Pensées diversos La Soiréc du ïtudentenbond Jardins ouvi iers a Ypres lTne gaffe... du P ogrès LL CONGO Er core un mol a ECO du rrog cs. ctRF t -tticiels Prêtre. Lrs bienfaits de la reprise pour Ypres •H u u u SSl SS| sA 29ft Jfll 'J$ 'J$ St$ et de 18 m. re»pe, tiTement aux intersections de la rue Capron et du Boulevard Malon et de la rue Capron et du boulevard de la Sta tion, seront réduits a 4 m. 25 et 9 m. Cela provlent de ce que la ligne du chemin de ter vicinal passe maintenaut par devaut l'esta- minet «l'Etoile» pour prendre la rue Capron. La configuration générale sera meilleure et la ville y gagnera une certaiue étendue de terrain» a batir. Ces modifications sont ap- prouvées a l'unanimité. Les plans seront exposés 1 inspection du public. Propriétés communales. Autorisation est donnée pour vendre un terrain, quartier de la Station, avec mise a prix de 12 fr. Ie mètre carré. Voirie. M. Vanderghde -^signale le mauvais état de la rue Longue du Marais et dit qu'on pourrait employer au rt pavage de cette rue une partie des pavés repiqués. M. Fraeijs, échevin, répond qu un crédit sera inscrit au prochaiu budget pour le re- pavage de la rue Longe du Marais. M. Boone. Ne pourrait-on également faire procéder au repiquage d'une partie de la rue du Lombard, oü il y a de profondes ornières,ce qu'on constate aussi dsns u autres rues, trés souvent par suite de 1 instal'ation du gaz. Aux aboi'ds de la gare, il y a les réfections a faire. M. le bourgmestre. I-es abords de la gare appartiennent k l'Etatnous signale- rons la chose aux Ponts et chaussées. La Compagnie du gaz sera mise en demeure de faire ce qui lui incombe, pour le reste, ia ville veillera. M. D'huvetter, appuyé par M. Begerem, demande le repavage de la rue Carton, dout le mauvais état a été signalé a difïérentes reprises. Si on ne peut y mettro de nouveaux pavés. qu'on y mette au moins des pavés repiqués. M. le bourgmestre. Je suis au contraire d'avis qu'il faut repaver cette rue avec de nouveaux pavés, les anciens pourraient être repiqués pour servir aillenrs, les trottoirs devraient être élargis. J'appelle 1 attention de M. l'échevin des travaux publics sur la chose, lors de la formation du prochain budget. M. D'huvetter se declare satisfait. Eclairage public.M. Lemahieu signale que quelques lanternes demandent une re fection, chaussée de Zonnebeke et demande otl en est la question de l'éclairage du quar tier Saint-Pierre extra-muros. M. le Bourgmestre. Des ordres on été donnés et les travaux commenceront pro- cbainement. Finances commuDales. M. le bourgmes tre constate que cette année, la vil ie a eu une série de fêtes superbes, qui toutes oi t trés bien réussi; mais quelques-ures comme le Corso fleuri. qui a été un vrai succes, oi t dépassé le chiffre prévu, pour d'autres, comme la fête de gymnastique aucun crédii d avait été prévu; il se fait done que le crédit général des fêtes devrait être augnnnté de 1 000 francs, somme qui serait inscrite au prochain budget. Ce crédit est voté. M.Boone regrette qu'on n'ait pas fait plu- de publicité pour le Corso fleuri, et qu on n'ait pas choisi une meilleure date, la fête aurait en un succès plus grand encore. M. le bourgmestre. Ce'a est vrai aussi on avisere pour l'avenir. Je tiens encore a remercier publiquement la Commission des fêtes qui nous a réservé une si belle série d<- festivités et j'adresse également des félicit; - tions au Burgersbond pour la belle exposi tion dWrts et Métiers, organisée pendant la Tuindag, exposition qui a dépassé toutes les attentes. La séance est levée a 5 benres 50. Le théatre reflète toujours plus ou moins les moeurs, les idécs, les tendances d'une époque. On Lappelle ie miroir de la société A cette époque oü le conflit des idéés se circonscrit de plus en plus autour de la Religion catholique, le ministre de cette religion est fatalement mis a la scène de plus en plus souvent. 