYCK
Les regrets de Ville Auvray
-
Personne ne s'étonnera encore d'appren-
drt que Léon XIII ne cessait de le citer
comme un example i tous les prélats. Le
Saint-Père avait suivi l'activité du patriar-
che, vu ses succes, rcmarqué surtout son
grand amour des fimea et de l'Eglise. Aussi
voyait il en lui son successeur sur le troDe
de Pierre.
Lors de sa dernière visite a Rome, le
Cardinal Sarto dit l'amour et la vénération
des Vénitiens pour le chef de la chrétienté,
et aasura que nulle part les prieres pour
une loBgue vie et pour le bonheur du St-
Père n'étaient plus ardentes qua, Venise.
Léon XIII répondit: Bien des fois Nous
avons le pressentiment que sous peu il
nous faudra nous rendre a l'appel du divin
Mattre.
Sans le moindre regret nous céderons
une créature moins indigne l'écrasant hoB-
neur de représenter sur terre l'autorité
divine. Et puis, ajouta-il, faire se pourrait,
que ce füt a Vous de nous succéder
C'est avec stupéfaction que le Cardinal
entendit ces derniers mots, et tandis qu il
se confondait en excuses assurant que ses
faible forces succomberaient sous pareil e
charge, le Pape lui dit avec une bienveilian-
ce peu ordinaire Nous savoDS, notre trés
cher Fils, que rous êtes e» état de rendre
les plus grands service a l'Eglise, car vous
avez des qualités excellentes, qui feraient de
vous un Pontife parfait
Le peuple vénitien partageait le pressen
timent du Pape, en faisant escorte a son
évéque en partance pour le conclave le 26
juillet le futur pape.
Cette prédiction devait s'accompliret depuis
cinq ans, le Vénéré Pie X a donué au monde
la plus haute idéé de la Papauté daas des
circonstances exceptionnellement difficiles.
On a peut-être pu croire d'abord que ce
plébéien de naissance, ret homme si humble
et si modeste jusque sous les insignes des
plushautes dignités ecclésiastiques, serait
comme écrasé, humainement parlant, par
l'héritage que lui léguait son ïllustre pré-
décesseur Léon XIII. Dès son arrivée au tró.
ne pontificial cependant, ses pires ennemis
eux-mêmes doivent se détromper et recon-
naitreque l'Eglise Catholique a encore un
tres grand Pape, le vrai Pape de l'beure
actuelle.
Comme on sait le Peter Benoits Fond?,
prépare pour sa sixième fête annueile une
réexécution de deux parties da la tétralogie
religieuse, notamment de 1 empoigoante et
dramatique Mes se de Requiem et du
superbe et triomphal Te Deum L'exé-
cution fixée d'abord au 21 Septembre, a été
remise de buit jours et aura lieu lundi 28
Septembre a 8 heures, du soir. La dernièie
répétition générale qui S8ra accessible au
public, aura lien dimauc'ie 27 Septembre, a
1 heure de relevée.
C est le 7 Octobre prochain que sera célé
bré k Paris le mar;age du Comte Félix de
Mérode avec Mademoiselle de Clermont-
Tonnerre. On sait que le fiancé est le second
fils du Comte Hermann de Mérode et de la
Comtesse née dela Rochefoucauld d'Estissac;
il est le petit fils des feus le Due et la Duchesse
de la Rochefoucauld d'Estissac. Mademoiselle
de Clermont-Tonnerre est fille du Due et de
la Duchesse de Clermont Tonnerre,
De nombreux détails généalogues et
historiques ont été donnés récomment sur la
familie de Mérode a propos de la mort si
regrettée du vénéréchef de cette familie; nous
ne les reproduisóns done pas ici, mais voici
quelques indications sur la familie de Cler
mont Tonnerre.
On peut dire de celle-ci que c'est une des
plus illustres et des plus anciennes d'Europe.
Elle est d'origine commune avec celle de
Savoie actuellement régnante en Italië. Elle
est alliée a la plupart des Maisons régnantes
actuellement sur l'Europe.
La Maison de Clermont Tonnerre est
d'ailleurs elle-même une familie souveraine
jadis régnante en Dauphiné.
