Pensées diversos
La Soiréc du ïtudentenbond
Jardins ouvi iers a Ypres
lTne gaffe... du P ogrès
LL CONGO
Er core un mol a ECO
du rrog cs.
ctRF t -tticiels
Prêtre.
Lrs bienfaits de la
reprise pour Ypres
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et de 18 m. re»pe, tiTement aux intersections
de la rue Capron et du Boulevard Malon et
de la rue Capron et du boulevard de la Sta
tion, seront réduits a 4 m. 25 et 9 m. Cela
provlent de ce que la ligne du chemin de ter
vicinal passe maintenaut par devaut l'esta-
minet «l'Etoile» pour prendre la rue Capron.
La configuration générale sera meilleure et
la ville y gagnera une certaiue étendue de
terrain» a batir. Ces modifications sont ap-
prouvées a l'unanimité. Les plans seront
exposés 1 inspection du public.
Propriétés communales. Autorisation
est donnée pour vendre un terrain, quartier
de la Station, avec mise a prix de 12 fr. Ie
mètre carré.
Voirie. M. Vanderghde -^signale le
mauvais état de la rue Longue du Marais et
dit qu'on pourrait employer au rt pavage de
cette rue une partie des pavés repiqués.
M. Fraeijs, échevin, répond qu un crédit
sera inscrit au prochaiu budget pour le re-
pavage de la rue Longe du Marais.
M. Boone. Ne pourrait-on également
faire procéder au repiquage d'une partie de
la rue du Lombard, oü il y a de profondes
ornières,ce qu'on constate aussi dsns u autres
rues, trés souvent par suite de 1 instal'ation
du gaz. Aux aboi'ds de la gare, il y a les
réfections a faire.
M. le bourgmestre. I-es abords de la
gare appartiennent k l'Etatnous signale-
rons la chose aux Ponts et chaussées. La
Compagnie du gaz sera mise en demeure de
faire ce qui lui incombe, pour le reste, ia
ville veillera.
M. D'huvetter, appuyé par M. Begerem,
demande le repavage de la rue Carton, dout
le mauvais état a été signalé a difïérentes
reprises. Si on ne peut y mettro de nouveaux
pavés. qu'on y mette au moins des pavés
repiqués.
M. le bourgmestre. Je suis au contraire
d'avis qu'il faut repaver cette rue avec de
nouveaux pavés, les anciens pourraient être
repiqués pour servir aillenrs, les trottoirs
devraient être élargis. J'appelle 1 attention
de M. l'échevin des travaux publics sur la
chose, lors de la formation du prochain
budget.
M. D'huvetter se declare satisfait.
Eclairage public.M. Lemahieu signale
que quelques lanternes demandent une re
fection, chaussée de Zonnebeke et demande
otl en est la question de l'éclairage du quar
tier Saint-Pierre extra-muros.
M. le Bourgmestre. Des ordres on été
donnés et les travaux commenceront pro-
cbainement.
Finances commuDales. M. le bourgmes
tre constate que cette année, la vil ie a eu
une série de fêtes superbes, qui toutes oi t
trés bien réussi; mais quelques-ures comme
le Corso fleuri. qui a été un vrai succes, oi t
dépassé le chiffre prévu, pour d'autres,
comme la fête de gymnastique aucun crédii
d avait été prévu; il se fait done que le crédit
général des fêtes devrait être augnnnté de
1 000 francs, somme qui serait inscrite au
prochain budget.
Ce crédit est voté.
M.Boone regrette qu'on n'ait pas fait plu-
de publicité pour le Corso fleuri, et qu on
n'ait pas choisi une meilleure date, la fête
aurait en un succès plus grand encore.
M. le bourgmestre. Ce'a est vrai aussi
on avisere pour l'avenir. Je tiens encore a
remercier publiquement la Commission des
fêtes qui nous a réservé une si belle série d<-
festivités et j'adresse également des félicit; -
tions au Burgersbond pour la belle exposi
tion dWrts et Métiers, organisée pendant la
Tuindag, exposition qui a dépassé toutes les
attentes.
