Téléphone <53 Téléplione 52 Samedi 17 OHobre 10 ceiiuiite* ie 43 ANiUSii La réorganisafion ministerie! !e. 'union cutholique Uu so Dl les fanatiques? L'Ofeuvre du Coin de Terre el du oyer insaisissabie. e- Jardii s uvriers. O ai s'abonne rue au Beurre, 36, Ypres, et Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. A tows les bureaux de poste du royaume, JOURNAL D'YPRES ©rgane GathoSique de l'Arrondissement Le prix de Tabonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par atl pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent i5 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centiffi - la figne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires coüte 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de rance et de Belgique (excepts ies deux Flandres) s'adresser TAgtföëê Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. Dans leur reunion de samedi. les mem bres du gouvernement se sont occupés de la répartüion des portefeuilles ministériels. Contrairenrent au bruit répandu, le minis tère des sciences et des arts est maintenu er M. ie baron Descamps en dem ure Ie titu laire. Le département de l'agricuiture, dónl M. Helleputte ét a it le chef ad interimest Jésor- mais rattacbé au département de i intérieur. Tous les services de ('agriculture seront maintenu8 tels qu'ils existent a présent et du cabinet, puree que le premier traite sur le Congo était contraire a ses conviction-! Dorre sou entrée dans le conseil des uii i- stres, renforcera celui ci, ei laidera <1 au taai mieux a faire faceaux diffleu tés qli<- nog d- versaires se pro-osentd- lui sèum -ffée. et a résoudre les problèmes q ii se poshróui! Ainsi avec le concours <le ladroite u-ie quand même et qui montrera toujours, nous en sommes certains, l'esprit de cohésion qu elle a. uiamfesté daus le débat co golais, 1 nouveau cabiuet pourra, continuant les grandes traditions du parti, travailler a les sor moral, économique et social de la Bel- iqoe. La Patrie Si nous y revenons. c'est paree que nos adversaires et leurs journaux se donnent un pour eux la modification consistera simple- ment dans le fait qu ils aurontun autre chef. Notre confrère La Patrie de Bruges Le département que dirige M. Schollaert publie dans son numéro de Mercredi dernier prendra le titre de» Mininstère de l'intérieur i'excedent article suivant et de l'agricuiture. M. De Lantsheere recueillera, au minis tère de la justice, la succession He M. Ken- kin,qui on le sait, passe aux colonies. Les portefeuilles seront done répartis com. I mal énorme pour nier ce qui est 1 évicience me suit: intérieur et agriculture, M, Schol- I méme.Mais ils ont une excuse trés naturelle, laert; colonies. M. Renkin; justice, MDe c'est leur déception a propos de la combinai- Lantsheere; finances, M Liebaert; Sciences g son ministérielle. Par la formation du nou veau abinet, i s se voient dans limpossibi- lité de parltr de cette excellente crise qui taisait les délices de tout bon liberal. Elle est finre, et même si bien, que c'est ie statu quo, plus l'augmentation d'une recrue nou- vej e, dont tous apprécient la valeur, ce ui leniV.tce le cabinet et lui assure un bel av.mr. Oe qui prouv.e que i'est ia oil le bat les i lesse, Crst l'attitude de l'Eloilequi essaie encore de brouiller les cartes tl a l'air de prendre M. Woeste sous sa protection, de le plaindre, lout en le déoeignant comme dan- geieux et en nous mettant en garde contre (ui. Ce so.d la des eDfantillages I Nous connaissons trop M. Woeste le I parti catholique a trop d'estime et de respect pour la reet tude de son caractère, la valeur de son jugement, pour le croire capable de la moindre rancune, li n'a en vue que l'inté- rêt de son parti et a su prouver a l'occasion que, loin d'etre hostile a Taction sociale, il savait au besoin y mettre la mam k son