11 faut le regretter sans doute, car ce nest généralement pas pour le mettre en un noble relief qu'on fait intervenir le prêtre dans nos pièces contemporaines. De toute faijon, la place du prêtre n'est pas sur les tréteaux et la soutane du ministre du culte s'allie mal aux oripeaux de theatre, même quand facteur qui la revêt n'a rien du cabotin, même quand il a un peu, comme en l'espèce, la dignité, l'4me... et le physique de l'emploi. Mais les regrets sontinutiles Le fait est la, il faut en prendre son parti. Le mieux, dès lors, est de réagir et d opposer aux pièces scandaleuses oü le type sacerdotal est défi- guré, travesti, calomnié, des pièces oü il nous apparait dans touie la sublimité de son noble caractère, dans toute la vérité de son role bienfaisant et de son dévoüment souvent héro'ique. Quand on voit des theatres, même sou- doyés par des caisses publiques, étaler sur les tiéteaux d'odieuses caricatures, d'indignes parodies du prêtre, quand on voit des nour- rissons de la Prava Mater ou d'autres institutionsneütres s'en aller en bande de légumes variés et de quelques arbres frui-J ..^Mais voila le Progrès dispense d< applaudir - ces Messieurs il est bon, il est J tiers 1 nécessaire que se lèvent des vengeurs de la i calomnie. Et c'est pourquoi il faut savoir gré aux jeunes gens de notre Studentenbond aidés des professionnels de Willen is Kunnen d'avoir consacré une partie de leurs vacances a préparer pour la population Yproise une exécution vraiment remarquable de l'excellente pièce de Charles Buet LE j Aussi bien les temps sont changées et, s sans nul doute, c est précisément paree que le prêtre a immensément gagné en dignité et en influence réelle, depuis la disparition des anciens régimes et depuis la prépondérance acquise par les oeuvres sociales, c est a cause de cela que l'on voit les mécréants mettre plus d'acharnement que jamais a combattre le prêtre et a poursuivre la ruine de son prestige. j 11 fut des temps, en effet, ou les fonctions sacerdotales, source de fortune et d hon- nenrs, étaient briguées par des candidsts dont les mol iles n'ava:ent pas la pureté voulue II n'en est plus de même aujour- d'hui. Et, d'autre part, si le prêtre fut tou- jours le meilleur ami du pauvre et de j l'ouvrier, il faut bien convenir que son action auprès des humbles était jadis plus discrète et plus is'ffée. Aujourd'hui, les oeuvres sociales ont surgi en foule. prenant une importance preponde rate dans ia bataille des idéés, et c est le plus souvent le prêtre qui en est l'ame ou la tête. Dès lors il est tout naturel qu'il devienne le point de mire des attaques des ennemis de la Foi il est fatal qu'il soit honni et viüpendé. II convient done de le montrer au peuple sous son vrai jour, füt ce sur les planches. Le célèbre drame de Charles Buet répond admirablement a ce besoin. II met en un glorieux relief les triomphes de la grSce sacramentelle du sacerdoce dans lespoignants conflits du devoir avec les sentiments les plus naturels, les plus vivaces et les plus légitimes du coeur humain. II montre les sacrifices pénibles, toujours acceptés avec sérénité, qu'impose parfois au prê're la garde du secret professionuel. A ne considérer d'ailleurs que le seu. point de vue dramatique, quoi de plus émotion- nant que la peinture de situations de ce genre Le drame de Buet est superbe autant que bienfaisant. Mais il est long, trop long. Même au risque d'écorcher légèrement la pièce entre deux maux il faut choisir le moindre il y avait lieu d écourter cer tains dialogues. Car, ventre affamé n a point d'oreilles et un casse-croüte a 1 anglaise ne fait pas l'affaire de tout le monde. Le buffet installé a cóté de la salie a obtenu tout autant de succès que la pièce, c'est vrai mais ce n'était qu'un buffet et ll ne pouvait prétendre a (aire supprimer le souper dans des centaints de ménages. C était d autant plus regrettable que nos étudiants avaient non seulen ent obtenu salle comble, mais que leur soirée était honorée de la présence de nombre des plus hautps personnalités et autorités ecclés'astiques et civiles de notre ville. La mise en scène, tres soignée, était pour btaucoup dans la longueur de la