La séance est levée a 5 benres 50.
Le théatre reflète toujours plus ou moins
les moeurs, les idécs, les tendances d'une
époque. On Lappelle ie miroir de la
société
A cette époque oü le conflit des idéés se
circonscrit de plus en plus autour de la
Religion catholique, le ministre de cette
religion est fatalement mis a la scène de plus
en plus souvent.
11 faut le regretter sans doute, car ce nest
généralement pas pour le mettre en un noble
relief qu'on fait intervenir le prêtre dans nos
pièces contemporaines.
De toute faijon, la place du prêtre n'est pas
sur les tréteaux et la soutane du ministre du
culte s'allie mal aux oripeaux de theatre,
même quand facteur qui la revêt n'a rien du
cabotin, même quand il a un peu, comme en
l'espèce, la dignité, l'4me... et le physique
de l'emploi.
Mais les regrets sontinutiles Le fait est la,
il faut en prendre son parti. Le mieux, dès
lors, est de réagir et d opposer aux pièces
scandaleuses oü le type sacerdotal est défi-
guré, travesti, calomnié, des pièces oü il nous
apparait dans touie la sublimité de son noble
caractère, dans toute la vérité de son role
bienfaisant et de son dévoüment souvent
héro'ique.
Quand on voit des theatres, même sou-
doyés par des caisses publiques, étaler sur les
tiéteaux d'odieuses caricatures, d'indignes
parodies du prêtre, quand on voit des nour-
rissons de la Prava Mater ou d'autres
institutionsneütres s'en aller en bande de légumes variés et de quelques arbres frui-J ..^Mais voila le Progrès dispense d<
applaudir - ces Messieurs il est bon, il est J tiers 1
nécessaire que se lèvent des vengeurs de la i
calomnie. Et c'est pourquoi il faut savoir gré
aux jeunes gens de notre Studentenbond
aidés des professionnels de Willen is
Kunnen d'avoir consacré une partie de
leurs vacances a préparer pour la population
Yproise une exécution vraiment remarquable
de l'excellente pièce de Charles Buet LE j
Aussi bien les temps sont changées et, s
sans nul doute, c est précisément paree que le
prêtre a immensément gagné en dignité et
en influence réelle, depuis la disparition des
anciens régimes et depuis la prépondérance
acquise par les oeuvres sociales, c est a cause
de cela que l'on voit les mécréants mettre
plus d'acharnement que jamais a combattre
le prêtre et a poursuivre la ruine de son
prestige. j
11 fut des temps, en effet, ou les fonctions
sacerdotales, source de fortune et d hon-
nenrs, étaient briguées par des candidsts
dont les mol iles n'ava:ent pas la pureté
voulue II n'en est plus de même aujour-
d'hui. Et, d'autre part, si le prêtre fut tou-
jours le meilleur ami du pauvre et de j
l'ouvrier, il faut bien convenir que son action
auprès des humbles était jadis plus discrète
et plus is'ffée.
Aujourd'hui, les oeuvres sociales ont surgi
en foule. prenant une importance preponde
rate dans ia bataille des idéés, et c est le
plus souvent le prêtre qui en est l'ame ou la
tête.
Dès lors il est tout naturel qu'il devienne
le point de mire des attaques des ennemis de
la Foi il est fatal qu'il soit honni et
viüpendé.
II convient done de le montrer au peuple
sous son vrai jour, füt ce sur les planches.
Le célèbre drame de Charles Buet répond
admirablement a ce besoin. II met en un
glorieux relief les triomphes de la grSce
sacramentelle du sacerdoce dans lespoignants
conflits du devoir avec les sentiments les
plus naturels, les plus vivaces et les plus
légitimes du coeur humain.
II montre les sacrifices pénibles, toujours
acceptés avec sérénité, qu'impose parfois au
prê're la garde du secret professionuel.