tour. Ce sont la des inlormauons ridicules et nous ne les mciitionnons que parce qu'elits dé- avec l'intérieur dont les services dóno.aient, j montrent le dépit de nos adversaires que ce pai ait-il, des loisirs. Ains' on a rémoigné la f ne' s'oit pas encore pour cette fois la fameuse Volonté manifes e d'enrayer lc fonctionnaris- et arts, M. le baron Descamps,- guerre, M. l'e général Hellebaut; industrie et travail M. Hubert; travaux publics, M. Delbeke; che- mins de fer, M. Hellepntte; affaires étran- gères, M. Davignon. Le cabinet comprendra désormais dix ministres. Le Moniteur promulg-era cette répar- tition nouvelle en même temps que !a ioi coloniale et Tacte de transfert du Congo a la Belgique, demain ou après demain Les jj arrêtés ont été signés par 'e Roi. Voila done le nouveau ministère constituè, habilement, solidement constituè. et la crise, la fameuse crise, une fois de plus, ne pourra plus faire l'objet de sollicitudes pa' trop j intéressées des bonnes feuilies de Topp.si- tion. Ce sera done une excellente nouvel e que le Moniteur publiera, parce qu'elle prouvera qu'on a su éviter dans la composition du nouveau cabinet, tous les écueils qui auraient pu entraver son action. Toutd'abord ou n'a pas créé de nouveau miniaièie, puisque l'agricuiture va désormais ine ce qui est heureux, car ii taut bien !e reconnaitre, il se développe btaucoup irop patmi nous! C'es' done une excellente mesure Ensuite on n'a pas non rlus supprimé ni l'agricuiture dont Torganisariou reste entiére sous la direciion d'un fondateur du Boeren bond, ni les sciences et les ans. dont la dis- parit ion eut provoqué des mécontenieirients Enfin Ie utuveau cab'ilèt en s'adjo'snaiTt l'avocat éloquent, I esprit distingue' ei le ca ractère ferme qu'est M. De l.antsheere qui a la justice succède a M. Renkin. vientd. faire une acquisitio 1 serieus^, qui le renlorce, lui donne plus de poids et doi' lui donner pleine confiance en Tavenir. M. De Landtshenre, en effet, n est pas le premier venu son talent incontestable, la puissance de son iugemeQt,la pondérationde son esprit et sa pèrspicacité sont Couuus'et appréciésdepuislongtemps; huil ansa peine de préseuce a la Chambre. lui ont suffi pour y prendre une place des .plus en vue. Né k Bruxelles en 1862 il fit au collége St Michel, puis a l'université de Louvain de brillantes étude» oü il conquitses diplómes do doctorat en droi et phi osopbie tbomiste. I! enseigua a sou tour, le droit péual et les institutions c v p„ k I'Alm-Mater. VI. De Lantsheere 11 es. p un! u.i discuuri-ur et il a le caractère ui dan 1 ,ilenx quali és éinrnei tes k c„up mYi Q 1.1 <1 il pari eest a bun scient et pour ii e .elque cb'/se il le du u anieuis 1 e p' ra>e- nettes et précises, saus se reucciip r du point ie sa voir si sa mauiera de vuir piaira ou nou. C'est i icontestablement un caractère; et ia preuves eu est trouvée, il y a peu de temps encore, quand il refusa de faii e partie crise tam désirée, si impat-emmeiu utlendue. 11 faut se m ifier, dit ÏEtoileet e est vrai, olie don se méfier d'-dle-même 01 se garder dt-s jug' ments téméraires l<t-sft aux feuilles libérales la ressource de de l'union catholique, ma! en point selon leur idéc. Nous avons dit Tautre jouree quil faliait en croiitet combien malveillants étaient les propos qu'on tenait a rei égard. Maïs Vlrdé pendance se gausse, elle rit de tout ceia et, après avoir cité deux, 1 O's phrases de notre ar; cle de samedi sur V Union catholique. elle dit Cette belle confiance est admirable, maïs ii est permis de croire qu'elle est injus- ufiée. Pourtant la feuil'e libérale concède que la scu'e préoccupa'ion de sauvegarder les intéréts religieu a toujours prévalu jus- qu'ici ans le parti catholique et qu'elle a permis parfois de concilierce qui ne parais- sait p'us guère conciliable mais peut-on contester