dc 1
Téléphone 52
Téléphone 52
i ensées <Iiv« rscs
Samrdi 10 0< foh e 1308
10 centime» le v
propos de garvs anul ds« s
("tl Iriilmim opporlun
VILLC D'YMh:?
Roses d'Oclobre
Fxcelsior
propos de nos monuments
43 AnflEfe !Vl
Od s'abonne rue au Beurre, 36, Ypres, et tous les bureaux de poste du royanme,
Le Journal d'Ypres paraft une fois par semaine. Les annonces coütent i5 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémemaires ''cbüteiit
pour l'étranger le port en sus. io francs les cent exemplaires.
Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Pour les annonces de trance et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser YAg&Vsê
Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
Notre aimable correspondanl M. X,
qui n'est pas acrobate de profession,
n'a pas réussi a sauter du train, en
débarquant a Ypres, saus étaler sur le
quai de la gare le paquet d'humour an
glais qu'il a rapporto de son voyage a
Londres.
Corigbphile beige en visile chez les
congophiles d'outre-Manche, on pouvail
craindre de lui voir faire a MM. les An
glais la mine que se font deux clilens
se disputant le même ös... Elreur pro-
fonde! II a tout vu en rose la-bas',mé
me le blond douteux des miss, qui lui
refusaient son verre de blonde domini
cal!
Sans partager précisémenl son aglo-
manle, il nous taut bien convenir ce
pendant que sur le point spécial de
la commodité d'accès des trains il
mille fois raison de nous melt re en tris-
te posture vis a vis de nos voisins d'ou-
tre-Ostende. De fait, s'il est toujours
prudent de faire un signe. de croix en
montant dans le train, n'importe oii
il est bon d'en faire deux avant de
descendre de voiture, en gare d'Ypres.
Et tout n'est pas fait quand on a ré
ussi le tour de force de sauter a quai sans
se démantibuler quelque chose. lei, pas
unpouce dequai abrité. Qu'il pleuve ou
qu'il neige, il vous faut commencer par
déposer vos bagages dans la boue et.
procéder ensuite a l'opération de 1'ou-
verture des parapluies. Ajoutez a cela
la traversée de plusieurs voies au milieu
de la manoevre des machines, et étonnez
vous après cela que le touriste pour pen
qu'il ait mauvais caractère, renonce a
pousser son expédition plus loin et pren-
ne au plus vite uiï nouveau billet pour
fuir ces lieux inhospitaliers.
Et pourtant, nous avons l'honneuro
maintenant d'avoir une gare de l'Etal.
Mais il parait qu'on nous gratifiera, plus
ou moins prochainement, d'une horloge
extérieure. On ne peut pas tout deman-
der a la fois.
Heureusement, pour l'honneur de la
Belgique, il est d'autres gares que celle'
d'Ypres. II suffit mème de dix minutes'
de cherrlin de fer pour atteindre une
petite gare si riante et si coquette qué1
ses charmes font oublier les misères,
grandes et pètites qu'elle vous inflige
tout comme la notre. .Vous avons nórh-
mé Langhemarck. Öh! le petit paradis
terrestre! On le trouverait bientöt par
trop séducteur, avec lies flenrs parfu-
mées de ses ravissants parteryes et lps
fruits tentants de ses arbres fertfles.
Car il est certain que la Mentation
est forte pour les vovageiirs esSojffés,
comme pour les voyageiises plus- ou,
moins défraiclrics par !e voyage et
qu'un frais bouquet de roses doteraiC
d'un faux regain de fraicheur.
Nous ne savons si le chef d'Eden-sta-
tion avait, en créant ce jardin, des sou
cis de galanterie de ce genre; mais,
quoi qu'il en soit, il peut se vanter d'ê-
tre la tête d'une gare dont notre ami
il le cèdera a peine en poésie aux plus
gracieuses processions d'enfants.
Cette fois ce sera devant la Ito.se
Mystiqueque l'on sèmera des r'of.es
tout le long du chèmin ces Ave Ma
riadu Rosaire, plus beaux el plus
parfuinés que les roses les plus capti-
j vantes de nos parterres, et surtoul d'u-
ne floraison moins éphémère que celle
de la reine des fleurs.
L'enfance a la royauté de la grace,
c est incontestable, et son innocence
read nécessairement ses hommages a-
'gréables au Ciel. Mais il faul bien i'a-
jouter, dans ses adorations, comme dans
tous ses faits et gestes, la part de raison
el de reflexion est encore bien minime.