A ne considérer d'ailleurs que le seu. point
de vue dramatique, quoi de plus émotion-
nant que la peinture de situations de ce
genre
Le drame de Buet est superbe autant que
bienfaisant. Mais il est long, trop long.
Même au risque d'écorcher légèrement la
pièce entre deux maux il faut choisir le
moindre il y avait lieu d écourter cer
tains dialogues. Car, ventre affamé n a point
d'oreilles et un casse-croüte a 1 anglaise ne
fait pas l'affaire de tout le monde.
Le buffet installé a cóté de la salie a obtenu
tout autant de succès que la pièce, c'est vrai
mais ce n'était qu'un buffet et ll ne pouvait
prétendre a (aire supprimer le souper dans
des centaints de ménages.
C était d autant plus regrettable que nos
étudiants avaient non seulen ent obtenu salle
comble, mais que leur soirée était honorée
de la présence de nombre des plus hautps
personnalités et autorités ecclés'astiques et
civiles de notre ville.
La mise en scène, tres soignée, était pour
btaucoup dans la longueur de la rprésen-
tation les personnages étaient fort nom-
breux et leur toilette réclamait du temps, de
même que la manoeuvre des nombreux décors
nouveaux dont on avait fait les frais pour la
circonstance.
II était 9 h. 1/2 quand le rideau se leva sur
la comédie flamande Eene verzoening en
half. Et pendant toute une heure encore
nos infatigables jeunes gens y allèrent de
tout leur talent pour divertir le public. Mais,
si amusante et si bien rendue que füt cette
comédie, elle eut a souffrir également de la
fatigue amenée par la durée du drame, un
peu aussi par la chaleur qui régnait dans la
salle.
Mais tout cela ne saurait diminuer le
mérite des vaülants Étudiants et de leurs
alliés de Willen is Kunnen qu'il y a lieu
de complinienter el de remercier hautement.
En somme, n'est ce pas plutöt le public
qui a tort lorsqu'il préfère aux nobles jouis-
sances de l'esprit et aux saines émotions de
l'ame, sans compter ies -ittraits d un sand
wich hypothétique et d une blonde idéale,
le pl.iisir de quelques reliefs du repas de
midi rechauffes a l'heure traditionnelle
A l'assemblée générale des Conférences
de ia Sté de St Vincent de Paula Dadizeele,
le rapporteur a fait connaltre que cette
oeuvre éminemment sociale étatt mise a l'étu-
de dans la conférence d'Ypres.
Disons en peu de mots ce que sont ces
colonies qui entourent Jéja quelques villes
allemandes.
Aquelque distance de la ville, s'étendent
de vasteslerrains divisés en enclos.d'une ving-
taine de mèlres de longeur, sur dix ou quinze
mètres de iargeur, et sur lesquels s é'èvent
de petites cabanes
L espace qui entoure ces constructions
rustiques sert de jardin potager et est planté
tiers.
Le terrain qui appartient soit a l'admini-
stration des chetnins de fer, soit a la ville,
est loué en entier par la société de la Croix-
Rouge, que patronne l'impératrice d'Alle-
magne, et par d'autres sociétés.
Le butqu elles poursuiveat est de donner
k l'ouvrier l'illusion de la campagne, de l'ar-
racher pour une journée ou deux l'atmos-
phère de la ville et de permettre a sa fam'lle
de goüter, pendant les mois d'été, le soleil
qui réchauffe et le grand air qui vivifie.
A cette effet, la société loue aux families
d'ouvriers, moyennant une somme de 15 a
20 francs par an, les petites propriétés.
Elle met a leur disposition, pour la même
somme, les matériaux mécessaires la con
struction de la cabane et leur fournit les se
ntences.
II ne reste plus a l'ouvrier qu'a édiher sa
maison selon son gré; les siens s'y instfl-
lent, et, chaque samedi soir, au sortir de
l'usine, il se rend a la colonie et y demeure
jusqu'au lundi matin.