que les choses ont bien change d aspect depuis quelques années et qu'elles sont telles aujourd'hn que cette conciliation néceessaire ne sera peut-être plus obtenue maintenant a l'heure ïécisive Eh bien I cette ciairte, nous dispemoi s 1 Indépendance de Tavoir, parce que r.ons sommes convaincus qua bunion catholique viv-a toujours plus longtemps que l'union libérale Dans noire parti, il peut y avoir des diver gences d'idéés sur des questions de déu il; mais il n y en a aucune sur les principes ct si des Woeste et des Bcernaert pensent diffé- remment que des Helleputte, des Renkin,ou même des Carton do Wiart et des Verhaegen, cela implique-t ii qu ils ne soient plus catho- liques au méme degré Ce serait, on l'avoue- r<?, une absurdité de le prétendre ils sont tous également catholiques, done tous unis, au. point de vue des principes er de la doctri ne ce'sont, a\ant tout, des hommes qui ont une croyance, ure foi commune et ce trait d ur.'on est plus nuissant que tous les con servatism, s 'U toutes les démocraties du monde. Or. nous le demaudons, chez les li éra'lix oü ces divergence^ subsiatent mais outrées au point que lesuns sont mancheste- ri ns et les autres radicaux ou propressistes, oü est le trait d'union, oü esi lp lien assez fort qui les unira eux qui s'affrani hissent de tout principe au notn du libre-examen 1 Feut on dire qu'il y ait union pareilie a cede que nous ci ions tout a l'heure entre des Hymans, des Braun et des Loraud ou des Janson, a part l'anticlérica isme Et encore ne sont ils pas d'accord sur la manière de le pratiquer 1! L'Union libérale I mais c'est elle a coup sür, qui est un mythe,puisque nous assistons tous ies jours aux qnerelles uoii seuiement entre les divers chefs du libéralisme, mais entre les associations et lcurs jennes gardes et ce sont des questions de personnes, de tactiques ou do principe qui en font l'objet. Leur aciivité sociale est nuile parce que leur direction est faussée et chez eux manquera toujou.s le vrai lien, celui d'une foi com mune, dans un deal commun. Vona, croyons-nous. ce ou't! convienl ae dire, 1 reste ne serait que répétitiou sans t interet I 11 y a queique temps nous lisions dans le Prog> ès ii La oü nous sommes les muitres, eh bien faisons le ieur sentii que les cléricaux et tous ceux qui ont des attaches cléricales soient impitoyablement écarlés. Montrons de la décision et de l'énergie, si nous voulons que Ton ait confiance en nous. Le métier de calottin finit par devenir trop lucratit il laut que cela cesse Sans doute les caiottins crieront comme des oies qu on plume toutes vivesmais i.iut il s'en inquiéter Ils criem du reste aussi lort qu-iua ou les chatouille que lorsqu'on tape dessus a coups de matranue Dès lois, a quoi bon se genet Soyons pour la matraque c'est plus crane et c'est plus viril. C'est en vain que le Progrès d Ypres désavouerait pour la forme, cette déclaration fanatique de son homony ne du 0 coeur et cerveau organe de ces chevaliers de la matraque qui comptent la fameuse journee du 7 Septembre parmi leurs plus glorieus fails d armes. 11 serait désavoué lui même par tous ces libéraux qu. se cotisèrent pour ériger une statue au grand docteur libéral Liurcnt, en reconnaissance des aphorismes ultra-fanati- qnes qu'i! commit et dont voici un éciian- tillon L.'Efat ne peut pas admettre aux examens ceux qui ont fait leurs études dans un collége ou dans une umversité catholique. C'est de la folie que de déclarer aimissi- bles aux lonctions publiques ceux qui sont éievés dans le catholicisme ultramonfain c'est plus que de la folie, c'est un crime. Done la loi PEUT et DOIT exclure des fonctionc publiques ceux qui ou' été éievés dans les écoles du ciargé Cet odieiix fanatisme Ia na pas disparu avec Tauteur de ceite objurgation féroc1. II est toujours professé pai les ponlifes du