rprésen- tation les personnages étaient fort nom- breux et leur toilette réclamait du temps, de même que la manoeuvre des nombreux décors nouveaux dont on avait fait les frais pour la circonstance. II était 9 h. 1/2 quand le rideau se leva sur la comédie flamande Eene verzoening en half. Et pendant toute une heure encore nos infatigables jeunes gens y allèrent de tout leur talent pour divertir le public. Mais, si amusante et si bien rendue que füt cette comédie, elle eut a souffrir également de la fatigue amenée par la durée du drame, un peu aussi par la chaleur qui régnait dans la salle. Mais tout cela ne saurait diminuer le mérite des vaülants Étudiants et de leurs alliés de Willen is Kunnen qu'il y a lieu de complinienter el de remercier hautement. En somme, n'est ce pas plutöt le public qui a tort lorsqu'il préfère aux nobles jouis- sances de l'esprit et aux saines émotions de l'ame, sans compter ies -ittraits d un sand wich hypothétique et d une blonde idéale, le pl.iisir de quelques reliefs du repas de midi rechauffes a l'heure traditionnelle A l'assemblée générale des Conférences de ia Sté de St Vincent de Paula Dadizeele, le rapporteur a fait connaltre que cette oeuvre éminemment sociale étatt mise a l'étu- de dans la conférence d'Ypres. Disons en peu de mots ce que sont ces colonies qui entourent Jéja quelques villes allemandes. Aquelque distance de la ville, s'étendent de vasteslerrains divisés en enclos.d'une ving- taine de mèlres de longeur, sur dix ou quinze mètres de iargeur, et sur lesquels s é'èvent de petites cabanes L espace qui entoure ces constructions rustiques sert de jardin potager et est planté tiers. Le terrain qui appartient soit a l'admini- stration des chetnins de fer, soit a la ville, est loué en entier par la société de la Croix- Rouge, que patronne l'impératrice d'Alle- magne, et par d'autres sociétés. Le butqu elles poursuiveat est de donner k l'ouvrier l'illusion de la campagne, de l'ar- racher pour une journée ou deux l'atmos- phère de la ville et de permettre a sa fam'lle de goüter, pendant les mois d'été, le soleil qui réchauffe et le grand air qui vivifie. A cette effet, la société loue aux families d'ouvriers, moyennant une somme de 15 a 20 francs par an, les petites propriétés. Elle met a leur disposition, pour la même somme, les matériaux mécessaires la con struction de la cabane et leur fournit les se ntences. II ne reste plus a l'ouvrier qu'a édiher sa maison selon son gré; les siens s'y instfl- lent, et, chaque samedi soir, au sortir de l'usine, il se rend a la colonie et y demeure jusqu'au lundi matin. Le Progrès se met dans une colère... bleue naturellement-.., paree qu'il préterd que le Journal d'Ypres dans son compte rendu, de la fête gymnastique du 3o Aoüt dernier a relevé l'absence de M. le député Nolf qui est en vacances a plus de cent lieues de la ville. II faut être d'une mentallté bien étrange style du Progrès pour exiger que le Jour nal dYpres soit au courant des faits et gestes de la vie privée de M. le députéqui ne regar- dent personne. Nul ne peut lui en vouloir de prendre de bonnes vacances après la grande activité qu'il a diployée dans la session extra ordinaire, et s'il peut se payer une villégia- ture a plus de cent lieues d'ici, nous l'en féli- citons, tout le monde n'a pas cette chancr. Mais l'organe du parti liberal ne se gêne pas pour hasarder l'absurde style du Progrès car nous n'avons pas même cité, M.le député Nolf. En effet nous avons sim- plement fait la comparaison entre 1 att'tude teléranto de notre administration catholique qui avait largeFn" ent subsidée une fête libérale etl'attitudeintolérante desmatadors libéraux qui par leur abstention a la fête semblaient vouloir protester contre le bienveillant con cours de ['administration ciéricale. Or, comment le Progrès peut-il clisser son cher député parmi les matadorsalors qu'il prone en toute occasion le temperrment conciliant, les qualités modératrices et l'esprit pondéré du député Ernest a l'éternel sourite. Lui, un matador? Oh