Le Progrès se met dans une colère... bleue
naturellement-.., paree qu'il préterd que le
Journal d'Ypres dans son compte rendu, de
la fête gymnastique du 3o Aoüt dernier a
relevé l'absence de M. le député Nolf qui est
en vacances a plus de cent lieues de la ville.
II faut être d'une mentallté bien étrange
style du Progrès pour exiger que le Jour
nal dYpres soit au courant des faits et gestes
de la vie privée de M. le députéqui ne regar-
dent personne. Nul ne peut lui en vouloir de
prendre de bonnes vacances après la grande
activité qu'il a diployée dans la session extra
ordinaire, et s'il peut se payer une villégia-
ture a plus de cent lieues d'ici, nous l'en féli-
citons, tout le monde n'a pas cette chancr.
Mais l'organe du parti liberal ne se gêne
pas pour hasarder l'absurde style du
Progrès car nous n'avons pas même cité,
M.le député Nolf. En effet nous avons sim-
plement fait la comparaison entre 1 att'tude
teléranto de notre administration catholique
qui avait largeFn" ent subsidée une fête libérale
etl'attitudeintolérante desmatadors libéraux
qui par leur abstention a la fête semblaient
vouloir protester contre le bienveillant con
cours de ['administration ciéricale. Or,
comment le Progrès peut-il clisser son cher
député parmi les matadorsalors qu'il prone
en toute occasion le temperrment conciliant,
les qualités modératrices et l'esprit pondéré
du député Ernest a l'éternel sourite. Lui,
un matador? Oh Progrès.... quelle gi ffe
Le Progrès ne doute pas que si son député
avait été en ville, il n'aurait eu rien de plus
empressé que d'assrster a cette fête. Nous
n'en doutons pas davantage, et pour cause.
Mais le Progrès n'a aucun mot de blame
pour les matadors qui brillaient par leur
absence a la belle fête de 1'Esplanade, alors
qu'ils n'étaient pas a cent lieues d'ici, puis-
qu'ils se promenaient ostensiblement dans les
rues de la ville, au grand mécontentement
des organisateurs de la fête.
Dorénavant, Progrès, il sera prudent de
lire avec calme nos articles et de mettre en
pratique le conseil que vous voulez bien
nous donner: Occupe\-vous un peu de vos
amisvous pourrez avec succès, peut-être,
leur éviter le découragement, car ce n'est
sans-doute pas en faute a radminisiration
communale ni au Journal dYpres si l'infa
tigable président des Infatigables s'est fati
gué a la fin en donnant sa démission.
Un des premiers bénéficiaires de la reprise
du Congo par ia Belgique sera, sans nul
doute, la ville d'Ypres, quoique representee
en partie au Parlement par M. Nolf qui
repou sé cette reprise ce que nous aurons
soin de rappeler, a l'occasion, aux électeurs
yprois.
En effet, la reprise du Congo doit entrai-
ner foicément, pendant quelque temps, des
charges qui ne trouveront pus immédiate-
ment leur contre-partie sous forme de pio-
fits correspondants. La conséqueuce de cette
situation c'est la nécessité de réaliser toutes
ies écoi oinies raisunuables.
Or, parmi ces dernières se trouve, au
premier rang, l'écoiomie du trapsfert
Bruxelles de notre Ecole d'équifation
Nous serions curteux d> savoir si l'organe
de M. Nolftroureraa redtre a cette première
économie.
Il est clair, en effet, que le nouveau dada
que moutera désormais notre confrère de la
rue de Dixinui e sera la critique impitoyable
de toutes les economies que l'on proposera
pour ne faire sentir, a aucun moment, au
contribuable beige les charges de la mise en
valeur de notre riche colonie.