li >éraiismo |>ar les siocères, du moiru. Est-il beaucoup möir.s fanatique que les vulgaires ii sfóksla'gérs d Oostacker ou d'atlléurs ce professeui de TUniversiii de Bruxelles qui préfère aux matraque du Progrès les pires ngueurs d'un d spot sme pseudo-légai Ecoutëz M. Pergameni eusei- gner excathedi a la pure doctrin Si les libéraux beiges veulent si uver leur pays et leurs idees, il faut qu ils recou- rent a des moyens plus énergiques II faut qu üs 'ravaillent sans relactie a Ja suppression ues couvents et des ordres religieux, qu'ils arrachent Tenseignement aux mains du clergé, qu'jls arrêfent par des mesures radi- cales le développement inou'i des miracles, des pèlerinages et des stigmatisées qui sont un. scandale et; une bonte pour notre pays. Quelles seront ces mesures Sans doute, il ne s'agit pas de faire des martyrs les temps ne sont plus oü Ton brüjait et Ton torturait au nom d'une opinion politique les moeurs de 1 humanité sont changées et I homme du XIX6 siècle n'a plus le coeur de fer de ses a'ieux mats si la répression a perdu son caractère de férocité elle n'en existe pas moins, car elle est la sanction du droit. La prison, les ameriües et le bannisse- ment sont des armes légales pourquoi ne pas s'en servir Si nous voulons faire oeuvre sérieuse, nous devons oublier los doctrines de i83o et mettre de coté nos beaux rêves de iiberté... II faut que nous sachions user de ia con- trainte. Progrès, mon ami, avaut que de honnir superbement le fanatisme, il faudrait bien examiner, au préalable, si vous n englohez pas dans votre réprobauon des amis dévoués et nombreux et jusqua vos grands manitous eux mêmes. Sans cela, 1 on vous trouvera enfant terrible, presque a l'égal de votre sosie bruxellois. «Si -S# S& !&- S& 1. Ou entend dire quelques foisLa légis- gislation a pris assez de soins de la classe ouvrière, '1 est p'us que temps qu'elle songe a d'autres. Le sort des ouvriers est assez amélioré pour qu on amélioré dès a présent le sort dtautres classes de la Suciété. A notre humble avis o peut prendre soin de toutes ies classes de la soc'éfé sa s léser les intéréts d'aucun. Il 1-8' vrai qu'on beaucoup fait pour la classe ouvrière; mais il n'est pas vrat qu'on ai' assez fail Bien au contraire il re«te éucoiu btaucoup a faire, beaucoup a améltoi er. - Nous voulons en don er in-t uv.e appreuadt, a oonnaitre ux lecteurs du Journal d Ypres une oeuvre ouv .ere t'>ute I jeune encore én Belgiqus .uu-ceu tre pen dévèloppée dan- uotr.- omvinoe, qtjasi inconue k Ypres. Nous voulous p ri - de 1 'CEuvre du Coin de Terr eet du Foyer insaisissable u des Jardins Ouvriers eu flsmairl Het Werk van den Akker of'het Werk der Werkmans- lochtingen. Nous avoirs sous ies y- ux ie Bulletin setnestriei de la Ligue du Coin de Terre du Foyer insaisissables (u° de Jui 'et 1908). A ia page 60 uous ltsons; II E existe pas d oeuvre du genre de l'oeuvre du Coin de Terre d Ypres, et peut-êtrepourrait-on a se{ facile ment en constituer une la question a l'étude. Oui elle l'est. M. j'avocat Albert Biebuyckconseiller communal, s est tuis en besogne et eu rela tion avec ie S crétaire Général de la Li^ue, M. J. Goemaere de Bruxelles. Nous espérons que Ia question sera, a;.iès étude, pratiquement résolue comme elle 'e»t déja dans ïnaintes localités en Bmtb.int, Namur, Flauure-Oriental-s, Anvers. Dans notre h landre Bruges a pris les devatits. Le Comité local (et provisoire- I mentréginal pour fa province) y est constituè sous le üaut patronage tie Sa Grandeur Mgr Waf) e laert Evêque de Bruges el de Mle Baron Burette, Gouver neur de la Province. Le comité brugeois a loué a la vide la première parcelie de terre et y a établi lt» buit iopius pour ies premiers colons. Les négociations se ponrsuivent avec les iios- pice6 civils et la viÜV nour la location d'autres parcefies. Le Comité