Constance de Clermont fut reine de Sicile
tandis qu'lsabeau de Clermont fut l'épouse
de Ferdinand d'Aragon, roi de Naples.
Onze membres de la familie de Clermont-
Tonnerre ont été canonises et le Pape Pie
VII appartenait, comme il se plaisait a le
rappeler, a la branche italianisée de cette
familie, les Chiara-Monti.
De nos jours, la Maison de Clermont-
Tonnerre jouit toujours du plus grand presti
ge et est une des plus considérées .le la haute
aristocratie frangaise. Elle a trois branches
principales:
Celle des Comtes de Tonnerre, aujourd'
hui éteinte; celle des Dues de Clermont-
Tonnerre, Marquis de Cruzy, a laquelle
appartient la trés charmantefiancée du Comte
Félix de Mérode, et dont le chef actuel est
Roger, Due de Clermont-Tonnerre, qui
avsit embrassé la carrière diplomatique et
possède dans l'Yonne le oeau chitcau
d'Ancy-le-Franc.
Enfin la troisième branche des Clermont-
Tonnerre et Comtes de Thoury est celle qui
a pour chef actuel, Amédée, Marquis de
Clermont-Tonnerre, lequel possède le cha
teau de Bertangles prés d'Amiens.
On peut dire que le nom de Clermont-
Tonnerre est aussi connu en Belgique qu'en
France, car cette familie y possède en effet
de nombreuses alliances, parentés et attaches.
Nous ne pouvons citer ici tous les rap
prochements de cette familie vers notre pays
et nous nous bornerons a rappeler ceux des
temps les plus modernes: outre le prochain
mariage done qui va unir le 7 Octobre pro
chain, Marie-Renée-Frangoise de Clermont-
Tonnerre au Comte Félix de Mérode, il faut
citer celui d'Isabelle-Charlotte-Sophie de
Clermont-Tonnerre qui fut célébré en 1875
avec Henri, Comte d'Ursel; il faut citer aussi
l'union plus ancienne entre Amédée-Charles-
Ferdinand-Théodore, Marquis de Clermont-
Tonnerre et Marie-Jo8éphine-Virginie de
Mignacourt (Tournai) et le mariage célébré
en 1887 de Marie-Philippine-Gabrielle-Anne
de Clermont-Tonnerre avec Albert, Comte
Bruneel.
Parmi les attaches des deux branches
actuellement subsistantes de la maison de
Clermont-Tonnerre avec la Maison de Méro
de elle-même, nous pouvons rappeler que la
grand-mère de Mademoiselle de Clermont-
Tonnerre, la future Comtesse F. de Mérode
était la Marquise de Moustier née de Mérode
que l'actuelle Marquise douairièrede Migna
court, belle-seeur de feue la Marquise de
Clermont-Tonnerre née Mignacourt, est née
de Mérode: enfin que la Comtesse Louis de
Clermont-Tonnerre est la propre nièce des
Comtesses Hermann et Werner de Mérode.
Les armes de la familie de Clermont-Ton
nerre sont: de gueules a deux clefs d argent
en sautoir, avec la tiare Pontificale comme
cimier, privilèges accordés aux Clermont en
Dauphiné, lesquels avec des troupes levées a
leurs frais avaient rétabli sur le tröne, le
Pape Calixte II (1180).
Dans eet acte on trouve l'origine de la de
vise des Clermont-Tonnerre: «Etiam si om-
nes, ego non
Non», dit le combiste M. Aulard
a an envoyd'un des principaux organes du
B!oc ie combiste Anlard, autorité anticléri-
caU, grosse légume du monde pédugogique,
a répondu que la «neutralité» n'était qu'une
blague, untrompe l'oeil.un mot vide de sens.
C'est, dit-on, une prescription de loi. Or,
ni le mot ni la chose ne se trouvent dans
aucune loi, scolaire ou autre. Le législateur
n'a point ditLes instituteurs observeront
la neutralité scolaire ni rien de semblable
ou d'ar.alogue. Et pour.cause. II aurait fallu
définir la neutralité scolaire, et je défie bien
le plus ingénieux de nos philosopbes poiiti-
ques de formuier une définition, même mé
diocre, d'un mot qui, si peu qu'qn y réflé-
chisse, n'offre aucun sens, ou n'offre qu'un
sens absurde.