Gageons que notre confrère nous tiendra
a peu prés ce langage Nous nous garde
rons bien de cntiquer systéma iquement
toutes les économies que nos Maitres éprou-
vero; t le besoin de réaliser i.e mal étant
fait, il faut bien leur laisser atténuer la laute
de leur mieux. Le malheur, c'est qu'ils ne
feront pas seulement l'économie du déplace-
ment de l'Ecole d'équitation, mais encore
celle de l'achèvement du caual I.ys-Yperlee
et celle de 1 etablissement, a Ypres, d'un
stand pour armes de guerre
Que notre confrère dise encore que nous
e sommes p s gentils pour lui 1
Au début du second couplet que M.
Ego a chanté avec la permission du
Progrès en Tbonneur e la to'érance, il
nous ditA plus d un lecteur il sen.blera
i) étrange d'eutendre parler d'une paix dé-
sirable n en matière de religion, alon qu 1
y a prés de deux mide ans déja re'en it
sur le monde cette parole subliine qui
résumé l'idéal terr -stre Pax homi tibus
bonce voluntatis Paix aux homm s le
bonne volonté. =On s'imagine difiicile-
Ce qui offense l'impiéié dans !e sacerdoce
divin de l'Eglise catholique, ce n'est pas ce
qu'y pout appor er la fragilité de 1 homme,
eest ce qu'y maintient, par un perpétuel
prodige, la grace de Dieu. En un mot, ce
quelle poursuil dans le prêtre, ce n'est pas
la faiblesse de i'homme, eest la sainteté de
la doctrine dont il est le gardien sur la terre.
Le jour oü le sacerdoce de Jésus-Christ ne
rencontrerail plus ni contraduion, ni insulte
sur la terre, il faudrait de deux choses l'une
ou que le mal ait dispjru du monde, ou que
le sacerdoce catholique ait été dépouiilé de
sa vertu. Jusque la il faut s'attendre a voir
se perpétuel' pour le prêtre la l'assion de
Jésus-Ohrist, insulté sur la croix dans sa
Saiuteté, méconnu dans sa libre obéissance,
outragé mêno dans son sacr fice et dans son
amour.
L amour de Jésus, vraie lumière et salut
du monde, et l'amour -les enfants de Dieu,
ment, en effet, la religion étant selon
le catéchisme, un don de Dieu ttu e surtout des pauvies, des malades du corps
1 et de l'ame, des aKandonnés, des pêcheurs,
lumière, que 1 on ait, jamais r-u s en prendie t f ra_-
i ces deux amnurs font toute lame des vrais
a^ceux qui n avaient pas la grace de pos- j prgjres Quand une ame est ei flammée Je
ces deux passions, Jésus s'eu sen olontiers
séder ce don et de vi ir cette lumièn
Hélas 1 'histoire nous révè'e, a ce -ujet,
de8cboses h rribles, sur lesquellesje pró-
fèrej ter 1? voile de l'oubli... Les reliüio: s
i) ne furent pas toujours tolérantes, et eiles
le furent nécessairement d'autant moins
qu'elles furent plus dogmatiques
Bravo, M. Ego. De quel coup d'oeild'aig'e
vous embrassez rhistoirel... et comme vous
êtes bon de vouloir bien jeter un voile sur
toutes ces choses horribles que de tout temps
les gens qui outdelareligion ont fait souffrir
k ceux qui n'en avaient pas, et surtout sur
ce que ces chrétiens, avec tous leurs dogmes,
et parmi les chrétiens, les cathoüques, ont
inventé de tortures a infliger a ceux qui
n'avaient pas le bonheur de partager leur
Foil
II est vrai que ce ne furent pas précisé
ment les chrétiens, qui persécutèrent les
pa'iens et répnndirent leur sang pendant
trois, quatre siècles... et assassiuèrent cruel-
lement cesdouxagneaux qui portentlesnoms
de Tibèce, Neron, etc, etc... qui tous
avaient le bonheu de re pas connaitre les
dogmes...