s'est acs iré cbese indispensable ie concours d'un ingénieur agricole. Au mois ue Decembre sur les instances du Coooiité central de Bruxelles, aura lieu I installation officielle 5 par M Beernaert. roinmtre d'Etat et dresi dent de ia Ligue. On y attend comme con férencier le grand promoteur de l'oeuvre, M. Lerolledéputé de Paris. Le but de la ligue est d'améliorer la situation maténelie et morale des families ouvrières par 1 acquisition d'un coin de terre et d'un loyer insaisissables. Tour atteindre ce but on procure au cbef de familie ouvrière an lapiu de terre qu il peut labourer gratuitementle comité l'aide a en acaueni ia propriété il l'aide aussi a devenir propriétaire de sa «aison. La ligue joint ainsi deux oeuvres le Coin de Terre et IHabitation ouvrière. Nous ne parlous pas dans le présent article de 1 oeuvre des Habitations ouvrières; mais uniquemeut de celie du Coin de Terre. L'oeuvre du Coiu ue Terre est tout inspirée par l'esprit ue cua-ïié chrétieune si vivace encore dans notre cathonque Belgique. N est ce pas ia cbanié qui trouve a loute occasion de nouveaux moyens, ues moyens répoüuant aux nécessités de i'beure presente pour secourir et relever le taible et ie néces-, Siteux? Xoute oeuvre de cüaute don nécessaire- ment ïntei esser ies nonimes ue cbarité, les membres uetifs Ues Conférences Ue Saint Vincent de Paul-, aussi nous aUrcssous nous Sjjecialement k eux afiu qu'au moment upportun, quand n nous iaudra leur secours et ieur dévouement, ils nous ia donneut sans compter e: uous prëteut ies deux mains pour ariiver a mettie en acuvité, a Ypres, l'oeuvre uu Coin de Terre. .viais cette oeuvre cnaritaule est d'une expression leute spéciaie. L ue sagit pas seuleuient d une simple auuione dont tous ies mérites vont au donateur; il s agit pnucipaiemeut ue laire tfuctiber et de reuure productif ie don géné- eux du üieuiaiteur. Cast a louvrier qui reij.iit le Com de Terre de iaue rapporter pour 0011 propre profit ie bieu reiju. r'aumó.e est toujours iouaijle; une pareilie auuiöne Test uuiie iois d'avautage vu ie placement judicieux et pratique d# i'argent. C est que cet acte de cnante est daus toute ia lorce du terme uue ujuvre sociale au profit de i'ouvner, puur le relève- nient de l cspnt de fauulie,pourdeplus graad bien de ia Sociéfé. A l'heure presente d n'est pas sufflsant d être homiue d'uouvre chariuuie.il faut ètra domme u'ceuvre sociale. C'est lk le devoir de tout cfiretien qui eoiaprend combien notra temps léclame 1' union intime de laCnarité et ue ia J ustice. Notre oeuvre disions-neus est cfiaritablé et sociale. Eaites a 1 ouvrier l'aumóue d'uue pièce d* de cent sous, ia valeur uu dou restera toujours ie méme; après uépense nécessités par les besoius de ia fauuiie, ia valeur nèxistera plus. Daus 1 oeuvre du Jardm des ouvriers ie uon qu'on lait aura une vaieur toujours croissante pour l ouvrier qui exploite sou lopm de terre. Les calculs ont emuli que rar ia locatiou et Texpioitatioa d'une parcelie de terre,5 rrauc» peuvent.pro- duire iu ei 50 francs. N est-ce pas eugageant pour ceiui qui aime ia cfiante i N'est-ce pas encourageant pour ceiui qui revolt de pouvoir dire, avec legitime üerte, que cette augnteutation de la vaieur du nou est due a lui persouneilemènt. au, qu dl sera facile, cn travaiilaut de la soite, ue reiever, d'elever i'ouvner. il aura un plus juste estiui' de i'aaiour propre ei ds sa peroonnaiile. il appreudra la próvoyance et ïépargne ann u'ameiiorer son cuainp. 11 appreudra a caicuier, a oruoni er, a regier. li coimaura ce que c est que la 1 esponsabi- iite et queis soins, queiies preoccupations refciainent ia possession et 1 a imiiiisiratioii a un bien ou u une propiiete. L esprit de taruiiie ekt néeessairen-enl soulenu etfoitibé par iceuviedu oom ue ierre.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 1