C'est a l'aide de ce mot, vide de sens, que
la Maconnerie a endormi la vigilance des
caiholiques. Maintenant qu'en France la
secte croit ne plus avoir rien a redouter, on
leve le masque
Mais je dis qu'en ce moment oü l'Eglise
catholique fait un si grand effort, et si bardi-
ment combiné, pour s'emparer de l'école
primaire en France, ce serait une sottise de
renoncer,sous prétexte de neutralité scolaire,
a opposer notre doctrine et notre méthode k
sa doctrine et a sa méthode.
Ne parions plus de neutralité scolaire.
Bon a retenir, en Belgique comme en
France.
C'est Dimanche dernier que le Fanfare
royale a fait son excursion au chéteau de la
Hooghe, répondant a l'aimable invitation de
son dévoué président M. le Sénateur baron
de Vinck.
A cette occasion le hameau si pittoresque
de la Hooghe était en liesse et le superbe pare
du chêteau était gracieusemen; ouvert au
public, qui en a largement profité.
Notre société royale a donné un superbe
concert sous la direciiou de son chef distin-
gué M. Louis Arschodt.
Comme toujours, M. le baron de Vinck a
regu ses invités avec une grande cordialité,
assurant une fos de plus les membres de sa
société de toute sa sympathie et les félicitant
de leurs succès musicaux.
La Fanfare royale est rentrée a Ypres par
le tram de 7 heures, aux sons de joyeux pas
redoublés, enchantée de cette charmante
excursion, et de l'accueil si cordial de son
dévoué président.
Nous saluons avec plaisir l'apparition d'un
nouveau Journal local, le premier du genre
en notre ville, Bürgersbelang, organe du
Burgersbond Yprois. Cet organe de la petite
bourgeoisie vient k son heure. Son program-
me est vaste et comprend entr'autres la lutte
faite dans le sens chrétien contra les graves
abus dontsouffrent beaucoupde commergants
et d'artisans notamment la concurrence
déloyale et la triste habitude du long crédit
que prennent beaucoup de clients chez leurs
fournisseurs.
Le premier numéro qui vient de paraltre
contient des articles tres intéressants et d'une
haute valeur économique et sociale.
Nous félicitons la Rédaction du Burgers-
belang de son heureuse initiative toute
d'opportunité et lui souhaitons un grand suc
cès et un grand nombre de lecteurs a Ypres
et dans tout l'arrondissement.
Une fête charmante que celle organisée
Jeudi soir au local du Cercle Catholique par
la jeune société symphonique «Mupekfcring»
sous la direction de M. L. Verhaeghen.
Les divers morceaux du programme ont
témoigné d'un goüt sür dans le choix et de
solides qualités d'ensemble dans l'exécution
des oeuvres de valeur mises a l'étude avec une
hardiesse toute juvénile. Nos félicitations au
Directeur actif, aux interprêtes et a leur
soliste M. J. Van Cappel.
Les morceaux de chant ont mérité le franc
succès dü a une excellente interpretation des
chanteurs de talent MM. V. Ducorney et J.
Bulcke.
II convieDt de féliciter la commission et
son jeune président Mr J. Tyberghein pour
leurs efforts louables, Leur ardeur joint a un
travail assidu et sérieux nous promet pour
l'avenir une pléiade d'artistes amateurs
Yprois capabies de ressusciter l'ancien Cercle
Mucical dont nos pères faisaient avec raison
leurs délices.
Le gouvernement de la République Fran-
gaise, voulant récompenser la bienveillance
avec laquelle MM. Jones et Westendorp,
respectivement directeur et sous-directeur a
l'Ecole de Bienfaisance de l'Etat, Èl Ypres,
se sont mis a la disposition de lr mission
officielle envoyée par le gouvernement fran-
gais pour visiter et étudier les installations de
l'Ecole de Bienfaisance, vient de nommer
M. Jones, directeur, officier d'Académie, et
M. Westendorp, sous-directeur, chevalier du
Mérite agricole. Toutes nos félicitations.