Dans le pélérinage du Rosaire, au
contraire, tous les ages seronl confon-
dus, el les hommes dans le plein épa-
nouissement de leur puissance intellec-
Luelle, y mêleront les accents d'une foi
raisohnée aux chants naïfs et incompris
des jteunes enfaiits. Et, comme ces deiv
niers aussi, ils sèmeront a pleines
mains les roses du Rosaire pour honorer
C'.elle que Mgr de Ségur ajipelle «la bel
le fiéur embaumée de la grace divine,
dont lie parfum se répand sur foute la
ter re. et dont le fruit, est le saint En
fant Jésus, notre Dieu et notre Sau-
veur|>
L <^-tave du Rosaire, toujours si suivie
par notre chrétienne population, se ter
mini: cette année, par un triduvim-so-
leunei en l'honneur du S Sacrëment.
L innovation est des plus heureuses
elle est aussi de la plus grande opportu-
nité.
Adorer Dieu et honorer sa Mère sé-
pgEci|ient, ^'est bieq. Utoir dans 110s
hommages la Mère et* son divin Enfant
doit être plus a|réable encore au Jloi
comnïe a laVReine des cieux.
L i in portanc\( religieuse de la présen,/
te an'née justifie dailleurs. pleinemeht
eet extra.
C'est l'ainpée ju-bilaire de Celle qui
apparut a Lourdes le chapelet a la
main.i
C'ejt aussi l'anuée du jubilé sacerdo
tal du Vicaire de Jésus-Christ, succes-
seur de Lillustre Pontife dont la confian-
ce en; la Reine du Rosaire décida de la
mémtirable victoire de la chrétienté sur
1'Islam.
Notts ajouterons qu'au lendemain du
Coiigrès eucharistique de Londres ün
hommage exceptionnel d'adoration du
S, Saqrement s'imposait,
Saus doute, la Belgique n'est pas di-
recteiijent responsable de t'acte de lèse-
majesté divine dont la nation anglai-
-se viént de se rendre coupable. Mais
des milliers de Beiges, réunis a Lon
dres a ce moment la, ont souffert de
voir interdire l'hommgge public d'ado-
"ation qu'ils s'apprêtaient rendre
Jésus-Hostie, dans 1'lie des saints»'. Et
d ailleurs, la déchéance originelle nq
N V b 11 Po V VI rw I
;EAN CE PUBLIQUE DU
SAMEDi 26 SEPTEMBRE 1908
Ibaj séance est ouverte a 5 h. 10.
Soiit présents MM. Colaert, Bourg-
nicslYe; Fraeijs, échevin; Fiers, Vander
Gl^ote, D'huvettere, Bouquet, Sobry,
Iweins d'Eeckhoutte, Lbmahiéu, Bie-
buvek, Begerem, Boone, conseillèrs;
M. Gorrissen, Secrétaire.
AbsentsMM. Yanden Boogaerde,éche
vin; Struye et Vanden Peereboom, con-
seiilers.
Le procés-verbal de la dernière séan
ce n'ayant donné lieu k aucune ob
servation, est approuvé.
Avant d'aborder l'ordre du jour, M.
D'huvettere dit que quand on procè-
dera au repavage du Boulevard Malou,
le collége échevinal devrait demander
a l'état de prolonger par la rue de Stuers
la bknde cyclable qui existe rue au
Beiirre et supprimer celle de la rue du
Temple et de la rue de la Station, par
ee tjüe le tournant de la rue du Temple
est dps plus dangereux pour les cyclistes
par suite de la circulation a^sez intense
des aUtomobiles.
Mi-., le Président est d'avis de ne plus
éniplpyer de briques-scories pour les
bandes cyclables, car elles ne résistent
pas au charroi. Vous n'ignorez pas, dib
it, qu a la suite d'une convention ré
cente, la rue de Stuers est devenue la
propriété de l'Etat et les rues du Tem
ple et de la Station appartiennent a la
ville. II conviendrait, peut-être, d'insis
ter auprès de l'Etat Iqrsqüe la ruè de
Stuers sera repavée, pour qu'on soigne
le repavage sur la droite de cette rue
afin qu it puisse servir pour les cyclis
tes.
Au surplus, le repavage de la rue de
Stuers ne se fera pas de sitöt paree
que les carrières étant syndiquées, l'E
tat se trouve dans l'impossibilité de se
procurer des pavés.
1. Finances communales: dépót du
compte communal de 1907.
M. le Président dépose sur le bureau.,
Ie compte communal de l'e-xercice 1907.
Ce compte cloture avec un exédent
a l ordinaire de fr, 30,539 30, ce qui for
me un exédent général de fr. 74.545 04.
On 'décide d'examiner ce compte en
sections.
MM. Cuvelier, commissionnaire et Goe-
maera boulanger, ont obtenu la médaille
civiqu.e pour actes de courage et de dé-
voueiijient.