II est vrai encore que du temps de l'Aria-
nisme ce furent les chrétiens fidèles au
dogme de la divinité du Christ qui furent
les martyrs et que ce furent ceux qui niaient
ce dogme qui furent les bourreaux... II est
vrai encore que plus tard lorsque le dogme
du cu'te des Saints et de leurs images fut j Ltifin jP digère COtl Vena blo ment
mis en question, ce furent ceux qui ne re- On comprendra Ucileme-1 cette exclamation
onnaissaient pl„, ce dogme ,ui méritèr.nt j
digestions Vous ave/ eu certainement, cher lec
teur,un jour ou l'autre, paree que vous étiez mal
disposé, que vous aviez mangé trop copieuse-
ment, vous avez eu, dis je, une fausse digestion.
Vous savez combien cela est pénible. Imaginez-
vous alors quelle a dü être l'i xistence de celui
qui pendant trois aus. ap.rès chaque rei as, c'est-
a-dire trois fois par jour en moyenne, a eu de
mauvaises digestions G'est la torture, c'est l'en-
fer sur la terre.
M. l.éon Planet, préparateur de physique et
dechimieau Lycée Gordonoet Paris, 8. rue
j du Havre, écrit-
U U U U U LI
pour l'accomplissement de son oeuvre parmi
les hommes, et il se plat! a en faire un grand
coeur sacerdotal, humf-le. oublieux de sol et
dévoué au salut du monde, usque ad mortem.
Un prêtre possède, a l'égard du pécheur,
le coeur même de Jésus Christ.
I PERRF.YRE
Les anges mêmes n'ont pas recu de Dieu
un ministère aussi élevé que les prêtres.
Consacrer tous les jours le corps et le sang
de Jésus-Christ, distribuer la Sainte Eucha
ristie aux fidèles, conférer les Sacrements,
porter la parole de Dieu, représenter réellc-
ment Jésus-Christ dans le monde, quelle
mission quelle grande r quels honneurs
Le prêtre est uc autre Jésus-Christ, voila
le langage des Saints. Respect au pi être,
même le plus panvre, !e plus tnisérable, les
dehors n'y font rien; les plus humbles et les
plus mal vêtus sont souvent les plus dignes
de vénération. R. P. GrATRY
Tout peut et doit arriver au clergé la
haine, i'exil, la torture, la mort il n'y a
qu'une chose qu'il ne doit ni ne peut mériter:
le mépris. R. P. LACORDAiRE
4i YiirnP''Ml!silepeuple ouva1t voter
n li A Ut lie. .en faVeur des remèdes, avec
quel tnsemb'e, il voterait pour la Pilule pur
gative antiglaireuse Walthéry, qui est p mrainsi
dire le seiii remède qu'il emploie depuis 30 ans,
j contre la plupart des maladies. 1 fr, Une buite
1 suffit pour un an.
le nom d Iconoclastes, nom qui a lui seul
suffit pour nous dire l'esprit de douce tolé-
rance qui s'était emparé d'eux du moment
qu'ils s'étaient affranchis du dogme...
II est vrai encore qu'a la naissance du
Protestantisme en Angleterre, sous Henri
VIII et Elisabeth ce furent ceux qui restaient
fidèles aux dogmes qui furent jetés en
prison, dépouillés de leurs biens et décapi-
tés... 11 est vrai encore que dans nos regions,
du temps des gueux (encore des agneaux),
ce furent les catholiqnes qui virent leurs
Eglises dévastées et brüléesII est vrai
encore que du temps de la Ré/olution
franchise, sous la convention, aux temps de
la Terreur, ce ne furent pas précisément
ceux qui croyaient aux dogmes qui guilloti-
nèrent ceux qui n'y croyaient plus; il est
vrai encore que dans ces temps présents, en
France, (et d autre part) ce sont tout juste
ceux qui ont reniés tous les dogmes, qui
jettent hors la loi et dépouillent les religieux
et les religieuses et se montrent d'une ïntolé-
rance révoltante... Mais tout cela ne compte
pas pour cette ame sensible et bonne
qu'est M. EGO Les religions ne furent pas
toujours tolérantes, dit-il en gémissant, et
elles le furent nécessairement d'autant
moins qu'elles furent plus dogmatiques.