Jeudi après-midi,M.Robert Merghelynck,
roulait en vélo dans la rue du Temple, vers
la rue au Beurre. Au moment oü il allait
passer le coin de ces deux rues.venait en sens
inverse l'automobile de M. Albert Swekels.
Comme M .Merghelynck roulait a une allure
assez accélérée, il n'eut plus le temps de se
garer et un accident serait inévitablement
arrivé s'il n'avait eu la présence d'esprit de
sauter en pleine vitesse en bas de son vélo.
M. Merghelynck fut indemne, mais le vélo
fut pris sous l'automobile et broyé.
Le nommé Cyrille Debaere, contremaitre
a la tuilerie d'Halluin, habitant a Ypres, a
l'Hoornwerck, a fait une chute dans sa mai
son et s'est fracturé le bras.
Un arrêté royal du 31 Aoüt 1908 approuve,
sous réserve, une délibération de la députa-
tion permanente du conseil provincial de la
Flandro occidentale, au tori sant l'exploitation,
par M. Léon Develter, d'un service public et
régulier de transport en commun par terre
entre Rousbrugge-Haringhe et Poperinghe.
Par arrêté royal du i4 Septembre 1908
M. Lantonnois (Albert-Bruno-Amédée), gé-
néral major, vice-gouverneur général de
l'Etat Indépendant du Congo, ses enfants et
petit enfant ont été autorisés sauf opposition
en temps utile, sur laquelle il sera statué, il
joindre a leur nom patronymique celui de
van Roode,» après l'expiration d'une année
a compter de insertion au Moniteur Beige
du 18 Septembre iqo8.
Par arrêté royal du 16 Juillet la décoration
agricöle de ae classe est accordée a MM. T.
Accon k Elverdinghe, F. Bertheloot a
Watou, H. Boury a Proven, C. Capoen a
Ypres, Ch. Cuvelier Ypres, H. Decreus a
Poperinghe, A Legrou a Zonnebeke, C.
Depoorter a Poelcapede, H. Kruydt a Ghe-
luvelt, H. Mahieu a Woesten, H. Thomer a
Boesinghe, G. Van Hulle a Saint-Jean.
Berne, la viile aux ours...Connaissez-vous
Berne II faut environ trois quarts d'heure
pour connaitre a fond cette caphaie. Etrange
petite ville que voila, vraie capitale pour
ï'ire, oü le passé et ie présent, le respect de
la tradition et le goüt de la medernité se
croisent, s'entrechoquent et dansent !a
ronde...
II y a deux villes dans Berne, comme dans
la plupart des vilies suisses et des villes allc-
mandes la vieille ville et la nouvelle. A
Berne, la vieille jjjville est ravissante. Ville
Non, bourgade, tout au plus, compöséè de
ruelles intormes, mal pavées, pas puvées du
tout, a peine tracées, qui se croisent, se
joignent et s'écartent les unes des autres au
gré d'une fantaisie un peu folie. El cela fait
un labyrintne oü un hl d'Ariane servirait
moins qu'un bon plan. Et ces maisons
Ellessont vieilles, authentiquement vreilies,
presque croulantes leur ton est rouge, et la
plupart d'entre elles se baignent dans i'eau
bleue de 1'Aar,qui étend li brement son ruban
indigo a travers la vieille cité. Et qutile paix
règne dans tout cela I Quel amalgams exquis
de couleurs... La verdure drue et forte, in
digo profond de l'eau, les toits uniformément
rouges, les maisons uniformément blanches,
tout cela est d'un charme doux et viilageois,
qui faitqu'on se croirait a cent lieues d'une
ville. Comme tout ceiasentle passé, le vrai,
celui que ne créent ni l'illusion complaisante
des touristes ni les dollars américains...
Allons a la fosse et aux ours Ah c'est
vrai. C'eüt été un crime impardonnable de
venir a Berne sans la voir, cette fosse, oü se
promènent, calmes, placides, tnèlancoliques
les ours qui symbolisent, parait il, la ville
même de Berne... Nous y voici. Deception.