M. l;e Bourgmestre remet aux intéres
sés la' médaille civique octroyée par le
gouvernement et les félicite chaleureu-
sement.
4. Ecoles gardiennesbudget 1909
Le Conseil appröuye, .également le.
budget pour l'exércice 1909 des écoles
gardiennes gratuites et adoptées. II s'é-
lève a 8,000 fr.
5. Ecole mênagère: budget 1909
La séance est3 momentanément levée
et le huis-clos est prononcé poür sta-
tuer sur une augmentation de traite-
jj ment.
A la reprise de la séance publique,
le Conseil, a l'unanimité, approuve le
budget pour l'exercice 1909 de l'école
ménagère s'élevant a 5,220fr. Ce bud-
get est de 200 francs plus élevé que
celui de l'année précédente par suite
i d'une augmentation de traitement.
I Sur la proposition du Collége, le Con-
seil donne autorisation pour la vente
d'un lot de terrain, Boulevard Malou,
a 15 fr. le mètre carré et un lot de ter-
rain, rue Jules Capron, a 10 fr. le mè-
tre carré.
La demande de M. Bouquet relative au
- relèvement du trottoir a l'entrée de la
rue au Beurre, prés du «café de la
Halle», est prise en considératiori, de
même que celle de M. le Bourgmestre,
relative a l'entrée du cimetière.
La séance publique est levée h 5 h.
45 m.
En comité secret le conseil a nommé
Meiie Verhalle, institutrice 5 l'école de
Sc-Marie, comme institutrice a l'école
payante pour filles, en remplacement
de MNe Berten, démissionnaire.
Prier ensemble, dans quelque langue
que ce soit, c'est la plus touchante fra-
ternité d'espérance et de sympalhie que
les hommes puissent contracter sur ter-
re.
Mme de Stacjl.
Dans un pays libre une loi doit être
plus sacrée que celle de 1'habeas corpus
c'est celle de Vhabeas animam.
L. Veuillot.
Tout ce qu'on retranche dans l'Etat
k la souveraineté de Dieu, on /ajou-
te 5 la souveraineté du bourreau.
Louis Blanc.
Si jamais tu es tenté d'abandonner
ta foi, songe q,ue tu n'as éprouvé ce
désir que depuis le jour oü tu auras
abandonné la vertu.
Lacordaire.
X chercherait vainement le pendant sur prouve-t-elle pas la solidarité des peu
j pies et de tout le genre humain?
Quoi de plus naturel, dès lors, quoi de
plus impérieux que le besoin qu'éprou-
vent les Beiges de réparer solennelle-
l ment, sur le libre sol de la patrie, l'ou-
trage public fait au Dieu des nations?
Demain se déröulera par les rues de Et pour rendre plus agréable a Dieu'
notre ville Pintérmiriable pélerinage du 1 acte réparateur, n est ce pas par les
tout le territoire de la noble Anglelerre.
Rosaire.
Ce ne seront pas ces délicieuses thé-
ories de fillettes, aux blancs atours, pré-
cédant le St-Sacrement, en la saison des
fleurs, en effëuïllant sur son passage
pétales parfumés des' pluk nobies
roses.
Non, cöté des blanches processions
estivales, le cortège de demain aura'
un aspect plutöt sévère. Et pourtant,
2. Voirie: modifications au plan géné1
ral d'Alignement de Ia rue de Lille.
Apr|s une discution assez confuse en-
tre plLsieürs membres, le Conseil ap-
prouvp, k l'unanimité, les modifica
tions 'projetées au plan général d'ali-
gnemqnt de la rü'é de Lille en vué dés
expropriations ,qui >sejferont-par l'Etat I
I a 1'entfrée deila ville efe qui auBont pour
i' effet d'élargir b'entifée de cette-irue. i
Cet ëlargisseanent-.aura ppur effet d'é-
viter les accidents.,qui..sont toujours a
crainillre, en cet eudroit; oü la circulation
est trè^ intense par, suite du passage des i
mains de Marie qu'il convenait de Lof
frir a la Majesté divine?
Aussi, n'est ce pas sans un légitime autombbiles, voitureset chariots,
orgueil national que nous enregistrons
cette solennité reiigieuse dont nos rues
scrönt témoins demain, convaincu qu'el
le iera apparaltre notre petite Belgi
que incoiuparablement plus grande, vue
des hauteurs du Ciel, que notre grande
voisine, a 1' empire mondial.
3, E'coles pritnaires büüget 1909
Le budget des écoles primaires poür
t yxercice l9UltiS)éleyant en recettes et
en dtpenses a la somme de 5,695fr.,
est approuvé.
Awtour de la Fondation
anden Pee -eboom
Le Progrès ne fera jamais que cLs gaff-s.