Progrès.... quelle gi ffe Le Progrès ne doute pas que si son député avait été en ville, il n'aurait eu rien de plus empressé que d'assrster a cette fête. Nous n'en doutons pas davantage, et pour cause. Mais le Progrès n'a aucun mot de blame pour les matadors qui brillaient par leur absence a la belle fête de 1'Esplanade, alors qu'ils n'étaient pas a cent lieues d'ici, puis- qu'ils se promenaient ostensiblement dans les rues de la ville, au grand mécontentement des organisateurs de la fête. Dorénavant, Progrès, il sera prudent de lire avec calme nos articles et de mettre en pratique le conseil que vous voulez bien nous donner: Occupe\-vous un peu de vos amisvous pourrez avec succès, peut-être, leur éviter le découragement, car ce n'est sans-doute pas en faute a radminisiration communale ni au Journal dYpres si l'infa tigable président des Infatigables s'est fati gué a la fin en donnant sa démission. Un des premiers bénéficiaires de la reprise du Congo par ia Belgique sera, sans nul doute, la ville d'Ypres, quoique representee en partie au Parlement par M. Nolf qui repou sé cette reprise ce que nous aurons soin de rappeler, a l'occasion, aux électeurs yprois. En effet, la reprise du Congo doit entrai- ner foicément, pendant quelque temps, des charges qui ne trouveront pus immédiate- ment leur contre-partie sous forme de pio- fits correspondants. La conséqueuce de cette situation c'est la nécessité de réaliser toutes ies écoi oinies raisunuables. Or, parmi ces dernières se trouve, au premier rang, l'écoiomie du trapsfert Bruxelles de notre Ecole d'équifation Nous serions curteux d> savoir si l'organe de M. Nolftroureraa redtre a cette première économie. Il est clair, en effet, que le nouveau dada que moutera désormais notre confrère de la rue de Dixinui e sera la critique impitoyable de toutes les economies que l'on proposera pour ne faire sentir, a aucun moment, au contribuable beige les charges de la mise en valeur de notre riche colonie. Gageons que notre confrère nous tiendra a peu prés ce langage Nous nous garde rons bien de cntiquer systéma iquement toutes les économies que nos Maitres éprou- vero; t le besoin de réaliser i.e mal étant fait, il faut bien leur laisser atténuer la laute de leur mieux. Le malheur, c'est qu'ils ne feront pas seulement l'économie du déplace- ment de l'Ecole d'équitation, mais encore celle de l'achèvement du caual I.ys-Yperlee et celle de 1 etablissement, a Ypres, d'un stand pour armes de guerre Que notre confrère dise encore que nous e sommes p s gentils pour lui 1 Au début du second couplet que M. Ego a chanté avec la permission du Progrès en Tbonneur e la to'érance, il nous ditA plus d un lecteur il sen.blera i) étrange d'eutendre parler d'une paix dé- sirable n en matière de religion, alon qu 1 y a prés de deux mide ans déja re'en it sur le monde cette parole subliine qui résumé l'idéal terr -stre Pax homi tibus bonce voluntatis Paix aux homm s le bonne volonté. =On s'imagine difiicile- Ce qui offense l'impiéié dans !e sacerdoce divin de l'Eglise catholique, ce n'est pas ce qu'y pout appor er la fragilité de 1 homme, eest ce qu'y maintient, par un perpétuel prodige, la grace de Dieu. En un mot, ce quelle poursuil dans le prêtre, ce n'est pas la faiblesse de i'homme, eest la sainteté de la doctrine dont il est le gardien sur la terre. Le jour oü le sacerdoce de Jésus-Christ ne rencontrerail plus ni contraduion, ni insulte sur la terre, il faudrait de deux choses l'une ou que le mal ait dispjru du monde, ou que le sacerdoce catholique ait été dépouiilé de sa vertu. Jusque la il faut s'attendre a voir se perpétuel' pour le prêtre la l'assion de Jésus-Ohrist, insulté sur la croix dans sa Saiuteté, méconnu dans sa libre obéissance, outragé mêno dans son sacr fice et dans son amour. L amour de Jésus, vraie lumière et salut du monde, et l'amour -les enfants de Dieu, ment, en effet, la religion étant selon le catéchisme, un don de Dieu ttu e surtout des pauvies, des malades du corps 1 et de l'ame, des aKandonnés, des pêcheurs, lumière, que 