On espérait voir des ours terribles, grima-
gants, méchants, se battant... Hélas Dans
leurs deux cases hautes de quatre ou cinq
mètres, ces lourdes bêtes se promènent et
digèrent caimementles étrangers leur
jettent des carottes et des fruits, dans
I espoir de les voir sortir de leur placidité
et se battre... Mais ces ours sont Suisses
(si l'ou peut ainsi parler) rien ne les fait
sortir de leur excellent caractère de fauves
municipaux... Ce sont des plantigrades de
tout repos... Das la vieille ville, il y a
encore des choses curieuses, comme la
grande horloge et les fontaines pubiiques
qui dressent leurs horreurs, sculptées et
peinturlurées sur le pavé inégal de3 iuts...
Puis on passe sans transition dans la
nouvelle Berne, la Berne moderne. Ah 1
cette ville neuve, oü tout est triste et gris,
comme elle est suisse. Le goüt suisse s'y
étale et s'y manifeste sans réticences et sans
frein... Voyez le palais fédéral Qui ne l'a
pas vu? C'est une construction impoitante,
lourde et triste, qui pourrait être a la fois
une gare allemande ou una prison améri.
caine, et c'est le parlement suisse. La
Chambre des députés en est le principal
ornement; i'ameuoieuient en est sage ment
démocratique des bancs jaunes en bois
verni, le tout, d ailleurs, est proprement
ciré et il n'y a, en somme, a reroarquer
qu'un admirable lustre en fer forgé. Denière
le fauteuil présideutiel, on a x it peindre
une grande fresque, aveuglaute, qui repré
sente a grand renfort de rouge et de violet
un des sites notoires de la Suisse...
Qu'est-ce quelle fait la, cette fresque
Dröle d'idée que de mettre la cette peinture.
Berne a une odeur elle sent parpleu
Fours. On comprendrait mieux quelle
sentit le touriste. Cette maiheureuse en est
iDfestóe... Oh il faut les voir pour y croire,
avec leurs costumes d'un réséda aggressif, et
leurs amours de petits chapeaux verts, que
complete une plume folichonne; ajoutez a
cela des souliers terriblement ferrés, des
alpenstocks, tout l'attirail de tartariD...
Bien des gens se croiraient déshonorés de
faire la Suisse habillés simplement,
normalement; il faut qu'ou ait les jambes
uues je parle des hommes 1 il faut
qu'on ait un costume vert et de grosses bot
tines. Sans quoi, c'en est fait de votre ié-
putation d'alpiniste.
Et «'est a Berne, par oü les touristes
commencent généralement ia Suisse, que
l'iuvasion des grimpeurs est surtout
remarquée. Plus tard on s'y habitue...
A Berne, Ia gare est trés bien; elle a un
restaurant sur le quai même, a deux mè
tres des traius, qui cracbeut leur poussière
dans votre assiette...Mais cela ne fait rien.
II faut prendro les choses comme elles
viennent....
En Suisse, enfin, les trains arrivent pres
que toujours k l'beure exacte. La chose pa
rat tra i nero y able aux personneshabituées aux
fantaisi.es du réseau beige, mais c'est ainsi
les trains de ia Confédération sont lents,
mais ils arrivent... Et cela est d'autaat plus
admirable que le pays est plutöt accideuté...
Les trains suissessont confortables et larges;
sans doute,s'ils ne l'étaient pas, les touristes
viendraient-ils moius eu Suisse? Que M.
Heiieputte médite la-dessus.Mais qu'il n'aille
pas passer ses vacauces en Suisse il serait
forcé de rougir. Et il soufïrirait beaucoup.
ii. F.
Le Président du Tribunal,
Commissaire-délégué,
Combien Mlie Auvray regrette de n'avoir t as
pris plus tót les pilules Pink.: Ces pilules l'oi t
si bien et si vite débarrassée de l'anémie qui ia
minait depuis longtemps. qu'elle nepeut s'empè-
cher desonger aux nombreux mois pendant les
quels elle a bien inutilement aouffert.