Non 1 non l! dites plutót que Virréligion
est de sa nature intolérante, et que la néga-
tion et la haine des dogmes rend sectaire.
Voila ce que l'histoireiancienne comme l'his-
toire la plus moderne nous apprend. Au lieu
de dire que les religions sont nécessairement
d'autant plus intolérante» qu'elles sont plus
dogmatiques, dites plutöt qn'elles sont en
butte a d'autant plus de persécutions. Est-ce
M' Leon Planet (CI. Pierre Petu, r ans)
Je suis heureux de vous informer que les
pilules Pink, m'ont fait le plus grand bien Pe-
puis trois ans.je souffrais d'une taqou atroce de
maux d'estomac. J'ai pris une quantité de médi-
caments s ccessivement et je n'ai pu guérir. On
m'a beaucoup rócouisé les pi ules Pink. Je mo
suis décidé, tehement je souffrais, a faire un
essai des pilules Fink. II a suffi d'un traitement
relativement court pour me rétablir et les pilu
les Pink ont eu parfaitement raison de mes
souffrances
Par ce temps de chaleur, les maux d'estomac
redoublent et les digestions deviennent plus
pénibles. Cela tient d'abord a l'état de faiblesse
générale dont nous souffrons tous en ce moment.
V, A 1'^..
Cela tient. aussi a ce que Ton boit beaucoup
le sang des Rabbins ou* des minis,res pro- 1
testants qui a coulé aux temps de la Terreur
Sont ce les Sinagogues juives, les Eglises
Galvinistes ou les loges de francs-macons
qu'on traque en France
Mais en bon libéral M. EGO se dit peut-
être, qu egratigner seulement un libre-penseur
ca c'est être autrement intolérant que de
jeter sur le pavé quelques milliers de moines
et de nonnettes De cela on ne parle même
pas (quoique ce soitde l'histoire trés contem
poraine,) quand on chante un couplet ou
deux en faveur de la tolérance
Maitenant, que M. EGO n'aiile pas conclure
de nos remarques que nous ne soyons pas
des amis de la tolérance pour les personnes;
mais la tolérance pour les personnes ne de
mande pas qu'on soit indifférent vis a vis de
la Vérité ou de l'erreur en fait de religion et
de morale; bien au contraire, il faut avoir
conscience d'être en possession calme de la
Vérité pout réfréner efficacement la colère,
la haine, la vengeance, ia cruauté.
vous au régime des pilules Pink. Votre estomac
d'abord, votre état général ensuite s'en trouve
ront trés bien. N'oubliez pas que les pilules
Pink sont le plus grand régénérateur dn sang,
le parfait tonique du système nerveux et qu'el
les guérissent: anémie, cblorose, faiblesse
générale, lymphatisme, dibilité nerveuse, épui-
sement prématuré, neurasthénie, migraines,
nóvralgies, douleurs.
En vente dans toutes les pharmacies et au
dépot: Phie Derneville, 66, Boulevard de Water
loo, Bruxelles. Francs: 3,50 la boite, Francs,
17.80 les six boites franco.
Dé; öt a Ypres, pharraacie Libotte.
PonrlirlDte Voulez vous gagner les mas,_
ladUUlUrigegj gjj promettez aux
élect»urs de toujours protéger la Pilule purga
tive Walthéry, qui est Ie remède, grice auquel
ils jouissent depuis 3) ans de la p'us préeieuse
desliberiés corporedes.
Par arrêté royal du 23 Septembre 1908, le
médecin adjoint de 2® classc Opsomer de
1'Höpital d'Ypres, est déchargé de son emploi
sur sa demande et aamis dans le cadre de
réserve.