1 on ait, jamais r-u s en prendie t f ra_- i ces deux amnurs font toute lame des vrais a^ceux qui n avaient pas la grace de pos- j prgjres Quand une ame est ei flammée Je ces deux passions, Jésus s'eu sen olontiers séder ce don et de vi ir cette lumièn Hélas 1 'histoire nous révè'e, a ce -ujet, de8cboses h rribles, sur lesquellesje pró- fèrej ter 1? voile de l'oubli... Les reliüio: s i) ne furent pas toujours tolérantes, et eiles le furent nécessairement d'autant moins qu'elles furent plus dogmatiques Bravo, M. Ego. De quel coup d'oeild'aig'e vous embrassez rhistoirel... et comme vous êtes bon de vouloir bien jeter un voile sur toutes ces choses horribles que de tout temps les gens qui outdelareligion ont fait souffrir k ceux qui n'en avaient pas, et surtout sur ce que ces chrétiens, avec tous leurs dogmes, et parmi les chrétiens, les cathoüques, ont inventé de tortures a infliger a ceux qui n'avaient pas le bonheur de partager leur Foil II est vrai que ce ne furent pas précisé ment les chrétiens, qui persécutèrent les pa'iens et répnndirent leur sang pendant trois, quatre siècles... et assassiuèrent cruel- lement cesdouxagneaux qui portentlesnoms de Tibèce, Neron, etc, etc... qui tous avaient le bonheu de re pas connaitre les dogmes... II est vrai encore que du temps de l'Aria- nisme ce furent les chrétiens fidèles au dogme de la divinité du Christ qui furent les martyrs et que ce furent ceux qui niaient ce dogme qui furent les bourreaux... II est vrai encore que plus tard lorsque le dogme du cu'te des Saints et de leurs images fut j Ltifin jP digère COtl Vena blo ment mis en question, ce furent ceux qui ne re- On comprendra Ucileme-1 cette exclamation onnaissaient pl„, ce dogme ,ui méritèr.nt j digestions Vous ave/ eu certainement, cher lec teur,un jour ou l'autre, paree que vous étiez mal disposé, que vous aviez mangé trop copieuse- ment, vous avez eu, dis je, une fausse digestion. Vous savez combien cela est pénible. Imaginez- vous alors quelle a dü être l'i xistence de celui qui pendant trois aus. ap.rès chaque rei as, c'est- a-dire trois fois par jour en moyenne, a eu de mauvaises digestions G'est la torture, c'est l'en- fer sur la terre. M. l.éon Planet, préparateur de physique et dechimieau Lycée Gordonoet Paris, 8. rue j du Havre, écrit- U U U U U LI pour l'accomplissement de son oeuvre parmi les hommes, et il se plat! a en faire un grand coeur sacerdotal, humf-le. oublieux de sol et dévoué au salut du monde, usque ad mortem. Un prêtre possède, a l'égard du pécheur, le coeur même de Jésus Christ. I PERRF.YRE Les anges mêmes n'ont pas recu de Dieu un ministère aussi élevé que les prêtres. Consacrer tous les jours le corps et le sang de Jésus-Christ, distribuer la Sainte Eucha ristie aux fidèles, conférer les Sacrements, porter la parole de Dieu, représenter réellc- ment Jésus-Christ dans le monde, quelle mission quelle grande r quels honneurs Le prêtre est uc autre Jésus-Christ, voila le langage des Saints. Respect au pi être, même le plus panvre, !e plus tnisérable, les dehors n'y font rien; les plus humbles et les plus mal vêtus sont souvent les plus dignes de vénération. R. P. GrATRY Tout peut et doit arriver au clergé la haine, i'exil, la torture, la mort il n'y a qu'une chose qu'il ne doit ni ne peut mériter: le mépris. R. P. LACORDAiRE 4i YiirnP''Ml!silepeuple ouva1t voter n li A Ut lie. .en faVeur des remèdes, avec quel tnsemb'e, il voterait pour la Pilule pur gative antiglaireuse Walthéry, qui est p mrainsi dire le seiii remède qu'il emploie depuis 30 ans, j contre la plupart des maladies. 