Mile Auvray (Cl. Louis, Polbec)
Mile Adrienne Auvray est ane jeune modiste
de Valletotsous Beaumont,localité situéeèquel-
ques kilomètres de Bolbec Seine-Inférieure).
Elle avait en une croissance trésrapide et difleilo
et, jeune fille, elle était restée sans forces, pèle
épuisée. Aucun traitement n'avait encore pu
vivifier son organisme éprouvé et elle sedésolait
lorsque quelqu'un paria des pilules Pink et lui
en fit le plus grand éloge. Elle pritles pilules
Pink, au bout de peu de temps son état de santé
se trouvait sensiblement améiioré. Ello a teprie
des couleurs, des forces, et a une trés bonne
mine. -Quel malbeur, dit-elle, que je n'aie pas
connu les pilules Pink pjus tot
Qu'attendez-vous des remèdes Le soulage-
ment, la guérison. Si les remèdes que vous
prenez vous font du bieu. gardez-vons de chan
ger de traitement, Si, au contraire, les rdmèdes
prescrits ne font rien pour vous, si vous ne
ressentez aueun souiagement, ne continuez pas,
vous perdez votre temps. Si vous êtes dans
cette situation laites un essai das pilules Ponk.
Elles vous donneront satisfaction, Si vous
souffrez d'une des maladies «u-dessous, elles
ne peuvent faire moins qus vous guérir. Elles
sont le plus puissant remède contre les maladies
proveuant de l'appanvrisseaaent du saug ou
faiplesse des nerfs anémie. chiorose, faiblaisse
générale, maux d'estomac, rhumatismes, né-
vralgies, débilité nervense, neurastbénie.
Les pilules Pink sont en re te dans toutes les
pharmacies et au dépöt, Pb1® i'erneville, 66,
Boulevard de Waterloo, BruxeUes. Francs: 3,50
la boite, Francs: 17.50 les six boites franco.
Dé|.ótó Ypres, pharmaclen Libotte.
O UPS Lecteurs' 81 T0US êtes
xr tra courbaturés, si vous souf
frez du dos, si vous vous redressez diföcilement,
c'est que vos reins sont gorgés de glaires dans
ce cas, prenez pendant puelques jours, 2 Pilules
antiglaireuses Walthéry et vous serez tout de
suite soulagés. t Franc.
BURGERSTAND WAN YPER
Van den 11 tol den 18 september 1908
Geboorten:
Kerrinckx Maria, St Jacobsnieuwweg.
Coutrez Octave, Bondstraat
Leupe Ludovic, Dixmuidesteenweg.
Morel Leo, Paradijsstraat.
Derudder Joanna, O. Bellewaerdestraat.
Hondeghem Maurits, Dickebusch steenweg.
Berghman Ivónna, L. Thouroutstraat.
Verschelde Martha, Grimminckstraat.
Hof Alice, St Christotf Istraat.
Huwelijken:
Kemp Achilles,Surnumeraris van het cadaster,
te Brugge, &Bras Valentina z.b te Yper.
Decock Ludovic, gendarm te peerd, i e-
keyser Emma, z.b. beiden te Yper.
Sterfgevallen:
Duprez Joseph, 1 jaar Weduwenstraat.
Dewachter Ëmerence, 65 jaar z.b. Wwe Logie
Hector,echtgte Cattekeur Bonaventura, Neerstr.
De Bruyne Maria, 2 maanden, Bukkeretraat.
De Poorter Emerencia, 77 j. z. b. ongehuwd
Elverdinghestraat.
Verlaillie Léonia, 58 j. z. b. echtgte Cuvelie
Emile, Hondstraat.
Masse Karei, 54 j. photograaf, wedr Perdu
•Joanna, Slachthuisstraat.
Vandepitte Omer, 14 dagen, Elverdinghestr.
Moniez Alexia, 33 j. kantenwerkster, echtgte
Lamaire Victor, Doorgangstraat.
V Les ver^'8es> 1® migraioe, les
tl llgcs» lourdeurs proviennent de la
constipation ou de ce que l'estomac est chargé
de glaires c'est pourquoi ces maux disparais-
sent si rapidement sous l'influencd antiglairsuse
de la Pilule Walthéry.