C niest pas étonnant, puisqu'un jour, de-
vaot Thémis, sou aröcat l'a qualifié de
journal peu sérieux.
Le confrère, cette fois,est furieux parce que
l'adttiinistration communale se p opose de
louer a un particulier uue partie du jardin
légué par feu Alphonse Vanden Peereboom
it'destination de jardin d enfant.
C'est une injustice, un détournement, et
pour-i peu le Progrès en ferait un scandale
comme celui'de Schaarbeek.
Or.n )us avons consult^ l'acte de fondation
Vanden Peereboom. II y est dit en toutes
lettres que la donation est faite spécialement
pour mettre la ville a même d'agrandir, de
développer et de compléter ses établissements
communaux d'enseignement primaire gra
tuit pour les deux sexes
Le Progrès a publié autrefois le docu
ment. L'aurait-il perdu de vue f
Enseignement primaire, enseignemect
gratuitdit lapte de fondation. Or, leqardih
sert a qu'elques tuilants de parents bourgeoii
fréquentant^^l'ecole gardienne payante
M. Vanden Peereboom n'avait pas mom
söngé a cette categorie d enfants C'esr egal
la vilie n'avait qu a laisser le jardin inoc'iipr
sactifiant chaque année une belle teref-
pour le plaisir et l'agrément de q
gosses appartenant a a class© aisée I
Ainsi raisonne sans doute le Progrès, qui
ne manque aucune occasion de gaffer.
Nous apprenons que le Circle d Ei..,,
«Excelsior!» organise pou*- cet hiver deux
nouvelles series de conférences publiques
Une première d'apolog^t'que, réservées
aux Messieurs, co^ntera quatre conférences.
Cel'fvci seront .enues cette fois. par ies R.
P Jésuites qui dtpuis ncmnre d années diri
gent Ie cc 1 cle d'anoiogétioue de la rue Brial-
mont a Bruxebes.
Une série de qu-Ure conférences pour Da
mes Messieurs sera inaugnrée après Ie
nouvelau, Excelsior!s'est assuré )e bien
veillant concours de M. l'Abbe' Z> Lemaire
prnfesseur a i Universbé de Louvain; Mr
Inomas Braun, avocat a In r0Ur H Appel de
Bruxelles Mr Hubert Henrard, attaché aa»
muiisière de ia Justice.
Messieurs Qh. Martens de Lonvain, et
J°seph Ryelandt de Bruges comnositeurs.
viendront aonner une conférence avec audi
tion musicale. NoUS sommes oersuadés que
tous „os concitoyens seront heurcnX a'v.p
prendre d aussi bonnes nouvelles et ne man-
queront pas de partic.per par leurs sous-'
t'ons a oeuvre du cercle d'Etudes et
con!érenr,es.
Excelsior!» ne don pas sur les lauriers
qu'il conquis l'hiver passé. II ue faut pas
qu nous lui souhaitions bonne cdance pour
le nouvel excercice, le succès d'une aussi belle
entrepnse est assuré.
l.e fascicule des Annales de la Sooié
d'Emulation, qui s'ouvre par une intéres
sante étude de James Waele sur Lancelot
Blondeel, contient les nouvelles d'histoire
locale suivantes qui intéresseront nos lee-
teurs
Ypres. L architecte J. Coomans vieut
<i.e proposer une modifiation aux travaux de
restauration en cours d'exécution au transept
sud de l'église St Martin k Ypres il s'agit
du rétabliHsement de l'ancien portail latéral.
Gette question avait été réservée lors dé
1 examen du projet de restauration du tran
sept méridional, ainsi qu'il résulte des rap
ports de \1M. les membres du comité pro
vincial et de celui de la Commission royale
des monuments. Actuellemeat il n'y a plu»
de doute possible sur l'existencede ce portail
les démolitions ont fait découvrir des vesti
ges indiscutables du portail latéral ancien.
Le travaii nouveau est con<ju dans lee for-
mes et dimensions d'ensemble du relevé fait
par l architecte Dumont en 1844. avant la
restauration malheureuse de 1845, et les
détails architectural sembleet bien en
rappqrt avec le caractère général du tran-
sept, J y
II se trouve, a Pentrée du cfiteur do'
1 église St Martin a Ypres, un bahut- trés
beau qui sert de tronc de carême. 11 forme
la transition entre le bahut a bois plana
reconverts de ferrures et ie bahut a pan- Mjk
neaux, la huche. Ii^e-t composé d'aiosoulp-jil
tés eu plein bois sur la facade principale et t
de panneanx einbrevés dans lesmontantssur t
les autres faces; sa longueur est de l®24 sur j"^|
70 ctm. de haut et 0 65 ctm. de largeur. Les
JOURBi
©rgane Catholique
YPRES