1 fr, Une buite 1 suffit pour un an. le nom d Iconoclastes, nom qui a lui seul suffit pour nous dire l'esprit de douce tolé- rance qui s'était emparé d'eux du moment qu'ils s'étaient affranchis du dogme... II est vrai encore qu'a la naissance du Protestantisme en Angleterre, sous Henri VIII et Elisabeth ce furent ceux qui restaient fidèles aux dogmes qui furent jetés en prison, dépouillés de leurs biens et décapi- tés... 11 est vrai encore que dans nos regions, du temps des gueux (encore des agneaux), ce furent les catholiqnes qui virent leurs Eglises dévastées et brüléesII est vrai encore que du temps de la Ré/olution franchise, sous la convention, aux temps de la Terreur, ce ne furent pas précisément ceux qui croyaient aux dogmes qui guilloti- nèrent ceux qui n'y croyaient plus; il est vrai encore que dans ces temps présents, en France, (et d autre part) ce sont tout juste ceux qui ont reniés tous les dogmes, qui jettent hors la loi et dépouillent les religieux et les religieuses et se montrent d'une ïntolé- rance révoltante... Mais tout cela ne compte pas pour cette ame sensible et bonne qu'est M. EGO Les religions ne furent pas toujours tolérantes, dit-il en gémissant, et elles le furent nécessairement d'autant moins qu'elles furent plus dogmatiques. Non 1 non l! dites plutót que Virréligion est de sa nature intolérante, et que la néga- tion et la haine des dogmes rend sectaire. Voila ce que l'histoireiancienne comme l'his- toire la plus moderne nous apprend. Au lieu de dire que les religions sont nécessairement d'autant plus intolérante» qu'elles sont plus dogmatiques, dites plutöt qn'elles sont en butte a d'autant plus de persécutions. Est-ce M' Leon Planet (CI. Pierre Petu, r ans) Je suis heureux de vous informer que les pilules Pink, m'ont fait le plus grand bien Pe- puis trois ans.je souffrais d'une taqou atroce de maux d'estomac. J'ai pris une quantité de médi- caments s ccessivement et je n'ai pu guérir. On m'a beaucoup rócouisé les pi ules Pink. Je mo suis décidé, tehement je souffrais, a faire un essai des pilules Fink. II a suffi d'un traitement relativement court pour me rétablir et les pilu les Pink ont eu parfaitement raison de mes souffrances Par ce temps de chaleur, les maux d'estomac redoublent et les digestions deviennent plus pénibles. Cela tient d'abord a l'état de faiblesse générale dont nous souffrons tous en ce moment. V, A 1'^.. Cela tient. aussi a ce que Ton boit beaucoup le sang des Rabbins ou* des minis,res pro- 1 testants qui a coulé aux temps de la Terreur Sont ce les Sinagogues juives, les Eglises Galvinistes ou les loges de francs-macons qu'on traque en France Mais en bon libéral M. EGO se dit peut- être, qu egratigner seulement un libre-penseur ca c'est être autrement intolérant que de jeter sur le pavé quelques milliers de moines et de nonnettes De cela on ne parle même pas (quoique ce soitde l'histoire trés contem poraine,) quand on chante un couplet ou deux en faveur de la tolérance Maitenant, que M. EGO n'aiile pas conclure de nos remarques que nous ne soyons pas des amis de la tolérance pour les personnes; mais la tolérance pour les personnes ne de mande pas qu'on soit indifférent vis a vis de la Vérité ou de l'erreur en fait de religion et de morale; bien au contraire, il faut avoir conscience d'être en possession calme de la Vérité pout réfréner efficacement la colère, la haine, la vengeance, ia cruauté. vous au régime des pilules Pink. Votre estomac d'abord, votre état général ensuite s'en trouve ront trés bien. N'oubliez pas que les pilules Pink sont le plus grand régénérateur dn sang, le parfait tonique du système nerveux et qu'el les guérissent: anémie, cblorose, faiblesse générale, lymphatisme, dibilité nerveuse, épui- sement prématuré, neurasthénie, migraines, nóvralgies, douleurs. En vente dans toutes les pharmacies et au dépot: Phie Derneville, 66, Boulevard de Water loo, Bruxelles. Francs: 3,50 la boite, Francs, 17.80 les six boites franco. Dé; öt a Ypres, pharraacie Libotte. PonrlirlDte Voulez vous gagner les mas,_ ladUUlUrigegj gjj promettez aux élect»urs de toujours protéger la Pilule purga tive Walthéry, qui est Ie remède, grice auquel ils jouissent depuis 3) ans de la p'us préeieuse desliberiés corporedes. Par arrêté royal du 23 Septembre 1908, le médecin adjoint de 2® classc Opsomer de 1'Höpital d'Ypres, est déchargé de son emploi sur sa demande et aamis dans le cadre de réserve.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 2